Alain MOREAU

Membre
  • Compteur de contenus

    5 053
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    8
  • Last Connexion

    Soon available - 43972

Tout ce qui a été posté par Alain MOREAU

  1. quelle ambiance ici en 2015?

    "humm!!! ça va péter, il y a de l orage dans l air...." Oui, enfin non : faut arrêter de péter- et surtout plus haut qu'on l'a - car c'est mauvais pour l'effet de serre (flatulences riment avec turbulences ). Accessoirement, ça devient vite irrespirable si on laisse sur un forum, trop se la péter sans broncher Comme je ne suis pas tenu à la même réserve que JPC n'étant nullement modérateur, je vais dire poliment, mais quand même, ce que je pense du sujet. Donc bonne année à tous pour commencer, et comme on ne peut l'éviter de toute façon puisque c'est dans la nature humaine : bonnes âneries à Forever L'astro, il y a mille façons de la pratiquer ; elles me paraissent toutes respectables tant qu'elles se respectent mutuellement. Quelle étrange idée de vouloir formater une passion !??? Dis-moi Forever, au nom de quelle dictature de la bonne pratique selon toi, te permets-tu d'imposer la tienne ? On peut ici partager à l'envi, des réflexions, des questionnements, des renseignements, des images, des dessins... une énorme diversité de pratiques...et même des critiques constructives (ça alors, mais c'est donc possible ? certains en seraient donc capables ?!!!) Aussi mes meilleurs voeux, tout particulièrement ciblés à tous les Forever de la Terre : Que cette année ils apportent à leur communauté (si tant est que ce terme ait une signification pour eux) un zeste d'énergie positive. Ce n'est pas obligatoire bien sûr, on ne peut pas leur imposer , mais ça motivera les bonnes âmes - et il n'en manque pas - à se mettre en quatre pour leur rendre service à l'occasion, car ça arrive tôt ou tard d'en avoir besoin, même aux gens supérieurement intelligents (dans mon enfance près de chez moi il y avait un bled un peu sioux qui s'appelle Pouzioux, plein de gros malins toujours plus malins que tout le monde : on les appelait les "Gros Malins de PouZiouX" ; ça ne serait venu à l'idée de personne dans le patelin de contester leur intelligence notoire très supérieure à la moyenne, décelable dès le premier coup d'oeil chez ces gaillards même avant qu'ils aient commencé à boire ) Par contre, comme les Forever (qui sont quand même beaucoup plus malins que les GMPZX) ont le culte de l'effort, ils pourront cette année s'efforcer de partager un peu de leur bonne humeur pour qu'on puisse enfin jouer un peu avec eux, puisqu'on est d'abord là pour se faire plaisir, pas pour se faire chier, ou pire : se laisser faire chier. Avec l'obsession de la perfection qui les caractérise, les Forever n'auront de cesse de forger leur humanité au contact de leurs semblables - ce qui ne manquera pas de piquant s'ils se rencontrent les uns les autres Il y en aura de toute façon pour tous les goûts, tous les niveaux, toutes les motivations : cette diversité qui est l'essence même de notre richesse, fera leur bonheur plutôt que leur désespoir, ils s'épanouiront dans cette confraternité enfin retrouvée Car tous ici ont à leur heure beaucoup appris au contact passionné de leurs pairs. Allons les Forever, reconnaissez-le de bonne grâce : votre petite astronomie d'amateurs appliqués/rigoureux ne serait foreverien sans nous L'ordre a besoin du désordre pour exister, c'est une question d'entropie En outre cette pratique, pourquoi devrait-elle forcément s'exprimer dans l'effort, la compétition, la douleur et les larmes ? (enfin surtout les nôtres en l'occurrence ) Pourquoi tant de haine pour vous-mêmes les Forever, et conséquemment injustement pour les autres ? Pourquoi un tel dédain quand un peu d'humour peut régler tous les mots ? Quand un peu d'amour peut soigner tous les maux ? Juste parce que c'est votre bon plaisir de tourmenter vos semblables ? (encore que différents ) Ainsi soyez-vous et tant pis pour les autres ? Prosternons-nous ?? Certains sont plus ego que d'autres, c'est indéniable, alors il faut bien faire avec... Mais ça fatigue à force : mon avis est qu'on gagne à se passer des superlatifs auto-proclammés Où sont la sensibilité, la contemplation, l'émotion, le partage authentique au-delà de l'égoïste faire-valoir, dans tout ça ? "Et la tendresse, bordel ???" Alors sans doute : comme on boude son plaisir, on chicane... Mais je plains qui ricane
  2. astronomie amateur - sport d'homme seulement?

