Alain MOREAU

Tous les cas sont possibles, avec heureusement une faible probabilité si on a correctement estimé les risques. On a déjà du monde à poste en L2 depuis un bout de temps : ça donne un certain recul. Mais pas dans tous les cas de figure loin s’en faut, et pas pour des nuages de poussières qu’on n’aurait pas encore détectés - ils sont certainement légions - on croise les doigts. Dans le cas cependant où serait enregistrée une augmentation brutale du nombre d’impacts consécutive à la traversée d’une queue cométaire par exemple, comme évoquée plus haut, on peut privilégier durant cette période des directions de pointage permettant au télescope d’exposer moins de surface d’interception au flux relatif... (par exemple viser des cibles à 90° du radiant) ou moins exposer frontalement ses organes les plus vulnérables et/ou vitaux - sachant qu’ils le sont tous peu ou prou ! On ne peut maîtriser tous les risques de toute façon : seulement les prendre en tentant de les minimiser, ou ne rien entreprendre qui comporte des risques Dans le spatial on vit avec ça, et encore pour longtemps...

Les permutations vont se faire de jour, mais quid du phasage ? Bah : quelques trous dans la galette c’est pas pire que quelques chiures de condor

Entre le 22 et le 24 mai 2022 - soit seulement 5 mois après son lancement - un impact de micrométéorite d’une énergie inattendue a été enregistré sur le segment C3 de Webb, faisant passer instantanément son erreur de front d’onde de 56 à 258 nm rms. Après réalignement, l’erreur en C3 a pu être réduite à seulement 59nm rms, ce qui n’affecte pas en pratique la performance globale du télescope. Cependant cet impact d’une intensité inhabituelle près d’un de ses bords a provoqué, outre du tilt facile à corriger et une atteinte localisée à sa surface, une déformation plus étendue et permanente du segment, restant fort heureusement dans les tolérances pour que son incidence demeure négligeable. La question se pose donc de savoir si cet évènement va rester exceptionnel, ou si l’estimation préalable du rythme et de l’intensité attendue des impacts - avec l’altération du miroir qui s’ensuit - est à réviser à la hausse ? Ce qui pourrait affecter la durée de vie de l’engin (ses réserves d’hélium et d’ergols ne constituant pas les seuls facteurs déterminant son espérance de vie ) Statistiquement il est encore trop tôt pour trancher, la tendance étant de l’ordre d’un impact par mois en moyenne actuellement, la plupart mineurs. En 2023 et 2024 Webb va traverser la traînée de poussières et de débris micrométéoritiques évoluant dans le sillage de la comète de Halley, dont nous allons couper la trajectoire... On verra bien s’il en sort indemne ? (source : https://www.space.com/james-webb-space-telescope-micrometeoroid-damage) Une image du 21 juin 2022 permettant de visualiser les conséquences de cet impact :

Rappel : La courbure générale du miroir primaire M1 de l’ELT est asphérique ; elle varie donc du centre au bord. Si on assimile la surface globale de M1 au cadran d’une horloge, il est construit selon une symétrie hexagonale par rotation, ce qui signifie qu’il est constitué de 6 grandes unités ou secteurs identiques, disposés de 2h en 2h autour du centre. La géométrie du pavage de chaque secteur, ainsi que la courbure individuelle de chaque segment qui le compose, se répètent ainsi périodiquement toutes les 2h (= 1/6ième de tour). Chacun des 6 secteurs est ainsi composé de 133 segments individuels - tous différents - chaque segment étant lui-même de courbure unique car définie par sa position spécifique dans le pavage hexagonal de son secteur, notamment sa distance au centre de M1. Chaque segment n’est donc interchangeable qu’avec un de ses 6 homologues dans chacun des 6 secteurs prédéfinis ci-dessus, moyennant une rotation sur lui-même d’1/6ième de tour (et ne peut remplacer nul autre segment, même jointif). Ceci implique que pour disposer d’un jeu complet de segments permettant de procéder à leur ré-aluminure sans interrompre l’exploitation plus que le temps d’un "simple" échange standard avec unique démontage/remontage/réglage, il faut disposer d’un jeu intégral de 133 segments de remplacement, correspondant à un secteur entier (soit une part 🍰 complète d’un sixième de la galette totale, pour reprendre l’image précédente 😉) Est-ce clair ainsi ?

