Sky runner

OUI, évitons la dispersion, rassemblons-nous. Avant cela et la toute fraîche proposition d'accueil de Jean-Philippe Cazard, j'avais même pensé faire héberger mes tous derniers Sharpless dans la rubrique concernée (pour l'instant vide) de l'excellent site de Bertrand Laville. Mais peut-être qu'il aurait trouvé l'idée pleine de toupet !

Le mois dernier, Carine Souplet a eu la bonne idée de mettre en place aux RAP un test de Magvlim instrumentale. Je n'ai pu l'effectuer là-bas, il s'agissait d'un champ profond dans les environs de l'amas d'Her. Voici en guise de rappel un petit zoom avant... Je n'ai pas fait de dessin mais me suis prêté au jeu un soir de lune gibbeuse (4 jours avant la PL) car j'aime bien la difficulté. Je n'ai pas trop investi de temps mais j'avais bien l'intention d'essayer de percevoir ce petit fuseau au centre de la carte 2. Voici les conditions d'observation : 3 juin 2009, 23h30TU,MvlonUMi entre 5,9 et 6,1, SQM(Her)=19,95 magv/sec-²,Turbulence bonne (S2), observation au T356 x 457 plutôt dans le carré bleu. J'avoue n'avoir pas trop fait la chasse à l'étoile la plus faible, pour ce faire, il aurait fallu pousser G car le ciel était quand même clair ! L'étoile la plus faible étalonnée par Carine (magv16) a été vue en VI 30-40%. Un peu plus dur fut la perception de la petite galaxie juste au sud seulement en VI 10-20% comme une tache floue (orientation non distinguée). En fait, elle a un centre assez marqué ce qui facilite un peu l'exercice. L'animal est peu référencé, ce serait la PGC 2090311 de diamètre 30" avec une magv dans le large bleu de 15,35; ce qui me semble cohérent plutôt que la magv dans le bleu (477nm +-69nm) de 16,99 donnée dans le SDSS. Ses coord. éq. sont : 16h36mn10s/+36°58'07". Carine attend vos rapports...

Merci beaucoup pour vos avis de pratiquant en ciel profond avec cet accessoire gémellaire. Pour moi qui suis assez peu généraliste dans mes sujets d'observation, cet accessoire me sera très peu utile. Travailler au grossissement équipupillaire ou même à D/2 en deep-sky, non merci. Je ne fais pas la Lune, c'est bien dommage car j'aimerai bien essayé un jour de détailler les cratères avec une bonne tête bino, cela doit être quelque chose. Le cerveau doit alors fusionner efficacement avec cet afflux de lumière et on peut espérer que la vision binoculaire fonctionne alors à plein régime. Et la sensation de relief ? J'y pense, vous qui parliez de G assez faible optimal, les taches solaires bien découpées dans leur pénombre, à la tête bino, qu'en dites-vous ?

Phil du Sud-ouest, j'ouvre quelques pistes dans le prochain astrosurf mag, disons que le facteur humain semble écraser le facteur 'matos'. A tous, je pense que j'ai eu tort de présenter ici des dessins puisque vous parlez tous d'images flatteuses à l'oculaire, d'observation spectaculaire sur une petite centaine d'objets brillants qui le sont aussi. En effet, la tête binoculaire remporte quasi l'unanimité en lunaire et en planétaire mais aussi sur les objets incontournables du ciel profond. Déjà sur un Messier aveuglant comme M27, je serais curieux de voir un dessin de Dumbbell avec et sans tête bino sur un T300 ou T400 pour sentir les différences avec tout le mode de filtration qui va bien. Je n'ai à ce propos aucun préjugé. Y aurait-il un peu plus de filaments dans l'un ou l'autre des cas ? Maintenant, d'après les dires ci-dessus, pour des objets du ciel profond moyennement brillants comme les Dentelles ou le Croissant, il paraît que ça coince déjà avec une tête bino en mode étroit de filtrage !!! alors pour le reste ? Ne pas oublier également que même le plus brillant des Messiers recèle au fond de lui de très faibles informations lumineuses délicates à extirper. En fait, dites moi juste si la tête bino, c'est pour le spectacle, l'émotion du moment ou si c'est pour le travail en profondeur, la fouille minutieuse d'un objet du ciel profond pris au hasard ? Pour l'instant, je n'ai que des doutes mais aucune certitude. Cordialement.

