serge vieillard

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Tout ce qui a été posté par serge vieillard

  1. Bonjour à tous,Du 5 au 15 Aout prochain se dérouleront les rencontres astrociel à Valdrôme organisées par la SAF.Je vous propose à cette occasion une rencontre astrodessin, un moment privilégié d'échanges et de convivialité. Sur la base d'un programme qui reste à définir, ce sera : *- le plaisir de se retrouver, l'opportunité de tisser de nouveaux liens et tout simplement, de passer un bon moment ensemble. *- d'imaginer des ateliers, tables rondes, débats, exposés, expositions et animations sur nos pratiques, nos projets, *- ce sera l'occasion de causer du GRAD (grand répertoire astrodessin), sur lequel notre ami Eric travaille ardemment, et qui devrait être actif à la rentrée prochaine, *- l'opportunité d'observer et dessiner de concert sous un ciel généralement de qualité et confronter sur le terrain nos pratiques, nos approches, nos envies. *- donner envie de pratiquer cette activité, susciter l'intérêt, oser se lancer et s'initier, ou progresser de concert, *- pourquoi pas, imaginer des projets communs, Et certainement bien d'autres choses.Je suis à l'écoute de vos propositions, remarques et suggestions,Et plus que tout, a l'annonce de votre venue et votre participation à cette manifestation.Bien amicalementSerge
  2. dob 300 conception et questions

    pas besoin mon cher Pierre, je comprenois ce que tu disoismais.... le fait d'avoir des articulations n'empeche pas des déformations à bien des niveaux !!! En effet, les tubes travaillant en biellettes, ne sont sollicités qu'en traction/compression. Oui mais le reste des efforts, les résultantes aux points d'attaches ?!? ben c'est le reste de la structure qui l'encaisse en flexion, torsion et autres trucs bien composés et cela, de façon incontournable et à l'insu de ton plein grè.on peut donc avoir un raisonnement un peu différent : le fait d'être encastré, d'être hyperstatique, DIMINUERA les déformations par une rigidité d'ENSEMBLE accrue, tant aux niveaux des tubes que du reste de la structure. Ou dit autrement, la camelotte de l'un contribuera à la rigidité de l'autre et réciproquement.Et franchement, c'est-y pas merveilleux au final ?
  3. oui mais là, j'comprends pas... 6 calles latérales ? Ca veut dire que dans le meilleur des cas, seules 2 sont en contact et forment un angle de 60°. Ca me semble bien raide.... et que selon les mouvements, le miroir va changer de calle en passant par la config à un point unique au centre..... Qu'apportent les 6 points ?!?je suis toujours dans l'expéctative de voir avec quel soin on porte nos miroirs sur le dos, et comme on balaye d'un coup de torchon les appuis latéraux. Quand on voit ce que c'est pete-couille lors de mesures au Foucault, je m'intérroge même si généralement, on ne s'interroge pas trop sur ce point et on fait avec.... et pas forcément mal d'ailleurs !peut être dans ce cas c'est d'avoir un miroir suffisamment épais pour ne pas se soucier de cela. pour la veine d'air, ben on en apprend tous les jours et on en prend pleinement conscience. C'est par exemple le David et le Fred qui avec leur redoutable Roddier nous ont montré à Valdrôme des images altérées par ce foutu phénomène. [Ce message a été modifié par serge vieillard (Édité le 27-08-2010).]
  4. Filtre UHC et OIII

    en OIII, j'dirasi sasn hésiter le Lumicon, bien plus franc du collier car plus sélectif, surtout comparé au Bader. par contre chez Bader, les divers UHC sont très convainquants. tiens, c'est exactement l'avis inverse !!!!
  5. dob 300 conception et questions

