Alain MOREAU

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Tout ce qui a été posté par Alain MOREAU

  1. Proposition de traitement pour Uranus7 et les autres

    [Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 16-12-2014).]
  2. Proposition de traitement pour Uranus7 et les autres

    C'était pour l'épater bien sûr Tu as raison Baroche, ce ms, quel pochetron ! On va te taquiner aussi le ms, hein, des fois que comme ça tu passes plus de temps à bosser tes algos de traitement qu'à nous traiter n'importe comment : plus de 11000 messages au compteur ! Si tu avais pondu autant de lignes de codes bien pensées que de réponses bien pendues sur ce fofo, il y a belle lurette que tu serais passé à la postérité... Quel gâchis ce mauvais esprit ! [Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 16-12-2014).]
  3. Proposition de traitement pour Uranus7 et les autres

    Voui ms, tu y vas un peu fort : la société presse-bouton, c'est vrai des trucs que tout le monde peut faire facilement, du genre faire sa lessive à la main au lieu d'appuyer bêtement sur le bouton de la machine à laver, ou monter à pied sa caisse à outils au trentième niveau d'une tour au lieu de prendre l'ascenseur comme tous ces crétins en cravate qui y bossent... C'est vrai que se faire un petit programme perso de traitement d'image, c'est à la portée du premier imbécile venu... d'ailleurs pourquoi se donner la peine de créer un programme pour finalement appuyer sur des boutons pour qu'il s'exécute ? Ce ne serait pas plus noble, plus grand et plus intelligent de tout faire à la main et à l'oeil en artiste virtuose ? Puisqu'on aboutit toujours à une interprétation quoi qu'il en soit. Moi j'ai déjà toutes les peines du monde à programmer ma machine à laver, alors je serais bien tenté de faire croire que c'est par idéologie que je refuse la société presse-bouton. Mais c'est juste que j'ai gardé l'âme simple d'un sauvage, bien loin de l'homo cybernéticus : vous pouvez taper avec une massue, ou rageusement sur votre clavier, m'en fous !
  4. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    Un tube fermé et/ou un environnement bien sombre est idéal pour ça. Maintenant faut pas trop stresser quand même : sauf cas particuliers les reflets sur une lame polie c'est pas non plus la fête des lumières à Lyon ! On peut vérifier sur le ciel que ça fait le boulot sans histoire. Après, vouloir gratter coûte que coûte sur son épaisseur mécanique n'est pas un bon calcul si pour maintenir la rigidité il faut renoncer à l'ajourer par exemple : on voit bien sur le Foucault de David (merci au passage pour cette illustration très parlante ) l'intérêt d'ajourer jusqu'au plus près du secondaire, là où la lame est la plus haute dans le faisceau. Dans cette zone proche du secondaire la perturbation provoquée par la lame est supérieure à 2x son épaisseur : ramener la lame de 3 à 2mm par exemple n'aurait pas de sens, si pour cela il fallait renoncer à l'ajourer sur toute sa longueur. On en revient ainsi à un raisonnement global sur toute la cage secondaire : plus la conception nécessite une mise en tension vigoureuse de l'araignée, plus on sollicite la cage, les ancrages, les matériaux ; le cas extrême étant effectivement atteint par l'araignée filaire. On sait comment les vraies araignées ont résolu magnifiquement cela dans la nature, en créant dans le champ visuel des insectes des obstacles si solides et si fins qu'ils en deviennent presque invisibles... Hélas pour nous l'élasticité est interdite dans nos montages ; ça oblige à trop pré-contraindre les fils, ce qui les fragilise et provoque tôt ou tard leur rupture par fatigue. A largeur équivalente dans le faisceau, la section travaillante d'une lame est bien supérieure d'un facteur dix au moins à celle d'un fil, et encore si elle est très ajourée. Donc à part pour une application spécifique le fil ne fera pas le poids en général, même si optiquement idéal comme le souligne Charles. Le cas du télescope solaire est particulier car les effets thermiques sont critiques et justifient ce choix ; mais voyez la robustesse des ancrages, et la longueur de la triangulation sur le tube focal [Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 16-12-2014).]
  5. Effets de la diffraction par l'araignée du secondaire

