Alain MOREAU

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Tout ce qui a été posté par Alain MOREAU

  1. Actualités de Curiosity - 2013

    Merci Daniel pour les éclaircissements Je me doutais bien que ces similitudes n'avaient pas échappé aux analyses des pros travaillant sur cette mission
  2. Exoplanètes : dernières découvertes

    Comme tu dis ! Stupéfiant !!! Le lien en français, pour Frédo et autres incorrigibles francophones (dont je suis ) : http://www.eso.org/public/france/news/eso1640/?lang
  3. Actualités de Curiosity - 2013

    Tout à fait intéressants ces motifs périodiques croisés qu'on observe sur le sable ; il semble qu'ils aient été façonnés par deux régimes de vents successifs selon deux vitesses différentes et deux directions quasi perpendiculaires : les premières rides de plus grande amplitude générées par un vent lent et régulier, puis reprises postérieurement par un vent rapide mais trop bref pour effacer trace des premières, formant en superposition des ridules de plus courte période... Un petit mot là-dessus Daniel dans tes sources, ou une analyse personnelle ? Je n'ai pas souvenir d'avoir déjà vu cela sur Terre de façon aussi spectaculaire, même en plein désert (du moins à cette échelle). En tout cas pas en régime éolien. Tandis qu'on l'observe effectivement parfois sur des lits sablonneux de rivières ou sur le plancher de bras de mer soumis aux courants de marées de directions et vitesses variables... Ainsi même que sur les parois de certains conduits souterrains creusés en régime noyé, dont on se sert en paléo-karstologie pour estimer la chronologie, la durée, la vitesse et la direction des écoulements ayant façonné le relief : file:///C:/Users/J.%20Max/Downloads/KARSTO%2057Cailhol.pdf
  4. Leviers astathiques

    "Maintenant est ce que 3 étages avec des touches ponctuelles, polies et durcies vont vraiment se gripper et induire une contrainte du barillet ?" Oui, sans aucun doute, se gripper sûrement pas, mais perturber les forces appliquées par des adhérences indésirables si on ne monte pas tout sur billes & rotules, c'est inévitable. Ceci dit, pas pire que pour un astatique donc on peut dire match nul sur ce point. Mais si on monte tout sur billes et rotules pour combattre cet effet (qui peut se traduire notamment par de l'hystérésis lors des changements d'assiette du primaire, et aussi par des contraintes aux changements de t°) on introduit fatalement de l'élasticité à chaque point de contact (bille dure sur plan dur = déformation élastique sous charge). De même on superpose des "poutres" qui travaillent toutes en flexion, donc on empile des déformations élastiques indésirables sur un barillet tout flottant, car dans son cas les supports doivent en plus du soutien assurer le positionnement stable du miroir. C'est incompatible avec la moindre flexion. Tandis qu'on se fout des mêmes flexions en astat, puisque déformables ou pas, nos poutres, supports & articulations transmettent la force qu'on a calculée puis réglée. On a juste à bétonner les 3 points de collim. pour assurer le stabilité en tilt du primaire (facile car ils portent peu et près du bord) pendant que l'essentiel de la charge peut être soutenue de façon flexible : cela donne plus de liberté sur les moyens de réduire les adhérences de contacts puisqu'on n'a plus besoin d'assurer simultanément une parfaite stabilité de tous les autres appuis. Tout ceci modulo bien sûr un entretien et un contrôle régulier du barillet quel que soit son principe, car le vieillissement et l'encrassement dégradent ses performances. "Avec trois étages on est à 27 touches, je ne vois pas comment on aurait besoin d'autre chose pour un miroir de 600mm ou moins avec une épaisseur pas trop débile." On n'a aucun besoin de 27 touches pour soutenir un 600, à moins que ce soit une crêpe ultra-fine auquel cas on aura bien d'autres problèmes délicats à résoudre, dont le soutien latéral... Mais 3 étages en flottant, c'est déjà 2 de trop si on peut les éviter par rapport à ce que j'ai dit plus haut. Sur un 600 standard on a donc le choix "au plus simple" entre un 18 points en flottant (2 étages) ou un 12 points mixte (appui direct + ce qu'on veut au milieu : pourquoi pas 2 étages de triangles sur un seul levier astatique si ça nous chante et qu'on n'a pas besoin d'un trou pour une sortie Cassegrain ), qui restent tous deux dans des déformations parfaitement acceptables.
  5. Leviers astathiques

