Alain MOREAU

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Tout ce qui a été posté par Alain MOREAU

  1. % d'étoiles ayant une planète ?

    Beurk !!! Quelle horreur : déshabiller nos militaires ?!!! ça va pas non ??? Tous ces grands gaillards virils à poil sans la moindre rondeur gironde à tâter ou têter ?J'en ai l'arme à l'oeil !
  2. % d'étoiles ayant une planète ?

    Pour être plus précis, je ne parle pas d'aller voir à Z=6.Je dis d'abord qu'il ne va pas être si facile d'échantillonner correctement notre propre galaxie.Je maintiens ensuite que ne disposant d'aucune elliptique dans notre proche voisinage, il ne va pas être facile non plus de voir ce qui s'est passé dans une galaxie ayant beaucoup plus tôt que la nôtre converti l'essentiel de son gaz en étoiles et de ses poussières en planètes. Nous savons d'ores et déjà les hypothèses que cela suppose, et que nous n'avons pas les moyens de les vérifier tant que nous n'aurons pas au minimum sondé le bulbe de notre Galaxie.On pense que la génèse stellaire a pu être beaucoup plus mouvementée dans la jeunesse des grosses elliptiques majoritaires au sein des amas massifs, que dans les galaxies telles que la nôtre... Comment sont nées des planètes dans cet environnement très perturbé ? Pas forcément comme chez nous.
  3. % d'étoiles ayant une planète ?

    Harf !Je te soupçonne de tout sauf de benoîterie béate Serge ! À preuve tes positions volontiers critiques, que tu soutiens même aux dépends de tes propres intérêts : une attitude que j’apprécie plus que l’adoption docile et conventionnelle du statu quo ambiant. Et ce, qu’on partage ou non ton point de vue : respect.Sur le fond : Je trouve aussi cette chasse aux exoplanètes proprement enthousiasmante, car elle nous livre des résultats au-delà de toute espérance en effet il y a peu. De plus ces résultats restent intelligibles par le commun des mortels (au contraire de la cosmologie, que je cite purement pour l’anecdote n’est-ce pas ;-)Or voici enfin une quête éminemment proche du terrain, qui exploite idéalement le dialogue entre théorie et pratique, hypothèses et vérifications, apportant par là même un formidable bain de jouvence à une astronomie parfois un peu égarée dans des spéculations insuffisamment étayées par l’observation. Les résultats suivent de ce fait en accéléré, car du coup nos progrès technologiques qualitatifs ont remis à la portée d’observatoires et d’équipes « modestes » simultanément : détection(s), moyens d’analyse et de simulation.Ça ravigote !Je vois ainsi dans le dynamisme d’un dialogue régénéré entre théoriciens et expérimentateurs, comme dans l’ingéniosité des méthodes et hypothèses de cette investigation, les principales raisons d’espérer répondre bientôt aux questions posées par Orinel.Cependant quelques zones d’ombres vont peut-être résister plus longtemps à nos efforts, s’opposant à la belle synthèse dont nous rêvons tous ! D’où ma prudence, bien que je sois moi aussi tout à fait optimiste sur les progrès spectaculaires que nous allons réaliser en peu d’années dans la découverte de ces autres mondes (et pas seulement pour faire plaisir à Serge !) Peut-être simplement suis-je plus pondéré sur la certitude de progrès « Superfulgurants » !!!???... ;;;---)))En toute complicité,Alain
  4. % d'étoiles ayant une planète ?

