Alain MOREAU

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Tout ce qui a été posté par Alain MOREAU

  1. Science&Vie n° 1085 Février 2008

    Merci Serge, au moins ta voix portera un peu plus que mon coup de gueule stérile !...
  2. Sarkozy plaide pour un programme mondial d'exploration de Mars

    Ah, tiens, là , c'est pareil !!!: Qu'on m'explique comment on peu encore accorder la moindre espèce d'importance au plus infime commencement d'affirmation de n'importe quel digne représentant de notre prodigieuse et souveraine intelligence collective ???!!!
  3. Science&Vie n° 1085 Février 2008

    Oui : laisser profaner par des aventuriers d’opérette les derniers sanctuaires encore à peu près épargnés de cette planète pour des motifs aussi vains me fait impuissamment fulminer !!!Décidément en ce moment je supporte de moins en moins les humains, dont l'immaturité cause chaque seconde un carnage sans nom.Coup de gueule, bordel !Pour en revenir au sujet, que les vrais aventuriers aillent s'aguerrir en Antarctique : ils y apprendront l'humilité en confrontant leurs ambitions à leurs limites.Une expérience qu'on devrait imposer à tout être humain avant qu'il ne s’habitue à prendre ses velléités dominatrices pour de la légitimité.
  4. D'où vient la couleur jaune du soleil?

    Bah : beaucoup de questions simples connaissent des réponses qui le sont moins... quand elles existent !Mais là, ce que je ne comprend pas, moi, c'est que parler "couleur", c'est parler perception ET convention, tandis que parler "température", c'est parler mesure.Confondre les deux parce qu'on les associe conventionnellement dans un système de représentation du monde fondé sur la vision que nous en avons, c'est mélanger la chose et la façon dont nous nous la représentons, individuellement, mais aussi collectivement par nécessité : c'est oublier que l'appréciation d'une couleur n'est qu'une représentation mentale hautement opportuniste, dont la fonction essentielle pour notre vision est avant tout discriminatoire, donc relativiste pour l'individu, tandis que le langage voudrait en faire un objet mental utilisable par tous, donc universel.Peu importe que mon jaune soit plus vert à midi et plus orange à 18h, s'il me permet de distinguer mon citron d'une orange ou d'une papaye quelle que soit l'heure, et que ma perception relative d'une couleur par rapport à une autre n'est pas trop altérée par ce changement objectif.Mon cerveau, là, ne pense pas : il compense.Peu importe aussi que je voie ce fruit un peu plus vert ou toi un peu plus orange, puisque par convention ce même citron que nous observons tous deux, est déclaré jaune, du matin au soir, dans l'ombre du garde-manger comme sur son arbre en plein soleil.Par contre si nous mesurons sa température de couleur sous différents éclairements, tous deux nous allons surtout prendre la mesure de la subjectivité de nos perceptions, et de l'arbitraire de nos conventions...Mais convenir de règles permettant d'arbitrer... N'est-ce pas un mal nécessaire pour pouvoir communiquer ?;-)
  5. D'où vient la couleur jaune du soleil?

    Dites donc les petits loups : il ya quand même ici assez de gens qui possèdent une culture scientifique et technique, pour savoir comment faire (un minimum) la part du subjectif (ou du perceptif) et de l'objectif sur un sujet comme celui-là !ChiCyg, arrête de te poser des questions métaphysiques et expérimente simplement : fais une série de photos en haute montagne dans toutes les conditions que tu as évoquées ; ne cherche pas à régler la balance des blancs (subjectif), contente toi de faire toutes tes photos avec le même réglage afin de mettre en évidence les différences relatives d'un cliché à l'autre ; ensuite balade une pipette sur ta neige ou tes nuages à l'ombre, puis au soleil, sur ton ciel à 10,à 30, à 90° du Soleil, pour voir varier la température de couleur... Ensuite on cause de ce qui est blanc, ou bleu, ou jaune !Je te parie un verre de Monbazillac contre un ballon de Mercurey que tu n'y verras que du feu, tandis que ta pipette en verra de toutes les couleurs !
  6. D'où vient la couleur jaune du soleil?