    Sympa ton topo Deux remarques cependant sur ces simulations : La première juste pour la forme : dans le paragraphe "Incidence de l'épaisseur des lames sur la largeur du lobe central" une coquille s'est glissée dans le commentaire sur l'image de droite (et non gauche ) Sur le fond du sujet : ça fonctionne certes comme cela dans le vide Hélas sur Terre, une mince couche d'air au contact de chaque lame complique sensiblement la question. (je parle d'un sandwich dont la lame n'est que le jambon ! ) L'effet optique de cette couche limite - qui peut atteindre en cumul plusieurs mm d'épaisseur de part et d'autre dans le pire des cas - ne peut pas être dissocié en pratique de la pure diffraction générée par la lame elle-même. C'est pourquoi l'épaisseur mécanique de cette lame n'est pas le seul critère pertinent à prendre en compte pour en simuler l'effet sur l'image. Son comportement thermique (en particulier radiatif vers le fond de ciel ou d'autres masses proches), son exposition au vent, etc. ajoutent de la réfraction, symétrique ou pas, de la micro-turbulence, etc. Bref, c'est tout sauf un long fleuve tranquille de simuler ç't'affaire... Ce qui est sûr, c'est que tu as eu le courage de t'y coller ; c'est parlant et fournit une bonne illustration du phénomène, mais on aurait tort de trop s'y fier pour concevoir une araignée en s'imaginant qu'on aura automatiquement à l'oculaire une vision parfaitement conforme à la théorie de la diffraction La désillusion guette en particulier les constructeurs inexpérimentés qui font la guerre à l'épaisseur des lames en croyant que c'est le premier critère qui déterminera leurs effets optiques dans le champ... Or c'est plus retord que ça : c'est leur épaisseur optique totale qui doit être prise en compte (celle de tout le sandwich, et non seulement celle de la tranche de jambon ), avec ses différents effets. Maintenant entendons-nous bien quand même, faut pas pousser non plus dans l'excès inverse : 2% du diamètre ça fait quand même 10mm/500mm... On tourne plutôt dans les 0,5 à 1% pour l'épaisseur mécanique de la lame, à laquelle il faut ajouter 2 couches limites d'épaisseur variable, dont l'incidence - elle - ne dépend pas ou très peu de l'épaisseur propre de la lame, mais bien plus de la nature du matériau employé et de sa hauteur dans le faisceau (plus la couche est froide/T° ambiante et haute, plus la réfraction y est forte) D'où l'intérêt - on en a déjà parlé - d'utiliser un matériau et une finition aussi peu rayonnants que possible vers le fond de ciel (ce que Texereau obtenait en polissant les lames, mais que les composites permettent aujourd'hui de réaliser sans introduire de reflets indésirables dans le champ)
  6. Excellent et félicitations donc ! On n'attend plus que tes premières impressions rétiniennes
  7. NortheK : des télescopes d�exception ?

    Bizarre doublon... viré ! [Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 13-12-2014).]
  8. NortheK : des télescopes d�exception ?

    Pour en revenir au sujet initial, je n'ai pas d'expérience pratique du matériel NortheK, donc ce que j'ai à en dire ne résulte que de l'observation de ce qui est en ligne, nonobstant bien sûr une prise en main réelle. La construction semble de bonne facture, de conception traditionnelle soignée. Par exemple leurs barillets proposent des réglages partout où c'est nécessaire, les appuis latéraux sont cohérents avec une utilisation équatoriale, ajustables avec précision. Les triangles pivotent sur roulements, un bon point, les finitions sont propres, les matériaux et la visserie paraissent de qualité. Derrière le look flatteur, on devine le souci d'une mécanique qualitative. Les supports de secondaires ne sont pas des modèles d'originalité ou de praticité, mais on voit qu'ils sont réalisés avec soin (ainsi le secondaire mobile du Cassegrain dispose au choix d'un réglage manuel micrométrique ou d'une MAP électrique, les glissières sont ajustées mais courtes, d'où précision de guidage à vérifier, etc). Après, l'intérêt d'un anneau supérieur double sur ce Cassegrain doté d'une araignée 3 branches sur un truss à 16 tubes ?... faut voir, car on pourrait aligner une 4 branches sur les 4 compas afin d'alléger la structure ; un exemple de choix discutable. Disons que dans l'ensemble ça a l'air sérieux sans être révolutionnaire. Sans tester, impossible d'en dire plus. Ce n'est pas juste sur sa bonne mine qu'on peut juger de la qualité d'un instrument ; Disons que j'aurais à la voir comme ça un à priori positif qui reste à confirmer. L'optique, bah on y met bien ce qu'on veut manifestement : c'est prévu.
  9. NortheK : des télescopes d�exception ?