    D’accord avec célinedl, on devrait disposer avec GAÏA d’un meilleur échantillon d’ici une quinzaine d’années, en quantité, précision et variété des cibles. De toute façon si nous affinons bien la connaissance de notre environnement proche, ne serait-ce que dans un rayon d’une centaine de parsecs, nous aurons une base d’évaluation pour l’ensemble de la Galaxie : pour améliorer la représentativité de l’échantillon, il vaut mieux scanner en détail un petit volume accessible et en explorer toute la variété, qu’observer toujours le même genre de cible à grande distance. Jusqu’à présent on ne peut nier que le ciblage de cette prospection, en raison non seulement des contraintes techniques, mais aussi par l’existence de préjugés plus ou moins inconscients, a introduit ses propres biais, dont nous savons à présent qu’ils ne sont pas minces… Il demeure enfin que les astres faibles, pourtant plus nombreux, seront toujours sous représentés dans nos observations : pour s’affranchir de cela il faudra donc attendre d’en avoir observé suffisamment avant d’établir les corrections statistiques adéquates. Or obtenir un échantillon localement représentatif est préalable à toute extrapolation au-delà. La difficulté suivante est que cette représentativité locale n’est pas automatiquement, ou simplement, généralisable. Peut-être dégagerons nous des profils statistiques de distribution de masses planétaires par classe d’étoiles, par âge, par métallicité, utilisables dans toute la Galaxie et au-delà… Mais pas sûr que cela ne nous donne du fil à retorde.Sinon, comme frédogoto, ChiCyg et beaucoup d’autres sans doute, j’ai aussi l’intime conviction – en plus d’un certain nombre d’indices probants – qu’un soleil sans planète est plutôt l’exception… La question devient d’ores et déjà plutôt la suivante : quelles planètes pour quels soleils, d’abord dans notre banlieue, puis de manière plus universelle ?Au-delà de la simple curiosité scientifique, la réflexion implicite sous-jacente consiste évidemment à s’interroger sur la place que nous occupons effectivement dans l’Univers. En tant que planète habitable, habitée, et habitée par la conscience (enfin ce qui nous en tient lieu !). Cette quête est donc celle d’une Humanité en voie d’introspection : elle n’est pas forcément vaine, mais pourrait se révéler vitale au contraire.Devrons-nous éternellement confondre isolement et solitude ?
  5. % d'étoiles ayant une planète ?

    Serge, au moins trois arguments doivent tempérer notre enthousiasme :-De loin nous détectons et analysons bien le gros, le massif le brillant ! En émission comme en absorption. Mais pour « l’obscure multitude » du petit-condensé-éparpillé n’émettant pas, comment s’y prendre ? Comment détecter des planètes dont le rapport de masse et/ou la distance à leur étoile est tel que la perturbation induite ne peut plus ou pas encore être extraite du bruit ? Et si c’était la majorité des cas ? Qu’en savons-nous ? Quand le saurons-nous ?- Rien ne prouve pour le moment que le lien entre métallicité d’une étoile et présence de planètes autour de cette étoile soit aussi direct qu’il y paraît. Tu présupposes que c’est acquis : il n’en est rien. Ce qui paraît rapidement vérifiable (peut-être !) dans notre petit coin de Galaxie, n’est pas extrapolable si facilement déjà à l’ensemble de la Galaxie (ni à son bulbe, ni à son vaste halo externe), et encore moins facilement à des elliptiques ou même d’autres spirales dont l’évolution différente peut révéler bien des surprises. Que savons-nous in fine des contraintes et possibles sur la formation des planètes ? Certaines semblent même s’être formées autour de pulsars ou avoir survécu à leur formation ! D’autres résistent à nos simulations et refusent obstinément de se former dans certains environnements stellaires, malgré l’intégration des meilleurs ingrédients connus. Quels paramètres « négligeons-nous » que nous ne devrions pas ?... En l’état actuel de nos connaissances, nous avons toutes les peines du monde à naître autour de ce Soleil… Pourtant nous y sommes ! A distance, l’écrasante multitude des étoiles naines est indétectée ; et autour d’elles, comment ça se passe ? De quelle estimation fiable disposons-nous encore pour notre Galaxie, du ratio réserves disponibles / réserves utilisées, en matière de poussières et gaz, matériaux à former soleils et planètes ? Où en sommes-nous de cette genèse, ici en bordure ? Et au cœur ? Et où en sont les autres ? Par quels épisodes passe une galaxie isolée, et une autre au sein d’un amas au terme de multiples interactions ? Nous connaissons trop mal les processus évolutifs galactiques pour ne pas être conscients des hypothèses à formuler pour généraliser le peu que nous apprenons de notre Galaxie à l’ensemble des galaxies, dans toute leur diversité de formes et de stades évolutifs… - La durée nécessaire à l’identification certaine de modestes planètes éloignées de plus de quelques UA de leur étoile requérra de toute façon du temps. Or le biais observationnel introduit par la durée incontournable de leur détection est justement inversement proportionnel à cette durée. En d’autres termes, que ça nous plaise ou non, nos certitudes seront proportionnelles à la durée de nos observations. La tentation d’émettre des certitudes avant d’en avoir les moyens est une vieille constante humaine, probablement liée chez l’Humain à la conscience de sa finitude, et à la frustration qu’éprouve ce dernier à accepter de disparaître peut-être avant d’avoir les réponses aux fascinantes questions qu’il s’est posé…
  6. % d'étoiles ayant une planète ?