    Bonne année itou Non c'est purement métabolique : sous les tropiques les pratiquantes sont plus nombreuses et moins frileuses si j'ose dire
  3. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    Ok Franck, on patientera alors Charles, à triplement y réfléchir, c'est un beau concept effectivement Désolé pour ce hors-sujet, Christian, mea culpa !
  4. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    Bon, et Pierre, son Schiefspiegler, c'en est où, ça vaut quoi ? (passe qu'on a vu les photos des galettes de caramel chez Franck, traitées façon "massacre à la tronçonneuse" et depuis plus rien, silence radio...) ça doit être vraiment pourri, ou bien y z'ont autre chose à faire les bougres ! M'enfin on aimerait bien savoir ?
  5. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    Oui, hélas, si c'était la solution miracle ça se saurait déjà on s'en doute... Pfff !!! c'est pas fastoche de ré-inventer la roue, merde, ça fait chier Charles ! T'as pas un truc génial à nous lettre sous la dent et qui marche, qu'on puisse se lâcher un peu pour le fun ? On a la créativité qui ronge son frein, là, c'est pas bon pour le moral Fait toujours aussi gris par chez moi : le ciel on ne fait plus qu'en rêver depuis un mois !
  6. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    Si ça se trouve Franck, t'aurais des clients pour des 250 hors axe, pour des applications spécifiques genre solaire ou planétaire précisément En plus tu serais sans concurrence sur ce coup-là Une idée du surcoût engendré par la découpe ? J'imagine que c'est moins simple qu'un bête carottage comme pour un Cassegrain ; c'est le même principe ? On cogne d'abord et discute après ? Après pour soutenir ça correctement c'est une autre histoire. On peut bosser le sujet si tu veux, même pas peur ! Sinon je pense que le KAIT, présenté par asp06, illustre parfaitement mes arguments sur la mécanique de ce concept : il faut un primaire très ouvert (ici f/D plus près de 2 que de 3), utiliser des tubes plutôt que des lames pour limiter autant que faire se peut le flambage (au prix d'une diffraction supérieure, mais à l'avantage de la couche limite) et trianguler tout ça au mieux, ici avec des barreaux rigides plutôt qu'avec des fils, histoire d'éviter de surajouter des contraintes sur la pyramide. Manifestement ça sort des images exploitables pour la science, c'est indiscutable. Après troquer au foyer un secondaire réglable contre un train d'imagerie, ça ne doit pas changer grand chose au devis global de poids. Enfin je serais vraiment curieux de voir le résultat avec une belle couche bien brillante sur le carbone (va falloir le dorer à l'or fin, sans quoi ça va faire une couche d'alumine... une Rolls vous dis-je ! )
  7. big bang et temps

    Juste une remarque et puis je sors sur la pointe des pieds, n'ayant pas le niveau pour me mêler d'une discussion de si haute tenue : "Effectivement, une seconde c'est toujours ici et maintenant, mais la proposition "une seconde est une seconde. etc.." peut parfaitement être énoncée ici et maintenant (ce je je fais) en parlant des secondes de là-bas et jadis, qui sont bien les mêmes (mesurées par des horloges locales, comme il se doit), même si pour prendre connaissance de ces horloges ça fait des distorsions dues à la perspective..." D'accord, mais uniquement si on adhère au postulat que les constantes fondamentales sont bien constantes, ce qui à ce jour n'a pas été tranché à cause de mesures contradictoires donc controversées, mais sur lequel reposent toutes nos certitudes cosmologiques