    La vache ! Vous en avez sifflé un paquet quand même, bande de petits polissons, heuh... polisseurs !
  6. Leviers astathiques

    David : comment on fait pour remplir les verres (et surtout pour les vider) une fois qu'ils sont collés entre les deux vitres ?
  7. Leviers astathiques

    Torsten, fais un dessin des forces : tu verras que l'orientation du levier, tant qu'il reste dans le plan // à la face arrière du miroir, n'a aucune incidence sur les forces appliquées (si on tient pour négligeables toutefois les frottements aux pivots des leviers) C'est sûrement contre-intuitif, mais pour un barillet incliné à 45°, un levier horizontal applique la même force qu'un levier qui lui est perpendiculaire, ou de toute autre orientation dans ce même plan incliné à 45°. Tu le comprends facilement si tu vois le levier uniquement pour ce qu'il est : un amplificateur de force, un "levier" qui se contente d'appliquer à l'autre bout de son pivot, un multiple de la composante verticale de son propre poids (ce qui permet avec quelques kilos de contrepoids de supporter un miroir cinq fois plus lourd par exemple) D'autre part, Plop te propose une géométrie, soit avec des forces identiques, auquel cas l'effort à appliquer en chaque point est une fraction simple du poids total du miroir ; soit avec des forces "variables" c'est à dire qui diffèrent d'une couronne à l'autre, auquel cas il t'indique en % la force à appliquer sur chaque point. Connaissant le poids de ton miroir, tu calcules donc pour chaque point la force maximum à appliquer (miroir horizontal, poids de la mécanique à supporter inclus) ce qui te permet de dimensionner tes leviers/contrepoids, et roule ma poule ! Bon y a plein de trucs à expliquer en fait, mais là je suis totalement pas disponible pour rentrer dans les détails... En résumé : pour les petits télescopes on pose le miroir direct sur les 3 points de collim. ça suffit bien ; pour les petits-moyens on fait du flottant, ça marche ; pour les moyens-gros voire très gros en amateur, on fait de l'astat si on a compris l'intérêt, sinon on n'en fait pas, et de toute façon on fait comme on veut ; pour les encore plus gros - mais pas trop - chez les pros, on fait essentiellement de l'astat, dessous et sur les côtés : c'est le moins complexe/coûteux pour des pas trop gros diamètres & budgets ; pour les vraiment très gros ben y a plus trop le choix : c'est optique active, parce que les déformations structurelles sous charges deviennent ingérables et incompatibles avec le niveau de précision requis sur les optiques pour assurer des compensations purement statiques avec la seule mécanique... Et puis franchement je ne vois même pas pourquoi je répond et argumente : j'en ai rien à braire de vous convaincre ou pas car je ne vend pas de télescopes de toute façon
  8. Leviers astathiques

    Fred je ne saisis pas le sens de ta remarque : quel rapport vois-tu là avec les matériaux ou les états de surface ? Toutes choses égales par ailleurs (matériaux des optiques, des structures, nature et finition des surfaces d'appuis, par exemple) les différences entre les deux principes demeurent, et leurs conséquences mécaniques aussi. A moins que tu ne penses à tout autre chose, auquel cas il faut expliquer. Evidemment on peut fabriquer un très bon barillet tout flottant même pour un gros télescope, mais il ne sera ni moins coûteux, ni plus léger, ni plus compact, ni plus facile à réaliser qu'un astat, si on intègre les contraintes supplémentaires reportées sur la structure, et qu'on pose les mêmes exigences de précision et de stabilité des réglages... Ceci dit c'est peut-être ce que je vais tenter sur le prochain, juste pour voir, mais je ne m'attend pas à ce que ce soit plus facile ni plus performant Torsten : si c'est pour un 400 classique, ce n'est peut-être pas la peine non plus de se faire trop de noeuds au cerveau... Si ça se trouve un 9 points suffirait, non ? Si oui, avec un seul étage de triangles sur les points de collim. la différence demeurera pouillèmétrique si c'est construit bien costaud Mais la remarque de David plus haut reste incontournable : le principe de l'astat. c'est de ne transmettre au dos du miroir que des forces à travers un barillet dont - sauf aux points de collim. peu chargés - les autres déformations importent peu ; tandis qu'un flottant doit non seulement répartir les appuis, mais assurer une géométrie globale aussi indéformable que possible, ce qui devient de plus en plus difficile avec l'accroissement du nombre d'étages (chaque contact d'un niveau sur l'autre reste élastique de fait, quoi qu'on fasse pour limiter cette élasticité). Alors les forces certes sont bien transmises comme précédemment, mais aussi des mouvements d'affaissements résultant des flexions, et ça c'est moins bon. A partir d'un certain nombre de points, un flottant commence à ressembler à une triple pile d'assiettes qu'il devient difficile d'empêcher de branler et de fléchir, prisonnier qu'il demeure des multiples de 3 en empilements successifs, la totalité du poids reposant sur les 3 points de réglages primaires sous les piles, moins bien situés et beaucoup plus chargés...
  9. Leviers astathiques

