Sky runner

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Tout ce qui a été posté par Sky runner

  1. Ciel Profond extrème

    En quelques mots, Bertrand représente à mes yeux l'astronomie observationnelle dans toute sa rigueur et son exigence, il sait mêler étroitement théorie et pratique. Oserai-je avouer que seuls ces articles m'ont fait "transpirer" dans Ciel Extrême aux grandes heures de la version papier ? Maintenant, il est à la retraite et travaille assidument avec son dernier joujou (l'instrument de mes rêves). Alors, dites le moi, combien d'astronomes sur notre planète, continuent, dans la force de l'âge à manipuler des oculaires du sommet de leur escabeau ? Et ceci au travers d'un grand collecteur de lumière. Observer au T635 et retranscrire ses impressions visuelles avec un rendement énorme, c'est tout simplement beau parce que c'est rare. Je ne suis donc pas trop étonné de parcourir un site aussi fourni et bien construit qui est déjà une référence pour les possesseurs de gros diamètres. Bonne chasse Bertrand. [Ce message a été modifié par Sky runner (Édité le 02-05-2010).]
  2. mesure de la noirceur du ciel

    Bonsoir Jean-Christian, Voilà un sujet finalement assez peu abordé dans le forum et qui nous concerne au plus au point. Il devrait l'être bien avant de se pencher sur la qualité de transmission d'un Ethos8 !!! Pour l'instant, je n'ai que ma propre expérience de terrain, mes notes et que quelques études parcellaires. Attention, la limpidité du ciel diurne peut apporter quelques surprises sur la transparence réelle de ce même ciel la nuit. Sinon, même en étant un observateur attentif en fusion avec la nature, il est vraiment très difficile de déceler précisément à l'oeil nu le degré d'extinction atmosphérique relatif aux masses d'air situées au dessus de nous. La brume pour certains, c'est déjà difficile. Les nuages de basse et moyenne alt. ne posent en général aucun pbm surtout avec l'aide de la pollution lumineuse rarement exempte. Pour les nuages cirriformes et autres voiles ténus dilués sur une grande plage, l'affaire commence à se compliquer. Et que dire alors des particules de fumée et de poussières transportées à des milliers de km par les vents d'alt. Les études montrent que ces aérosols se situent beaucoup plus haut dans l'atmosphère que les émissions industrielles. Dans ce cas, chercher un site élevé en montagne n'y changera rien. Des solutions... Je vous laisse avec ces quelques clés qui devraient vous ouvrir les portes de domaines passionnants : - chercher du côté de l'AOD (l'Aerosol Optical Depth des spécialistes). Les météorologistes parlent plus volontiers de profondeur optique. Lors d'un art. récent portant sur la Mvlon instrumentale, je me suis amusé à mettre en relation ce coefficient exprimé en magv par masse d'air avec celui décrit par Schaefer. Il diffère de quelques dizièmes seulement. Vous pouvez trouvez sa valeur + ou - facilement sur la toile plus volontiers sur le continent nord-américain (car leur satellite patrouille la planète depuis plus longtemps que les nôtres). C'est là qu'on se rend compte que notre planète est soumise à des mouvements de grande ampleur qui peuvent durer quelques jours ou même quelques heures seulement rendant notre tache encore plus ardue. - Il est également très intéressant et beaucoup plus aisé de mettre en relation cette qualité de transparence avec le visionnage suffisamment fin des cartes de Meteosat. Privilégier plutôt l'Europe que notre hexagone, cela permet de mieux repérer les zones particulièrement pures (orange si je me souviens) parfois situés dans le nord du continent africain. Puis essayer de voir si vous ne voyez pas les mêmes zones quelque part en France. Un orange un peu plus pâle suffit à faire baisser substantiellement n'importe quel SQM. Je m'en suis rendu compte durant la dernière période faste dans le Nord des Alpes. Le SQM frisait les 21 mais le ciel n'était pas tout à fait top (je n'ai fait d'ailleurs qu'un dessin sur une période de 8 nuits consécutives, le fond de ciel télescopique était insuffisant par rapport à mes critères). On perd en contraste sur certains objets du ciel profond (voir par ex la découpe de la bande d'absorption de NGC3628 dans le triplet du Lion). C'est souvent dans ces instants que les doutes surviennent et que l'on accable bien volontiers la montée en puissance de la pollution lumineuse. Que nenni, un rapide aperçu sur le site de Météo France ôta mes affreuses craintes: le orange était bien délavé sur Rhône-Alpes durant cette période (du moins pour les nuits concernées). D'autres suggestions ?...
  3. quelques dessins d'objets australs remarquables