    J'avoue ne pas bien suivre le raisonnement sur les tubes et leur articulations....sur les gros tucs pro, la pluspart de ceux que j'ai eu le plaisir d'approcher n'avaient pas d'articulation en rotule aux extrémités. Yalà du gros mécanosoudé ou de la balèze de chape boulonnée pour faciliter le démontage de la cage supérieure. On est plus vers l'encastrement que la belle et pure articulation. Sur les nouveaux engin genre NTT, la partie basse est quasi monolythique, avec de fortes petites poutres, diablement boulonnées pour permettre la dépose du primaire. Les trucs a boules sur socle conique, j'ai surtout vu ça sur les appareillages fixés aux divers foyer. J'ai eu surtout le sentiment que ces systèmes -commes les héxapodes - étaient ainsi fait car il doivent permettre un fin réglage, une collimation fine en tous sens et pour ça, c'est en effet idoine.sur ces instruments pro, ils sont évidemnt tous motorisés. Donc les efforts repris par la structure ne comprennent pas de torsion telle celle de nos dodson. Il ne doit donc pas y avoir ces considérations là sur ces engins.sur nos engins, oui, il y a à encaisser les efforts de torsion induits lors du pointage et la structure doit resister au mieux à cette contrainte. Mais diable en quoi le fait d'être encastré serait pénalisant ?!?!?!? a mon avis et d'après les grimoires de RDM, un encastrement permet de rendre le système bien plus rigide à quantité de matière égale. On augmente sensiblement le degré d'hyperstaticité, on bétonne, on est dans le mono bloc, les longueurs de flambement sont divisées par 2 dasn un cas parfait !!!! où est le problème ?!? qu'est-ce qui donne de l'urticaire d'avoir de la flexion composée dans une barre ?!? cela l'empeche-t-elle de reprendre correctement les efforts ?!? j'crois pas. Le calcul est différent certes, plus complexe sans aucun doute, mais dans l'ensemble, il me semble qu'on a tout à y gagner. Comme déjà dit, si j'avais a faire un astrographe à poste fixe, assurément, ce serait du monobloc, avec les barres totalement encastrées/collées dans les divers anneaux, rigidifiés en conséquence. Sans faire de fins et besogneux calculs, je suis alors certain qu'a poids égal, la rigidité sera incomparable, donc les déformations resultantes seront grandement minimisées.Maintenant pour sur, pas sur qu'Epsi s'en gargarise ! mais c'est jsuet pour le débat passionnant qui s'annonce
  6. pour rigidifier ces foutues pattes de callage latérales, en effet, on ne peut trianguler à l'interieur de l'angle, car il y a le miroir. Mais on peut tout a fait le faire à l'extérieur ! ce qui implique d'augmenter en conséquence l'encombrement du barillet. De plus, le miroir respirera mieux, la veine d'air sera moins sensible dans le tube.
  7. Dépassés? On a plus rien à bricoler?

    Aaaah, l'bricolage ! je crois qu'a la lecture de ce forum, on ne peut pas dire que le bricolage soit une pratique confidentielle, loin de là ! j'en suis un fervant adèpte et ce pour de nombreuses raisons : - tout d'abord parce que je veux, je ne le trouve pas dans le commerce. J'aime avoir des trucs qui répondent exactement à mes besoins. - j'aime faire, toucher et comprendre. Rien de tel dans ce cas qu'une construction, dont le moindre boulon sera connu, justifié, compris - à tort ou à raison. - l'optique astronomique, franchement, ce n'est pas rien ! tripoter, modeler, qualifier, quantifier une surface optique à quelques nanomètres près à quelque chose de prodigieux, d'ultime. Le tracé d'épure est une belle cogitation intellectuelle. Bref, c'est de la satisfaction en barre ! - quelque part, tout ça est de l'ingénerie appliquée et c'est bien agréable à dompter, alors que notre vie porfessionnelle poeu être a des lieues de ces connaissances pointues. Vraiment gratifiant ! - et pi au final, quel plaisir d'être su SA machine, son truc bien à soi, peaufiné, bichonné, familier, un truc qui a rempli un bout de vie, un truc dont souvent, on peut être fier. Berf, un p'tit plaisir de la vie, tout simplement ! - concernant l'aspect financier, je ne suis pas sur que ce soit forcément plus économique. Mais les achats s'étallent au fil de la construction et leur couts sont considérés par rapport à l'effort de la réalisation. (que devient l'acaht d'un pot d'opaline lors de la besogne acharner pour sortir la parabole ?!?)- mais aussi, j'en ai raz l'bombon de ces catalogues qui dégueulent de trucs et de machins, de nouveautés encore plus nouvelles que les trucs derniers cri, ou le meilleur cotoye l'étrange et le pur produit de consomation kleenex qu'il faut coute que coute se procurer. Je conchie toute cette camelotte qui à peine sur les étals est déjà dépassée dans une frénésie douteuse. Je n'ai pas envie que le marché de nos instruments ressemble à celui des téléviseurs, des téléphones portables, des APN, des ordinateurs, des bagnoles et de toute cette quincaillerie. Ca en prend pourtant diablement le chemin. A contrario, je suis désepéré de voir les magasin de bricolages, de bidouilletes irremplaçables se fermer un à un ou voir leur catalogues s'étioler et se recentrer sur "ce qui se vend". Les grandes surfaces de bricollage en sont un pathétique exemple : plus c'est gros, moins ya de camelotte !!!! on y trouve des outils incroyables, mais plus un seul bout de bois droit, une vis en nylon ou une quincaille un peu exotique. C'est quelque part et pour ma part une réaction mal placée face à ce concept. Mais j'assume !!!!Serge
  8. tout cela est vraiment extraordinaire. de la belle ouvrage !sinon, pour le barillet, j'ai le sentiment que : *- en effet, ça doit être du costaud pour ne pas fléchir sous le poids du miroir *- mais aussi, il doit y avoir une belle réflexion sur les diverses articulaitions des parties mobiles. Axe, rotule, tout doit être le plsu libre possible, sans jeux ni points dur. Quelles vont être tes solutions ? *- enfin, le callage latéral doit être vraiment chiadé. Faire un truc qui fonctionne parfaitement lors d'un suivi équatorial est toujours une énigme pour moi. On passe d'un support à 120° a la config d'UNE SEULE TOUCHE au centre selon l'inclinaison du tube.... A part des astatiques latéraux, j'vois pas bien une belle et bonne solution. Qui a déjà fait ça ? ou qui a fait autre chose kivabien ?!?!? en tous cas et d'après tes plans 3D, c'est une partie que je renforcerais notablement par des goussets, des épaisseurs, etc....Bonne continuation ! Serge
  9. dob 300 conception et questions

