Alain MOREAU

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Tout ce qui a été posté par Alain MOREAU

  1. Un Dobson 840 mm allemand tout en carbone

    Pouah ! Un télescope tout noir, quelle horreur ! Pas d'astats certes, mais un authentique serrurier : c'est peu commun en dobson. Et tout semble intelligemment triangulé de la cave au grenier, avec des reprises d'efforts partout au bon endroit... Il y a de la matière noire dans ce télescope. A part la couleur funéraire et le site trop obstrué, j'adhère bien au concept Par contre quand je vois de telles réalisations je suis toujours aussi sidéré par la technologie primitive de l'escabeau...
  2. Astrophoto: Truss ou Serrurier versus Tube plein...

    Un mec ça ne met pas de jupe voyons ! (enfin en général) Pour la comparaison des coûts de fabrication, je ne serais pas aussi catégorique : ce qui coûte cher quelle que soit la techno employée, c'est le sur-mesure. Mais avant tout il faut savoir si l'on se place dans l'optique du professionnel ou de l'amateur qui se fabrique son propre instrument, car à mon avis le raisonnement n'est pas du tout le même. Dans le premier cas il faut être rentable - ce qui est le cadet des soucis du passionné qui construit le télescope de ses rêves et qui ne compte ni son temps de travail, ni le coût de son espace de travail, ni celui de ses essais-erreurs-apprentissages jusqu'à maîtriser assez une technique pour la mettre en oeuvre avec succès, ni son outillage (souvent largement pré-existant car c'est généralement déjà un bon "bricoleur") Pour l'amateur auto-constructeur, seul le prix des matériaux finaux est pris en compte : autant dire rien comparé à tout le reste ! Pour un fabricant, l'intérêt d'une ligne "truss" c'est qu'il est facile d'utiliser les mêmes composants standards pour une gamme de diamètres et de focales - ce dont ne se privent pas les fabricants en général. Toute sorte d'éléments mécaniques standards peuvent être acquis à bon compte et/ou fabriqués en sous-traitance, puis tenus en stock pour lancer rapidement une fabrication en fonction des commandes ; quant à l'assemblage, il ne nécessite que des compétences banales et un espace réduit, ce qui n'est pas le cas des composites quand on commence à flirter au delà des 500-600mm avec des tubes aussi encombrants qu'une cabine de douche... et dont la finition doit être irréprochable : comme tu le disais toi-même en cas de "loupé", ça douille ! Sur de la fabrication mécanique classique (j'y inclus le bois) tout peut être standardisé : les matériaux, la visserie, les pièces d'assemblages... Sous-traitance ou pas, une fois les pièces dessinées et les programmes en mémoire, un centre d'usinage peut sortir à volonté même des pièces complexes sans qu'il soit besoin de stocker et sans occasionner des surcoûts rédhibitoires. Avec une bonne conception optimisée et un contrôle qualité sérieux des composants en amont, on maîtrise à coup sûr la qualité du produit fini livré au client. Si le compromis joue la sécurité, on se retrouvera avec des éléments standards surdimensionnés pour les petits tubes et bien adaptés aux plus gros, mais dans la gamme 300-500mm par exemple, on peut largement standardiser toute la fabrication en ne jouant au pire que sur l'épaisseur des tubes ou quelques renforts judicieusement placés : même les manchons et rotules peuvent être identiques sans que ça nuise au comportement mécanique. Pour conclure en ce qui me concerne, ne disposant ni du savoir-faire, ni de l'espace, et pour les raisons citées dans l'autre fil, c'est serrurier pur pour mon "gros" diamètre équatorial photo : j'assure en mettant en oeuvre ce que je connais, tout simplement. C'est la seule configuration pour laquelle je pense maîtriser suffisamment les paramètres critiques, donc c'est un choix purement pragmatique et certes pas très aventureux, mais que j'assume parfaitement Pour autant je ne crois pas qu'un serrurier soit radicalement meilleur ou pire qu'un tube plein tant que sa structure ne commence pas à peser des tonnes : pas mal de tubes pros ou militaires dans la gamme 24-40" sont des tubes pleins dans divers matériaux, souvent composites sur les fabrications récentes ; on peut supposer qu'au moins dans ces diamètres ce choix reste pertinent tant que le coût ou la facilité de fabrication ne sont pas les critères premiers pris en compte pour l'application visée Exemple : http://www.rcopticalsystems.com/telescopes/34military.html Autre exemple (et on a le motif du choix) : http://www.rcopticalsystems.com/telescopes/24tube.html [Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 13-11-2013).]
  3. Lancement de mon STROCK 250

    Ouah ! Il est magnifique et très soigné : bravo ! Plus qu'à souhaiter qu'il fonctionne aussi bien qu'il est beau ; mais aucune raison à priori, ça devrait le faire
  4. RC12" GSO : en tube serrurier!!!