    Serge, j'ai hâte de voir ou plutôt de toucher le grain de tes dessins aux prochaines RAP. Peut-être que je t'ai donné le goût d'observer les NP brillantes à très fort G mais toi, tu m'as appris qu'en matière de dessin, il ne faut pas avoir de complexe face au ciel et que l'on peut se permettre toutes les audaces : la couleur (avec quand même pas mal de lumière en entrée), le format (dessiner en grand, c'est fabuleux)et la rapidité d'exécution. Grâce à toi, je prends de + en + de plaisir à dessiner à l'oculaire. L'entraînement, ça paie toujours ! Fabuleuse ta galerie d'animaux dans le ciel comme sur Terre.
  4. Filtre PL pour du visuel en Dobson

    Bonsoir Jean-Marc, Je vais peut-être pouvoir t'éclairer. Récemment, j'ai observé dans un télescope comme le tien sauf que le diamètre faisait 635mm (à F/4 également) sous un ciel pourquoi pas similaire au tien(mvlonUMi5,7 et SQM 20,6). La pollution lumineuse régnait sous forme de ceinture + ou - épaisse tout le long de l'horizon. Comme j'avais ma panoplie de filtres dans la poche, je les ai passés de temps à autre devant l'oculaire. Et bien, crois-moi, les brochures publicitaires ne mentent pas. Oui, le Deep-sky (Lumicon) est très agréable pour bien appréhender les galaxies. Si j'avais à dessiner dans de telles conditions, je crois que je l'utiliserai sans sourciller. Et sur un tel entonnoir de lumière, je crois que le laisserai en poste fixe dans le fond du porte-oculaire. Il n'éteint pas trop les étoiles, l'objet est respecté et surtout, le fond de ciel devient plus sombre (il me rappelle celui de chez moi sans filtre). Enfin, écoute bien ceci (cela peut être reproductible sur ton T410)toujours dans un contexte de ciel pollué: tu auras moins besoin de monter en grossissement pour éteindre le fond de ciel. Ceci est un avantage certain lorsque le seeing limite la montée en puissance de l'instrument. Ce soir-là, nous étions limités à 200x sur le 25 pouces. Autrement, pour les nébuleuses en émission et la plupart des NP, il faudra resserrer la bande et des filtres type UHC peuvent également être laissés en permanence pour ces types d'objet. Enfin, pour les nébuleuses obscures et les nébuleuses par réflexion, ce sera uniquement le Vercors ! [Ce message a été modifié par Sky runner (Édité le 02-04-2009).]
  5. Mon bilan du Lukehurst 495 mm

    J'ai tout lu Bruno. Moi qui me posait la question du gros Dobson, me voilà fixé sur les av/inconv. Je crois que je vais continuer de dessiner encore un peu avec le confort du SCT. Mais ta galerie de dessins donne quand même l'envie de franchir le pas ! Mille mercis pour ta prose débordante de sincérité.
  6. jumelles 20x80 et 25x100

    Boris, je comprends que tu sois un peu perdu avec tous ces modèles mais n'oublie pas que tu veux taquiner des cibles parfois difficiles en ciel profond (laisse tomber peut-être les gx de la Vierge!) donc un diamètre d'au moins 100mm ne serait pas superflu. Aux dires ci-dessus (discussion sur la ps), un grossissement de 20x serait approprié. Donc, ça donnerait une J20x100 coudée à 45°. Cela doit bien exister ! Ce serait dommage de te rabattre sur une simple J11x80 à visée droite. Sinon, j'avais lu quelque part que notre cher Manutarn en avait une de 100mm et il en était apparemment bien content. Essaye de voir avec lui.
  7. jumelles 20x80 et 25x100