    En tout cas, ça fait plaisir de revoir tonton Rolf par ici. Ca faisait longtemps !!!!
  10. dob 300 conception et questions

    ouiapun jeu, il est soit positif, soit négatif d'un coté ça bloblotte, de l'autre c'est plus ou moins serré. Tout ça ce codifie et se mesure, avec une belle gestion des tolérances, type H7g6 pour un turc qui rentre comme papa dans maman (on dit dasn ce cas glissant) en clair tu usines avec du jeu ou tu ajustes plus ou moins serré.Les angles, pour une truc disymétrique à 6 tubes en effet, ya des angles qu'il faut calculer ou mesurer sur une épure 3D. Mais un bon 8 tubes au carré à des angles à 90°. Cela étant ça se calcule bien en trigo, fo juste repérer la vraie grandeur de l'angle, bien matérialiser la facette triangulaire générée par 2 tubes et en mesurer son inclinaison par rapport à la base de la cornière. Itou en dessin ou "il suffit" de représenter la construction sous des orientation idoine pour mesurer la vraie grandeur de ces angles. Evidement plus facile a faire avec un logiciel 3D que sur la planche (quoique...).
  11. dob 300 conception et questions

    Pierre, que ce soit de la rotule, de la cornière ou ce qu'on vuet, l'important est de faire ça BIEN ! un bon fagot est évidement mieux qu'un moins bon. Il est vrai qu'avec un système de serrage à rotule, on arrive plus facilement à un truc rigide. mais cela n'exclue en rien un système plus sophistiqué, plus pratique à l'usage s'il est bien rélaisé.Non, pas d'accord avec "D'autre part, dès l'instant où il y a articulation, il faut du jeu pour que cela puisse bouger. " IL est tout a fait possible de faire de telle raticulation Sans JEU, avec un jeu légèrement négatif. Par exemple, ca fait toute la différence entre un BON compas pour afin de beau rond, et un truc branlant à deux balles.bises
  12. Jupiter du 22 aout au T180

