Bernard Augier

Ah ça merci, Serge, c'est une bonne nouvelle L'est pas devenu trop aigri le Brunier. Mais sans rire tu comptes remonter à Moreux, Rudaux ou même Flammarion ? Pour ma part, j'ai demarré à l'epoque où on ne savait plus s'il fallait faire un PB "2CV" 200mm, ou acheter un C8 au design novateur et redoutable , les monstres de l'epoque, indépassables pour le commun des astrams. La grosse limite psychologique. Puis le Dobson est venu tout foutre en l'air heureusement... Et on a pu voir les Dentelles en detail en visuel [Ce message a été modifié par Bernard Augier (Édité le 05-12-2007).]

D'ailleurs, en parlant de construction de voitures, mon voisin, il s'est refait integralement trois Jaguars sublimes de ses mains... Il doit etre fou. C'est un peu comme Jean Salis et ses avions... Ca devrait pas exister des gens comme ça D'ailleurs l'un comme l'autre on se demande pourquoi ils mettent des pilotes dans leurs engins... Dangereux en plus... [Ce message a été modifié par Bernard Augier (Édité le 04-12-2007).]

T'as raison David. Je m'en vais vous retrouver ça au fond de mes archives... C'est pas nouveau hein mais ça m'avait beaucoup marqué, je m'en souviens tres bien. Casser comme ça tout l'acquis "bricolo /demerde / "la main à la pate" de mes jeunes années de club, non, non, fallait pas.

Vous connaissez, vous, le telescope Serge Brunier? Excuses-moi Serge mais il y a quarante ans on avait des Pierre Bourge/Texereau et mon 200 tourne toujours... Zut, mon planiciel c'est aussi un PB...Celà dit dans ma bibliotheque il y a du Serge Brunier partout et de la premiere heure. Alors stop avec le passif C&E. C'est peut etre toi qui finis par etre excessif Puis tiens tant que j'y suis, vive le vol spatial habité. Sans rancune [Ce message a été modifié par Bernard Augier (Édité le 04-12-2007).]

Et voilà. Je me retrouve volontiers dans la situation de l’Astram nomade. Car disposant du très bon ciel de ma maison en montagne pour le visuel, je deviens difficile ou paresseux et observe par crises, ce qui correspond (très bon alibi non?)à la météo locale où les conditions anticycloniques arrivent par vagues comme décrit par Sky runner permettant des observations soutenues sur plusieurs jours, quand ce n’est pas semaine(s…). Je peux me permettre d’observer quand j’en ai envie, et alors c’est sur plusieurs nuits parce que d’une part c’est vraiment le premier pas qui coûte, même à quasiment poste fixe comme moi, et que d’autre part les observations s’affinent de jours en jours procurant nettement plus de plaisirs, comme si l’équation em…dement / efficacité/plaisirs s’améliorait. La première nuit est particulière parce qu’il faut reprendre en main le matériel, ce que j’appellerai le pilotage, comme un tour d’échauffement, et se fixer des objectifs qu’on ne tiendra pas tout de suite. Retrouver les sensations, les outils visuels comme l’appréciation des magnitudes, de l’état du ciel, des écarts angulaires, la dextérité dans l’utilisation des cartes, des oculaires et accessoires, la collimation, la reparation ou l'amelioration des inévitables pieces manquantes ou cassées, c’est un véritable sport et c’est exigeant. D’ailleurs cette première nuit, riche en promesses (euh oui bon, c’est fin …. ) est souvent assez courte ( euh oui bon, vous arrêtez là …. ). Apres N2, 3, 4,5… c’est comme les camps dans les expéditions, on part à chaque fois d’un peu plus loin et d’un peu plus haut. Et c’est vrai que ce que l’on n’atteint pas la première nuit, il ne faut pas renoncer à l’observer le lendemain. De même ce que l’on a observé, il est bon d’y revenir pour y découvrir encore et encore  Quand je vois que certains de nos astrodessinateurs passent par exemple deux nuits sur un seul objet C'est peut etre ça le VRAI marathon Messier (parceque l'autre, excusez moi, c'et plutot un sprint... Voilà c'est dit ) .Tout compte fait en visuel, si l'on y reflechit bien, l’instrument n’est qu’une petite partie du problème… Et les limites fixées par les observateurs raisonnables "de salons (...astro?)" faites pour etre depassées[Ce message a été modifié par Bernard Augier (Édité le 02-12-2007).]

ouais ouais c'est Bernard Augier "de Restefond" Des que j'ai une minute je reprends ce que j'avais dit.