    Là j'ai fixé arbitrairement la limite à 600mm - diamètre sur lequel je travaille actuellement - mais je ne ferais certes pas de mon cas particulier une généralité, en tout cas pas pour des motifs techniques. Le choix d'un "truss design" est surtout motivé par des raisons déjà évoquées par Jean-Marc ci-dessus : plus facile à réaliser pour un non spécialiste des composites, tube facilement démontable pour le transport (dans mon cas acheminement outre-mer coûteux au poids volumétrique), prix de revient du tube fini comparable car moyens d'usinages dispos, look technologique flatteur adapté à l'usage public prévu, etc... Cependant je partage tout à fait l'avis de Jean-Marc sur le point des flexions ; j'ai calculé mon tube avec soin sur CAO (un authentique Serrurier) : effectivement on arrive à réduire les flexions structurelles non compensées à 2-3 microns seulement sur 2m de long en optimisant le choix des matériaux et la géométrie, dans les pires cas de charges pratiques rencontrées pour nos applications... (Il est même facile en théorie de compenser exactement sur le papier, si l'on dimensionne tout sur mesure au lieu d'utiliser des fournitures standard) Mais à quoi bon ? J'ai envie de dire que le vrai Serrurier fait trop bien son travail sur un si petit diamètre, comparé aux quelques dixièmes de jeux thermiques et mécaniques nécessaires ne serait-ce qu'au niveau du maintien latéral du primaire, ou des flexions résiduelles incontournables sur l'araignée ou le PO... A tel point qu'il paraîtrait pertinent par exemple, de transiger dans mon cas sur le sacro-saint principe des sections différentielles entre les tubes des demi-serrurier avant & arrière, pour mieux compenser du coup les déplacements bien plus conséquents du miroir dans son barillet selon la hauteur de pointage... voire lui concevoir des appuis latéraux à l'élasticité maîtrisée et compensable par un élargissement du concept serrurier au barillet inclus. Maintenant de quoi parle-t-on ? Soit ces flexions résiduelles toutes additionnées restent dans les tolérances de centrage des optiques pour conserver une bonne collimation, soit pas. Comme les flexions du tube - plein ou truss - ne contribuent au pire que pour quelques % aux désalignements potentiels des optiques, il est plus pertinent effectivement de se concentrer sur les autres sources, autrement plus importantes ! Il y a un domaine cependant où le Serrurier s'avèrera réellement supérieur, mais à condition d'avoir parfaitement maîtrisé tous les autres éléments contributeurs à la raideur globale de sa géométrie : toutes les déformations s'y opèrent en parallélogrammes, ce qui signifie qu'aucun tilt n'apparaît entre les éléments optiques du fait des flexions structurelles. Ainsi on n'est pas conduit à surdimensionner le tube pour en obtenir les meilleures performances, si tous les éléments mécaniques par ailleurs ont été bien conçus. Pour des formules optiques sensibles au tilt comme le sont les RC, le choix peut donc se justifier si l'on ambitionne d'exploiter de grands capteurs en profitant du large champ corrigé possible, sans voir les coins partir en couille à cause des flexions ![Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 09-11-2013).]
  5. Restauration C8

    Tiens un petit lien, histoire de dédramatiser l'opération pré-citée : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum2/HTML/039351.html
  6. Restauration C8