Il se sussure d’ailleurs dans les couloirs du Kremlin (Bicêtre) que Господин Mускус * serait pressenti pour prendre la relève de son vieil ami Rogozine afin de rebooster l’industrie spatiale russe... En effet on lui reconnaît jusqu’à Moscou un certain talent pour les boosters et les actions d’éclat ! Monsieur Putine lui offre un pont d’or pour prendre le poste, ainsi que la gratuité du gaz russe pour lui, sa copieuse progéniture et ses nombreux petits Raptors de compagnie (qui en font une consommation astronautique paraît-il...) C’est pas mal, dans l’idée, de brûler tout ce gaz dans l’espace plutôt que dans nos chaudières : en voilà au moins un qui se soucie réellement du réchauffement climatique (pas comme ce B...n de mes couilles, prêt à vendre père et mère pour un baril de brut ! ) Hélas le quidam demeure encore réticent, car malgré son génie et sa pauvreté légendaires il se contrefout du pognon comme de sa première fusée à eau ; et son implant neural n’a jamais été construit pour entendre clairement le cyrillique (une faille conceptuelle récurrente de l’autre côté de l’Atlantique) ce qui n’aide pas à travailler en bonne intelligence... Toutefois si la rumeur venait à se confirmer, avec un simple container pour camp de base et un spartiate lit de camp dans son bureau, l’homme promettrait de détonner violemment au beau milieu d’une nomenklatura habituée à plus de luxe feutré et moins d’explosivité... De quoi faire voler en éclat bien des préjugés et remettre sur orbite la fructueuse collaboration spatiale Est-Ouest mise à mal par les récents affrontements sur le plancher des vaches ukrainiennes ! * Господин Mускус : https://www.deepl.com/translator#ru/fr/ Господин Mускус

Toujours aussi pertinent et bien informé, le pathétique états-unien de service. Ses sources sont un peu croupies... En gros si le JWST est exploité jusqu’en 2034, en le créditant généreusement de 8000h/an pour la science seule, hors opérations techniques où ses instruments sont inexploitables, ça met l’heure d’observation à ~ 100 000 $. Si on compare ça à la Formule 1 par exemple, où l’heure de course d’une grande écurie revient à plus de 10 000 000 $ pour propulser ventre à terre un traîne-couillon à des vitesses frisant le ridicule (et dont le moteur explose souvent avant d’avoir parcouru 300km !) c’est finalement pas cher payé pour soulever l’enthousiasme des foules

Alors ce n’est pas très explicite, mais pour faire le lien avec Webb, il faut, dans le lien fourni ci-dessus, cliquer sur l’onglet "JWST VISIBILITY" en haut à droite. Et pour situer ceci dans un contexte plus général et avoir un aperçu des recherches d’ores et déjà programmées sur la première période d’exploitation, voir ici le programme d’observations du JWST, cycle 1 (déployer le listing complet, ou par catégorie [+] puis cliquer sur le numéro ID première colonne, pour afficher le détail de chaque observation programmée) Les significations des abréviations sont listées au bas de la page d’accueil "General Observer Programs in Cycle 1" à découvrir ici : https://www.stsci.edu/jwst/science-execution/approved-programs/cycle-1-go Au passage, ceci explique pourquoi l’observation de certaines des premières cibles scientifiques dépendait étroitement du respect du calendrier pour la fin du commissioning.

Pffffff : toujours aussi cabotins ces cabots, à se prendre en selfie devant de jolis petits culs qui sentent bon le sable chaud ! Tu pourrais pas te pousser un peu le chien ? Ces culs-là ne sont pas pour ton vilain nez, que la crème à bronzer rebute ! (elle est un eu osée j’admets, mais avec les trucs en ute y a que l’embarras du choix ! )

J’adore aussi de ta façon de te servir du françois, VNA1-alias roul-alias Bentley, c’est aussi horripilant que désopilant !

J’adore de ta façon dont tu te sers de l’anglois, Supergaulois, c’est très hilarant !

Un peu de patience, que diantre : je trouve qu’en 2222, ça aurait plus que de la gueule !