    Oui, qu'on ne se méprenne pas sur mes propos, le dessin de Nunky est beau et bon !
  13. dob 300 conception et questions

    aaaaah, un nouverau porjet, un nouveau tube, l'inspiration vient, c'est bon !!!!pour tripotter, monter démonter nos chers engins, j'arrive à la conclusion que pour ces foutus tubes, rien ne vaut de les accrocher entre eux, de prendre le concept de fagot ou de botte. Le montage en est grandement facilité, l'ensemble se déploie et prend naturellement sa forme. les systèmes de fixation et les manipulations de montage sont divisés par 2. On ne risque pas des barres folles qui par inadvertance, pourrait venir égratigner le secondaire d'une cage qu'on s'escrime à venir fixer sur ce mikado géant (truc propre aux système à rotule). Le problème du fagot, c'est que faut faire ça bien et éviter des couilloneries qui dimuneraient les avantages : - faut du rigide, sans jeu !!!!! - pour ça, faut construire costaud, compact, resserrer au maximum les divers entraxes. - généralement, on articule les barres par des chapes fixées sur des cornières. Ce système est optimum quand une fois replié, les tubes du fagot deviennent jointifs, c'est a dire que leur entraxe de fixation correspond au diamètre d'une barre. idem, on aura ce souci de compacité en hauteur, en évitant ces frelles cornières qui on en sait pourquoi, accrochent leurs tubes quelques décimètres plus loin. - le système de chapes doit être bien pensé pour ne présenter AUCUN jeu. Le montage doit être serré et ferme. - les chapes - a rotule ou tout ce qu'on veut - sont des trucs lourds qui fonctionnent par paquets de 6 ou 8 et mine de rien, ça fait du poids au final en partie haute !!!! faut vraiment penser à alléger cette inutile surcharge en les allésants copieusement. - toujours pour le poids : moins ya de visserie, plus c'est léger, moins on perd de boulons ! tarauder une chape fait gagner un écrou ! tout con mais si évident.... De même, la visserie nylon n'est pas couillon si elle est bien dimensionnée et utilisée à des endroits judicieux. pour tout ce qui est fixe, un bon collage suffit !!!! - bannir tous les systèmes de fixation ou de réglage qui nécessite des outils, vive les têtes moletés !!!! - pour faciliter le montage des cornières du fagot sur la cage ou la caisse, des encoches, des pions, des trucs qui permettent un prépositionnement facilite grandement les opérations. et pi bien d'autres choses encore qui pour l'instant m'échappent.sinon, ne pas bouder et étudier de près les systèmes qui font fi des systèmes de serrages, comme nos tubes simplement emboités en partie basse et qui tiennent apr leur seul triangulation, le système à tube coudé juste emboités de Sylvestre, les clips qu'utilise Den de WA, etc....bonne bourre et promis, un jour, nous irons pécher le maquereau !!!
  14. Jupiter du 22 aout au T180

    C'est clair que c'est particulièrement réussi en terme de rendu, c'est magnifique. Tes sphérisations ajoutent un bonus certain et montrent qu'il est bon de parfois modifier et amender ses méthodes de travail.cependant, j'aimerai ici exprimer un point de vue - j'espère que Nunky ne m'en tiendra pas grief. J'attire l'attention en le distingo entre un "beau" et un "bon" dessin astronomique. Ces deux aspects sont complémentaires mais ne découlent pas forcément l'un de l'autre. On peut avoir du beau sans être particlièrement bon et réciproquement. Mais en aucun cas les deux s'opposent et s'affrontent.Serge
  15. Et du bien bon Jupiter ce WE...

    oui mais Nicolas, il a l'oeil bionique de la mort qui tue j'en ai le fondement largement troué....
  16. Personne ne les réclames, mais je les donne !

    Mais-si, mais-si ! fô les monter !!! j'aime ton Jupiter -comme déjà dit mais ton croissant/biroute m'époustouffle !!!!
  17. Jupiter du 21aout à la lulu de 180

    diablement réussi ! mais dommage d'avoir abandonné la couleur une sphérisation plus marqué par un assombrissement des bords serait encore plus épatant ! bon voyage chez le jb
  18. NarowBand dessin

    et oui le Fredo, c'est une belle pratique désormais courante ! en RVB, avec 3 documents différents, je crois que seul Nicolas à fait une Dumbell comme ça utilisant du OIII et du H-beta. Mais il est délicat de faire correspondre avec précision les 3 tracés. Pour ma part, je fais un truc que je qualifie de L, R(H-beta), V(OIII) selon les filtrages utilisés et leur couleurs respectives. Bien sur, les filtres RVB ne donnent quasiment rien en infos spécifiques visuelles en ciel profond et rares sont ceux qui les utilisent (Fabrice Morat). Par contre, avec les interférentiels, il y a vraiment des choses étonnantes à faire. A ce jour, je fais mes "couches couleurs" directement sur le même document, en changeant la couleur des crayons en fonction de ce qu'apporte chaque filtrage. Je vais essayer un truc plus ultime dès que j'en aurai l'occasion, un truc dasn l'idée de Nicolas, mais sous la forme d'un petit livret en papier calque, où chaque page correspondra au dessin intégral offert par un filtrage, mais en yant l'avantage de voir et de se repérer sur les dessins et fond d'étoile antérieurs. ca sera typiquement la même démarche que celle des imageurs, avec recombinaison des couches ensuite sous photoshop ou autre. Assurément, ça devrait le faire !!!!!! Bises sur ton nez ! Serge
  19. Puisque vous me reclamez mes dessins de Valdrome...