    100% d'accord avec Thierry Legault pour la répartition entre éclairement direct du Soleil et luminosité diffuse du fond de ciel pour former le "blanc" de la lumière du jour : c'est ce que j'essayais maladroitement d'expliquer quelques posts plus haut.Quant à la subjectivité de notre perception du "blanc" solaire, petite anecdote :Durant une vingtaine d'années, j'ai participé aux explos d'un trou assez profond des Pyrénées Atlantiques (-1100m pour plus de 25km de développement, avec une seule entrée à 2200m d'altitude) : le Gouffre des Partages. Nos expés de plus en plus éloignées de l'entrée et profondes nous ont conduit peu à peu à rester 6 à 7 jours sous terre, sans voir le jour évidemment. Or en spéléo pour de telles durées et dans de grands volumes, le seul moyen de s'éclairer efficacement demeure en 2008 de brûler de l'acétylène, dont la flamme d'apparence blanc-bleuté fournit un compromis poids/puissance lumineuse/autonomie absolument imbattable.En réalité la flamme de l'acétylène, même parfaitement réglée et malgré les apparences, produit une lumière qui sort totalement "sauce tomate" sur la moindre photo équilibrée lumière du jour. Cependant la capacité d'adaptation et de compensation en faible lumière de notre cerveau est telle qu'au bout de quelques dizaines d'heures, nous interprétons cette lumière artificielle comme parfaitement blanche, assez puissante, en tout cas suffisante pour parfaitement "lire" les couleurs auxquelles nous sommes habitués à l'extérieur, en particulier celles de tout notre équipement - que nous connaissons parfaitement - et pour lesquelles nous sommes incapables de discerner la moindre distortion par rapport à la lumière du jour.Où l'affaire devient comique avec l'expérience, mais légèrement angoissante la première fois, c'est lors du retour à la surface...Avez-vous déjà vu l'herbe BLEUE ?! (je ne parle pas de ceux qui l'ont fumée, évidemment !) Le retour à la lumière naturelle est - comment dire - "gerbant" : prairies bleu-turquoise, limite fluo !!!La sensation, pour être violente, n'en est pas moins fugace : en quelques minutes elle s'estompe, car manifestement mémoire et plasticité se chargent en urgence de recaler tout cela avant que Raoul ne nous submerge... Mais quel choc ![Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 04-02-2008).]
  7. D'où vient la couleur jaune du soleil?

    Nolston : rien n'est plus "blanc-jaune-doré-éclatant" que la neige au soleil, ni plus "bleu-mauve-absorbant" que la même à l'ombre...Franchement ce que nous appelons communément le "blanc" repose d'abord sur une perception physiologique, que nous pouvons le cas échéant traduire physiquement par une répartition de l'énergie par longueur d'onde. La balance des blancs ne nous propose qu'un étalonnage de ce type pour parvenir au "rendu visuel" le plus fidèle... en fonction de l'interprétation conventionnelle qu'en fait notre cerveau.D'accord aussi que depuis la nuit des temps, notre cerveau utilise comme référence essentielle la lumière de notre Soleil et a dû apprendre à se débrouiller avec ça.Mais par beau temps, on oublie trop facilement que la lumière du Soleil n'est pas la seule à nous éclairer : il y a celle du ciel, justement.Pour que notre oeil interprête globalement comme du blanc la lumière naturelle "moyenne", il faut bien que le petit Soleil - très brillant - nous paraisse légèrement jaune, pour compenser l'immense ciel - également lumineux en valeur absolue - diffusant franchement bleu.Il suffit pour s'en convaincre de baigner tout cela dans l'ambiance fantômatique d'un brouillard un peu épais comme on en trouve par exemple en montagne quand on skie dans la "crasse" : il y a alors diffusion totale de la somme de ces éclairements dans toutes les directions, pour aboutir à ce qu'on appelle là haut, non sans raison : "un jour blanc".La lumière "blanche" ne peut donc pas être pour nous celle que nous voyons du Soleil en l'observant de face : je suis d'accord avec Serge, elle nous paraît forcément jaune si nous en diminuons assez l'intensité avec un filtre neutre.Et je serai même tenté par l'expérience suivante : opérer cette filtration (1/130 000 environ ?) de façon à ramener la brillance surfacique du Soleil à ce qu'elle serait si on étalait sa luminosité sur toute la surface du ciel, puis combiner cela au fond de ciel bleu diffusant dans les mêmes conditions d'éclairement : on devrait retrouver un blanc digne d'étalonner correctement notre "balance des blancs", ne croyez-vous pas ?
  8. Qualité des Dobsons et des optiques sur le terrain