D'abord c'est objectifs Nikon sur boitier Canon ( pour une simple raison de profondeur de boitier ). Pour l'adresse que tu cherches c'est http://www.dvdtechcameras.com/other/adapter/27/27.htm mais en fait sans casser la tête à commander en ukraine il est plus simple de commander ici chez notre bon vieux Chasseur d'Images http://www2.photim.com/NewCmd/divers.xml

Heliescope, tres intressant ton systeme de diode IR. Tu aurais une photo du montage?

A vous lire, beaucoup d'émotions Merci!

Pour le sonotube ( le tube "carton"), voici ma petite experience. Tres lourds par rapport aux autres materiaux, en depit du carton car tres compacté, pourri à travailler (perçage, tronçonnage, ponçage...) car s'emiette comme de l'agglo, mou comme un tube PVC malgre la forme tubulaire et prenant l'humidité ( encore plus mou et se déforme, se feuilette sur la tranche )en depit du traitement deperlant de surface... Au total pas beaucoup d'interêt.

J'y ai vecu 6 mois sur le Maroni et en forêt. Il y a eu des nuits merveilleuses, mais c'est rare. Par contre attention au materiel. Deux problèmes, le vol et l'humidité. Pour le premier, a chacun de voir et de survivre quant à l'humidité, j'ai jamais vu pire et le mot tropicalisation prends ici tout son sens... Adopter une attitude de speleo On dit en riant que les poteaux telegraphiques prennent racine et repoussent. De toute maniere la rusticité est de mise.

rguinamard, pour te repondre, j'utilise de bons vieux atlas ( Pocket Sky Atlas, Sky Atlas 2000 noir sur fond blanc plastifié, et Uranometria, selon l'humeur...) chacun avec une mire telrad à l'echelle imprimée sur transparent (en prevoir une de secours). Et pour les angles, eh bien c'est comme à la petanque... c'est fou ce que l'oeuil peut enregistrer precisement une position angulaire, c'est presque intuitif. Je m'aide parfois de reperes (etoiles, asterismes...) eloignés dans d'autres constellations, par alignement, les deux yeux ouverts et assez loin du Telrad. On voit tres bien la mire superposée à un champ visuel tres large, comme suspendue sur le ciel. En fait ne jamais se coller au Telrad, ce qui permet en outre de tres bien voir les etoiles faibles (de toute maniere il n'y a aucun effet de paralaxe en passant d'un oeuil à l'autre, ce qui permet d'utiliser un Telrad oculté, sali ou embué par exemple). Pour la buée toutefois, bricolez vouz un pare buée en carton que vous fixez au Telrad avec du velcro. Sinon une experience amusante... Mettez le Telrad devant un chercheur ou une lunette, visez à travers et vous avez un reticule virtuel gradué d'intensité reglable et tres net (il est sur l'infini par construction ). C'est un peu l'idée de Bertorello sur son site, mais lui utilise un point rouge. A chacun de voir les applications qu'il peut en faire. Et pendant ce temps là, des systemes de pointage Meade MagellanII et Sky commander dorment au fond de ma cave , vestige d'une epoque d'inexperience... [Ce message a été modifié par Bernard Augier (Édité le 02-11-2007).]

La distance de calage focal du Canon EOS est 44 mm alors que celle de Nikon est de 46,5 mm. C'est ce qui rend possible l'adaptation des objectifs Nikon avec une simple bague peu onereuse car en plus, le diamètre de la monture Canon est plus grand. Plus d'automatisme, mais en astro on s'en fiche

Tant qu'à faire, ça m'interesse beaucoup aussi. Mon mail: b.augier at free point fr . Poncet developpait outre sa plate forme equatoriale qu'il declinait en tout formats, même equatorial planchette, le concept de la monture AltAz qu'il appelait 2D, en reference au diametre du miroir. J'ai, pour ceux que celà interesse, le Ciel et Espace ou D'autumne detaille son dobson serrurier sur plate forme equatoriale... Et celui sur Big Eye, un ancetre dobson bien français de 400mm... qui m'a vite fait douter de mon T200 Pierre Bourge. Faut que je cherche.