  8. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    Ils s'en foutent sauf applications spécifiques, où là ils ne s'en foutent plus du tout ! On est bien les seuls à e...r les drosophiles juste pour le fun Tout se joue effectivement selon le substrat il me semble. Une dernière remarque concernant le bilan effusivité vs émissivité : la première concerne la conduction tandis que la seconde caractérise la radiation. Donc on ne peut pas ramener directement le bilan thermique final dans la couche limite à la façon dont l'une et l'autre se compensent éventuellement à la surface de la lame. Car le comportement optique de cette couche (réfraction) dépend essentiellement de son gradient thermique par rapport à l'air ambiant dans le reste du champ. Dans un air ambiant calme se refroidissant globalement par rayonnement vers le fond de ciel, ce gradient est surtout gouverné par la conduction, qu'elle soit face ou dos au ciel, plus que par l'émissivité directe de la lame qui rayonne ou absorbe à travers cette couche un rayonnement en partie transparent pour elle. Quand l'inox rayonne peu vers le fond de ciel, c'est grâce à sa faible émissivité qu'il se refroidit moins vite et donc évite à la couche limite de se refroidir trop vite à son contact par conduction. Quand le carbone rayonne plus facilement vers le fond de ciel, l'énergie qu'il perd ainsi traverse en partie la couche limite sans l'affecter : c'est surtout son effusivité plus favorable qui ralentit alors son refroidissement et donc celui de l'air à son contact, toujours par conduction. Deux mécanismes différents pour un résultat similaire... C'est pourquoi je ne suis pas persuadé qu'aluminer le composite peut améliorer significativement le comportement thermique de cette couche, si ça se fait au détriment de l'effusivité ; ça reste à étudier [Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 21-12-2014).]
  9. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    En tout cas je creuserais bien cette histoire d'aluminisation : sur un substrat de verre comme un miroir, une couche réfléchissante ralentit bien son rayonnement vers le fond de ciel, donc je soupçonne que c'est la nature même du substrat et ce qui se passe à l'interface, qui gouvernent le bilan radiatif final à la surface...[Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 21-12-2014).]
  10. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    Pareil suite aux réflexions antérieures sur le sujet, je m'étais dit en parfait béotien pas thermicien : on n'a qu'à faire un bête sandwich carbone/truc-qui-brille-un-max pour réunir le meilleur des deux mondes ! Ben c'est pas du tout convaincant, ou alors faut vraiment faire ça dans les règles de l'art ? Car pour les bêtes essais que j'ai pu faire avec de l'alu ménager collé sur les deux faces des lames carbone (2/4, dans l'espoir que ça saute aux yeux, mais c'est vrai que le matériau manque de noblesse ) on voit rien du tout, que dalle, niet : indécelable à l'oculaire...
  11. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    @Jean-Marc : mmmh, émissivité 0.05, ce serait plutôt pour l'alu poli d'après moi ; pour l'inox j'ai plutôt autour de 0.075, ce qui réduirait encore l'écart final avec le composite... Quoi qu'il en soit je suis d'accord sur le fond, ça cadre avec ce qu'on constate à l'oculaire : l'un comme l'autre montrent des performances proches pour des raisons différentes. On peut admettre que ce qui fait pencher la balance ensuite, ce sont des considérations purement mécaniques, économiques, de facilité de réalisation, etc. Le poids, la résistance aux déformations pour une araignée pyramidale (l'inox mince est "mou" pour cet usage), les reflets possibles dans le champ, peuvent conduire à privilégier le composite... Mais il est tout un tas d'autres cas classiques où ça ne présente aucun intérêt probablement
  12. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    Le vrai challenge d'opticien, Franck, ce serait de trouver une méthode révolutionnaire pour tailler un bout de parabole hors axe qui, elle, ne l'est pas justement Là je peux te dire que ça changerait radicalement notre façon de concevoir et de construire nos instruments !
  13. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    Oui Fred, une parabole hors axe... C'est nickel pour cet usage, et super délicat à réaliser sauf à découper en rondelles un grand miroir pour en extraire des sous-miroirs. Je n'imagine même pas le prix de l'instrument rapporté à son diamètre. Mais là c'est encore plus parfait que des fils : on a carrément plus rien du tout !