    C'est vraiment pas long de re-collimater un secondaire aux petits oignons, si le système est bien foutu et la géométrie de base conservée après permutation Pour cela c'est dès le départ qu'il faut assurer avec précision le placement de chaque miroir, de façon à ce que leurs positions respectives (centrage, orientation, tilt) puissent être calées une fois pour toutes sur des repères communs de positionnement. Ensuite il faut s'assurer que ce positionnement soit reproductible avec une précision suffisante à chaque permutation, puis faire en sorte que la routine de collimation soit aussi fonctionnelle et rapide que possible. Donc pour fonctionner sans prise de tête, la conception doit intégrer simultanément ces trois jeux de contraintes. En tout état de cause espérer re-positionner parfaitement sans aucune retouche est illusoire : ça impliquerait une précision de construction rédhibitoire quand au prix de l'instrument. Et une robustesse de réglage peu compatible avec la légèreté requise à cet endroit. Alors mieux vaut un compromis raisonnable qu'un idéal inaccessible : ça s'appelle du pragmatisme La difficulté c'est pas comment faire, mais comment faire simple, pratique, et économique ? Moi aussi j'ai un dispositif à géométrie variable dans mes cartons depuis 3 ans, il n'attend que la naissance du prochain "petit dernier" pour se matérialiser. Restera surtout à le tester en grandeur réelle sur l'instrument, ce qui n'est pas un détail : de la planche à dessin au résultat sur le ciel, il y a souvent de la marge pour quelques améliorations Maintenant on n'est pas les premiers à concevoir et construire ce genre de truc, hein ! Y en a qui fonctionnent très bien chez les pros... Un peu moins chez les amateurs pour ce que j'ai pu en voir, m'enfin y en a !
  10. Non : on aurait ricané si tu lui avais mis un bonnet de nuit et des pantoufles seulement Une affaire rondement menée ce scope, félicitations !
  11. Question sur la Voie Lactée

    Bernard, Ma réponse va te coûter un bras c'est clair ! (peut-être celui d'Orion, qui parait litigieux ?) Concernant le "petit" rayon observable à l'oeil nu, c'est vrai des étoiles qu'on peut séparer individuellement, mais évidemment pas des myriades d'étoiles plus éloignées qu'on observe sous forme diffuse, néanmoins parfaitement : les grands amas globulaires tels M13 (faiblement), mais surtout 47 Toucan ou Omega du Centaure, sont observés très bien à l'oeil nu sans toutefois être résolus en étoiles. Ils sont typiquement éloignés de 15000 à 20000 al. On les observe d'autant mieux qu'ils s'écartent du plan galactique, bénéficiant d'une moindre extinction. On voit de la même façon le bulbe de la Voie Lactée, distant d'environ 30000 al, ainsi qu'environ la moitié qui nous fait face du disque de la Galaxie. Certes les zones poussiéreuses font obstacle pile sur la tranche et limitent la visibilité en visuel dans leur direction, mais leur étroitesse permet de voir de part et d'autre assez profondément quand même, sur au moins la même distance que vers le centre. On peut considérer raisonnablement que la partie diffuse de la Voie Lactée telle qu'on l'observe depuis la Terre, s'étend ainsi sur des distances comprises entre quelques centaines d'années-lumière (limite de séparation des étoiles proches) et 30000 al environ (distance au bulbe galactique) ; les zones plus éloignées nous demeurant cachées soit par le bulbe lui-même, soit par les poussières qui provoquent une extinction suffisante au voisinage de l'équateur galactique pour nous masquer l'arrière-plan du disque situé de chaque côté du bulbe. Maintenant au-delà de notre Galaxie, toujours aussi bien visibles et spectaculaires, on observe les Grand et Petit Nuage de Magellan, respectivement situés à 160000 et 200000 al. Puis M31, qui reste observable à l'oeil nu depuis l'Hémisphère Nord sous un ciel transparent, à environ 2,5 Mal. Enfin M33 à près de 3 Mal, demeure détectable par bonnes conditions par la plupart des observateurs... Cela fait déjà un joli spectacle à l'oeil nu tout ça, mais tout se mérite évidemment : ce n'est plus au coeur des villes qu'on peut s'emplir les yeux de toutes ces beautés célestes, tu es bien placé pour le savoir Il faut pour ça gagner des cieux bien noirs et transparents, et pour les plus spectaculaires hélas, carrément changer d'hémisphère ![Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 30-11-2014).]
  12. Trou noir : ouverture sur "autre chose"