Bonsoir Marc, Contrairement à l'auteur précédent, je ne serais pas aussi formel et ne vais pas trop faire du rentre dedans mais il me semble logique d'essayer de tendre vers la solution de gauche (la vrai vision binoculaire), les têtes sur mono-télescope ne sont qu'un pâle reflet de ce que l'on pourrait obtenir au maximum d'un instrument. Déjà Marc, connaissant un peu toutes les contraintes optiques pour obtenir un tel instrument, chapeau pour ta réalisation ! Reste à voir si tu approches voire dépasse le pouvoir séparateur de ton appareil... ou dit autrement, est-ce que ton T200 bino soutient les forts grossissements ? Dans ce dernier cas, tous les objets du ciel te sont permis et ils seront bien entendu magnifiés. En théorie, on pourrait s'amuser à quantifier l'équivalence collectrice de ton binoscope avec ce fameux T400 + Tête bino en prenant en compte les différentes pertes en lumière des 2 instruments... D'autres que moi le feront peut-être ici bas. En pratique (et c'est bien cela qui t'intéresse), je peux t'apporter quelques éléments de réponse mais uniquement en deep-sky basse-résolution car ma paire de jumelles n'atteint évidemment pas son PS (bloquée à 45x pour 141mm de diamètre). A la louche, après quelques dessins réalisés avec cette grosse fluorite, j'estime que ma J45x141 ne fait pas trop désordre avec des instruments monoculaires compris entre T200 et T400 (avec ou sans tête!) à même pupille de sortie et parfois supérieure. Des exemples classiques, en veux-tu, en vois là ! Le dessin du haut a été réalisé à la J45x141 Apo Miyauchi + UHC + OIII en comparaison avec celui exécuté par une fine lame du planétaire. Même punition avec la belle de nos nuits excepté le filtre HBêta supplémentaire face à un dessin historique (1885) réalisé à la grande lunette d'Arcetri(Ita) ouverte à F/20,2 ! Pour les nébuleuses très faibles à quasi-invisibles en visuel (style Sharpless), la règle tient toujours !

Sur la plupart des diapos projetées aux RAP, je n'ai pu les commenter à ma guise par manque de temps mais aussi par mes piètres prestations d'orateur. Alors voici quelques précisions : NGC 7027, vous connaissez tous, c'est le genre de nébuleuse que l'on a du mal à éteindre même en grossissant fortement ! Pour ma part, le filtre HBêta répondait encore présent à plus de 800x (partie interne). La petite étoile à l'Est est très très faible si bien que je l'ai placée vaguement en VI extrême. Le chenal sombre incurvé est étroit de 2". - Le dessin au T356 a été si zoomé que l'on discerne facilement le grain du papier Canson ! - le dessin de Pierre a été réalisé en 15mn (précision importante) et révèle admirablement l'enveloppe externe. - le dessin de Jean-Marc a été réalisé sous pleine lune ! - le dessin de Rainer aussi !!! Pour la petite histoire, un certain P. Riepe, célèbre Outre-Rhin, lui a laissé les clés de l'observatoire de Melle seulement pendant le moment fort de la lunaison car celui-ci n'effectuait alors aucuns travaux d'imagerie. Rainer ne s'est pas fait prié et a effectué en tout et pour tout 3 dessins de NP avec ce télescope géant. Son dessin est pour le moins fouillé et l'image jointe n'est peut-être plus assez précise pour soutenir la comparaison. Puis, Riepe, ayant vu son oeuvre, n'a pas cru la chose possible en émettant de sérieux doutes sur la véracité de notre cher collègue. Alors, Riepe s'exécuta à son tour sur le rectangle vert mais ne vit que 2 barres lumineuses et parallèles, soit seulement les 2 côtés du rectangle ... Il sortit de cette expérience vexé. Les différences entre un imageur et un observateur expérimenté représentent ici un abîme surtout à l'oculaire d'un grand diamètre. Malheureusement, suite à cette histoire, Rainer n'aura plus la chance de voir un seul photon au travers du T1150... - le dessin de Serge: il a vu plus que de 2 barres lumineuses !!! Voilà pour ces quelques instants volés aux RAP. N' hésitez pas à joindre ici vos dessins de cette NP... Bien cordialement.

Super Laurent d'avoir secouer le cocotier et surtout chapeau d'être allé jusqu'au bout de la démarche. Peut-être que l'Hydre mâle est une constellation trop exotique pour la France ! Après les amas, à quand la Comète Ferrero ?

Bonjour Pierre, peut-être que j'en posterai d'autres au compte-gouttes durant le reste de l'année. Pour la mise en ligne, j'ai envoyé les 28 planches à celui qui s'en occupe même si j'ai été déçu un peu de ma prestation. Sinon Maïcé, je crois que Serge a une idée à grande échelle très proche de tes propos !!!