    Ouais... Vimanas34 : ton ton (flingueur) passablement agressif et péremptoire pour une première intervention, ainsi que ta tendance à l'autoproclammation alors que personne n'est en mesure de t'identifier - donc de valider (ou d'invalider) tes prétentions de compétence - me laissent quelque peu dubitatif quand à la crédibilité et l'impartialité de tes propos.Et saches que mon appréciation n'émane nullement d'un technicien expert, mais tout bêtement - stupidement devrais-je dire - d'un vieux singe peu soucieux de ménager les prétentieux d'un rictus hypocrite.
  9. MESSENGER arrive aux abords de Mercure

    Alea ejectat est...
  10. D'accord avec l'ordre de grandeur proposé par dg2 (bien que sur ces hypothèses, la probabilité de détection soit la moitié à mon sens ;-).D'accord donc sur le fait que la détection par COROT de planètes aux périodes orbitales supérieures à quelques mois est très aléatoire.Or : si pour quelque raison physique la statistique est défavorable, à savoir s'il n'existe pas, ou très peu, de planètes telluriques proches de leur étoile... L'espoir d'en détecter avec COROT sera déçu durablement.La probabilité d'observer un transit devenant alors très faible, la durée de surveillance pour confirmer la détection deviendra en outre très longue.Pas impossible toutefois, sur plusieurs cycles d'observations, qu'on y parvienne.Le profil photométrique d'un transit sur une étoile de type assez bien connu, donne quand même une vague idée de la période orbitale, au moins statistiquement si l'on fait des hypothèses simplificatrices.Evidemment si la détection ne porte que sur quelques cas, on n'a aucun moyen de savoir s'ils sont particuliers ou ordinaires...[Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 21-12-2007).][Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 21-12-2007).]
  11. Bien sûr notre impatience croît proportionnellement aux capacités vérifiées de l'outil... et cette attente s'avère frustrante !Mais il n'y a rien d'anormal à ce que les résultats tardent : les procédures de vérification sont longues et doivent être d'autant plus minutieuses et délicates que la sensibilité de l'instrument en orbite est grande.D'autre part si l'attente cible à présent plus particulièrement des planètes telluriques, les transits observables pour des orbites plus longues sont statistiquement moins nombreux par unité de temps ; la durée d'observation indispensable à une confirmation augmente avec la distance de la planète présumée à son étoile, détections par COROT et vérifications au sol comprises... Sauf coup de bol imprévisible et aléatoire, ça ne peut aller vite.Les vrais résultats, et les plus passionnants, vont forcément débarquer en décalé, avec une montée en puissance par accumulation des données : comprenons la méthode et ses lenteurs induites, restons confiants, et soyons patients.Nous avons la chance de pouvoir vivre cette formidable aventure en direct, d'en percevoir toutes les difficultés, mais de les savoir surmontables. Ces détections sont des prouesses observationnelles, encore impensables voici quelques années. Jubilons !
  12. NGC 891 oui , mais à quelle distance ????

    PS au forum : je ne sais pas s'il était raisonnable de me remercier pour ma contribution, sur ce coup là...
  13. NGC 891 oui , mais à quelle distance ????

    AH NON !!!Entre 26,311 et 32,311 me paraitrait plus rigoureux...Si t'es pas à 689 000 AL près, t'as qu'à les faire à pied, pour t'apprendre !
  14. OVNIS: témoignages de pilotes réunis à Washington