  14. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    Franck, le problème mécanique majeur à résoudre c'est le flambage des supports sur une longueur importante à cause de leur faible épaisseur et de leur section plate, donc dans le sens perpendiculaire à cette épaisseur : exemple une aile d'avion est hyper rigide dans le sens de la marche, mais hyper élastique dans le sens de la portance, d'où sa déformation impressionnante sur un gros porteur malgré une épaisseur considérable (mais les efforts le sont aussi, et heureusement qu'elle plie, sinon elle romprait ! ) Ce que tu proposes revient à haubaner l'aile au fuselage : ça ne rigidifie en rien l'axe perpendiculaire. Un système de lames en crosses de hokey, même précontraintes par un réseau de fils en X cachés dans leur ombre, ne formera au mieux qu'une voûte encore plus rigide dans le sens du haubanage - elle l'est déjà dans ce sens là par construction - mais qui n'augmentera en rien la résistance de chaque lame au flambage : au contraire cet effort supplémentaire appliqué dans le plan de leur épaisseur tendra à les comprimer (cas d'une voûte) et ne fera que les solliciter davantage au flambage dans le sens perpendiculaire...
  15. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    "Mais cette torsion est très sollicité sur un montage ou le poids est toujours le même , centré, équilibré ?" Non, bien sûr, elle le sera peu autour de l'axe optique dans ce cas (ce qui ne provoquerait au pire que de la rotation de champ et une légère dérive de MAP : deux choses faciles à corriger) Par contre le porte-à-faux arrière est maximum sur ce concept : c'est lui qui va provoquer du tilt et la perte de la coaxialité par flexion/flambage des jambes à mesure que le pointage s'éloignera du zénith (un truc qu'on n'a pas avant une grosse compression longitudinale sur un tube même assez mince, mais qui va débarquer très vite sur une lame mince peu résistante au flambage). Passe encore qu'il faille ajuster la collim, mais un tilt qu'on ne peut pas régler une fois pour toutes, c'est la merde en imagerie. Maintenant je ne suis pas un cador de la simulation tu sais, faudrait déjà calculer l'ordre de grandeur du phénomène en prenant des hypothèses raisonnables sur la mécanique réalisable sans ruiner par sa présence la qualité du champ, puis à partir de là voir si les flexions-torsions restent dans des tolérances acceptables. Si par calcul tu flirtes avec le possible, alors ça vaut le coup de pousser le concept jusqu'au proto pour tester in fine sur le ciel. Mais si tu te retrouves à un ordre de grandeur du but avec les meilleurs matériaux et technologies disponibles actuellement, ou si tu dois sortir une 4L au prix d'une Ferrari, je ne te fais pas de dessin
  16. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    Merde j'ai été dérangé entre temps, j'avais pas vu ta réponse Bon alors va falloir que t'expliques un peu mieux ton idée parce que là c'est pas clair. Même sur un petit 200 f/D4 par exemple, une pyramide depuis le primaire fait déjà au moins dans les 700mm de haut. Si tu mets le primaire au fond d'une "marmite", elle peut revenir à des proportions plus raisonnables en tenant compte du back focus nécessaire à l'instrumentation focale, mais ça va rester bien perché quand même. Il demeure que cette forme n'est pas très rigide en torsion, d'autant moins rigide que les branches sont longues : même pour ce petit diamètre (déjà limite pour imager au foyer sans créer une obstruction énorme) tu seras obligé d'augmenter considérablement l'épaisseur et la hauteur des branches, pour une rigidité qui n'égalera de toute façon jamais celle d'une araignée tendue... dans ces conditions 2mm d'épaisseur, même sur une hauteur importante (mais on a vu qu'elle était préjudiciable à cause de cette fameuse couche limite), ne me parait pas réaliste. En même temps c'est toujours un challenge intéressant de cogiter sur un truc en essayant de se débarrasser de tout à priori ; qui sait ce qui peut en sortir ? Du coup je reviens à ta question initiale, que j'avais mal lue : "Et une cage de secondaire n'est utile que lorsque l'on a un PO a accrocher dessus, dans le cas de l'astrographe il faut percher une camera au sommet de la focale, je m'inspire des grandes antennes paraboliques la tête de reception est perchée au bout de quatres branches pourquoi pas un scope ?" Non : la fonction générale d'une cage c'est de placer quelque chose dans le champ en gênant le moins possible, qu'il s'agisse d'un miroir, d'un appareillage, d'une lame, etc. La différence avec les antennes tient déjà à la précision requise, sans commune mesure aux longueurs d'ondes qui nous intéressent, même rapportée à la taille relative des instruments. Ensuite les antennes sont très ouvertes, ce qui rapproche le foyer - au point qu'il est souvent nécessaire d'implanter les "lames" au beau milieu de la parabole... un truc qu'on n'oserait jamais sur un miroir ! Enfin l'instrumentation au foyer est légère toute proportions gardées, ce qui permet de lui concevoir un support tout aussi léger. Je ne pense pas que la faible ouverture de nos télescopes, ni leurs exigences optiques, permettent d'extrapoler la mécanique des antennes paraboliques à leur construction : le foyer est si loin du primaire, même à f/D 3, que la mécanique pour rester rigide doit devenir trop envahissante dans le champ...[Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 21-12-2014).]