En 1844, Lord Rosse contemplait déjà assidument le trognon de pomme, il utilisait la technique en négatif (comme la plupart d'entre vous) et j'ai retourné son dessin pour la circonstance. Quant à Secchi, également au milieu du XIXème siècle, depuis la capitale romaine, il vit aussi le reste du fruit consommé au travers d'un engin ouvert à 18 ! Presque 2 siècles plus tard, Serge fait parler son télescope itinérant depuis l'Espagne et, quelque part en Haute-Savoie, je valide 29 étoiles en interne pour une composition sur plusieurs nuits. Il semble intéressant de noter ici des ressemblances de forme entre les 2 dessins d'archive tout comme les 2 dessins modernes sont plus semblables. [Merci Yann pour tes fouilles historiques...]

C'est vrai que cette sextuple comparaison est bigrement intéressante. N' hésitez pas à les commenter... C'est drôle Pierre mais je crois qu'on a les mêmes goûts artistiques car j'avais trouvé aussi que ton bleu contrebalançait le vert phosphorescent de celle de Jean-Marc. J'ai passé beaucoup de temps pour chaque diapo, env. 1h avant le compactage final jpeg et 1h30 pour celle-ci. Je voulais en faire profiter ceux qui étaient absents mais aussi pour les autres, c'est quand même plus net qu'à la projection, n'est-il pas ? Laurent, à quand un dessin de celle-ci dans ton 15 pouces ?

Je suis confus d'être parti dans la mauvaise direction. Effectivement, les traces rectilignes sont nettes sur l'image et bien dissociables des stries circulaires. Merci d'avoir si vite rectifié mon égarement.

Tes observations fines, David, sur l'état de surface des SCT sont très intéressantes. Sur mon C14, au travers de maints star-tests, j'avais déjà remarqué des stries circulaires que j'avais prises à l'époque pour un peu d'aberration zonale sur le primaire. C'était une hypothèse un peu cavalière, j'en conviens, puisque le faisceau de lumière traverse bien plus de composants dans un catadioptrique que l'unique miroir principal. Quantitativement, elles semblent toutefois moins nombreuses et moins marquées que dans le tube C14 de Rohr. Même si le star test est également très sensible à la détection de zones (quelque soit leur origine), force est de reconnaître que ça ne saute pas aux yeux dans un T356 surtout dans uns un contexte de turbulence. Disons que ça apporte encore un peu plus de diffusion de lumière sur l'image finale. C'est dommage de la part du constructeur. Si l'on assimile les 2 premières images grises du Roddier à des rendus en intra/extra du star-test (le raccourci est-il possible ?), et bien je trouve que l'aberration de sphéricité du C8 exposé ci-dessus est sévère et devient largement majoritaire dans la dégradation finale de l'image. Rappelons que les défauts optiques de zones exercées par la main de l'homme ou la machine touchent à peine le contraste des hautes fréquences spatiales (voir les courbes MTF). Enfin, toujours avec les mêmes précautions (rapprochement roddier/star-test), je trouve que l'aberration de sphéricité du C11 de l'auteur du post est assez bonne mais pas exceptionnelle pour un SCT. Dans ces conditions, il existerait des tubes SCT encore meilleurs sur le marché pour les avoir testés. Des pires aussi !!!

Serge picore les étoiles à St Véran au chant du coq (jolie moisson pour cette mission en altitude). Merci pour ce petit comparatif. Au C14, elle reste encore brillante à 585x ; les 2 petits arcs parallèles ne sont visibles que lors des moments stables...

Salut Mariposa, Lorsque j'ai vu ton dessin de M5 au 1er coup d'oeil, je me suis dit "encore un dessin de M42 !!!". RAS puisque ne l'ayant jamais croqué personnellement Pour M17, encore observé cette nuit, ça m'a l'air d'être du tout bon, j'ai même cru reconnaître un peu du style de Serge... Sinon, à 30km de Vienne, si l'on exclut la capitale autrichienne, ça ne se situerait pas quelque part entre St Jean de Bournay et Bourgoin ? Amicalement...

Le site italien est : binomania.it, à consommer avec modération ! Hyperfocale, je te conseille de dérouler les différents menus dont ces 2 là : - recensioni: jumelles classées par classe de diamètre avec renvoi aux articles de test (en italien), je n'ai pas vu la Kowa mais la Kronos russe citée ci-avant y figure. - articoli: liste de tests intéressants sur jumelles de moyen à gros diamètre. Pour te donner l'eau à la bouche, n'hésite pas à visiter la revue en images de mon correspondant italien Paolo Morini qui retrace son périple à une foire astro spéciale bino... Mais le mystère demeure : une STAR PARTY romaine se termine-t-elle en PASTA PARTY ?...