    Rien de bien méchant tant que le verre lui-même n'est pas attaqué (hélas c'est possible !) J'ai récupéré récemment une lame de C14 qui n'était pas loin du même état, car ça vient vite sous les tropiques : le traitement de surface n'avait quasiment pas souffert, mais les champis n'avaient pas attaqué la lame depuis trop longtemps (un an, guère plus). J'ai réglé ça au Purosol exclusivement, en 3 passes et en laissant bien agir le produit à chaque passe ; il va sans dire qu'au dégrossissage, il vaut mieux avoir la main légère et le mouchoir généreux ;-). C'est revenu parfaitement, à part quelques petites attaques superficielles très localisées de l'anti-reflet, visibles seulement sous certaines incidences, sans conséquence pratique sur la qualité de l'image. Après, c'est dommage de laisser autant se dégrader une optique avant d'y mettre le nez : intervenir dès l'apparition des premiers symptômes est une formalité, tout en préservant à coup sûr le verre et ses traitements anti-reflets. Les bons conseils de nos aînés qui consistaient à nettoyer le moins possible les optiques (car les aluminures et autres traitements de surfaces étaient alors hyper-fragiles, l'atmosphère moins polluée, les nettoyants moins performants, les opérateurs moins formés) ont conduit par excès de prudence nombre d'amateurs à négliger totalement l'entretien élémentaire de leurs optiques en leur foutant une trouille bleue d'y toucher : certes astiquer à chaque instant avec une frénésie maladive est une hérésie, mais laisser la merde s'accumuler en s'imaginant qu'elle n'attaquera pas chimiquement le substrat reste une utopie non moins dévastatrice... Les chiures en tout genre, les pollens, les spores, les aérosols divers, tous les polluants organiques (même les plus ordinaires et naturels), les dépôts chimiques d'atmosphères salines ou acides (attention aux stockages dans les garages, à proximité de véhicules, batteries, chaufferies) etc, gagnent grandement à être éliminées à intervalles réguliers pour éviter une attaque irréversible des substrats et le développement sournois de ces magnifiques dendrites. Quant à refaire les traitements de surface - outre le coût - ça ne vaut le coup que pour une optique dont le verre est intact ; et c'est loin d'être garanti si ça fait longtemps qu'elle est dans cet état... De plus il n'est pas certain qu'il soit possible de facilement décaper l'ancien traitement, ni d'obtenir un nouveau traitement bien homogène après l'opération. Bref : avant d'envisager un re-traitement, je te conseillerai de démonter proprement ta lame en suivant les tutos abondants sur le web à ce sujet, puis de la nettoyer soigneusement au Purosol ; ce produit dissocie tous les composés organiques sans attaquer l'optique ni les traitements. Ensuite ce qui restera ne pourra de toute façon pas être éliminé sans au minimum refaire les traitements de surface. En pratique, sauf si les attaques ont laissé de véritables gravures dans le verre, ta lame devrait retrouver assez de santé pour observer ; le verdict final restera sur le ciel bien sûr, mais avant d'aller plus loin c'est la première chose à faire à mon avis ;-)
  7. A quoi ressemblerait le ciel si...

    C'est incroyable : je n'avais jamais remarqué cette parenté entre les châtaignes, les hérissons et les oursins... ça se déguste pareil ? grillé au coin du feu ou cru avec une petite cuillère ?
  8. A quoi ressemblerait le ciel si...

    Moi ce que je trouve sidérale (non : sidérante, pardon) c'est la capacité de certains à ne rire de rien Cessez donc de prendre au premier degré les provocations éclatantes de Superluminique. De toute façon l'hémisphère Nord ne sera bientôt plus qu'une vaste Trantor sans Empire, vouée à l'auto-destruction : ce photographe est un génie vous dis-je, un prophète ! Des astres et désastres. Mais en attendant ces âges sombres en devenir, illuminons le néant de la nuit de toute notre puissance, repoussons les ténèbres abyssales de notre solitude cosmique par l'éclatante clarté de notre intelligence, brillons par nos lumières autant que par notre esprit, car demain sera le vide et l'absence... Quoi ? L'astronomie ? Cette ultime bouffonnerie de l'Homme face à l'Univers ? Désormais hormis l'humour, qu'est-ce qui pourrait bien nous sauver ?
  9. Loufoque ou pas?