  17. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    Houla !!! J'avions point du tout compris ! (c'est en lisant Charles que j'ai tilté d'un coup) Tu veux monter avec des grosses lames énormes ou des tubes, directement du barillet primaire jusqu'au foyer ? Ah là c'est plus du tout la même ! ça va être le carnage : t'imagines ce qui va se balader dans le champ ? ça vaudrait le coup de bricoler un montage avec trois tubes juste pour voir l'effet : on va retomber sur les simulations de Christian version hard, avec une méga obstruction en prime. A ce niveau, la couche limite on s'en tape Vaut mieux oublier à mon avis... J'avais compris juste une petite pyramide toute mignonne sur la cage frontale, comme on fait pour percher une caméra au foyer primaire en virant le secondaire d'un Newton dont on veut par ailleurs garder la polyvalence Si c'est pour un pur astrographe, faut l'optimiser pour l'usage : araignée bien triangulée et ajourée, tendue, fine si on l'ose mais classique en frontal, sur un anneau robuste, avec les branches ancrées à la verticale des compas si c'est un truss, ce qui évite d'avoir à trop renforcer l'anneau perpendiculairement à la tension des lames. Après il y a un autre aspect quand on place une caméra au foyer primaire : faut bien passer les câbles dans le champ. Alors araignée fine ou pas, c'est pas loin d'être kif-kif
  18. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    @ Charles : oh, mais il n'est pas question de fustiger les fils dans l'absolu : nul ne peut nier que c'est une solution mécaniquement élégante et optiquement irréprochable C'est juste que pour fonctionner, faut un peu pousser la RDM dans ses derniers retranchements pour suspendre un secondaire un peu conséquent comme on en trouve sur les instruments actuels plus ouverts, et ça fout les chocottes pour nos précieuses optiques (même avec du kevlar, qui présente l'avantage/inconvénient d'être aussi statique que cassant par exemple, conséquence de son mal vieillir). Maintenant on a tous clairement tendance à raisonner d'après nos habitudes, nos usages, et ce qui vaut dans un cas n'est pas forcément généralisable à tous les cas (j'ai même envie de dire : forcément pas !) Nos choix techniques ont bien sûr à voir aussi avec des paramètres très culturels quoi qu'on en dise, mais ils sont si inconsciemment ancrés que nous oublions souvent de les re-situer dans le contexte de nos pratiques préférées. Or c'est là et là seulement qu'ils prennent tout leur sens Ainsi quelqu'un qui pratique essentiellement le planétaire cherchera à réduire l'obstruction quitte à se contenter d'un CPL minimum - ce qui aura corrélativement pour effet d'alléger le secondaire : dans ce cas l'araignée est moins sollicitée et la solution filaire plus pertinente car plus sûre et plus stable... A l'inverse c'est une solution que je ne retiendrais pas pour un astrographe avec 30% ou plus d'obstruction, car le ratio gains/emmerdements sera alors clairement en sa défaveur. Maintenant, tant qu'on peut effectivement se contenter d'une lame ajourée en inox d'1mm d'épaisseur voire moins sur un 400 - soit 0.25% D - je ne vois pas trop l'intérêt pour gagner un ultime pouillème même avéré, d'aller se compliquer la vie avec un système qui va flirter dangereusement avec les limites des matériaux, difficile à régler et à équilibrer finement, et de surcroît dont la tenue dans le temps restera aléatoire... La robustesse compte beaucoup dans la sérénité d'utilisation au quotidien ; il en va des télescopes comme de leurs maîtres : certains préfèrent sacrifier tout confort à la recherche de la performance absolue, tandis que d'autres jouissent avec bonheur d'une performance moins extrême mais toujours disponible Parfois ce sont les mêmes d'ailleurs, qui sont passés d'une approche à l'autre après avoir goûté aux deux ; j'en fais partie @ Franck : oui, couche limite plus haute = même effet qu'en face la partie non ajourée des lames sur le Foucault posté par David ; mais aluminer le carbone, je ne suis pas sûr que ça serve à grand chose. En tout cas y coller une feuille d'alu sur deux branches opposées, j'ai déjà testé : je ne décelais aucune différence sur leurs aigrettes par rapport aux deux autres... Faut sûrement tester avec un vrai dépôt en bonne et due forme, mais pour les motifs déjà énoncés ça ne fera sans doute pas gagner grand chose (un simple vernis transparent ruine le bénéfice du polissage par exemple, c'est contre-intuitif) Sur une araignée pyramidale la section oblique des lames est forcément supérieure, mais si c'est pour placer une caméra au foyer primaire ça parait justifié [Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 21-12-2014).]