Elle est collector, celle-là ! (de même que les réponses qui suivent ) Ceci-dit par quelle magie noire passe-t-on de space/espace à spatial ? C’est le côté obscur de la langue, avec ses incohérences, qui insupporte tant les esprits rationnels. Ainsi, par quel sortilège une station spatiale serait-elle spacieuse ? J’imagine souvent ces diables d’académiciens faire leurs malins (au sens diabolique du terme) entre deux repas bien arrosés, après avoir symboliquement croisé le fer rutilant de leurs épées d’apparat au sujet d’un accent grave avec l’accent de gravité qui convient ! La logique académique du "bon français" a de quoi nous plonger parfois dans un abîme de perplexitude... Une piste étymologique (sinon éthylo-logique ) ici : http://alafortunedumot.blogs.lavoixdunord.fr/tag/spacieux

Bigre ! Nous nous croisâmes ! J’avais bien saisi l’ironie du quidam

De là à friser l’excès de zèle... Je soupçonne le bougre de taquiner un peu suite à une récente complainte de Bobmartian concernant une putative chinoiserie, dont au sujet d’ycelle mission ce dernier (mais le premier - j’espère que vous suivez ?) avait ouvert un fil seulement l’an d’avant, tandis que n8us étions déjà pas mal décatis...

Point sur l’avancement du commissioning en date du 29 juin : seuls les modes coronographie sur NIRCam et spectroscopie multi-objet sur NIRSpec restent en attente d’une ultime validation. Tout le reste est 100% opérationnel. Un exploit extraordinaire ! On touche enfin au but ! (avec en outre un respect parfait du calendrier post-lancement). Tableau de synthèse du Commissioning Tracker ici : https://jwst.nasa.gov/content/webbLaunch/whereIsWebb.html?units=metric

D’abord c’est quoi un PSLV, à part pour faire genre : "je suis une pro du sujet, tant pis pour mes lecteurs s’ils n’ont pas suivi" ? Un Penseur Stoïque en Lévitation Verticale ? Un Pain Sans Levure aux Vitamines ? Un Premier Super Luminique Vaisseau ? (le plus probable car plus loin il est écrit que ce nanosatellite devait "explorer les confins de notre galaxie"... mazette, rien moins que ça ! ) Sans G à galaxie par contre : pas si pro que ça Alexia finalement Pas étonnant qu’on ait perdu le contact, vu la distance... ... ah bah non : on ne l’aurait retrouvé qu’à 480km d’altitude aux dernières nouvelles des étoiles ! Mais : "D'après les premières constations, le satellite tournerait à une vitesse anormale". On m’aurait donc menti sur les lois de Kepler ? (et celles de l’orthographe ? ) Le plus logique est de conclure que c’est probablement grâce à une nouvelle intervention divine ("Digne d’un miracle") ou extraterrestre : "En effet, il pourrait avoir été brouillé par des planètes, elles aussi abritant la vie". Ah bah voilà l’explication : CQFD ! (Ce Qu’il Fallait Démontrer, pour roul, à qui on doit tout expliquer ) Toutes citations exactes de l’article original, y compris les fautes, en italique... Ben dis-donc !!! La mâchoire m’en tombe !

