George Black

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Messages posté(e)s par George Black


  1. Tient, ma remarque a servi mister Dauvergne ?

    Je note aussi

    quote:

    C'est une propriété spécifique à la matière noire - le fait qu'elle interagit très peu avec elle-même - qui rend cela possible.

    Dans le cas où la matière noire serait de la matière miroir ou de la matière située dans une autre brane, on peut rendre compte de cela. La matière miroir interagit avec elle-même tout comme la matière située dans une autre brane.
    Mais ces deux formes de matière n'interagissent pas (ou quasiment pas) avec la matière ordinaire.

    [Ce message a été modifié par Tournesol (Édité le 23-04-2012).]


  2. quote:
    L'objectif de la présente recherche, dans le contexte de la supergravité N=2, consiste à proposer une solution au problème posé par l'existence et la nature de la Singularité Initiale de l'espace-temps propre au modèle cosmologique standard. L'une des insuffisances (sans doute la plus préoccupante) du modèle type "Big Bang" reste en effet son inaptitude à fournir une approche de l'origine singulière de l'univers. Associée à l'échelle zéro de l'espace-temps, la Singularité Initiale ne peut être décrite par la théorie physique (perturbative) en raison des divergences non renormalisables qui la caractérisent. En revanche, nous proposons ici, notamment dans l'article publié en réf[1] et ci-joint en annexe [A1], l'existence d'une solution dans le cadre d'une théorie duale, non perturbative, relevant de la théorie topologique des champs [2].


    C'est pas faux !


  3. En toute modestie, et en tant que chercheur, je viens mettre mon grain de sel à cette discussion en marge du topic !

    Je confirme ce que dit Vaufrèges en colportant les propos de Klein.

    Les chercheurs ont besoin de moteurs et ces moteurs ne sont pas rationnels.

    Beaucoup des collègues que je côtoie, et y compris moi-même, ont été des enfants passionnés par les grandes questions. Certains trouvent une justification religieuse à leur travail, d'autres trouvent un écho à une philosophie dont-ils se revendiquent, quand certains sont pétris de littérature de science-fiction.
    Certains n'ont pas spécialement de philosophie et rêvent seulement d'être les premiers (ils auraient pu tout aussi bien faire de la politique, cf. Ed Witten) quand d'autres sont seulement de bons élèves qui estiment qu'ils doivent bien faire leur travail et faire plaisir (ainsi, si ils se sont retrouvé à faire une thèse, c'est souvent pour faire plaisir et maintenir leur image du bon élève).

    Il y a souvent une quête derrière une série de publications de chercheurs.
    Mais il est à charge de ces mêmes chercheurs de rester les pieds sur Terre, et de faire en sorte que leurs idées s'inscrivent dans une démarche scientifique (conformité avec l'observation et ce qui est connu, falsifiabilité, ...).
    Il est également à charge de ces mêmes chercheurs de ne pas polluer explicitement leur travail par leurs convictions qui restent des spéculations (on ne fait pas référence à ses idéologies dans ses publications, qui elles sont dépouillées de tout parti pris idéologique).

    Autrement dit, l'inspiration scientifique ou le moteur scientifique, n'est pas forcément rationnel. Le processus de création du résultat scientifique et sa communication lui doit l'être.

    Il est intéressant de voir que beaucoup de jeunes thésards que je connais, et qui ne sont pas dans un tel schéma ("avoir un moteur idéologique") continuent rarement dans le domaine de la recherche après leur thèse.


  4. quote:
    Le citoyen a parfaitement le droit d'exiger l'abandon de recherches qu'il pourrait estimer dangereuses à terme (OGM, tripotages génétiques créant un nouveau virus ultra contagieux, etc.)

    Pas faux... sauf que le citoyen réagit souvent la trouille au ventre face à ce qu'il ne comprend pas.

    quote:
    Les scientifiques ont parfois tendance à ne plus se souvenir que c'est bien l'argent du citoyen qui nourrit leurs recherches...

    Et le citoyen oublie parfois que le chemin entre recherche fondamentale et appliquée est tortueux. Aussi le citoyen croyant pourfendre tel chercheur gaspillant les deniers du peuple en recherches obscures et a priori inutiles, risque aussi de couper court à des développements appliqués plus lointains.