    Motivés et capables de camper dans des conditions que même un ours des montagnes ne supporterait pas... Ah là là : comme si on pouvait tout faire avec une poignée de verroterie et trois bouts de ficelle !
  10. Lancement de mon STROCK 250

    Oui : à vue d'oeil le cul du miroir va buter contre le pan coupé. Tu seras bon pour une découpe en D pour lui faire de la place ; mais ta boite à miroir va perdre un peu en rigidité et pire exposer un côté du miroir à l'extérieur de la boite... donc pour bien faire il faudrait refaire la boite, ou lui greffer un carter extérieur en saillie pour protéger le miroir... si l'idée était de gagner quelque chose quelque part, ce n'est pas bon. D'autre part moins couper cet angle t'aurait permis de positionner les cales latérales "aval" à 90°, dans leur position idéale. Pourquoi ne pas suivre scrupuleusement les plans du Strock ? C'est un instrument savamment optimisé depuis des années, jusque dans ses moindres détails, et chacun a son importance. Comme le souligne Pierre, chaque fois que tu veux modifier - même légèrement - un point, il s'ensuit toute une série de conséquences en cascade. Chaque élément a été pensé comme partie d'un tout cohérent, pour viser la compacité et la légèreté maximum. Je ne dis pas qu'il est impossible d'encore l'améliorer, mais franchement ça va être coton sans se planter quelque part. Quand toute une conception est prévue pour que tout rentre au chausse-pied, ça devient comme aux échecs : il faut avoir un paquet de coups d'avance et vraiment connaître son affaire pour prendre la mesure de toutes les implications dès qu'on déplace une pièce...
  11. nouvelle comète

    Non, ChiCyg a décrété que c'était inutile d'être poli. Donc Aldebaran a décidé de s'abstenir de remercier ceux qui avaient fait plus d'efforts à lui répondre que lui à préciser sa question. Et moi j'en conclus que j'ai assez perdu de temps sur ce fil.
  12. une bonne araignée qui bouge pas : on fait comment?

    Une lame ne se contente pas de diffracter : la couche limite de part et d'autre à son contact réfracte aussi (gradient thermique). C'est pourquoi 8 lames d'épaisseur 0.5mm ne sont pas du tout équivalentes à 4 lames d'épaisseur 1.0mm. Je partage à 100% les remarques de Patrick Sogorb : lames triangulaires évidées et tendues si pyramide pas indispensable (ça permet d'avoir seulement 4 lames fines avec en outre une faible section verticale donc une couche limite réduite au maximum, puis blocage du moyeu en rotation en déportant les branches hors axe - ce qui s'avère fondamental pour un newton. D'ailleurs on n'est pas obligé d'avoir des paires de branches opposées perpendiculaires entre elles ; on peut les placer par exemple comme ça : ( >0< ), le "0" représentant schématiquement le secondaire elliptique orienté de telle façon que sa partie supérieure se glisse dans l'espace le plus large ouvert entre les lames... ça permet de minimiser la hauteur de la cage secondaire Si les branches opposées sont // bien que non alignées comme dans la configuration ci-dessus, elles ne génèrent qu'une seule paire d'aigrettes pour chaque direction (2 ici). Si les paires opposées forment entre elles un autre angle que droit, on obtient 2 paires d'aigrettes qui se croisent selon le même angle et c'est tout : à part cela on observe bien 4 aigrettes et seulement 4, comme dans une araignée classique à 4 branches en X. Le seul intérêt que je vois aux branches doubles, c'est qu'elles proposent quand même une amélioration de la stabilité en rotation tout en attaquant le tube ou l'anneau de la cage secondaire perpendiculairement : si l'ancrage demeure frêle et/ou le tube déformable, il ne sera pas sollicité par des efforts latéraux dissymétriques comme dans le cas de branches simples déportées hors axe... Maintenant quand on veut faire de l'imagerie, ce n'est pas le quart d'heure de négliger la robustesse de la cage secondaire ou de l'anneau de renfort sur lequel vient s'ancrer l'araignée ; si on construit soi-même son instrument, il est plus facile de concevoir ceci correctement dès le départ pour que cette cage soit un roc [Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 07-10-2013).]
  13. Crash ou chute céleste des plus étranges dans le Yucatan

    Je vois là surtout des résidus de plomberie d'un propulseur à ergols liquides après une rentrée atmosphérique... Le non sens populaire a encore frappé
  14. Phénomène vu à la Réunion hier soir

    Dégazez ! Y a rien à voir ! J'ai lu les conneries les plus invraisemblables dans les canards locaux ! ça m'a tellement énervé que je n'ai même pas pris la peine de réagir : on ne peut décidément rien contre une bêtise généralisée aussi abyssale !!! Ce qui est dingue, c'est qu'on vit une ère technologique, que la Terre entière est inondée de GPS, GSM, reçoit la télé par satellite etc, chacun en a un dans sa poche, chacun s'en sert tous les jours, mais non : le commun des mortels reste toujours aussi ignorant de comment ces engins montent là-haut et en redescendent. Ce qui est encore plus dingue, c'est le nombre colossal d'abrutis qui assènent leur avis sur les forums des médias sans rien y connaître, et sans réaliser l'énormité de ce qu'ils balancent à la cantonade pour faire les beaux. C'est vrai que c'est quand même largement plus probable et logique d'invoquer les martiens que les humains dès qu'il se passe quelque chose d'inhabituel au dessus de nos têtes... Fatigue.
  15. Lacs pyrénéens sous les étoiles