    Trop tôt pour avoir une réponse. Pour l'instant, la détection se fait dans un rayon microscopique, et avec un ciblage sur des étoiles essentiellement de type solaire.De plus sur ce minuscule échantillon, seules les plus massives tombent dans nos filets, d'où un biais évident.Enfin, toutes celles qui orbitent sur des plans trop perpendiculaires à notre ligne de visée échappent à la détection Doppler, de même que toutes celles dont les périodes sont trop longues en regard du temps qu'on les a observées, donc pas encore identifiées de ce fait.La détection photométrique est prometteuse à plusieurs titres : malgré le faible pourcentage de plans orbitaux alignés avec notre ligne de visée, on peut en attendre dès à présent la détection de plus petites planètes, avec l’obtention de davantage de leurs caractéristiques physiques.De toute façon c’est forcément un travail de longue haleine, car il faut surveiller de façon très assidue un grand nombre de cibles sur pas mal d’années pour acquérir les données.Quand l’échantillon sera suffisant, et portera sur un profil qualitativement et quantitativement représentatif des différents types et environnements stellaires dans la Galaxie, alors nous pourrons évaluer la fréquence statistique des systèmes planétaires autour de ses populations d’étoiles. Extrapoler le résultat à l’Univers entier, c’est une autre histoire…On ne manquera pas de le faire naturellement, mais il faudra hasarder un certain nombre d’hypothèses « raisonnables » dont on ne sera peut-être pas près de vérifier la pertinence !
  7. venus lune - 400mm et 20s de pose

    Magnifique Sylvain, et j'ai adoré aussi tes photos de Namibie... Les ambiances que révèlent tes images résonnent particulièrement avec ma sensibilité contemplative. Merci pour ce partage.Amicalement,Alain
  8. Grenoble, M3, murphy m'a tuer

    Merci du fond du coeur Epsi, pour ce CROA à la lecture jubilatoire qui fleure si bon sa tranche de vécu !Comme quoi souffrance et frustration exacerbent toujours l'élan créatif !
  9. Comprendre avant D'entreprendre

    Salut JP, c'est la méthode de ndesprez qui est la bonne.Les 3 vis de réglage sont aux sommets d'un triangle équilatéral, dont les 3 médiatrices se coupent sur l'axe du secondaire, aux 2/3 de la distance de chaque vis à la base opposée.Quand tu agis sur une vis dans un sens, tu dois agir de la moitié sur chaque autre vis dans le sens opposé. En commençant toujours bien sûr par "donner du mou". C'est pourquoi il faut garder la main légère et s'habituer à estimer 1/6, 1/8, un petit quantième de tour...Le plus simple est de commencer par dévisser légèrement une vis : si l'image devient meilleure (1 chance/3) , tu stabilises en vissant à tour de rôle les 2 autres vis par petites touches successives, en essayant d'avoir des gestes identiques et une pression équilibrée (toujours surveiller l'amélioration de l'image à chaque action). Si l'image est pire ou pas meilleure (2 chances/3), surtout ne pas toucher les autres vis, mais marche arrière immédiate, toujours par une action inverse et équivalente à celle qui vient de dégrader l'image. C'est au début comme un chemin dans lequel il vaut mieux faire une marche arrière prudente, plutôt que rechercher un raccourci scabreux. Avec l'expérience tu prendras les raccourcis.Tu procèdes ainsi par itérations successives.Tu approches ton réglage pratiquement sans serrer. Quand c'est satisfaisant, tu termines en serrant uniquement, un peu plus fermement mais sans excès, toujours par touches équivalentes et mesurées, réparties cette fois à tour de rôle sur les trois vis, et toujours en surveillant l'image bien sûr ; La dernière touche pour moi est quand je me dis qu'elle n'a rien amélioré... voire limite qu'elle était de trop : je relâche alors très légèrement la pression sur cette vis et c'est bien propre.De toute façon si tu collimates ton instrument à chaque utilisation, tu vas te rendre compte qu'un simple ajustement est nécessaire à chaque fois - rien à voir avec un instrument totalement décollimaté ; ça va alors très vite, car tu agis de quelques pouillèmes seulement en jouant sur l'élasticité du montage, et tu reconnaîtras la pression ad'hoc du bout des doigts (d'où l'intérêt de ne jamais serrer trop, puisqu'il faudra régler souvent de toute façon).Bon courage, et dis-toi que ce n'est pas dur, mais doux !
  10. Le Pic du Midi sous la Lune