    Bref, le problème de fond est que pour que le citoyen puisse donner son avis, il faut qu'il soit instruit quant à la chose scientifique ! Ce qui est loin d'être le cas au pays de TF1.


  5. ChiCyg, arrêtes de troller ;-)

    Super, tu as oublié les approches branaires. Dans ces approches, notre univers visible est une sorte de feuillet à 3 dimensions d'espace, plongé dans un hyperespace que l'on nomme le bulk.
    Les particules du modèle standard sont alors piégées sur cette brane. La gravitation elle, peut fuir hors de la brane.

    Il existe des approches (cf. Nima Arkani-Hamed et al, ainsi que certains travaux consécutifs aux résultats de Randall et Sundrum) dans lesquels on estime que de la matière dans une autre brane (donc invisible à nous), pourrait agir sur la matière dans notre brane par l'entremise de la gravitation qui se propage dans le bulk.

    Dans cette vision des choses, la matière noire serait donc de la matière cachée dans une autre brane que la notre, et dont les effets gravitationnels dépendent de la manière dont la gravitation s'étend dans le bulk.

    Pour le reste, je maintiens qu'à la lumière de mes propres connaissances bibliographiques sur le sujet, je ne suis pas surpris par ces observations.
    Certaines approches qui tiennent compte, entre autres, des effets de perte de matière noire, aboutissent à cette faible concentration en matière noire au voisinage du Soleil. Donc pour moi, c'est une annonce importante, mais survendue ! Elle confirme juste (sans allez chercher dans les effets exotiques) que certains modèles sont trop simplistes.

    [Ce message a été modifié par Tournesol (Édité le 19-04-2012).]


  6. Petite réaction à chaud, il faut que je lise le preprint en détail.

    Le communiqué de l'eso annonce :

    quote:
    Les théories prédisent que la quantité moyenne de matière noire dans la région de la galaxie où se trouve le Soleil devrait atteindre environ les 0,5 kilogramme de matière noire dans un volume correspondant à la taille de la Terre.

    Cette densité correspond à celle du halo galactique.
    Là, l'article de l'eso parle d'une estimation de la densité de matière noire dans le voisinage du Soleil de "0.00±0.06 kilogramme de matière noire dans un volume correspondant à la taille de la Terre"

    Or, il existe de la littérature fondée sur des observations et des simulations, qui vont dans le sens d'une densité locale au voisinage du Soleil, qui n’excèderait pas le cinquième ou le dixième (je revérifierai) de la valeur du halo galactique. A comparer avec la densité de cette dernière publication rapportée par le communiqué de l'eso.

    Donc, ce n'est pas si surprenant que cela. En ce qui me concerne ça conforte plutôt des résultats attendus par certaines équipes au moins. La biblio de l'eprint n'est pas complétement exhaustive. Cf. :

    P. Salucci et al, arXiv:1003.3101
    M. Vogelsberger et al, arXiv:0812.0362
    A.H.G. Peter, arXiv:0902.1344, arXiv:0902.1347, arXiv:0902.1348
    I.B. Khriplovich, D.L. Shepelyansky, arXiv:0906.2480 (+ comment et reply : arXiv:1004.5258, arXiv:1005.1778)


  7. Salut Huitzi !

    En fait, je connais bien le détail des missions envisagées pour le système de Jupiter.
    Et je comprends bien l'intérêt pour Mars, fréquentant des géologues.

    C'est juste que lorsque l'on balance l'argument, c'est pour y chercher la XXX, je me marre ! C'est de l'argumentation publicitaire !
    Si la découverte d'une autre forme de vie ou de la chimie prébiotique étaient des enjeux réels, on se focaliserait sur Europe ou Titan.

    Et ouaip ! Europe et Titan me font plus rêver que les déserts monotones de Mars, et ça, depuis que je suis gamin !


  8. quote:
    Sous 10 ou 30 km de glace, ou plus, à près d'un milliard de km de la terre...

