ndesprez

Membre
 Afficher le profil  Parcourir son contenu

  • Compteur de contenus

    3 318

  • Inscription

  • Dernière visite

  • Last Connexion

    Soon available - 42533

Messages posté(e)s par ndesprez

  2. Posté(e) · Modifié par ndesprez

    Bonjour,

    La question se pose parfois alors je vous propose cette démarche.

    1) la section du câble.

    Elle dépend de sa longueur et de la puissance électrique (les Watt) à transporter. Notez qu'un observatoire amateur est très généralement alimenté en monophasé 230 Volt.

    Plutôt qu'un long calcul, le tableau suivant vous donne un résultat immédiat : https://www.electricitebleu.com/content/7-comment-dimensionner-un-cable-electrique-

    En sus, les sections minimum sont imposées par les normes : 1,5 mm2 pour l'éclairage et 2,5 mm2 pour les prises.

    2) La nature du câble : les câbles courants dispo dans nos magasins de bricolage conviennent en aérien (évitez de les enterrer). Ils sont en PVC.

    3) La protection du câble : ce rôle incombe aux fusibles. Aujourd'hui on trouve plutôt des disjoncteurs individuels. ils sont calibrés pour supporter un courant (exprimé en Ampère) mais attention:

    - ils protègent le câble, pas ce qui se trouve branché au bout.

    - un disjoncteur ou fusible estampillé 16A ne limite pas le courant à 16 A. Cela signifie seulement qu'il "tiendra" au moins 180 secondes à 16 A.

    - le courant de court-circuit ne dépend pas du fusible. Il se calcule suivant la relation Icc = U/Z. Plus simplement, je veux dire qu'un court-circuit peut monter à 600 A alors que le câble est protégé par un fusible de 10 A. C'est le temps de réaction (disjonction ou fusion) qui varie (les courbes de fusion sont généralement imprimées sur la boite). Pour quelques millisecondes, le câble supportera. Au-delà il va fondre. Pour nos situations simples, le disjoncteur ou le fusible fera l'affaire.

    4) la protection contre les chocs électriques.

    Incombe à ce que l'on nomme couramment "la terre". En fait cela concerne en amont le "différentiel" puis le câble de "terre" et enfin le piquet de terre. Sans différentiel, rien ne fonctionne.

    Cet appareil mesure constamment la différence entre le courant qui entre et celui qui sort. Si le résultat diffère de zéro, le dispositif disjoncte. L'appareil est plus ou moins sensible. On trouve aujourd'hui très fréquemment une sensibilité de 30 milliampères (mA). L'important est de tester l'installation (ce que l'on pratique rarement :P). Voici une procédure :

    - calcul de la puissance de fuite : Pf = 230/0,03 par exemple pour une sensibilité de 30 milli soit moins de 8 W.

    - brancher une lampe de 9 W entre la phase (celle qui allume la lampe du tournevis test) et le fil de terre : le différentiel DOIT sauter.

    nota :

    - sur le différentiel, le bouton "test" ne permet que de vérifier que la coupure a bien lieu (donc que le branchement est correct). En aucun cas, il ne teste la qualité de la "terre".

    - si l'observatoire n'est pas trop loin, le piquet de terre du logement peut suffire : il faut tester comme ci-avant.

    - il s'agit d'électricité. Toutes manipulation est donc DANGEREUSE. Si vous ne savez pas faire, sous-traitez ¬¬

     

    Voilà, j'espère ne pas avoir raconté trop de bêtises (ma sortie d'école remonte à un demi-siècle).

    :D

     

     

     

     

    • J'aime 5
    • Triste 1

  5. Posté(e)

    Des fusibles : ça existe encore xD ? Perso c'est disjoncteurs individuels.

    Protection électrique : le piquet de terre n'a de sens que si l'installation dispose d'un différentiel. J'ai retenu 30 mA  et celui de mon logement suffit. Il importe surtout de vérifier le fonctionnement soit brancher entre phase et terre (au niveau d'une prise par exemple) une petite lampe (15W par exemple) ; le différentiel DOIT sauter.

    La foudre : pourquoi pas mais pas indispensable (perso je n'ai pas ce type de protection).

    Voilà, voilà.

  16. Posté(e) · Modifié par ndesprez

    Lichtenberg, visible en haut à gauche sur la deuxième photo. Le bord Est montre une surface beaucoup plus sombre (lave) parfaitement visible sur ta photo. Ceci intrigue les sélénistes (une question de chronologie si j'ai bien compris). A tout hasard, une coupe Est-Ouest du cratère :

    z70v.jpg

     

     

    • J'aime 1

  20. Posté(e)

    Bonjour,

    Vu de ma fenêtre : erreur générale de conception. Le métal n'est pas le meilleur choix (je lui préfère de loin le contre plaqué filmé NF). La ventilation me semble correcte mais un plancher bois à 20 cm du sol naturel en sus est beaucoup mieux. Enfin une toile coton enveloppant la monture serait un autre vrai plus.

    Dernier point, le bac acier de toiture n'est une bonne solution que s'il reçoit en sous face sans  être y "collé" un DeltaVent (c'est une marque) ou produit équivalent. 

  23. Posté(e)

    Bonjour Christian,

    Oui, j'ai vu quelque chose mais c'est du gros comme les liens précédents. Pour ma culture, pas forcément en vue d'une réalisation, je cherche quelque chose de plus léger peut-être conçu à base de tête d'usinage ...