je suis un peu surpris par vos reponses, car on a l'impression que vous utilisez le Telrad comme le laser, c'est à dire en pointage direct . Que faites vous de la mire etalonnée (4°, 2°, 0,5° )qui permet de savantes triangulations quantifiables en fraction de degré. Le pointage d'objets tres faible ne pose ainsi aucun probleme même quand il n'y a pas beaucoup d'etoiles visibles à l'oeuil nu sur zone. J'ai pris l'habitude de passer directement du telrad à l'oculaire Nagler 20 sur mon 400 quel que soit le NGC, l'IC ou le PK machin truc. En fait je reproche au laser, utilisé directement sur le scope sans jumelles,la même chose qu'au pointeur "point rouge". C'est de ne pas quantifier les deplacements sur le ciel, ce que le telrad ou le quickfinder permettent parfaitement comme en "star hopping". Quant au quickfinder, il lui manque le cercle 4°...

Attention, les accidents, electrisation et electrocution, avec canne à peche en carbone ne se comptent plus... Je ne jouerais pas avec ça.

Pour prolonger l'idée de Bruno je dirais que c'est pas le stockage le probleme... c'est le transport. Quand je vois ce que je fais subir à mon matos, c'est plus le callage dans la voiture qui m'inquiete, ainsi que le montage et demontage dans la nature. C'est fou ce qu'on fait comme betises des fois. Les oculaires qui roulent, quand c'est pas le tube posé vertical sur ce terrain qu'on pensait stable, ou la cage secondaire qui disparait dans la pente... Les trucs par terre qui devraient pas y etre, en tout cas pas dans les pieds... La poussiere qui soupoudre si c'est bien sec, la rosée qui imbibe si c'est bien humide... Et puis cette fameuse cheklist qu'on doit faire ...un jour et qui nous aurait evité d'oublier ce p...n de b...l de truc indispensable. Et enfin le folklore du remballage au petit bonheur la chance, au petit matin, de tout ce fourbi, extenué, en vrac. Si par chance certains elements retrouvent une boite, c'est pas toujours la bonne. Alors le stockage... c'est un detail parmi beaucoup d'autres. [Ce message a été modifié par Bernard Augier (Édité le 21-10-2007).]

Deux pistes; 1-Le bon vieux moteur synchrone alimenté par variateur ( comme au bon vieux temps), c'est ce que j'ai fait pour ma table. Aucunes vibrations...Apellez moi Arthur si vous voulez 2-La masselotte en sortie directe du moteur pas à pas qui amorti tres bien les vibrations comme sur la table du 600 de David Vernet Pour le resultat en acquisition numerique allez voir par exemple http://www.astrosurf.com/ubb/Forum3/HTML/015948.html [Ce message a été modifié par Bernard Augier (Édité le 19-10-2007).]

T'y es presque 60/(1,7x1,6)= ...22s

En plein pendant ExplorEspace à Mandelieu

"cette bande verte me gênait et j'ai donc décidé de la virer sur certaines photos" Comme quoi l'objectivité du numerique... Et tu dois pas etre le seul à virer des trucs interessants. Ca me rapelle une photo des pleiades grand champ que j'avais pris gamin avec du TP 2415. Dans le labo sous l'agrandisseur, j'avais essayé de virer... California!!! Pour en revenir au sujet initial, superbe photo du Gegenshein qui "pollue" lui aussi notre ciel noir http://www.astrosurf.com/ubb/Forum3/HTML/016237.html [Ce message a été modifié par Bernard Augier (Édité le 19-10-2007).]