    c'est bien simple, tu es un coquin !!!! ton diable de Pélican restera pour un sacré moment inégalé ! Quant au fantôme.... foutre-diou, que c'est bon !!!
  20. Ah, Valdrôme ! quelques dessins

    et oui Bruno, le triangle est rarement dessiné. Mais comme dit, l'ami Nicolas nous en a déjà présenté une belle mouture. Comme tu le remarques, les extensions vont bien au-delà et quelque part, arrivent même à cotoyer celles de la grande dentelle. Ce serait un projet de folie que de représenter ce vaste ensemble. Ici, je me suis plus sagement centré sur la partie la plus lumineuse, la plus dense, remplissant déjà copieusement le fromat A4, mais délaissant à regret le reste des extensions, tant d'un coté que de l'autre. Pourquoi pas un futur projet qui nécessiterait un format A3, truc de folie ultime....Pour le Quintet, (merci pour l'accent !!!) C'est Fred qui m'a fait remarqué la présence du faible bras spiral du compagnon à la gauche du dessin. En tapant bien dans la motte, il se révêle d'une pâleur extrême.Quant à NGC 601, celle de M33, elle m'évoque une mini tarantule, avec comme une sorte de pince ou de crochet.
  21. Valdrôme : une dizaine de dessins d'objets divers

    Ecoutes l'ami, je crois que nous sommes frères de crayons !!!! je ne peux résister à celà : on a quasiment le même niveau de détail, la même perception de ce truc gazeux, quasi les mêmes formes saisies et reproduites, c'est tout bonnement incroyable !!!!! Regardes le tracé, le contour des chenaux sombres, la forme, la découpe des divers pétales, c'est fantastique !!!! parfois, une bidouille nous sépare, toi un bitoniau d'un coté, moi une crapouillete de l'autre, mais trois fois rien au final. Je suis stupéfait !!!! Serge
  22. Rencontres Astrociel à Valdrôme et ASTRODESSIN