    Certaines zones sont suspectées d'être moins épaisses, et surtout, on pense que certains affleurements glacés doivent contenir des éléments de l'océan sous-jacent.
    Certains radars peuvent sonder sous la glace. Des engins posés sur la surface peuvent analyser la glace et/ou servir de réseau sismique et acoustique pour "écouter" ce qu'il y a en dessous.

    Mars est un fantasme. Un monde quasi-mort !

    Quant à la distance d'Europe, c'est un problème tout relatif quant on songe à des missions comme Galileo ou Cassini-Huygens dans le système de Saturne.

    [Ce message a été modifié par Tournesol (Édité le 14-04-2012).]


  9. Personnellement, je suis un peu dubitatif si on se focalise sur le fantasme de la vie.

    1. A ma droite Mars : désert aride depuis des milliards d'années. Couvert d'éléments oxydants.

    2. A ma gauche, Europe : couverte de flotte salée et oxygénée, présentant des éléments organiques.

    Donc pourquoi autant d'acharnement pour Mars ?

    Mars, c'est une marque déposée par la NASA pour le business c'est ça ?


  10. Yeap, pas plus qu'il n'y a de candidats pour se bousculer au portillon de la colonisation de l’Antarctique et des fonds marins !
    Une future "colonisation" de la Lune ou de Mars se résumera à quelque mission comparable à ce que l'on peut voir en Antarctique ou au niveau de l'ISS.

    Quant à l'argument scientifique, il aurait un sens s'il n'y avait pas les progrès de la robotique, et le fait que les missions automatiques sont incomparablement moins couteuses !

    Il ne faut effectivement pas oublier que la colonisation sur Terre (cf les Amériques par exemple) a toujours reposé sur deux points:
    1. Les nouvelles contrées étaient relativement propices à l'agriculture et à l'élevage (donc propices à la vie locale et à l'exportation).
    2. Les nouvelles contrées présentaient des ressources minières diverses exploitables.
    C'est la perspective de richesses pour le royaume d'Espagne qui a permis à Colomb d'obtenir les financements de ses missions vers les Amériques.

    Le système solaire ne dispose pas d'une autre Terre. A courte échéance, on peut arrêter de fantasmer sur le terraforming de Mars.

    Reste comme le dit Kirth, le fait de rentabiliser l'exploitation de telle ou telle ressource dans l'espace.
    C'est pour cela qu'Arianespace est une véritable industrie. Le satellite est un business qui profite !

    Si on veut aller plus loin, il va donc falloir trouver quelque chose à exploiter dans l'espace "lointain" pour permettre le retour sur investissement, le profit, la R&D, et la croissance dans le secteur spatial, et donc l'expansion.

    A cela, si on tient compte du problème des puits de gravité, l'exploitation minière des astéroïdes est ce qui parait le plus intéressant et réaliste.
    Mais même là, il y a fort à parier que l'essentiel de la production soit un jour automatisé et la présence de l'Homme réduite à sa portion congrue.
    L'exploitation des puits de pétrole off-shore n'a jamais conduit à la création d’hôtels ou de HLM en pleine mer !

    L'avenir de l'Homme dans l'espace, c'est la machine !


  11. Le problème, comme disait Coppens, c'est que les humains sont une espèce à tendance tropicale ! Donc le réchauffement, globalement, tout le monde s'en fiche et se voit déjà dans les îles à Maubeuge !
    Comme le disait Coppens, si on annonçait le refroidissement climatique, avec la venue d'hivers de plus en plus rudes, les pluies froides en été, là ça serait la panique !

  12. Bruno, dans beaucoup d'universités françaises, les exigences par rapport au travail du thésard font que le niveau du candidat est à la hauteur attendue pour un niveau de doctorat.

    Faut-il le rappeler ? C'est la personne qui fait la valeur du diplôme, et non pas le diplôme qui fait la valeur de la personne.
    C'est l'investissement que l'on met dans son travail au cours de sa thèse qui donne justement à cette thèse sa valeur.

    Par ailleurs, à titre d'illustration, un type qui obtient un doctorat en physique dans la spécialité X à 26 ans, et qui pendant 5 ans ne se tient pas au fait des évolutions de sa discipline et des méthodes afférentes, ne peut pas prétendre au bout de 5 ans avoir encore un doctorat valable (selon moi).