    Salut Patrick, Heureux d'avoir grâce à tes images revisité ces hautes terres où j'ai tellement crapahuté avec mon père... C'est vrai qu'on peut trouver pire endroit pour bivouaquer (enfin par beau temps )
  16. Problème avec jumelles .

    Tes jumelles seront parfaitement réglées quand tu pourras y voir se pointer un petit ours à des kilomètres, avec ses gros sabots...
  17. Que pensez-vous de ça?

    Qui sait... un éclair de lucidité peut-être ? L'humanité saura-t-elle se sauver d'elle-même ? L'Homme est assurément son propre plus grand danger.
  18. Moi aussi... mais l'arme à l'oeil
  19. besoin d un avis sur cette image collimation

    Le truc, c'est qu'autant il est simple de montrer sur le terrain en expliquant ce qu'on fait, dans quel ordre et pourquoi, autant c'est compliqué à expliquer qu'avec des mots sans illustrer, pour être certain d'être bien compris et sans paumer complètement notre ami. L'expérience permet aussi de faire très vite un diagnostic quand on a un tube entre les mains : là, il faut tout reprendre à zéro faute d'avoir pu juger dès le départ ce qui clochait. C'est toute la difficulté d'être pédagogue auprès de quelqu'un qui n'a jamais fait, ni vu faire, ni aucune idée de ce qu'on cherche à obtenir au final (enfin si : une belle image ! ) C'est pour ça qu'autant d'instruments se baladent encore sans avoir jamais été réglés correctement. Je n'ai hélas pas le temps en ce moment de m'y coller, mais ça montre qu'il serait plus qu'utile de créer un bon tuto sur la question, tout en images et videos, pour illustrer une fois pour toutes les bonnes procédures de réglages étape par étape de toute la chaîne optique. Au moins pour les Newton qui représentent la majorité du parc... Avec le temps on ne se rend plus compte à quel point un truc qui nous semble évident, reste incompréhensible pour un novice même pétri de bonne volonté. Il n'y a vraiment personne dans ta région qui pourrait te montrer comment on règle un Newton, irréductible gaulois ? En tout cas bravo pour ta ténacité, ne te décourage pas : dès que tu auras eu le déclic, toutes les explications qui précèdent vont d'un coup devenir lumineuses ! Il est très probable que ton tube va ensuite te délivrer de très belles images Alors courage : c'est en forgeant qu'on devient forgeron.
  20. Un Restefond 5 étoiles avec les copains.

    Tsss tsss : faut arrêter de fumer, ça jaunit les dents. Oui, bon : il serait assez malvenu de prendre tout ce que je raconte au premier degré Pis faut savoir vivre dangereusement. M’enfin j’imagine assez bien le tableau, si le chiotte s’envole et qu’il est plein !
  21. Un Restefond 5 étoiles avec les copains.