    Voilà, Serge : ta conviction enfin explicitée paraît à présent plus recevable. Et sur cette base plus saine : ce qui paraît raisonnable à l'un peut légitimement sembler déraisonnable à l'autre ; Ceci ne procède le plus souvent que d'une différence de raisonnement. N'en faisons pas systématiquement un débat sensé/insensé : Les gens vraiment sensés parviennent généralement à assumer des logiques différentes sans se manquer mutuellement de respect. Car on peut aboutir à des conclusions similaires par des raisonnements forts différents, comme à des conclusions fort différentes par des raisonnements similaires...Comme Claude et Debricon, je reste sceptique sur la validité de tes arguments statistiques, un seul cas étant connu : le nôtre. Ce qui induit en notre esprit qu'il s'agit probablement (au sens de probabilité) d'un cas unique.Malgré tout la simple existence de ce cas incontestable - pourtant aussi formidablement improbable soit-il - devrait quand même nous questionner profondément : Alors même que nous sommes tentés de postuler que la vie intelligente a tellement peu de chance d'émerger où que ce soit dans l'Univers qu'on en vient à douter que cela ait pu se produire ailleurs... Nous sommes face à son existence ici-même !Il nous faut donc affronter ce redoutable paradoxe : comment concilier cette extraordinaire improbabilité... avec l'expérience : cela EST !?Alors : UNIQUE, ou rare mais UNIVERSEL ? Et dans ce dernier cas, rare à quel point ?Que savons-nous réellement de la robustesse de la Vie ? (pas de celle des espèces - on les sait fragiles - mais de la Vie au sens large, une fois qu'elle a germé quelque part) Que savons-nous des processus de son apparition, de sa propagation ? Que savons-nous de son émergence, de sa persistance, de ses capacités évolutives et adaptatives dans d'autres conditions que les nôtres, et même dans les nôtres aux premiers âges de la Terre ? Qui nous dit que notre planète a représenté la quintescence des conditions de son émergence, et représente encore le milieu idéal pour son épanouissement ?Le véritable enjeu scientifique n'est pas de savoir si c'est possible ou pas : nous sommes la preuve que ça l'est.Il est plutôt de comprendre comment c'est possible, de cerner dans quelle mesure c'est possible ailleurs et dans quelles limites.Et douter que des choses soient impossibles n'est pas moins respectable que douter qu'elles le soient : il ne faut pas moins d'humilité ni de courage intellectuel pour préserver ce doute.
  15. OVNIS: témoignages de pilotes réunis à Washington

    Et ai-je le droit de croire en la possibilité de faire voler une soucoupe, sans croire en Dieu, tout en croyant suffisamment en la science pour la croire universelle ?... encore qu'un fond de culture judéochrétienne doive lourdement gréver ma lucidité pour en venir à m'auto flageller ainsi sur un forum public !
  16. Une théorie du Tout

    "Vous prendrez bien un petit peu de TOUT ?""Si ce n'est pas abuser... Oui, merci""De RIEN !"
  17. Une théorie du Tout

    Alors là Serge, c'est une perle ou tu le fais exprès ?"une théorie peut peut-être être tout à la fois belle, élégante, symétrique, et fausse"L'expression : [peut peut-être être], est belle, élégante, symétrique, mais pas nécessairement fausse !
  18. OVNIS: témoignages de pilotes réunis à Washington

    Quel taquin ce Serge !Les blocages peuvent provenir des limites que nous impose la Nature, mais aussi de celles de notre propre intelligence...Que comprenons-nous encore de l'univers entier qui se cache dans un seul atome ?Que saisissons-nous seulement de l'effarante complexité de la plus primitive des cellules vivantes, à commencer par son origine ?Ce qui paraît inconcevable à l'esprit humain - et pourquoi pas définitivement - doit-il être définitivement considéré comme inaccessible à toute forme d'intelligence ?Affirmer que certaines limites physiques sont incontournables, c'est supposer que notre physique ait fait le tour de l'essentiel. Un postulat dont la validité paraît plus que jamais douteuse... Alors peut-être le sont elles, peut-être pas. Ceux qui pensent qu'elles peuvent ne pas l'être, ont donc des raisons respectables de ne pas se laisser convaincre par les arguments qui prétendent limiter le champ des possibles à ce que nous en connaissons, voire pire : à ce que nous croyons en connaître.
  19. OVNIS: témoignages de pilotes réunis à Washington