    Bonjour à tousLes rencontres Astrociel 2010 de Valdrôme organisées par la SAF ont été l’occasion de se réunir dans le cadre de nos activités Astrodessin. A l’appel de cette invitation et pour la deuxième année consécutive, de nombreux observateurs et dessinateurs s’y sont retrouvés avec une participation accrue par rapport à la précédente édition, contribuant ainsi à l’essor de cette manifestation. Certains venaient de fort loin, témoignant de l’intérêt porté à cette initiative. Débutants ou confirmés, je crois que chacun a pris un réel plaisir à découvrir, échanger, partager, observer de concert, à comparer ses travaux et ses méthodes, à participer aux diverses conférences ou ateliers. De ces confrontations émane une émulation certaine profitable à tous, poussant chacun à progresser, à tester, à se lancer, à se motiver d’avantage, à échafauder des projets ou tout simplement à donner l’envie, le plaisir, le bonheur. Mais plus que tout, nous avons savouré l’instant des retrouvailles et des rencontres nouvelles dans un bel esprit de convivialité, de franche bonne humeur et de camaraderie. Il est bon de pouvoir mettre – enfin – un visage sur un nom, répondant au désir d’humaniser les échanges sur Internet qui, s’ils sont aujourd’hui irremplaçables, n’en demeurent pas moins immatériels et virtuels. La zone de « l’épingle à cheveu » semble devenir l’endroit bruyant, où l’on rigole, chante et papote tout au long de la nuit, passant des sujets les plus sérieux aux gaudrioles frivoles, dans une forêt d’instruments artisanaux entièrement dédiés au visuel qui laisse pantois, allant du T200 de voyage aux véritables monstres que sont le T600 de David Vernet et le tout nouveau T760 de Guillaume Cannat. En ce sens, c’est aussi un moment privilégié d’échange pour les concepteurs/réalisateurs de télescopes, cherchant encore et toujours à améliorer le potentiel et les performances des instruments.Malgré une météo capricieuse, nous avons profité de moments exceptionnels. En ciel profond, de belles périodes de grande transparence ont permis des observations poussées et détaillées. Parfois, un seing remarquable à permis d’utiliser des grossissements hardis pour un gain significatif avec les instruments les plus performants (1200x au T400, 2000x au T600). Il n’était pas rare qu’en fin de nuit, les visions planétaires se révélaient fantastiques. Bien souvent, nous restions jusqu'à l’aube guettant le passage de l’ISS et pour certains, jusqu’au lever du jour pour achever quelques dessins de Jupiter. Il y eu même de surprenantes et belles observations en plein jour, tant sur Mercure et Venus où l’on distinguait de belles variations d’albédo, que sur la recherche d’étoiles brillantes. Bien entendu, le soleil ne fut pas en reste. On pourra consulter de nombreux travaux déjà mis en ligne sur les forums Astrosurf et Webastro.De nombreux échanges à l’oculaire permettent à chacun de confronter ses impressions et force à tirer toute la quiescence des diverses visions. Ici on traque un détail faible, une nuance subtile, une lueur improbable, une texture particulière, là on apprend à peaufiner tous les paramètres instrumentaux pour atteindre la perfection, plus loin on remarque le coup de crayon particulier à chacun, ses outils et sa méthodologie. J’apprécie ce souci d’exigence, l’envie d’apprendre et de progresser par le partage des compétences.Les conférences ont permis à de nombreux intervenants de montrer leurs travaux, leurs méthodes, leur techniques, de faire part de leur aventures, de leurs périples, mais aussi d’aborder la physiologie de l’œil et du cerveau, de donner des pistes de réflexion sur l’utilisation des instruments et du choix des sites d’observations.Des discussions à bâtons rompus font le point sur le projet du GRAD, le Grand Répertoire AstroDessin qui doucement progresse par le travail de l’ami Eric Sohier. L’idée est de réaliser une banque d’image, gérée par une base de données, alimentée par l’hébergement des travaux de chacun. J’espère vraiment une mise en ligne prochaine. De nombreux échanges portent sur des voyages passés ou des projets futurs faisant la part belle aux observations. Que ce soit par le concept de « ferme aux étoiles » ou par l’utilisation d’instruments transportables, le potentiel est énorme. Certains consacreront le séjour exclusivement aux observations, d’autres ne délaisseront pas pour autant les attraits qu’offre un nouveau pays. De plus en plus, l’idée d’écriture d’un ouvrage entièrement dédié à l’observation visuelle et au dessin astronomique s’impose. Un tel livre n’existe pas ou du moins, est généralement succinct. L’intérêt que suscite un tel projet est certain, démontrant s’il en était encore besoin le regain de cette activité, discipline à part entière des amateurs d’astronomie. Richement illustré, l’ébauche d’un sommaire s’annonce intéressant : concept qui relie l’homme au ciel par l’intermédiaire d’un instrument et qui s’exprime par le truchement d’un crayon, l’histoire du dessin de l’aube de l’humanité jusqu’aux derniers astronomes professionnels qui l’on pratiqué, l’observation visuelle, la physiologie, les instruments, le site, le besoin des voyages et des missions, les bases du dessin et des diverses techniques, tant en planétaire qu’en ciel profond, la publication, le renouveau au sein des amateurs et bien d’autres choses.Je crois que chacun est reparti heureux de cette rencontre, avec un brin de nostalgie des bons moments partagés ensemble et certainement, la furieuse envie de participer à une prochaine édition. J’espère à cette occasion vous y retrouver encore plus nombreux !