    Le choix du DIAMETRE (80 ou 100mm): En matière de jumelles, 80mm, c'est souvent là où tout bascule, si G est trop fort (par ex: 20x), le chromatisme est sensible par manque de focale instrumentale. Courbure de champ, astigmatisme, distorsion, sont encore des défauts très fréquents. Après, il faut voir ton niveau de tolérance par rapport à ces derniers. Pour ma part, j'y suis ultra-sensible, peut-être une conséquence du métier d'astro-dessinateur. D'ailleurs, il est intéressant de noter ici qu'un dessin particulièrement réussi (certains diront "très réaliste") montrera certains de ces défauts. Maintenant, si le budget est peu élevé, tu peux te montrer plus tolérant. S'il n'y a pas d'aplanisseur de champ sur une paire à 500 Euros, c'est comme cà, tu n'y peux rien ! La REGLE D'OR en achat de jumelles : pouvoir tester calmement la paire de jumelle avant de l'acheter. Simple mais pas toujours évident en pratique. Si tu as la possibilité de le faire, ce n'est pas gagné pour autant. Alors, c'est sur l'adverbe "calmement" que ça risque de buter. Si tu n'as pas trop le temps devant toi au magasin, essaye au moins de te concentrer sur la qualité de mise au point qui est une sorte de grand rassembleur de tous les défauts. Suiter appelle cela le "snap test" : si la mise au point est très facile et instantanée, c'est bon signe. Et le fusionnement des images doit être complètement transparent. Seulement après, tu pourras juger du niveau de contraste et de définition de l'instrument. KEPLER & Cie : je ne pourrais te conseiller sur telle ou telle marque (d'autres ici le feront mieux que moi), n'ayant pas fait d'étude de marché sur la gamme des 100mm qui devient de + en + touffue et abordable. J'ai juste regardé assez attentivement dans la Miyauchi J20x100 (non apo) d'un ami et aussi dans une grosse jumelle de 100mm (type militaire russe). Ces 2 modèles présentaient des G différents pour chacune. Bien évidemment, les images étaient nettement meilleures au petit G. Donc, autour de 5mm de ps, cela doit le faire pour reprendre une expression à la mode. D'expérience et ce sera mon dernier avis, j'ai coutume de penser qu'un jumelle lourde et encombrante est gage de sécurité au niveau de l'optique, particulièremet au niveau de la longueur du corps. Pas étonnant que la "russe" (tu peux la trouver en France) ne s'en est pas mal sortie. Tu l'auras compris : plus F est élevé, mieux c'est. C'est donc la focale instrumentale de ta bino qui aura le dernier mot mais comble de l'ironie, ce n'est pas une donnée technique toujours disponible... Bonne sélection Boris.
  8. jumelles 20x80 et 25x100

    Salut Boris,Si tu pouvais te dégoter de préférence une version au moins à 45°, c'est largement mieux pour le dessin. Lorsque j'oeuvrais avec la J11x80 droite, je n'ai jamais trop tenté des objets style M31 (bien haut dans le ciel au meilleur de l'automne) ou North America (id. pour l'été) et restais cantonné dans la licorne, poupe, grand chien l'hiver et la région du centre galactique aux beaux jours. Pour la question de la pupille de sortie résultante, il faudra faire un compromis entre G suffisant et qualité optique. Dans un budget ramassé comme le tien hélas, tu n'auras pas bien le choix de monter trop fortement en G car les aberrations vont te sauter aux yeux. C'est dommage car une pupille autour de 4-5mm, c'est idéal vis-à vis du contraste (en ciel profond). Mais toi, il faudra que t'assures plutôt entre 5 et 7mm, tu ne prendras pas de risque financièrement et ton jeune âge ne sera pas une entrave. Tiens nous au courant pour ton choix avant de statuer. Au plaisir.
  9. Dessin lunaire: Rima Triesnecker

    Pierre, le Conté blanc que t'utilises, c'était mon 1er crayon que j'utilisais en deep-sky. Pour tes grandes plages de blanc sur la Lune, je te conseille le soft de Faber-Castell; si d'aventure tu y goûtes, tu ne reviendras jamais en arrière !
  10. Complexe M42 pour Chris74...