    Voyons; ehtiens, restons cohérents :Admettons que l'hypothèse extraterrestre soit vérifiée : quelle richesse si exceptionnelle pourrait bien recéler notre planète, qui ne soit déjà disponible en quantité "astronomique" dans l'espace et à portée de technologies interstellaires ? Du pétrole pour alimenter les roues à aubes de leurs vaisseaux ? Une centaine d'éléments chimiques tous abondamment répandus dans la moindre ceinture d'astéroïdes et/ou si facilement synthétisables ?Non, je ne vois rien sur Terre de plus extraordinaire, de plus rare, de plus précieux, de plus fascinant, que la VIE, tout simplement !Si visites il y a, je ne vois aucune autre raison sensée de venir nous rendre visite.Et dans ce cas, je ne vois absolument aucune raison de se livrer à la moindre agression à l'encontre de cette vie - car je ne vois pas en quoi elle pourrait représenter la moindre menace ou concurrence pour de tels visiteurs...C'est il me semble encore une fois pour nous autres Humains, s'accorder une importance quelque peu contradictoire : comment pourrions-nous à la fois nous considérer comme le sommet et l'aboutissement de la complexité sur Terre, et supposer que d'autres êtres/entités à ce point capables de nous surpasser, éprouvent le besoin de nous détruire ?Soit nous sommes importants dans cet Univers, car parmi les rares représentants d'espèces (plus ou moins)intelligentes... et il faut au moins nous préserver, voire nous préserver de nous-même si notre potentiel paraît le mériter.Soit nous sommes insignifiants, relativement à ce que l'évolution a pu produire ici ou là - dont nos chers visiteurs - et nous ne ferions au mieux pour eux qu'un bon sujet d'études.A moins, évidemment, qu'il leur apparaisse comme urgent de nous éliminer pour préserver le reste de la vie sur cette planète...
  20. [mon Saint Graal] L'ombre de Vénus !

    Ben oui, Serge : d'où la décharge !
  21. On en salive à l'avance !
  22. Demain extinction lumières.

    Aucune initiative n'est dérisoire quand elle permet une prise de conscience.
  23. observation dans l'hémisphère sud

    Bonsoir Christophe, Oui j'ai prospecté les meilleurs sites pour mes voyages : le volcan c'est top si la crasse ne déborde pas des plaines. Mafate aussi, avec un héliportage obligatoire : il faut laisser le matos sur place quelque temps pour en profiter pleinement ; Moi je suis un crapahuteur fou, genre une semaine au fond, astro la nuit, petit déj. avant l'aube, rando dans la foulée puis dodo jusqu'au soir (j'ai pas dit "Dodo" ;-) Une semaine ça suffit : ça calme. Mais c'est fou comme une fatigue repose de l'autre, finalement. Evidemment après il faut un mois de travail et de stress pour s'en remettre (humour, bien-sûr, humour...)Le reste de l'île hélas est quand même bien pollué par la lumière.Profite bien de ton nouvel instrument, tu vas te régaler !Alain
  24. observation dans l'hémisphère sud