Bonsoir Hyperfocale, Je ne sais pas si cela peut t'aider mais voici qques infos : Un jour, suite à un article écrit sur les grosses jumelles (>100mm), j'ai reçu un téléphone d'un monsieur averti possédant la Kowa J32x82, il était apparemment enchanté du contraste et surtout de la résolution de l'instrument. Le diamètre est peut-être faible mais les 32x sont ici utilisés à plein rendement. Il m'avait donné moult exemples de séparation angulaire dans le ciel (étoiles²,craterlets,rendu sur Saturne et Jupiter,...). A mon avis, ce choix-ci n'est pas à négliger. Secundo, tu fais mention de la bino Borg de 100mm, là j'ai pu regarder dedans lors d'une mini star-party, j'avoue avoir été assez satisfait de l'ensemble (plus encombrant je pense) avec comme principal avantage pour toi, la possibilité d'y mettre tes oculaires préférés au coulant astro ! Ce dernier serait peut-être un choix plus polyvalent. Enfin, je te laisse avec ce précieux lien des amoureux des belles jumelles de gros diamètre de chez mes confrères italiens, BINOMANIA, tu y verras même une partie de ma saga traduite en italien. C'est drôle, mais le fin mot de l'histoire pour choisir une bonne paire de jumelles dans les diamètres importants tient en ton surnom sur ce forum !!!

Bonsoir Bernard et les autres, Vous êtes plusieurs à rapporter une gêne significative dans le "rouge" en vision rapprochée. C'est bien, c'est que nous avons à faire à de bon sujets emmétropes (vue normale) ou peut-être aussi que quelques légers hypermétropes pourraient faire le même constat. Il est intéressant ici de penser en terme d'amétropie réfractive: - cas de la myopie : un myope léger (c'est mon cas) devrait avoir une vue parfaite la nuit pour voir de près. De plus, il aurait une meilleure aptitude à voir dans le rouge. C'est vrai que je n'ai jamais été gêné à dessiner à la lueur d'une faible diode rouge mais comme je n'ai jamais utilisé d'autres couleurs... - cas de l'hypermétropie : L'hypermétrope n'est pas au mieux pour voir de près, l'oeil étant trop "court". Sa difficulté à accommoder dans le rouge en lumière faible doit être encore plus marquée (à vérifier par certains lecteurs) - cas de la presbytie (on n'y viendra tous un jour, c'est juste une question de temps !): l'oeil presbyte semble être aussi mal armé que le cas précédent. il lui faudra donc une lentille très convergente mais aussi d'avantage de lumière pour voir dans le rouge. Pour ne pas ruiner l'affaire du pourpre rétinien, il pourra essayer de se rapprocher avec prudence de la lumière blanche ou verte mais en très basse intensité pour sa lecture de cartes célestes par ex. Chacun pourra tenter l'expérience. Enfin, il est utile de rappeler qu'à 650nm, les cônes ont un coefficient de visibilité de seulement 0,1 soit un mauvais pouvoir de résolution dans le rouge. Donc, pour la vision de près, si on assimile un hypermétrope à un presbyte d'un certain âge, par opposition à un myope, les propos ci-dessus semblent être cohérents. Sinon, faites le moi savoir si je dois relire ma copie dans le rouge du spectre (pas de lézards de ce côté là !).

Bertrand, J'en profite pour te demander l'autorisation de présenter sur écran aux RAP 5 de tes merveilleux dessins (mais pas ces lentilles ci). Ton nom figurera bien entendu sous les diapos. J'ai également eu comme Raphaël quelques soucis pour télécharger tes images en grand mais j'ai su contourner le problème. Cordialement.

____________________________________________________________________________ C'est mon 2ème dessin grand format "A la Serge". Un brut mi-figue, mi-raisin de NGC 4631, regardez comment le vaisseau amiral des Chiens de Chasse pourfend l'Univers. Il avait en soute spécialement une dizaine de régions HII mais vous ne m'en voudrez pas si certaines d'entre elles sont des associations d'étoiles ! Plus loin à droite, une petite tache floue vraiment mal résolue proche d'une étoile brillante semble être une petite galaxie de Magv 15,2 (MCG 6-28-22). Bertrand, qui ne manquera pas de poster ici son excellent dessin (je n'ai pas trouvé mieux sur la toile que le sien), appréciera l'esquisse de la plume Nord de la gx satellite NGC 4627. Mais bon sang, avec quel instrumentation ai-je fait ce dessin ? La question est piégeuse dans ces eaux troubles !!! Je garde le hameçon (NGC 4656/7) en format géant lui aussi pour Craponne/Az car Cé - ta - cé pour aujourd'hui !!!