Bah oui, ça reste incompréhensible (moi aussi j’ai deux parties, mais les deux sont bonnes : elles ont toujours fait le job ! ) Google U.S. ! Tu parles d’une référence ! Pourquoi pas Gogol chez les papous ! Quoique avec Elon Musk tout est possible : une parabole Starlink et le tour est joué ! Faudra juste brûler quelques hectares de forêt pour dégager la réception... Pis trouver une prise électrique, aussi... M’enfin avec un groupe électrogène ce sera facile... À condition de se procurer de l’essence en pleine jungle... Ceci dit avec Jeff Bezos rien n’est impossible : trois clics sur Amazon pour commander le matos et ce sera réglé ! À condition d’être connecté à internet... C’est un peu Kaa* qui se mord la queue mais passons... Je ne vois aucun obstacle majeur à ce qu’on expédie un drône de livraison chez les papous... S’ils ont les moyens de troquer ce service, bien sûr, contre autre chose que du gibier frelaté ou du poisson pas frais... De bons billets verts fleurant bon la déforestration amazonienne par exemple... À moins que la distance entre Papouasie et Amazonie ne pose problème à Amazon ? (ça en posait à roul en tout cas, je me souviens ) Ou que le code postal douteux de l’adresse pas(pou) très précise décourage le livreur ? Voire le poids du groupe électrogène, de sa citerne et du terminal de réception ? Ou que leurs notices rédigées en anglais "so U.S." mais traduites du népalais par l’importateur taïwanais, lui-même transcrit du sanskrit au mandarin par la compagnie chinoise ayant sous-traité sa production au nord de l’inde pour des salaires de misère, ne dissuadent les papous d’apprendre à lire... Déjà que les papous ne savent pas lire le papou... Mais c’est pas la faute des chinois, qui font de leur mieux pour vendre leurs daubes via Taïwan aux népalais, qui les refourguent en jubilant aux papous, car sans service après vente... Pas comme ces cowboys texans faisant fabriquer leurs Starlinks et leurs bidons volants Super-Heavy par des soudeurs mexicains clandestins, sans faire aucun effort pour cracher le chewing gum qu’ils mâchent entre leurs mots sans s’en vanter... Ni pour convertir leurs mesures anglo-saxones débiles en pieds et pouces papous (qui sont plus petits comme chacun sait - sauf pour leurs deux parties très libertines, toutes deux excellentes et qui font le job sans coup férir elles aussi ! )... Comme quoi il y a plus de démocratie qui s’ignore en chaque papou, que de bêtise inconsciente en chaque prétentieux brandissant sa verge nord-américaine de 0,9144m comme s’il avait la plus longue ! Pour moi qui ai aussi - métaphoriquement - vécu chez les papous, au comparatif de l’intelligence il n’y a pas photo ! Alors imaginer un roulien parler papou de façon intelligible par un papou, faut pas rêver... Loin de moi l’idée de critiquer les maîtres éphémères du monde (ainsi que d’autres futurs mondes paradisiaques - demain - où le port du Colt sera obligatoire : la Lune, Mars, l’astéroïde B612, etc, etc...) mais pour l’heure sur cette Terre, feu la poésie . Cette hégémonie ne durera guère plus longtemps cependant : rira bientôt (jaune) qui rira le dernier. Tu vois, roul, ce qui te manque cruellement - outre une once d’humour et d’auto-dérision - c’est la compréhension de tes semblables dans leurs différences. Donc leur respect, aussi : ça va avec. Mais merci d’être revenu, c’est toujours un plaisir ! La minute culturelle astéroïdale : https://lafilledanslalune.fr/lasteroide-b612-et-le-petit-prince-de-saint-exupery/ *Kaa, la minute hypnotique serpentoïdale ("t’as Kaa croire" ) : https://youtu.be/VZaSQ2Evv74 Tout savoir sur la verge-étalon, cette mesure archaïque voire archéoïdale : https://fr.wiktionary.org/wiki/verge

Si, c’est rigoureusement ce que tu as écrit :

J’avoue. Un vieux réflexe géocentrique pré-galiléen sans doute, guère surprenant à mon âge Ceci dit, un corps situé en ces points fait bien un tour de la Terre (comme du Soleil) en un an, ce qui - avec un bon télescope - lui donne une apparence lointaine de satellite Plus sérieusement, j’en profite pour te questionner : les astéroïdes trouvés à cet endroit sont-ils aussi anciens que le Système Solaire ? Se sont-ils formés in situ, résultant d’une capture/agrégation de corps plus petits (et dans ce cas par quels mécanismes éventuellement spécifiques aux points de Lagrange ?) ou sont-ils de simples rescapés du processus de nettoyage d’orbite évoqué plus haut, ayant trouvé refuge dans ces zones d’équilibre où il est inopérant ? (merci de m’épargner les contrepèteries douteuses sur l’orbite svp. ) Lucy ambitionne d’étudier la typologie des troyens de Jupiter dans l’espoir d’éclairer ces questions, mais devine-t-on déjà certaines des réponses ?