    PS : c'est pour quel miroir ton raisonnement Musicos ? Parce qu'en pratique par exemple, pour un 600 standard même ouvert à 3.3, un mixte 12 points (3 triangles sur astats + 3 points de collim. en appui direct) est non seulement suffisant, mais meilleur qu'un 18 points en terme de stabilité/finesse de réglage... La déformation théorique supérieure du verre reste indécelable face au gain réel apporté par la suppression d'un étage intermédiaire sous la collim. ... et encore plus facile à construire
  10. Leviers astathiques

    On a déjà eu un paquet de fois cette discussion L'intérêt de l'astat, comme souligné + haut par Luc, David & Olivier, est de plusieurs ordres, mais aucun ne saute aux yeux lors d'un calcul "parfait", pour lequel effectivement : astat = flottant = mixte ; alors pourquoi diable se faire chier ? Ben parce que dans la vraie vie, la géométrie n'est pas parfaite, les forces appliquées réellement diffèrent des forces calculées (adhérences résiduelles, tolérances d'usinage, de placement des points, hystérésis, encrassement, etc) et surtout les flexions mécaniques des supports de sont pas nulles, le barillet n'est pas infiniment rigide, les porte-à-faux de la mécanique sous le miroir ajoutent ou retranchent des forces selon l'inclinaison du tube, les frottements sont tout sauf négligeables, etc, etc, etc... Le calcul idéal et ultra simplifié de Plop, tout en étant d'une aide irremplaçable, ne suffit absolument pas à cerner tous les paramètres à considérer dans l'équation, et que seule la pratique finit par apprendre. Même si un calcul plus élaboré (que l'amateur ne fait jamais) permet plus ou moins d'estimer tout cela en faisant des hypothèses réalistes sur le fonctionnement concret (et non théorique ) du barillet, l'expérience montre que systématiquement le constructeur trop exclusivement "théoricien" "oublie" d'évaluer à leurs justes contributions toutes les perturbations qui viennent détruire la merveilleuse élégance mathématique des supports idéaux calculés dans leur simplicité évidente et triviale... Las ! Les infaillibles équations se noient dans le cambouis du monde réel ! Alors pour supporter un petit miroir, un flottant tout simple réalisé avec soin suffit amplement, personne ne dit le contraire . Pour du plus gros, du plus lourd, du plus mince, et surtout pour des applications où l'on a besoin d'une collimation qui ne bouge pas et de réglages plus pointus (ou de réglages tout court par rapport à l'idéal calculé pour une perfection utopique) l'astatique présente quelques avantages particuliers qui font la différence, surtout si le nombre de points exige au moins un étage intermédiaire supplémentaire en flottant - soit plus de 3 points en pratique : - appliquer les points de collim. en appui direct au dos du miroir (au contraire du flottant qui les applique via tous les étages du barillet, d'où précision et stabilité moindres car les flexions, jeux fonctionnels, imprécisions mécaniques, adhérences résiduelles des articulations, de tous les étages se cumulent) - pouvoir déporter en couronne externe les points de collim. - et ce d'autant plus que le nombre de points est élevé - assurant ainsi un triangle de sustentation le plus large possible (> au flottant) qui se traduit mécaniquement par moins de déformations du barillet sous charge. - supporter aussi une force beaucoup plus faible sur chaque point de collim. (1/n points totaux sous le miroir, au lieu de 1/3) ce qui - cumulé au point précédent - permet comme le soulignent les intervenants précédents de diminuer drastiquement, d'un facteur 10 ou plus (une histoire de poutres ) les flexions structurelles sous les points de collim. et par là même d'assurer sa bien meilleure stabilité. - désolidariser le soutien dorsal de la collimation : ceci permet de réaliser un soutien "mixte" où seuls les 3 points de collim. les plus espacés et les plus rigides possibles suffisent à assurer le positionnement précis et stable en tilt du miroir, tandis que tous les autres points peuvent rester flottants sur un nombre d'étages indifférent et une structure qui peut se déformer sans pour autant altérer la qualité du soutien (dans la limite quand même d'une réalisation soignée). - rendre possible un ajustement fin "à posteriori" de la forme du miroir, bien que ceci ne devrait jamais être nécessaire car c'est le symptôme d'un loupé en amont quelque part ; et puis ça n'est possible que pour une position donnée du miroir, ce qui en limite fortement l'intérêt. En résumé et de mon humble avis : pour des diamètres moyens à gros en optique amateur, un mixte astatique/flottant propose le meilleur compromis entre précision, stabilité, poids, complexité ; il offre le meilleur des deux mondes sans souffrir des complexités de réglages & fabrication du premier, ni des approximations & instabilités du second. (va vraiment falloir faire un papier là-dessus : on rabâche à force )
  11. Entrainement par galet.