    Ces dernières réactions me font plaisir mais sont liées directement aux avantageux grands champs des jumelles. J'aurais pu aussi le tenter à 25X avec cette fois-ci une partie du baudrier et la très légère tache noire (tête de cheval devinée qu'à 45x). Ce qui est terrible avec ces grosses jumelles, c'est que je me sens obligé de refaire la Rosette, IC2177 et quelques autres effectués naguère à la J11x80. Mais c'est un sentiment partagé par n'importe qui effectuant un radical saut en diamètre. Alors Laurent, te sens-tu prêt à refaire tes 2000 dessins avec l'ouverture de tes rêves ?
  11. lambda/8 ou lambda/10?

    Merci David pour ta longue réponse avec certains propos "inédits" par rapport aux longues explications de Suiter. A ton jeu du Lambda, je dirai que le 8 PTV se trouve au milieu mais c'est effectivement peu nuancé. Peut-être que dans ce genre de cas, il suffirait de monter significativement en G pour mieux départager les différentes plages. Comme le propose d'ailleurs Suiter, il préconise d'utiliser G = D pour les SCT, un peu moins pour les Dobsons du tout venant à court rapport F/D (pas les tiens je suppose) et enfin G >> D pour les réfracteurs de qualité. En pratique, il est vrai que si je passe mon C14 au petit G, tout est bien dans le meilleur des mondes. Sur le mien, j'ai un peu de sur-correction et cela en toute saison (indépendamment du gradient thermique). En tout cas, je me souviendrai de ton histoire sur l'anneau de Rayleigh. Pour un T500 à T600, j'avais parlé de donation mais je suis prêt à y mettre un bon prix pour un F/D >= 5 !
  12. Nébuleuse de l'Émeraude (et de la Mortadelle)

    Yapo est un menteur sur sa connaissance de l'english puisqu'il rédige les yeux fermés des articles en anglais. Je ne blague pas ! Euh les yeux fermés, c'est pour l'accoutumance nocturne...
  13. Dessin lunaire: Rima Triesnecker

    Oui Mariposa, c'est le bon lien que tu cites mais ses 28 planches ne sont qu'une partie de son délire (son fameux Gassendi fait d'ailleurs parti de la seconde édition). Oui Pierre, comment tu procèdes ?[Ce message a été modifié par Sky runner (Édité le 08-03-2009).]
  14. lambda/8 ou lambda/10?

    Salut David et les autres, Oui, entièrement d'accord avec éric et JML, le star test est suffisamment sensible pour estimer le lambda sur l'onde en sortie, même autour d'une très bonne qualité (sur 8 ou sur 10). En suivant bien les conseils de Suiter (choix de G, filtrage, réalisation de l'obstruction artificielle), on peut vraiment s'amuser à détailler toutes les aberrations même si la turb est souvent un frein pour certaines. Pour en revenir à l'aberrat. de sphéricité, la plus commune, ce n'est pas la plus difficile à estimer, et savoir si on a affaire à de la sur ou de la sous-correction est un jeu d'enfant. Oui, la turb. interne renforce ce type de défaut mais là aussi, on s'en rend vite compte. Tout le monde connaît le star-test, quelques-uns (de plus en plus nombreux) ont lu le livre de Suiter, certains d'entre eux ont analysé ces dires et bien digérer les courbes MTF (ou FTM) et encore moins ont vraiment mis en pratique. C'est dommage car c'est une méthode qui ne mange vraiment pas de pain ! Je ne connais que celle-ci et donc suis probablememt aveuglé par ses qualités. Alors je m'adresse à vous, experts de l'optique en labo et sur le terrain, quels sont, selon vous, ses défauts les plus gênants. David, quand est-ce que tu me lègues un de tes génials télescopes ? Ce serait pour la bonne cause...
  15. Dessin lunaire: Rima Triesnecker