Bonjour Gamma, Super a raison sur le principe, mais on a tous droit à une seconde chance (toutefois pas une troisième ou une douzième, hein, comme les bandits récidivistes que la "justice" remet à l’infini en circulation ). Je réponds succinctement à ta question car elle est intéressante. Une planète ne "satellise" jamais rien qui s’approche d’elle sur une trajectoire inertielle et dont la masse reste négligeable en regard de la sienne : - soit le corps est sur une trajectoire de collision et l’affaire est réglée, - soit il passe au large mais assez près pour entrer dans la sphère d’influence gravitationnelle dominante de la planète (sphère de Hill) auquel cas il sera plus ou moins dévié, accéléré ou ralenti, et se retrouvera dans le référentiel planétaire sur une trajectoire hyperbolique gouvernée par la masse principale du système (chez nous le Soleil) et dont la planète est le foyer. L’objet aura alors été soumis à une assistance gravitationnelle. On utilise ces subtilités et bien d’autres de la mécanique céleste pour la navigation interplanétaire et/ou la mise en orbite d’engins spatiaux, à ceci près qu’elles nécessitent toutes une chose essentielle pour fonctionner, qui manque cruellement aux météorites : un moyen d’ajuster de façon extrêmement précise leur vitesse et leur trajectoire... soit un dispositif de propulsion finement contrôlable, quel qu’il soit. Les deux cas de figure expliquent ainsi comment et pourquoi les planètes ont "nettoyé" graduellement leurs orbites au fil de leurs nombreuses révolutions au cours des éons écoulés depuis leur formation (d’autant plus les planètes internes qui bouclent leurs orbites plus vite) puisque par ce mécanisme, elles accrètent les petits corps sur leur passage ou bien les éjectent. On connaît cependant un cas contemporain de capture naturelle par une planète massive - qui lui a été fatale après une quinzaine d’orbites en tant que satellite provisoire de Jupiter : la comète Shoemaker-Lévy. Enfin, il existe des points singuliers où peuvent naturellement et durablement se "satelliser" des corps autour d’une planète : ses points de Lagrange L4 & L5. On les qualifie alors de troyens. Pour en savoir plus : Nettoyage des orbites planétaires : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nettoyage_du_voisinage_d'une_orbite Assistance gravitationnelle : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Assistance_gravitationnelle Précisions sur les circonstances probables de la capture par Jupiter de Shoemaker-Lévy dans les années 60-70, puis de sa destruction en 94 : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Shoemaker-Levy_9 Sphère de Hill : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sphère_de_Hill Satellites troyens de la Terre : https://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/la-terre-possede-bien-un-deuxieme-asteroide-troyen-et-il-est-gros_161150 Troyens en général et Lucy en particulier (podcast avec plein de liens intéressants) : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-methode-scientifique/asteroides-troyens-l-odyssee-de-lucy-7537317

Fantastique moisson, et ce n’est qu’un début ! J’étais encore loin d’imaginer il y a 10 ans à quel point ce programme astrométrique ferait bondir nos connaissances ! Va falloir former et recruter des astrophysiciens pour exploiter cet immense réservoir de données...

Une mine fantastique pour de futures découvertes !

Salut Daniel, Peut-être est-ce sans rapport avec le rover et que la personne en charge habituellement de la communication fait juste défaut pour quelque obscure raison ? J'ignore comment l'affaire est organisée chez eux, mais j'imagine que l'équipe scientifique et technique a d'autres chats à fouetter (ou à nourrir, puisque les filous félins ont aussi envahi le net 😹) que cette humble besogne pouvant être dévolue à un modeste médiateur scientifique ?

Réponse ci-après de notre chère Becky, animée de son enthousiasme habituel Elle aborde à 4:32 la question précise de la conversion des couleurs pour les rendre interprétables de façon intuitive par l’œil humain Pour faire simple on retranche le redshift de l’objet pour restituer ses couleurs naturelles dans le visible telles qu’elles ont été émises. Ce qui n’exclut pas par la suite des bidouillages cosmétiques pour la diffusion des images "grand public" et/ou faire apparaître des longueurs d’ondes qui étaient déjà à l’émission hors du spectre visible. (pour obtenir un sous-titrage en français plutôt honorable, lancer la vidéo et cliquer sur l’engrenage paramètres en haut à droite, puis sur > sous-titres > traduction auto > français)