    Superbe ! Content pour toi On peut avoir quelques photos plus précises de la bête ? Et un petit topo descriptif même sommaire expliquant les difficultés rencontrées et les solutions apportées ?
  12. Très belle manip, bravo : on est aux fondamentaux de l'astronomie
  13. Schiaparelli

    Inépuisable !
  14. Bonjour et bienvenue de retour Alors, ce travail me semble intéressant dans l'idée, et je ne suis pas spécialiste donc il se peut que je ne voie tout simplement pas comment m'y prendre, mais je pense immédiatement à plusieurs grosses difficultés qu'il va falloir résoudre pour mettre en oeuvre ce concept : - déjà : comment tailler une galette aussi mince à bon compte ? On a certes fait bien pire dans l'optique adaptative professionnelle ces dernières années, mais à quel coût et au prix de quelle complexité ! Je sais que David Vernet avait taillé pour Labeyrie à Calern des ménisques semblables dans du verre ordinaire en partant de la même idée : ça n'avait pas été "un long fleuve tranquille", ni pour la taille, ni pour la mise en oeuvre... - je suppose que l'idée est de poser le miroir (la crêpe plutôt ) sur une sorte de coussin ou de matelas gonflable ? Comment alors assurer son positionnement précis et sa stabilité pour toutes les orientations qu'il peut prendre dans l'espace ? On est bien d'accord qu'à ce niveau de minceur, tout support latéral, dorsal ou frontal est exclu pour le maintenir à une position fixe... à moins de multiplier sous le miroir des supports ayant pour fonction d'assurer à la fois son soutien dorsal et latéral - solution qui avait été adoptée pour l'interféromètre si j'ai bonne mémoire. - sa forme en ménisque implique que les déformations induites par son propre poids ne présentent plus de symétrie axiale dès qu'on l'incline : comment va-t-on compenser cette dissymétrie et les déformations non uniformes qu'elle engendre ?
  15. Schiaparelli