    Maintenant, le fait que le doctorat ne vaille pas grand chose sur le marché du travail en France, provient en gros de deux problèmes:

    1. Dans de nombreuses facs et labos, on bourre le mou des étudiants avec des discours du style "vous êtes l'élite de la nation" et on laisse entendre que l'industrie c'est pour les derniers de promo ou pour les ingénieurs (dont on vous rappelle qu'ils ne sont pas à votre niveau !). C'est du vécu, et pas seulement à titre personnel !
    Il y a une grande méconnaissance du monde de l'entreprise et de l'industrie dans l'université (quoique cela n'est pas forcément une généralité selon les labos).

    2. En contre partie, l'industrie possède les mêmes poncifs éculés, et rend bien son "snobisme" aux universitaires ou assimilés.
    Il y a une grande méconnaissance des aptitudes du docteur dans l'entreprise et l'industrie.

    Bref, il y a un gros malentendu entre l'université et les entreprises !
    Je connais des gens qui œuvrent à y remédier, par exemple, en formant les jeunes thésards à l'idée qu'il n'y a pas que la vie académique après la thèse, et en les préparant au monde de l'industrie.
    Mais ils sont souvent mal vu des autres collègues universitaires, lesquels les accusent de démoraliser les étudiants ou de ne pas les motiver à rester dans le circuit de la recherche.

    Autre point qui me tient à cœur, il faut valoriser les docteurs qui repartent dans l'enseignement secondaire !
    Si je mets de côté les aigris qui deviennent profs par dépit, les docteurs qui enseignent dans le secondaire sont de véritables atouts et donnent une vision dynamique de leur matière.
    Je pense qu'il y a là un statut à part entière à créer d'enseignant-chercheur attaché au secondaire. Un intermédiaire entre maître de conférences (ou professeur d'université) et professeur certifié.
    Peut-être y a-t-il d'ailleurs une réforme à opérer impliquant une fusion avec le corps des professeurs agrégés (qui ne sont pas nécessairement docteurs).

    Mais bon, je m'éloigne du sujet, désolé ;-)


  13. Ah non ChiCyg ! Il y a erreur ! On me signale un correctif du Nouvel Obs. Il fallait lire en réalité :

    "Interviewé par le "Parisien" (9 mars), Jean-Claude Van Damme affirme soutenir l'actuel chef de l'Etat parce qu'il "pose franchement la question : de quelle vérité l'homme est-il capable ?"."

    Ceci dit, cela confirme la rumeur, JCVD serait l'auteur des thèses des BB !


  14. maire, pour répondre à ta question, disons que dans les labos où je suis passé, le directeur de thèse fixait le jury, mais en discutait avec son thésard.
    Pour ma part, un jour, mon directeur de thèse m'a dit: "Il faut penser à ton jury de thèse, tu y réfléchiras et tu me feras des propositions".
    Ce que j'ai fait. Dans la pratique, c'est mon directeur de thèse qui a eu le dernier mot ! ;-)

    Sinon, sur le "on", comme dirait ma femme : "on est un con" ! ;-)

    [Ce message a été modifié par Tournesol (Édité le 18-03-2012).]


  15. 1. Superfulgur, je ne voulais pas te vexer... en fait, je vais être clair, le titre de couverture m'a carrément dissuadé de l'acheter. Donc, je ne l'ai pas lu !

    2. Bruno, effectivement en pratique, on choisi son jury de thèse avec son directeur de thèse.
    Sur le principe, le jury comporte le directeur de thèse + les 2 (voir 3) rapporteurs chargés d'évaluer la thèse. On y ajoute des examinateurs. On peut y trouver le directeur du laboratoire, le directeur de l'équipe (ces deux derniers peuvent être le directeur de thèse), souvent 2-3 professeurs d'université avec qui on a collaboré pendant la thèse.

    En principe, les rapporteurs sont choisi parmi les sommités des domaines dans lesquels on présente sa thèse. On s'attend donc à une évaluation impartiale. Ils sont chargés de rédiger un rapport sur la thèse, de demander des corrections et des compléments éventuels, et sur le principe, peuvent s'opposer à sa soutenance.