    Merci Pat pour ces moments de rêves !A quand la revoyure ?Alain
  11. Quels sont les effets de l'apesanteur?

    Bon.Je ne vais pas résister plus longtemps au plaisir jubilatoire de remettre cent balles dans le Superpiano !Résumons : les inconvénients insurmontables de l'apesanteur pour le vivant sont... l'absence de poids. (Notons que sur Terre c'est tout l'inverse : l'inconvénient surmontable de la pesanteur y est l'excès de poids ;-)Ceci se règle à priori dans l'espace avec un spin, un bout de ficelle, et l'ingéniosité dont seuls les plus démunis savent faire preuve. A cet égard, rien à espérer de bien novateur du côté des tout puissants complexes militaro-industriels, qui tirent les ficelles conservatrices des Administrations d'Etats concernées mais pas celles d'hypothétiques vaisseaux-frondes à pesanteur artific(i)elle.La question était seulement l'apesanteur.Maintenant les radiations. Il ne paraît pas utopique de concevoir un bouclier suffisant pour protéger l'équipage, incluant une conception ad hoc du vaisseau à cet effet et son orientation idoine.La pertinence d'un propulseur nucléaire pourrait utilement être revue à la hausse dans cette optique, joignant puisque j'ose le dire l'utile à l'agréable en terme de faire d'une seule pierre un certain nombre de coups avec cette fronde co(s)mique.Maintenant quel est l'intérêt d'aller faire culbuter des boites de conserves blindées/pressurisées/habitées au bout d'une ficelle sous un déluge de radiations, malgré la désaprobation de la S.P.H.A. (Société de Protection des Humanoïdes Associés)?Mais justement Serge : parce que c'est délicieusement romantique à défaut d'être rationnel !Et c'est précisément ce romantisme qui nous valut en un siècle de passer de Clément ADER aux millions de vols commerciaux longue distance, au grand damn posthume de tous les détracteurs de ce merveilleux fou volant.Vols que tu utilises anecdotiquement pour aller "t'Atacamer" dans des conditions de température et d'anoxie pas très éloignées - conviens-en - du vide spatial... Mais sur lesquels repose aujourd'hui une part notable de l'activité économique de notre planète.Moi ce que je trouve extraordinairement romantique et fascinant au contraire, c'est que l'apesanteur ne soit pas instantanément fatale à tout être vivant dont l'Homme. Qu'une technologie même aussi balbutiante que la nôtre, avec ses propulseurs ridicules, ses connaissances indigentes en physique, ses misérables moyens de calculs, sa surréaliste propension à l'erreur fatale, puisse déjà nous permettre d'aller faire joujou quelques semaines ou quelques mois en apesanteur, tient pour moi du miracle prémonitoire : L'Homme, au minimum, est fait pour aller dans l'espace (au maximum, il en vient mais ne le sait pas encore).Allez, bisous d'amour ; je me délecte d'avance... des réactions superfulgurantes !Alain MOREAU
  12. esprit scientifique