    Richard Guillaume : "J'imagine que les conditions météo locales sont connues avant l'entrée dans l'atmosphère mais peut être qu'un trou d'air peut se developer de façon si rapide et locale que les senseurs de la sonde n'ont pas le temps de répondre correctement." C'est un des nombreux problèmes posés par l'atmosphère martienne via sa faible densité et ses conditions changeantes. Dans les dernières phases de l'approche finale, on ne peut plus rien rectifier à distance à cause des délais de transmission, ni en local à cause des capacités limitées de traitements et d'analyses embarquées ; alors plus aucune correction n'est possible : l'engin est entièrement livré à lui même, à sa pré-programmation et aux conditions qu'il rencontre sur son chemin dans les dernières minutes durant sa phase de rentrée. Or la sonde ne dispose que d'informations très parcellaires sur l'atmosphère sur sa trajectoire (l'un des buts de cette mission est justement de l'étudier avec l'orbiteur pour mieux préparer les missions futures) et les modélisations qui ont servi à l'optimiser peuvent se révéler caduques au dernier moment sans qu'on ne puisse plus rien faire pour ajuster le tir - ou même le savoir avant qu'il ne soit trop tard. Aussi dans ces conditions, toute technique basée sur l'aérofreinage présente en soi des risques importants, on le sait depuis qu'on a osé cette approche pourtant ô combien élégante et économique (quand elle réussit ). Car cela reste la moins pire manière de décélérer un engin en fin de parcours sans embarquer depuis le départ des masses déraisonnables d'ergols... Non, on ne peut jeter la pierre si facilement aux concepteurs, mais Jean-Marc a quand même soulevé un vrai problème : la plupart des ingénieurs qui bossent sur ces engins n'a jamais foutu les pieds sur Mars, alors faut pas s'étonner que ça merde un chouilla (moi c'est plutôt qu'ils réussissent quand même à satelliser l'orbiteur qui m'épate : un gros coup de bol probablement ) Je te les enverrais faire vite fait un tour là-bas à grands coups de pompes dans le cul si c'était moi ! D'ailleurs si on forçait tous les ingénieurs, les informaticiens, les chercheurs du monde, tout ça, à se servir quotidiennement des objets mal foutus et des théories fumeuses qu'ils nous pondent - jusqu'à ce que mort s'ensuive s'il le faut (ou crise de nerf, à minima) - la sélection naturelle ferait que les survivants concevraient des trucs un peu moins débiles : un ouvre-boîte qu'ouvre les boîtes sans se trancher la main par exemple, ou un téléphone qui téléphone sans se faire exploser la tronche... Enfin moi je dis ça... je sais que je vais encore me faire des potes ici, c'est sûr ! Pourtant qui n'a pas déjà hurlé de désespoir en pleine nuit, après que la dernière et irremplaçable vis de 13/64ème de pouce de collimation de son C8 ait bondi dans l'herbe et dans le noir, parce que trop courte de 3/73èmes de pouce ? Tout ça parce qu'un ingénieur américain a "oublié" un jour (mais pour toujours) que le reste du système solaire fonctionne en pas métrique, et que l'économie de 0.003$ réalisée sur la longueur de cette vis doublement introuvable a coûté finalement au malheureux propriétaire du télescope plusieurs mois d'arrêt pour dépression nerveuse ? Y a que moi à qui ça arrive ce genre de truc, dix fois par jour sous d'innombrables variantes ? Que dès qu'on les analyse un tout petit peu (s'cusez-moi : c'est une seconde nature) on découvre dans l'immense majorité des cas une débilité conceptuelle à la base, enfantée par un pur esprit sûr de son intelligence ? [Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 21-10-2016).]
  16. Le mur droit au T1M de Puimichel

    Sûr qu'on est proche de la résolution théorique de l'instrument : si on prend comme référence Birt A par exemple (6.8km de diamètre) et qu'on agrandit l'image, on détecte sans ambiguité des craterlets de 250m visibles sur les images LRO ; et ceux de 300m sont faciles ! La Basler assure, les opérateurs aussi, la nuit ne devait pas être vilaine non plus et le télescope marche bien visiblement : ça en fait des conditions rares à réunir ! En tout cas moi je veux bien le même tromblon à Rodrigues, avec les planètes au zénith !
  17. Entrainement par galet.

    Ouahhh ! Classe la monture, ça respire la belle et bonne mécanique (et super luxueux l'atelier/labo de métrologie ) Dommage qu'on soit si loin désormais : je t'aurais bien troqué les plans complets de mon prochain 600 d'observatoire (un gros boulot de conception et de dessin sur celui-ci - genre 2500h au bas mot sur 2-3 ans) contre l'usinage de toutes ses pièces mécaniques en double exemplaire : un pour toi ou qui n'en veut, et un pour moi sous le ciel austral Avec bienvenue à vie sur mon site la tête en bas, ne mégotons pas Dans mon île j'ai bien accès à un petit atelier de mécanique générale - le gars est sympa, il me laisse "bricoler" sur ses machines - mais comment dire : le matos a un peu "vécu" et pour trouver la matière brute c'est galère : ils en sont à fondre sur place les copeaux d'alu pour les recycler...
  18. Le mur droit au T1M de Puimichel

    Jamais remarqué qu'il y avait autant de cratères sur la Lune...
  19. Entrainement par galet.