  19. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    Bien sûr que l'émissivité joue ! Sauf qu'hélas on ne peut pas polir une lame carbone jusqu'à ce qu'elle brille autant que l'inox, sinon on gagnerait sur les deux tableaux Donc ce qu'on obtient de l'inox en travaillant son émissivité par polissage, on l'obtient du composite carbone en exploitant ses autres caractéristiques plus favorables : anisotropie directionnelle, chaleur massique, effusivité, etc.
  20. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    Jean-Marc, ah chiotte tu as raison : je n'ai pas retrouvé l'ancien fil pour lequel j'avais déjà fait cette recherche, alors j'ai attrapé ce tableau vite fait pour illustrer mais je me suis planté ! Je corrigerais bien le fil en conséquence car pas la peine d'induire des conneries, mais on ne va plus rien y piger donc je laisse comme ça et on explique (je vais m'efforcer de retrouver l'ancien fil et les bons liens pour les remettre ici). Par contre une matrice epoxy est encore meilleure du point de vue anisotropie Bien sûr la diffusivité n'est pas liée à l'émissivité (j'ai dit émissivité ? connerie !) mais à la conductivité thermique et à la capacité thermique volumique, donc à l'effusivité : l'intérêt pour nous, c'est que la résistance à la propagation d'une différence de T° dans l'âme du matériau (faible diffusivité) joue en notre faveur, en ce qu'elle s'oppose à son refroidissement plus rapide que l'air ambiant par rayonnement vers le fond de ciel. Sachant en outre que la couche limite, elle, se refroidit par conduction au contact d'une lame qui s'est refroidie par rayonnement. C'est donc stricto sensu l'effusivité thermique et non la diffusivité la seconde propriété dominante à prendre en compte au contact air/branches. Mais les deux sont liées, pardon pour ce raccourci hélas approximatif. Encore faut-il présenter les valeurs du bon composite pour s'en convaincre Après dans l'absolu il faudrait mener des tests en simultané sur le ciel pour trancher définitivement la question. Le moins qu'on puisse dire c'est que ça ne saute pas aux yeux de prime abord. Tout ce qu'on peut dire à ce stade c'est que par des voies différentes, ces deux matériaux donnent satisfaction à l'usage, l'émissivité de la lame n'étant manifestement pas le seul paramètre qui gouverne son influence optique dans le champ. Reste sûrement à modéliser en détail pourquoi et comment, car même si l'expérience permet d'identifier d'autres sources de perturbations, j'avoue humblement que ce que j'en dis est bien plus empirique que théorique [Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 20-12-2014).]
  21. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    @ Eratosthene : ce système est stupide, car en supprimant une branche sur deux en alternance, et en doublant l'épaisseur de celles qui restent, on peut obtenir rigoureusement la même rigidité en torsion et la même résistance mécanique globale, tout en divisant par deux les couches limites... Franchement je n'ai jamais compris qu'on ponde une telle araignée ; elle dénote une méconnaissance profonde de ce qui se passe au voisinage des branches.[Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 20-12-2014).]