    Oui, comme Bruno : toute l'ambiguïté vient de ce qu'on appelle "trou noir". Si l'on désigne par là le volume de notre espace contenu à l'intérieur de son horizon des évènements (donc de notre point de vue, vu de "l'extérieur") elle est levée : sa "densité" - à savoir sa masse rapportée à ce volume - est purement virtuelle. En pratique, sa masse et son moment cinétique suffisent à définir la géométrie de cette région dans notre propre référentiel, sans nous dire pour autant de quoi il s'agit au juste à "l'intérieur". En effet cet horizon n'est qu'une frontière, de laquelle aucune information ne peut s'échapper pour nous parvenir. Ce qui fait trompeusement de la région qu'elle délimite - de notre point de vue - un objet astrophysique aussi paradoxal que simple à décrire ; le plus simple qui soit en fait ! (si ce n'était cette impossibilité que nous avons de l'observer directement) Cependant cet horizon ne constitue en rien une surface matérielle, ni ne nous renseigne en rien sur la nature physique et la densité effective de "l'objet" qui se trouve caché derrière dans son référentiel propre. Tout se passe comme si cette frontière est localement aussi une frontière de notre propre univers, dont la portion de notre espace-temps située à l'intérieur est exclue : un "trou" dans notre trame spatiotemporelle, que ses géodésiques contournent. D'où la possibilité - certes spéculative mais qu'on ne peut exclure toutefois - que l'intérieur d'un trou noir puisse former un univers à part entière dont le temps propre, les propriétés comme la dimensionalité, sont sans aucun rapport avec notre univers ... que cette région, vue d'ici, présente la masse d'une particule ou celle de notre univers entier. Quand on tente une description mathématique de l'un et l'autre monde, qu'on se place sous l'angle de la métrique, de la thermodynamique, de la théorie de l'information etc, de troublantes similitudes émergent ainsi des équations...
  13. Une Jupiter de 1979 attention ça surprend.

    Mouarf ! M'attendais à ouvrir un de ces vieux clichés argentiques pourraves qu'on arrachait à main levée derrière l'oculaire à l'époque... Tu m'as bien eu !
  14. Question sur la Voie Lactée

    Ben ça dépend où tu te situes sur Terre, la saison et de quel côté tu regardes... On va dire que de l'hémisphère nord, tu vois plus largement et facilement les bras de Persée, du Cygne, et un bout du Sagittaire ; Depuis l'hémisphère sud, tu es plutôt orienté en direction du bulbe galactique, donc tu vois surtout le bras du Sagittaire, et en profondeur ceux d'Ecu-Croix et Norma
  15. NGC300 depuis le Chili

    Merci pour les explications Laurent, c'est vrai que mon écran était réglé un peu fort En tout cas, quelle aventure passionnante !
  16. NGC300 depuis le Chili

    J'interviens rarement dans la galerie (suis une buse en imagerie ) mais là : chapeau ! Une image très impressionnante ! Comme Jean-Marc, je suis scié par la profondeur de l'image pour ce diamètre avec seulement 2h35 en luminance... Il y a un paquet d'objets vraiment très lointains dans cette image, et même détectés au voisinage d'étoiles brillantes, c'est remarquable. Sinon, c'est quoi les petits fantômes bleus en bas à gauche de chaque étoile brillante ? Des farfadets chiliens ou des reflets ?
  17. Miroir 250 àF/2

    Un grand bol ou un petit saladier, au choix (je sors !)
  18. Le soleil à l'oeil nu...