    Normalement, lorsque l'on a envoyé sa thèse aux rapporteurs, c'est que le directeur de thèse a déjà signé l'autorisation de soutenance. Un directeur de thèse ne signera jamais s'il estime que son étudiant n'est pas au point !

    Ensuite vient la soutenance, qui est plus un exercice de style. Mais ici en Belgique, avant la soutenance publique, il y a une soutenance privée, et là, sur le principe, on peut se faire recaler.

    Quoi qu'il en soit, il est assez incompréhensible pour moi de voir de tels dysfonctionnements déjà au niveau du promoteur, i.e. de l'encadrant de thèse (le directeur de thèse), mais ensuite au niveau des autres membres du jury.

    [Ce message a été modifié par Tournesol (Édité le 17-03-2012).]


  16. Moi je me pose surtout la question suivante : Qui n'a pas fait son travail professionnellement dans l'histoire ?

    J'aimerais que l'on me rappelle : Il y avait combien de personnes dans leurs jurys de thèse ? Combien de papiers ont-ils publiés ?

    Tout ceci est du même acabit que l'histoire d'une certaine astrologue et de son doctorat, ou de l'affaire Schön (http://fr.wikipedia.org/wiki/Jan_Hendrik_Sch%C3%B6n).

    Note : Schön était l'auteur de nombreux papiers, largement cités ! Mais je ne me lancerais pas ici dans la critique du système bibliométrique scientifique qui tient plus de la numérologie que de la statistique.

    Quand un père laisse son fils sans permis prendre la bagnole, et que le môme est responsable d'un accident, qui doit-on blâmer ?

    Les jumeaux m'indiffèrent, le manque de professionnalisme de certains confrères me fiche en colère !

    Ensuite, les jumeaux font le beau jeu des médias !
    Que doit-on dire de la couverture du dernier Science&Vie avec son titre tapageur et racoleur : "Les premiers signes de l'au-delà" ?!
    Il est pas histoire de l'Univers avant le BigBang là ? On cherche pas à racoler peut-être ?
    Quelle hypocrisie !

    Les prochains gros titres de Science&Vie, c'est quoi ? "Le Docteur Teissier prédit la fin de l'Univers" ?

    L'obscurantisme a de beau jour devant lui !

    [Ce message a été modifié par Tournesol (Édité le 17-03-2012).]


  17. Pas toujours Bruno !

    Il nous arrive avec des collègues de discuter d'un article vraiment passionnant, pertinent et intéressant dont le thème sera à la limite de nos propres préoccupations théoriques du moment (i.e. de la mode ou de la priorité du moment), ou pour des collègues expérimentateurs, hors de leur portée immédiate au niveau des manips.

    Bref, on se dit que quand on aura le temps (comprendre : lorsque l'on aura bouclé les recherches déjà planifiées) ou le budget, on regardera ça de plus près !
    Et quand tu parles de ce même papier à d'autres équipes, même son de cloche !
    Mais tout le monde s'accorde à dire que le papier est pertinent et intéressant (sincèrement) !
    Mais comme il tombe mal question "mode" ou "préoccupation du moment", au final, le papier termine sous la pile des choses prioritaires à faire !

    Au final (on en parlait encore hier avec des collègues) ça donne des papiers connus, mais pas cités !


  18. Je viens de lire le lien de Frédogoto sur Libé !
    Cette décision de justice me navre... La juge aurait dû décider un non-lieu ! D'autant que cela risque de poser une grave jurisprudence par rapport à la science !

    La seule chose que méritent les deux frangins, c'est de l'indifférence, c'est tout.

    Je suis assez d'accord avec la remarque de Bruno. J'irais même plus loin, des "bogdanoff", j'en connais et ils sont maîtres de conférences ou professeurs, chargés de recherche ou directeurs de recherche au CNRS...
    Donc certains passent même les filtres du recrutement et de la promotion !
    Bon ok ! Ils font moins de tapage médiatique !

    Par contre, évitons de toujours donner l'argument "travail non cité = travail qui ne vaut rien" parce que je connais plein de contre exemples ! C'est les "sleeping beauties" en science. Certaines beautés seront plus belles que d'autres, et/ou plus connues ou reconnues que d'autres.
    En science, il y a des questions de mode !