    Salut Christophe (et Mérope, et Samuel, et JC, et…)… « avec un X » : ah bah si vous êtes plusieurs, alors je m’incline respectueusement !Je ne suis encore Réunionnais que de cœur, mais je cherche à m’y établir (d’ailleurs si vous connaissez des plans…) Ma compagne est native de Rodrigues, 600km au NE.Pour les meilleurs spots de l’île, par ordre d’accessibilité décroissante :Le parking du Maïdo, juste au dessus de chez toi. Facile en voiture quand on n’est pas bourré ;-) Plus dur le matin après une nuit insomniaque, où il faut croiser dans les centaines d’épingles étroites les cars de z’oreilles à contresens sans se foutre dans des fossés gigantesques. Là-haut on est quand même gêné par les lumières de la côte pourtant 2000 m plus bas – sauf à l’est qui surplombe Mafate. Egalement par les phares de quelques couples en quête de tranquillité pour réviser leur kamasutra… Le site est meilleur sur le matin, car le bitume met du temps à trouver son équilibre thermique après la chaleur de la journée. L’altitude est toutefois là si on n’observe pas trop bas sur l’horizon et qu’on privilégie la photo. C’est un site à mon avis à privilégier sous régime d’alizé bien établi, car moins exposé alors.La Plaine des Sables au volcan, à 2h30 de route hors heures de pointe. Facile en voiture itou. Sauf météo capricieuse, c’est un site qui peut être extraordinairement transparent (lumière zodiacale perçue « gênante » presque toute la nuit !) La cendre noire, réfractaire, emmagasine peu la chaleur du jour et se fait oublier la nuit : le site peut être faiblement turbulent, surtout par alizé modéré du NE. Située au cœur de la zone la moins peuplée et la plus noire de l’île, ceinte de quelques reliefs peu élevés qui ne masquent que l’horizon brumeux, la Plaine des Sables est parfaitement isolée et éloignée des lumières côtières, qu’elle domine de toute façon de plus de 2000 m, jamais en ligne directe. Tout au plus par nuit très humide, peut-on deviner les faibles lueurs du Tampon au NO, voire de Saint-Denis loin au N… mais bas et fort discret sur l’horizon. En revanche il y gèle facilement l’hiver, ne pas sous estimer le froid (qui s’y trop fie s’y trop pique !-)) Le problème météo local peut venir des remontées maritimes le long du flanc de la Fournaise sous un régime d’alizés NE fortement établi en hiver, les Plaines forçant alors le flux d’air humide océanique sur le volcan : crachin et brouillard garantis, entrecoupés d’éclaircies somptueuses et totalement surréalistes… C’est le coup de poker, il faut être patient, et bien équipé pour protéger le matos en attendant la fenêtre miracle ! Mais là, bon sang : quel pied monstrueux !A propos de Fenêtre, il y a celle des Makes, au bout de la route forestière du même nom qui domine l’observatoire. Autant le ciel de l’obs. se fait hélas ronger d’années en années par l’éclairo-magna tentaculaire Saint-Louis/Saint-Pierre/Tampon et autres saints à tel point qu’on ne sait plus auquel se vouer sous ce déluge de lumière pas toujours divine… Autant il existe là-haut une petite oasis encore potable qui domine Cilaos. Bien que la forêt puisse gêner, elle offre au photographe assez « léger » (une centaine de mètres à pied jusqu’au belvédère) l’opportunité de belles compositions avec un ciel dégagé sur le cirque.Il existe encore un site près du gîte du Dimitille, accessible à pied ou en 4X4 avec une dérogation de l’ONF, moins exposé que celui du volcan, mais à moins de s’établir là pour plusieurs jours et de bien prévoir son coup avec l’aide des proprios, c’est un plan plus compliqué.Le dernier spot pour la bonne bouche : j’ai posé mon matos au fond de Mafate à la Nouvelle pendant un an (ou plutôt André Begue, pilote d’hélico et ravitailleur patenté des Mafatais me l’a posé) le temps de trois AR Réunion/métropole pour plus d’un mois d’observations cumulé au fond : c’est là que j’ai découvert le ciel le plus pur de la Réunion (et que sa plus belle étoile est entrée définitivement dans mon cœur… mais c’est une histoire que je ne vous conterai pas ce soir !) Un peu onéreux, mais finalement si on connaît quelqu’un sur place pour stocker le matos et en profiter un bon bout de temps, il n’y a plus qu’à aimer marcher jusqu’au spot… Ciel noir géantissime, pour cause d’aucun éclairage nocturne dans le cirque, et rempart montagneux intégral qui isole de la côte. La météo est moins fantasque qu’au volcan, l’altitude encore 1600 m, l’accueil chaleureux, les filles plus que jolies… enfin je m’égare !C’était juste pour vous faire baver !Allez : trouvez-moi du boulot là-bas !
  25. observation dans l'hémisphère sud

    Bienvenue Christophe,Oui ton telescope fonctionnera partout dans le monde sans paramétrage particulier (enfin c'est lui qui le fera automatiquement en exploitant les infos GPS) C'est d'ailleurs le principal intérêt du GPS dans ton cas... Car (à la différence de Serge qui en est incapable ;-) il te pointera et te suivra n'importe quel objet même sous les nuages les plus épais !Bon, plus sérieusement, tu crèches où à la Réunion ? Parce que si tu veux, je peux t'indiquer quelques spots qui valent le déplacement pour être au dessus des nuages... [Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 15-10-2007).]