Salut Pierre, Tu vois, c'est là que je me rends compte que c'est pas évident de critiquer objectivement (et sans blesser) les dessins des copains... Pourtant, aux Rap, j'imagine que tu seras encore au premier rang, mes balbutiements ne seront pas pardonnés ! - sur le dessin de Bertrand L., c'est le seul qui ressemble à un beau cétacé ventru, ce qui est juste et conforme à l'imagerie. Voyez comme la matière gazeuse remonte largement sur l'étoile brillante au N. Cela semble tout à fait normal aux vues de la puissance collectrice derrière ! La nageoire pelvienne est la seconde région d'envergure après la région HII centrale la plus brillante. Ce que j'aime bien avec les dessins au T635, c'est qu'il y a toujours un tapis intéressant d'étoiles en fond. - les autres dessins (même s'ils présentent des différences dans les renforcements internes) exposent en commun une baleine plus chétive. Les ponts lumineux entre les régions brillantes entrevues par Andreas D se retrouvent également sur mon dessin. Avec mon humble T356 obstrué plus généreusement que les newtons, je suis le petit de la bande ! - Pour l'anecdote, il y a quelques années, Vincent Le Guern, avec son premier T760, nous avait montrer cet amas de graisse. Mais debout sur l'escabeau et un peu dans la précipitation (car la file en bas est aussi impatiente que vous), il n'est pas évident de s'imprégner complètement du potentiel de l'instrument. Je me souviens que le champ de l'oculaire permettait d'embrasser l'aile gauche ou l'aile droite du monstre et que la galaxie compagnon était une grosse tache parfaitement détachée. - enfin, je voudrais juste apporter une précision. Lorsque Nicolas parle de gabarit "400 mm", je suis d'accord avec lui mais pour le haut du panier seulement. Ces mêmes dessins auraient été largement classés dans les "20-22pouces" dans le Night Sky observer's guide, qui n'est pourtant pas un livre pour observateur débutant. Je me permets de relativiser donc pour ne pas dégoûter les débutants ou ceux qui ne disposent pas forcément d'un bon site ! Rappel, en 2001, au C11, j'y voyais 2 régions HII et j'étais déjà content.

Pour Vincent et les autres, voici vos baleines dans le sens du courant... _____________________________________________________________________________ _____________________________________________________________________________ Nicolas, ton travail est intéressant. C'est bien, tu as fait ce que je n'ai pas osé faire, c'est-à-dire coucher ces curiosités galactiques sur un même papier. Quel format as-tu utilisé ? Pourrais-je projeter ton dessin sur écran aux prochaines Rap ? [Ce message a été modifié par Sky runner (Édité le 05-05-2009).]

Ah Serge, t'as vu que ça en jette de dessiner en positif (comme sur ton logo !)...

Quels seront les astro-dessinateurs passionnés et passionnants qui seront présents à Craponne ? Les 2 sudistes B. Laville et L. Ferrero ne seront pas là mais pour les autres ? A très bientôt.

No limit au T635 ! Voilà une excellente base de données Bertrand. Je n'ai pas eu le courage de dénicher tes Abells non accessibles au travers de tes gros yeux. Quels sont-ils ? Abell 9, Abell 83, Abell 7, Abell 13 et Abell 5 sont assez cotons et semblent avoir résisté aux assauts répétés d' Alvin Huey armé d'un 22 mais aussi d'un 30 pouces ! Quel était ton tableau de chasse avec ton ancien T254 ? En début d'hiver, j'ai franchi la barre des 20 bulles au C14 avec, je pense, un plafond possible à la moitié de cette belle famille (soit une quarantaine). Cela pourrait faire déjà une belle mosaïque ! Pour mémoire, Tom Polakis, depuis un bon site de l'Arizona a tenté l'observation des 86 Abells au 13", il en aurait vu 46. Mais rares ceux qui peuvent montrer la preuve de leur capture visuelle par le dessin. Déjà, autour de 20 Abells dessinés, ce sont tous d'excellents observateurs chevronnés (Yann Pothier, par ex figure dans ce groupe). Las des Messiels, goûtez donc aux Abiers ![Ce message a été modifié par Sky runner (Édité le 29-04-2009).]

Dommage que la vidéo s'emballe, j'aurais bien aimé visité celle en grand champ qui paraît déjà fourmiller de détails ! Finalement, cette saison, tout le monde y a touché à cette belle nébuleuse...