    Kds : tu noteras que sur mon smiley, j'ai mis des lunettes de soleil quand même (pas folle la guêpe ) Bon, sur la prévention tu as parfaitement raison, on n'est jamais assez pédagogues pour expliquer les dangers de l'observation du Soleil à l'oeil nu ou dans un instrument. C'est vrai qu'ici on a trop facilement tendance à causer entre nous comme dans un salon, en oubliant que nombreux sont les lecteurs qui n'interviennent pas, et qu'ils n'ont pas tous l'expérience ni le recul suffisants pour prendre nos propos avec discernement. DONC CLAIREMENT : FÔ PAS OBSERVER LE SOLEIL SANS PROTECTION !!! Maintenant c'est justement là que le bât blesse : décréter plutôt que d'expliquer. C'est précisément comme ça qu'on fabrique des inconscients irresponsables, incapables de se faire une opinion par eux-mêmes pour agir raisonnablement en conséquence. Moi je revendique d'être un gros con stupide plus souvent qu'à mes heures (et mes semblables se reconnaitront s'ils l'osent ) Si on veut vraiment protéger ma vue, faut qu'on m'explique voilà tout, ce qu'on peut faire et ne pas faire, et pourquoi. Faut qu'on m'explique pourquoi un nuage ou une brume assez dense n'est pas un filtre suffisant quand le Soleil - vu à travers - apparait si pâlichon qu'on peut le détailler à loisir sans la moindre gêne. Les UV, les IR ? Plus que sur la neige, le sable blanc, les reflets spéculaires sur la mer ? (toutes situations où nos yeux pleurent leur paire de Ray-Ban oubliée - ce qui leur épargne par bonheur l'incinération instantanée...) Stupidement moi j'ai tendance à mettre ça sur le dos d'un truc qui me parait bêtement naturel, du genre : si ce filtre naturel me permet de regarder confortablement sans le moindre éblouissement, ben je regarde pardi ! Onkr ! Onkr ! (comme font les humains et les animaux pour regarder les couchers de soleil depuis la nuit des temps et même davantage, c'te bande d'abrutis !) Pour autant, en bon astronome discipliné et plutôt bien informé des dangers de la chose, le reste du temps je prends mille précautions pour observer le Soleil. Mais la brume, les nuages, les soirs et les matins, j'avoue, ça me rend particulièrement dingue ! (ça fait beaucoup et souvent, pensez-vous ? bah oui, mais qu'est-ce que c'est bon d'être con ! ) Disons qu'un peu de discernement nous protègerait sans nous empêcher de vivre
  19. Le soleil à l'oeil nu...