    Oui David, on voit que cette tente est trapue, bien charpentée, bien profilée, bien haubanée. Je ne suis pas surpris qu'elle résiste au vent. La mienne n'était qu'une vieille Cabanon tout ce qu'il y a de classique, mais d'une époque où on construisait robuste : taillée dans de la bâche de camion et dotée d'une armature en acier hyper costaud... ça pesait un âne mort ! Elle a résisté pendant plus de 20 ans aux pires intempéries alors que toutes les autres tentes du camp s'envolaient les unes après les autres les jours de tempête (même de bonnes tentes igloos réellement conçues pour la montagne). J'ai hébergé je ne sais combien de fois mes potes sinistrés, et j'avais fini - à tort - par me rire des éléments déchaînés... (comme si c'était drôle et comme si on pouvait être le plus fort ? ) Ah, ça : j'ai ri le dernier - certes - puis j'ai pleuré (n'y voyez aucun vice, même si Jerry Lewis) Car un soir d'orage "ordinaire", sa tenue légendaire a tourné court : une bourrasque abattante inouïe l'a littéralement écrabouillée au sol malgré un haubanage musclé - ancré à tous les rochers alentours avec nos vieilles cordes réformées - que depuis le temps je croyais à toute épreuve : en un instant l'armature s'est pliée dans tous les sens sous mes yeux telle un vulgaire fil de fer ; une chance qu'on n'était pas dedans à cet instant, car 35kg de ferrailles enchevêtrées projetées comme fétu de paille, ça peut être assez viril si tu les prends dans les dents ! Alors depuis, les soirs d'orage je surveille le ciel d'un oeil plus circonspect On a pris l'habitude par la suite d'abattre nos toiles comme on abat des voiles avant que le vent nous les emporte, quand on voit que c'est vraiment en train de se gâter : tout au sol et un bon stock de grosses pierres par dessus (mais non t'es pas gros Pierre, j'ai pas dit Strock)), ça prends moins facilement son vol... et puis courber l'échine devant les puissances de la nature n'a jamais tué personne, ça en a même sauvé plus d'un Alors je suppose que sauf accident vous êtes moins exposés là où vous êtes ; nous c'est sur un col, à la Pierre (Baticotch), un coin réputé dans la région pour être fantasque. On s'est même construit un tunnel en tôle pour se protéger, avec la complicité des bergers locaux et en profitant du tracé assez incertain de la frontière à cet endroit Une fois on y a essuyé un vent tellement fort - un 11 novembre fin des années 80 je me souviens - qu'au dernier portage, malgré 30kg de matos sur le dos on avait toutes les peines du monde à franchir à quatre pattes la dernière petite crête pour atteindre la cabane, MDR ! Même les pierres volaient ! (non toujours pas les Pierre : on les avait lestés avec des claies de portage ) Autant dire qu'aucune tente n'aurait résisté ce jour-là ! (aucune tante non plus, mais on vous a déjà dit que c'était un camp très viril !) Bon si c'est clair pour vous, c'est que vous êtes forts ![Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 15-09-2013).]
  22. Un Restefond 5 étoiles avec les copains.

    Vous êtes quand même des grands malades les kikis ! Votre campement ressemble comme deux gouttes d'eau à notre camp spéléo à la Pierre Saint Martin : même genre de paysages, mêmes moeurs, mêmes brebis (y compris galeuses comme cet énigmatique "EB" à qui vous avez fait l'aumône d'une écuelle et d'un coin de tapis de sol), et bien sûr même ciel coronal après la pluie... On trouve juste chez vous un peu moins de cordes et plus de télescopes Fais quand même gaffe David : ma grande tente-auberge a fini par s'envoler sur les lapiaz (cet ultime bastion qui servait de refuge à toutes les âmes perdues au plus fort des tempêtes) quand, par un soir du mois d'août, "à cheval sur les toits, un vrai tonnerre de Brest avec ses cris de putois, allumait ses feux d'artifiiiiiiiiices..."
  23. Comment protéger la surface optique d'un miroir?

    Pareil : maintenant quand je trimballe dans sa boite un miroir en avion, d'abord je le nettoie nickel pour éviter que des poussières indésirables ne jouent les abrasifs, puis je prends la peine de le couvrir avec un film d'emballage bien tendu qui ne porte que sur le chanfrein, surmonté d'un couvercle en CTP en appui sur des patins de feutre positionnés aux mêmes endroits que les butées anti-basculement du barillet (repères sur le flanc du miroir), afin que même un léger frottement sur l'aluminure à cet endroit n'ait aucune incidence pratique. Ainsi on peut voir par transparence à travers le film en retirant le couvercle sans avoir besoin de toucher. Je pousse même le vice jusqu'à scotcher là-dessus une paire de gants vinyl avec cet avertissement : FRAGILE WARNING! Telescope mirror Please to check the contents of the box: Before removing the lid, use gloves and take care.Même si on me regarde avec un sourcil levé comme ET en partance pour Mars, ça s'est révélé plutôt efficace : finies les belles empreintes digitales de contrôleurs zélés ;-) Je pense que ça fonctionnerait aussi pour tes apprentis mécatroniciens ?[Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 14-09-2013).]
  24. RodrigueS, s'pèce de banane fulgurante ! T'as déjà nagé avec un tuba dans ta mer de nuages ?
  25. Ben quoi : le ciel, des télescopes et la mer... what else ?