    Merci pour tes infos Jean-Marc (et pour me permettre de te prénommer dignement ) C'est sûr que si c'est pour ton Gregory, vaut mieux pas que ça branlicote ton affaire ; mais je suis confiant vu comme tu es parti Ah ça doit lui mater la gueule à ton galet, c'est clair ! Le plus simple, c'est acier contre acier : c'est comme ça qu'il font dans les chemins de fer (la grande roue du diamètre de la Terre, et le galet de celui d'une roue de wagon : ça s'use pas vite sous charge et la réduction est top-moumoute - presque trop, dirons-nous ) Toute façon, au delà de la recherche du couple métal/métal le plus adhérent - qui n'est pas forcément le premier critère pratique - on doit surtout adapter les matériaux roue & galet pour rester sous charge dans leurs limites élastiques, une fois tout bien rodé. On peut aussi raisonnablement parier, selon les matériaux, sur l'augmentation de la limite élastique une fois l'écrouissage terminé. Mais cela implique un réglage par étapes, et un dosage progressif des efforts, donc une mesure. A partir de tes dimensions, Pascal doit pouvoir faire calculer à ses élèves en deux coups de cuiller à pot la charge admissible et le couple (Nm) maximum résultant selon le couple (1+1) de matériaux pour rester dans leur(s) limite(s) élastique(s), avant et après écrouissage : ça lui apprendra à la ramener avec ses équations Ensuite en pratique, pour comparer ce que donne le calcul avec la vraie vie et sans aller jusqu'à procéder à un essai destructif (quand même dommage et coûteux sur un proto qui va rester unique ! ) pour estimer la force de contact du galet sur la roue, en première approximation tu peux te servir d'une clé dynamométrique après avoir bien graissé et rodé tout ton dispositif de réglage et sa vis : ça te donnera l'ordre de grandeur de la force réelle appliquée pour obtenir l'entraînement sans glissement pour différentes valeurs de couple (Nm) appliquées sur l'axe entraîné ; tu peux mesurer tout cela expérimentalement en limitant tes essais avec un peu de marge de sécurité afin de rester toujours en deça des efforts destructifs. Sinon je vois que tu as sorti le Miror : ça va reluire sous les étoiles !
  20. Entrainement par galet.

    Exact Pascal, mais tu sais comme moi que quand c'est usiné avec soin sur une bonne machine, sans reprise d'usinage pour assurer la concentricité de toutes les portées cylindriques, la précision peut être redoutable. Chez les pros l'entraînement à galet a fait ses preuves avec des EP excellentes pour un rapport coût/masses en mouvement relativement imbattable sur de grosses montures (en équatorial naturellement, mais aussi en altaz, sur les deux axes ; certains ne s'en sont pas privés et en semblent satisfaits). Evidemment cela paraît mieux adapté à du lourd en poste fixe qu'à un petit setup nomade - pour lequel en outre les tolérances d'usinage deviendraient vite pénalisantes - et il faut quand même disposer d'un certain diamètre sur la roue entraînée afin d'obtenir le couple, l'adhérence et la réduction nécessaires pour vaincre les moments d'inertie sans patiner ni laminer les portées. Serge, à ce que je crois voir c'est déjà le cas du galet moteur dans le montage réalisé par jmpg86 (t'as pas un vrai prénom au fait, à force qu'on se croise sur les forums, parce que j'ai chaque fois l'impression de m'adresser à un ancien matricule de cibiste, un modèle de robot ou une vieille plaque d'immatriculation de la Vienne toute Rouillé(e) ) Ta réalisation m'intéresse, car c'est aussi la solution vers laquelle (ou que ) j'ai l'intention de me tourner pour notre future équatoriale à Rodrigues, mais en version fer à cheval vu la latitude et la charge (20° sud & > 130kg) C'est quoi ta motorisation, et pour quelle genre de charge prévisionnelle ?[Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 18-10-2016).]
  21. Voie Lactée Chilienne : morceaux choisis