  23. Salut à tousDe retour depuis quelques jours du Chili, la tête encore bien embrumée de ce formidable périple de 3 semaines avec les copains du club. Un truc extraordinaire de Santiago à San Pedro, avec de sacrées incursions vers la frontière, bien loin de la panaméricaine, là où le touriste devient aussi rare que les brins d’herbes qui y subsistent. Oui, plus que les étoiles, c’est ce pays minéral qui m’a fasciné, cette nature quasi vierge et volcanique, à peine saupoudré de neige, par endroit peuplé de piafs incroyables, de phoques ou de camélidés, ou redoutablement vide de toute vie. Une nature brute et souveraine, où l’on ne fait que passer un instant. C’est aussi le peuple des villes, de la capitale bigarrée, de l’incroyable Valparaiso et son port mythique, ces maisons branlantes et multicolores, desservies par des funiculaires d’une autre époque, de ces minuscules ports de pêche qui s’égrainent tout au long du littoral franchement hostile, mais aussi de ces villes de misère accrochées à leurs mines omnivores, où l’on perçoit les résultats dictés par les critères d’une bonne rentabilité…. Peuple accueillant et réservé, une certaine nonchalance tranquille, accompagné de chiens innombrables, mâtins ou corniauds, plus enclins à roupiller qu’à montrer les crocs. Oui, mais le ciel dans tout ça ? Et bien, fidèle aux annonces du détraquement climatique, nous eûmes le rare privilège de voir le Paranal noyé sous les nuages, l’Atacama engluée dans la brume, les Salars balayés de vents de sable. Toutefois, cela nous offrit de magnifiques et dantesques couchers de soleil. Nous étions bien équipés pour résister au froid, même si certaines nuits, l’eau gelait dans les bouteilles. Par contre, nous avons eu à résister à un vent quasi omniprésent et violent, tant celui qui descend des vallées la nuit que celui qui balaye les vastes pampas. S’en protéger fut sagement notre principale préoccupation. Aussi, nous installions notre campement dans des trous, au creux des vallons, où la nuit, derrière le claquement des toiles de tentes, on entendait ronfler la tourmente sur les roches qui nous protégeaient. Notre plus belle nuit fut celle au pied de l’observatoire de las Campanas, ciel coronal en journée, température clémente et pas un souffle. Comme ici les coupoles de La Silla sous un ciel coronal : Celles au pied du VLT furent épiques, ventées et en grande partie nuageuses. Nous avons pris grand plaisir à fouler les traces encore fraiches de SuperMachin, dont le summum fut l’ascension en bagnole du Cerro Amarzones, faisant voler les cailloux de la piste scabreuse et soulever d’extraordinaires quantités de poussières. Au sommet, la tempête hurle dans les haubans des antennes et des installations et c’est plié en deux que nous avançons face au vent. Quelques points forts : les visites de la Silla et plus que tout celle personnalisée du VLT, avec un accueil d’une rare qualité, les incursions dans les hauteurs désertiques des cordillères des Andes, avec mention spéciale pour une « Laguna Verde » au bout de la route 31, le malin plaisir d’avoir franchi les 4850m sans aucun souci, que nous qualifions d’exploit au regard de notre existence de citadins mous du genou, ces trois petits renards qui nous ont accompagnés à travers les cactus, cet otarie qui se prélassait et se roulait sous nos yeux dans les vagues mourantes de la plage de Tatal, cet aigle qui bouffait son poisson à un mètre de moi, le choix de disposer de notre matériel de camping pour permettre ces incursions perdues, le rituel du Pisco sur du soir, les campements paumés et le privilège d’observer dans nos propres instruments, avec une L80, un T200, deux T250 et un T400, ce qui n’est pas rien ! la visite chez Alain Maury, la rencontre de Guillaume B, le coup d’œil gourmand dans le T600 plus que tout, l’excellente ambiance de notre groupe qui a permis le parfait déroulement du voyage. Beaucoup auraient rechigné, râlé ou protesté des conditions spartiates du séjour, des 5500 km de bagnole, des pistes défoncées, des hébergements précaires, de l’eau trop souvent froide, des repas de fortune, du froid et de tout le reste. Mais nous, c’est exactement ce que nous avons adoré, couillons que nous sommes ! et à part tout ce que j’oublie, quelques trop rares dessins astro.Pour commencer, une tarentule, objet le plus fascinant du ciel à mon avis. L'envie de refaire ce dessin, a partir d'un champ vaguement pré-étoilé et cadré bien serré afin de concentrer le travail essentiellement sur la complexité des nuages de gaz tourmentés de la zone centrale. Quel monstre !!!! Souvent l'ethos et barlow 2x, selon la météo. Le dessin s'est fait tout au long des nuits d'observation, en ajoutant chaque fois des détails supplémentaires. Dans le même esprit, la même approche, la même technique, l'autre incontournable monstre stellaire austral, eta Carène agonisante dans sa vaste nébuleuse verte. Vue de détail centrée sur le "trou de serrure". J'aurai du faire un cadrage vertical pour faire apparaitre de belles nodosités sombres extrèmement découpées qui se détachaient du bord rectiligne de la nébuleuse, un peu plus en bas. Ce sera pour une prochaine fois. après ces deux trucs hors normes, voici du plus classique, lors d'un beau passage au zenith et un excellent seing : Ce post s’agrémentera d’images et de dessins au fur et à mesure de la mise au propre des travaux.Sergela suite des travaux : 2 dessins de détail d'Eta Carina, exécutés tout au long du séjour. Celui de droite me semble le plus fidèle, il met en évidence l'effet perspective de l'objet, le lobe principal étant au dessus, englobant en partie l'étoile centrale. Vraiment facscinant... Voici une nébuleuse planétaire bien tourmentée et intéressante. Pas facile à camper correctement... Nous avons tous apprécié la bonne bouille de la nébuleuse de l'insecte, pour peu que l'on pousse un peu le grossissement. On note facilement une sorte de griffe très marquée, divers plumets qui partent en tous sens, et un chapelet de 3 nodosités plus faible. En voici une version colorisée. Voici une grande galaxie dans le Paon. Extrèmement pale, il est très délicat de dessiner correctement les bras en détail. On sent bien l'objet, on devine la structure complexe, mais sa retranscription est ardue. Enfin, un exercice que je ne fait jamais, dessiner les amas ouverts. Il est vrai que la boîte à bijoux est certainement le plus beau du ciel. Aussi, en attendant la nuit noire, je reporte méticuleusement ces éclats de lumière colorés un à un. J'avoue que je trouve ça chiant.... Voila, pour ne pas charger la mule inutilement, je vous invite à voir le reste des travaux sur mon site mis à jour début juin. http://www.astrosurf.com/magnitude78/serge/index.html [Ce message a été modifié par serge vieillard (Édité le 09-06-2010).]
  24. Ah, Valdrôme ! quelques dessins