    N'oublions pas que pour comprendre, il nous faut observer et théoriser pas seulement sur des faits déterminés spatialement, mais sur des processus incluant une dimension temporelle. Pour mettre en évidence certains phénomènes trop subtils à des échelles de temps compatibles avec l'infime recul dont nous disposons, gagner des décimales par des observations plus fines aujourd'hui ne compense en rien l'absence ou l'insuffisance d'informations collectées sur la durée :Quid par exemple des cycles solaires si nous n'observions le Soleil que depuis 5 ans ? Quelle que soit la résolution de nos observations actuelles, elle ne nous permettraient pas d'accéder à une dynamique cyclique que nous n'aurions pu déceler faute de temps, donc à fortiori comprendre !La progression des connaissances a besoin de temps, quelles que soient la puissance et l'intelligence des moyens mis en oeuvre.Du temps pour les acquérir, du temps pour les intégrer.L'Homme est toujours pressé d'aller trop vite.La fragilité notoire de ses interprétations du monde réel n'est bien souvent que l'expression de sa hâte à vouloir proposer des explications à ce monde avec un manque singulier de recul et sur un nombre trop faible, et/ou trop biaisé d'observations...Croire que la puissance de notre esprit, jointe à celle de nos prothèses diverses (optiques, informatiques, et autres tiques) va nous permettre de miraculeusement percer toujours plus vite les secrets de la nature, me parait tout aussi immature que croire le contraire, tout simplement parce qu'on manque de recul bien plus que de possibilités intellectuelles !Et puis l'acquisition individuelle du savoir ne nécessite pas d'explorer soi-même chaque recoin d'un territoire : pour appréhender une côte et correctement interpréter sa forme, il n'est nul besoin d'avoir cartographié personnellement chacun de ses grains de sable (il existe des méthodes fiables pour bâtir solide même sur du sable;-)La connaissance humaine ne se ramifie et ne se complexifie pas seulement comme résultat d'un approfondissement analytique dans chacun de ses domaines ; Elle se développe aussi par mise en évidence d'interconnexions fortement génératrices de sens, à travers une approche synthétique et pluridisciplinaire. Exemples : les liens de plus en plus manifestes entre mécanique quantique et théorie de l'information, entre mécanique des fluides et théories comportementales collectives en sciences humaines... Une connaissance globale, et peut-être de façon plus fondamentale encore une conscience globale, s'élaborent à présent par la circulation planétaire de l'information.Il est sans doute beaucoup trop tôt encore pour juger de ses effets positifs et négatifs. Une chose est sûre cependant : l'acquisition facilitée par la toile de connaissances diversifiées et l'ouverture de plus en plus obligée à d'autres disciplines que la sienne, nourrissent et fécondent l'imagination des plus aptes à saisir les liens jusqu'ici cachés entre des domaines à priori sans rapport les uns des autres. Partout où elle se manifeste, cette démarche se montre extraordinairement fructueuse et prometteuse.La présence de tels liens révèle ainsi l'existence d'un niveau intelligible plus profond, dont la compréhension représente la clef pour progresser non plus dans un seul domaine, mais simultanément dans tous ceux ainsi interconnectés. L'enjeu pour l'Homme demeure bel et bien non seulement de connaître, mais de donner sens à ses connaissances (pour reprendre une approche plus épistémologique)Je ne serai donc pas aussi pessimiste que ceux qui voient se profiler déjà pour l'Homme la limite du connaissable. Je pense en revanche pouvoir faire une prévision aisément réfutable : celle du fatal déclin de ses modes de pensée archaïques, sous la pression évolutive générée par ses propres créations (sciences cognitives et informatique en particulier), et sous celle des défis de survie auxquels sa si formidable inconscience l'a conduit...As usual : qui vivra verra !
  13. Passionnant ce lien, Den. Du coup je suis allé explorer ce que l'on sait du tardigrade... Encore peu de choses semble-t-il, rapporté à son potentiel de survie dans des conditions inimaginables !En tout cas l'existence de cette bestiole sur Terre pose des questions fascinantes, car les plus extrêmes conditions terrestres paraissent si clémentes en regard de ses capacités qu'on peut légitimement se demander d'où peut provenir la pression évolutive ayant provoqué son apparition...Qu'interdirait à priori au tardigrade de s'adapter sur Mars, ou même sur Europe ?
  14. L'hotel le plus étoilé du guide michelin!

    Au dôme C, une seule nuit par an, mais quelle nuit !