    Eblouissant ! (j'ai dû chausser mes lunettes de soudeur )
  22. C'est du lourd !

    http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/meteorite-exceptionnel-meteorite-30-tonnes-decouverte-argentine-64309/
  23. Actualités de Curiosity - 2013

    Toute relative la difficulté du terrain en fait : nous "réfléchissons" comme des terriens, sous gravité de 1g et avec des véhicules 4x4 qui, même en première courte et sur le couple du ralenti moteur, ont des vitesses minimum de progression supérieures d'un facteur 30 au moins à celle du rover, en dessous desquelles ils calent... Le terrain le plus piégeux dans son cas est plutôt sablonneux, avec son risque d'enlisement (comme sur Terre d'ailleurs pour des véhicules plus conventionnels dans les zones arides) Un terrain rocheux ou caillouteux, malgré qu'il paraisse plus impressionnant et moins "doux-papattes" pour les roues déglinguées, ne présente aucune difficulté de franchissement particulière pour un 6x6 disposant de sa garde au sol, du débattement de ses roues, et d'une avance super-lente toute au couple, de l'ordre du centimètre/seconde
  24. Le vide ?

    @jmpg86 : ben oui, mais comment veux-tu que la pression soit nulle dans un milieu qui n'est pas vide de matière ? - une matière dont la température est toujours supérieure au zéro absolu (en théorie à minima > 4°K, et en pratique à des températures de plusieurs millions de Kelvin malgré une densité très faible) et dont l'agitation thermique crée forcément une pression, aussi infime soit-elle ? En labo, obtenir un vide vraiment poussé est une gageure invraisemblable ! @dg2, je doute très fortement que dans le Système Solaire interne il existe quelque endroit qui s'approche à moins de plusieurs ordres de grandeur de la densité du milieu interstellaire... Même la pression due au dégazage à la surface de la Lune : 5.10^-5Pa, semble effarante face aux chiffres que tu cites pour le milieu interstellaire. En page 6 de ce document de Polytechnique, on trouve des ordres de grandeur : http://intranet.polytech.u-psud.fr/ii/assets/files/Docs_Dpt_Materiaux/CI- Etd-3/Polytech_2011_poly.pdf Quand au gaz provenant du Soleil et de tout ce qui se promène dans son voisinage sous son influence gravitationnelle : no comment ! On peut juste noter que la pression minimum régnant dans le milieu interplanétaire est supérieure à celle du milieu interstellaire jusqu'à l'héliopause et que densité et température y sont globalement décroissantes du centre vers le bord... Cette limite encore imprécise et probablement assez fluctuante peut être située entre 80 et 120 UA du Soleil face à son vecteur orbital dans la Galaxie (données de Voyager 1 & 2, dont les trajectoires forment avec le choc frontal des angles compatibles avec une évaluation de cette distance) et forcément beaucoup plus loin vers l'arrière, à l'opposé de son déplacement, sans qu'on dispose encore de mesures à ce sujet. @norma, tu as toutes les données ici, elles sont raisonnablement fiables : http://fr.wikipedia.org/wiki/Milieu_interstellaire http://fr.wikipedia.org/wiki/Milieu_intergalactique [Ce message a été modifié par Alain MOREAU (Édité le 11-10-2016).]
  25. cherche info sur lunette ancienne bizarre

    Cela devient très intéressant cette histoire Peut-être serait-il judicieux de poster cela sur un forum de généalogie, en précisant les éléments qui t'ont déjà été renvoyés ici et sur WA ? C'est un milieu dans lequel les gens, par la nature même de leurs recherches, tissent des liens multiples et précisément documentés : il est rare qu'une piste exploitable ne puisse être remontée avec leur aide Et puis connaître l'histoire d'un instrument ancien a toujours quelque chose d'émouvant - surtout lorsque comme ici il peut avoir joué un rôle même modeste dans l'histoire des sciences Il existe des enquêteurs bénévoles passionnés dont la curiosité à n'en pas douter serait piquée au vif pour tenter d'établir un lien s'il existe entre les deux hommes par le truchement de cet instrument... Et au fait Stephane, tu dis avoir trouvé cette lunette au boulot : peut-on en savoir plus sur sa nature et les circonstances de cette trouvaille ? (si toutefois la divulgation publique de ces informations ne porte préjudice à personne)