Pour reprendre quelques reflexions à propos du Sky Quality Meter avec David Vernet, sur la qualité du ciel en terme de transparence mesurée ou subjective http://www.astrosurf.com/ubb/Forum13/HTML/001225-2.html , l’ombre portée par la Voie Lactée sur les bon sites d’altitude notamment http://www.astrosurf.com/ubb/Forum15/HTML/000712.html , j’aimerais collecter vos impressions visuelles et vos connaissances sur ce phénomène à priori étrange et paradoxal de luminescence du ciel qui fait qu’un ciel transparent n’est pas vraiment noir. C’est exactement le contraire de ce que pourrait penser un Astram des villes. Depuis que j’observe régulièrement à Restefond ce phénomène m’avait troublé au début ou je pensais trouver le fameux Graal de l'astronome amateur,le Ciel Noir d’Encre. En fait en haute altitude le ciel est incroyablement lumineux par pas mal de phénomènes comme, bien sur, l’augmentation de la mag limite visuelle, mais aussi l' éclairage par la Voie Lactée, la Lumière Zodiacale, la lumière de planète comme Jupiter… Il y a aussi ce phénomène de luminescence qui fait qu’à l’extrême le fond de ciel ( …extrême )est faiblement laiteux du fait de recombinaison de l’oxygène à ce qu’il me semble avoir lu. Ce n’est pas que la luminescence soit plus forte en altitude mais celle-ci ressort du bruit de fond sur très bon ciel et se discerne mieux. Pour ma part ayant longtemps observé en zone périurbaine (inf 30 km) Niçoise ou Grassoise (Caussols) j’étais habitué à un ciel moyen qui paradoxalement m’apparaissait plus noir que celui que je voyais en altitude. A tel point que j’avais l’impression de n’être pas au « top » du ciel que je recherchais en dépit des comptages d’étoile qui eux me montraient bien l’excellence du site ou j’habite désormais depuis 15 ans. Ceci me fait penser d’une certaine manière à l’observation visuelle planétaire où la subjectivité fait que l’ image donnée par un petit instrument parait plus agréable, moins « sensible à la turbulence » ( pour reprendre cette expression/idée reçue déplorable) que celle produite par un gros tromblon. Tout se passe comme si l’excellence du site et/ou de l’instrument engendrait des effets secondaires paradoxaux, qui en site/instrument moyen n’apparaissent pas. Cela rejoint d’ailleurs les discussions sur l’utilité des filtres et du grossissement fort pour diminuer la brillance surfacique du fond de ciel, même en très bon ciel, sur l’influence de l’albedo du sol sur lequel on est installé, les altérations de la vision et de la subjectivité en altitude ( 3000 et au dessus), sur le bruit de fond retinien… A vous ;D [Ce message a été modifié par Bernard Augier (Édité le 28-08-2007).]

Bien pire qu'une maîtresse... Ah Houdini c'est bien vrai, mais l'un n'empeche pas... Et puis moi j'y suis pas sur les photos, alors... Pour le fameux champ de Abel 426, les imageurs s'y mettent aussi. Voir le post recent " http://www.astrosurf.com/ubb/Forum3/HTML/016221.html Perseus A en LRVB… surement un des champs les plus fou que j'ai observé!!" J'ose pas dire qu'on en voyait autant, mais c'etait la même impression de fouillis de galaxie . Michel, pour les prises de vue sur pied fixe, t'etonnes pas, avec un 17mm, ça passe sans problème.La celebre formule argentique T (s) = 60 / F (cm) te guidera jeune padawan... moyennant le coef 1,6 pour passer au numerique Mais ça c'est l'autre rubrique, celle des images...

Cet effet d'opposition est assez spectaculaire sur les photos prises sur le sol lunaire pas les astronautes d'Apollo. Autour de leur ombre sur le sol, lorsqu'ils sont auteur de la photo, apparait bien ce phenomene, comme une aura lumineuse. [Ce message a été modifié par Bernard Augier (Édité le 19-10-2007).]

Heu, autant pour moi Michel, mais mes "bouzes" de photos c'est 30 s. au 17mm (sigma "grande surface") pas ouvert plus que ça et sur pied fixe. L'astrophoto c'est autre chose Une question qui me turlupine toujours: sur NGC 604, en visuel au 400, les nodosités c'est des etoiles de M33? Je ne pense pas. Qui peut repondre? Il me semble qu'il faille atteindre mag 18 pour ça et là, même avec la meilleure volonté du monde, on tournait à 16 et "des brouettes" en visuel. [Ce message a été modifié par Bernard Augier (Édité le 19-10-2007).]