    Franchement,merci !!!! et vraiment, merci à tous les copains(es) rencontrés(ées) à cette occasion. Il en manquait quelques-uns pour que la fête soit totale. J'espère que ce n'est que partie remise !
  25. Valdrôme 2010 et premiers dessins !

    salut, les résultats sont vraiment bons et très prometteurs. - concernant le papier, je ne trouve pas que le grain soit une gêne, bien au contraire. Il permet des techniques de dessins très agréables, bien plus maîtrisable qu'un papier bien lisse. Pour s'en convaicre, essayons de dessiner sur un bristol.... Je ne pense pas que la recherche d'un rednu "lisse" soit une condition sinequanon de qualité finale. Cela étant, et si telle est ta préférence, bien voir qu'une feuille de Canson présente deux faces différentes, l'une bien rugeuse à souhait, l'autre infiniment plus lisse. Pour le fun, il est amusant de poncer finement son support au papier de verre très fin (600) pour un toucher amusant.... a voir. - la gomme, pour le graphite, rien ne vaut une bonne gomme blanche, ferme, qu'on peut au besoin tailler ou affuter pour affirmer un contour ou déboucher une zone avec précision. LA gomme mie de pain est plus utilisée pour un travail au fusain. Voir qu'une gomme est bien plus qu'un outil à gommer (je ne m'en sert quasiment jamais dans cette config), elle est à considérer comme un véritable crayon blanc. - l'estompage, simple avec le doigt, mais d'un rednu trsè vite aléatoire et une dégradation sensible du papier, on peut lui préférer des estompes toute prettes (fournitures arts graphiques) ou se les faire en roulant très serré une bande de papier buvard. On dispose ainsi d'un véritable outil à dessiner. - l'utilisation d'une lampe, généralement, nos frontales sont bien trop puissantes pour le ciel profond, comme tu l'as remarqué avec le Croissant. J'ai presque envie de dire que c'est l'outil principal du dessinateur : trouver, dénicher, se fabriquer une BONNE lampe. La lumière doit être bien diffuse, sans halo ni reflets, si possible d'intensité réglable. La couleur verte semble bien plus lisible en très basse lumière. PAr exemple, un truc rechargeable à manivelle (go sport 8 €) permet de doser précisément la quantité de lumière. Un empilage de PQ passé au feutre vert fera le reste, protégé pare du scotch translucide.cela étant, j'apprécie ton travail et la façon dont tu racontes cela.Serge