    Bien d'accord avec Pierre, cette "sécuritite" aigüe est très symptomatique de notre société qui veut tellement nous protéger de tout qu'elle finit par nous empêcher de vivre et d'agir au feeling pour les choses les plus élémentaires ! Certes il faut rester prudent avec le soleil, mais pas à en perdre la raison non plus Cela fait quarante ans que je "risque un oeil nu" systématiquement vers le Soleil chaque fois qu'il est masqué par les nuages ou la brume... Depuis l'âge ou j'ai découvert qu'on pouvait y voir des taches en fait, j'ai toujours surveillé leur apparition de cette façon on ne peut plus naturelle. Quand le filtrage n'est pas suffisant on n'a vraiment aucune envie d'insister ; il faudrait être stupide d'ailleurs pour s'obstiner dans ce cas : outre les réflexes naturels de protection de l'oeil, l'éblouissement empêche de toute façon d'y voir quoi que ce soit. N'oublions pas qu'à l'état sauvage nous sommes des animaux diurnes : le soleil dans notre champ de vision fait partie des éléments auxquels nous sommes heureusement adaptés pour ne pas en perdre la vue à chaque regard furtif ! Quand le Soleil apparaît à travers la brume comme un disque pâle qui peut être observé confortablement à l'instar de n'importe quel objet de brillance modérée, eh bien on peut le détailler aussi longtemps qu'on le veut sans le moindre dommage pour la vue. Avec les nuages plus élevés au contraire il faut savoir être bref, car ils se déplacent souvent rapidement : rares sont les créneaux de plus de quelques secondes où la filtration s'avère optimum pour une observation. Si on demeure cependant un tant soit peu à l'écoute de ses sensations, on sent parfaitement d'instinct à quel moment on peut observer le Soleil à l'oeil nu, et à quel moment on ne le peut pas, ou plus... Mais même un nuage particulièrement espiègle laisse toujours énormément plus de temps qu'il n'en faut à nos paupières pour se refermer ; ç'a été étudié pour
  20. Actualités de Curiosity - 2013

    On y voit pas mal de lézardes par contre ; c'est un bon début Bises à Daniel, et merci pour ce reportage vivant !
  21. Découverte "majeure" lundi !

    Pour une fois je suis d'accord avec toi ChiCyg : inflation d'hypothèses ne fait pas théorie (désolé au passage, j'avais loupé ta réponse précédente ; je confirme : parmi les plus récents papiers, peu émettent des doutes sur les conclusions de BICEP2 malgré les résultats de Planck)
  22. 6 aigrettes sur sirius ?!?!?

    Très probablement Luc et Bruno ont raison avec le PO, mais arrivera-t-on à savoir comment ça se présente exactement à l'oculaire pour trancher ? La question d'Olivier reste toujours en suspens... Eratosthène : les 3 paires d'aigrettes d'une 3 branches "classique" se coupent à 60° ; tandis qu'un PO entrant dans le champ d'une 4 branches tout aussi "classique", superposera aux 2 paires habituelles à 90° (dues aux 4 branches), 2 paires intermédiaires tournées de 45° entre les précédentes, d'intensités inégales (générées par les 2 flancs du tube PO + sa section frontale perpendiculaire) ; donc il se peut qu'une paire soit absente ou si discrète qu'elle se fasse oublier, mais au minimum on verra les 2 paires standard à 90° + une paire intercalaire normale à l'axe du PO (provoquée par ses flancs, si le tube rentre beaucoup dans le champ) et/ou // à son axe (si c'est surtout sa section frontale qui coupe le faisceau). Tout obstacle rectiligne entrant dans le champ générera forcément une paire d'aigrettes perpendiculaires, plus ou moins décelables. En dessinant et en orientant avec précision ce que tu observes en visuel - à fortiori avec une photo - tu remontes à la source. Il est très facile pour en avoir le coeur net de faire tourner un réglet ou une tige en travers du champ jusqu'à faire coïncider ses aigrettes avec celles incriminées : il n'y a plus qu'à constater à quoi ça correspond.
  23. Flare sur AR2192 en THR Refracteur 230mm

    Faut que je m'interdise d'ouvrir tes posts trop tôt le matin, parce qu'à chaque fois je pousse une exclamation à réveiller toute la maisonnée ! Bon eh bien comment dire... Même Dali n'aurait pu l'imaginer !
  24. 6 aigrettes sur sirius ?!?!?

    Sirius est une source à la fois très brillante et vraiment ponctuelle, mieux apte à révéler un défaut sur l'araignée (non de perpendicularité, mais de parallélisme entre 2 branches opposées) c'est même le signe que 2 branches sont // et 2 ne le sont pas. Evidemment ça ne vaut que si tu observes 6 aigrettes dont 2 paires très voisines. Sinon il faut chercher ce qui dans le champ peut générer cette paire surnuméraire
  25. Support de secondaire Newton préservant l'offset.

    Non, à toi Il faut parcourir le PDF que j'ai mis en lien, tu vas y trouver le CAO du support de secondaire que Daban avait affiché dans le fil d'origine.