  22. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    Ben c'est meilleur pour le carbone parce que ça tient aussi à 2 autres facteurs qu'on peut (et doit) exploiter : - la capacité calorifique massique (qui correspond à la quantité d'énergie que doit perdre le matériau pour que sa T° baisse d'1K) très favorable au composite, - ses caractéristiques anisotropiques, qu'on peut exploiter intelligemment pour réduire l'émissivité d'un facteur 10 au moins perpendiculairement aux lames ; car il se trouve par chance que la meilleure orientation des fibres pour cela, coïncide heureusement avec les meilleures caractéristiques mécaniques pour l'usage considéré Tiens pour un composite C-C voici les propriétés concernées (source : http://www.umc.edu.dz/buc/theses/gmecanique/BEN5698.pdf) : Je complète pour être plus explicite : On voit que même si le composite transfère en gros deux fois plus facilement l'énergie que l'inox poli dans la direction perpendiculaire aux fibres, il devra émettre 4x plus d'énergie avant de perdre 1K. Donc quand il rayonne vers le fond de ciel, son delta T° par rapport à l'ambiante demeure in fine aussi faible que pour l'inox : le bilan radiatif dans la direction qui nous intéresse reste bon tant que l'orientation prépondérante des fibres est // à la surface de la lame [Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 22-12-2014).]
  23. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    Si si justement, c'est excellent (j'avais déjà publié ça dans un fil antérieur qui traitait du même sujet, faut que je fouine)
  24. Mais si, aucun problème Suffit de bien le supporter pour rattraper les petits défauts de forme résiduels On peut obtenir ça par exemple : A condition de construire ça : (Ici un 162 points flottants, sur 3 étages triangles + 2 étages bascules & points de collim.) Bien sûr ça a tendance à bloblotter légèrement... Mais si on pose tout ce merdier sur autant d'actuateurs, on se fout pas mal de la forme initiale du miroir : y a plus qu'à l'ajuster tranquille l'oeil à l'oculaire Elle est pas belle la vie ? T'es pas joueur Fred, quand même !...
  25. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    Pareil que Serge, Bernard et Rolf, à 100% ! Inox ou carbone, on peut faire mince et solide, et presque aussi discret qu'un fil en se prenant beaucoup moins la tête. Autant je reste dubitatif parfois sur l'usage systématique du carbone, autant pour les lames c'est un choix qui peut se justifier pleinement : ses propriétés mécaniques et thermiques en font un matériau qui permet d'allier la minceur à une relative "furtivité" dans le faisceau. Pour autant un bon inox présente des qualités tout aussi appréciables en particulier pour une araignée tendue, car sa résistance élevée à la traction permet de fabriquer des lames minces et solides pour un coût modique, usinables avec des moyens rudimentaires (le carbone est plus délicat à mettre en oeuvre correctement si on veut bénéficier de tous ses avantages). On peut mettre l'inox en tension sans vergogne et quasiment sans précautions Par ailleurs si on considère les lames ici du 1m C2PU (e=0.3%D) on voit bien qu'il est plus avantageux d'atténuer l'incidence de la couche limite que de chercher à diminuer leur épaisseur mécanique d'encore 1mm par exemple... Je ne sais pas combien pèse le bloc secondaire complet à suspendre dans le champ avec une parfaite rigidité, mais je ne voudrais pas être celui à qui on confie cette tâche avec de simples câbles de moins de 3mm de diamètre, quel que soit le matériau employé ! Une chose est sûre, c'est que pour ne pas retrouver tôt ou tard tout le pavé 3m plus bas sur le primaire, faudrait faire gaffe à appliquer le même genre de coefficient de sécurité que pour les câbles d'ascenseurs. Si on ne veut pas que la fatigue conduise inéluctablement à la rupture, je doute fort qu'on puisse atteindre ça avec un simple câble aussi mince qu'une lame, quand on a besoin d'un alignement optique parfaitement stable qui exclut toute réponse élastique... Certes dans Star Wars on suspendrait le bazar par lévitation magnétique et le tour serait joué ! Mais dans la vraie vie j'ai bien peur que le compromis pragmatique soit le lot quotidien [Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 20-12-2014).]