    Voici l'un des 3 rares dessins (composition dans le temps) de l'édition posthume de 1912 (Mond Atlas de Krieger) en faible résolution. Dans qques jours, je serai en possession des 58 planches inédites de Krieger. Cette seconde édition est malheureusement introuvable. La première, déjà hors de prix, est visualisable sur le net par un généreux possesseur d'un exemplaire ! Profitez-en si vous avez le culte du détail ! Pierre, j'ai essayé de retourner au mieux l'archive pour la comparaison : L165 x 260 et 390, la lunette étant diaphragmée à ce diam.
  16. Dessin lunaire: Rima Triesnecker

    Dessiner aussi bien la Lune, c'est donc possible ! Mon rêve serait de contempler l'atlas Gründ avec tes planches à la place des siennes. Nul doute que l'on tiendrait là la meilleure carte lunaire (avec la résolution d'un T400). Attention tout de même, certains y ont laissé la santé comme le maître Krieger il y a un peu plus d'un siècle.
  17. Nébuleuse de l'Émeraude (et de la Mortadelle)

    Yann, pour l'amas de Caroline, c'est bingo, elle est la soeur de William Herschel si je ne fais pas gourance ! Il y a aussi tous les noms "tordus" donnés par O'Meara mais à l'instar de certaines appellations dans ta liste, je n'aime pas trop. Il y a aussi qques erreurs mais je n'ai pas la patience de W. Steinicke pour tout vérifier. Et Bruno a commencé à y mettre de l'ordre. Maïcé, le croissant, ça ne te plait pas pour NGC6888 ? En tout cas, je trouve que tous ces surnoms rendent l'astronomie amateur encore plus vivante ! ***** les dénominations à caractère morphologique, c'est bien mais il faut que ça colle un minimum tout de même ou que ça ressemble à l'aspect que l'on en a dans des ouvertures "usuelles" (T200 à T500) donc exit (pour moi) certains noms donnés par les professionnels ******
  18. Nébuleuse de l'Émeraude (et de la Mortadelle)

    Dis donc Yann, t'as bien réactualisé ta liste, moi j'en étais toujours à celle sortie dans CE "noms de baptême" avec qques rajouts personnels entre temps. En fusionnant nos 2 listes, voici qques propositions d'évocation historique : - Amas de Caroline (NGC 2360) CMa - Amas de Ptolémée (M7) Sgr - Novae de Persée 1901 (GK-N1901) SNR dans Per
  19. Complexe M42 pour Chris74...

    Il y aura peut-être des pour et des contres mais je pense que, visuellement, si votre M42 ne ressemble pas à un CRABE, c'est que quelque chose flanche dans votre chaîne optique au sens large (cerveau --> oeil --> ciel). Car les maillons devront être tous présents et suffisamment costauds pour décocher la boucle australe. Il y a certainement aussi la question du champ. A essayer : mettre une bino sur une lunette Astrophysics de 130mm ou Taka de 150mm et voir...
  20. Complexe M42 pour Chris74...

    Bonsoir nobles peintres,LE MAUVAIS : - trace de scaner (pour éviter les hard-copy sauvages !!!) - gondolage du papier par endroits et corne sur le coin < droit - petite trace noire à l'W de 44 Ori (rattrapage de salissure, et oui Laurent, je goutte du nez comme toi) - enfin, j'espère que vous l'aurez remarqué, le dessin met hélas particulièrement en relief la courbure de champ de l'optique; regardez la fermeture exagérée des bras ! En tant que bon réaliste, j'ai reproduit... - dessin réalisé à env. 85/90% des possibilités instrumentales, le facteur limitant a été la transparence du ciel (pas exceptionnel pour le site, à cause surtout de l'absence de la couche de St neb bloquante). SQM env. 21,1, je ne me souviens plus. LE BON : - pour les amis qui viendront aux RAP, le pastel sur papier vaut vraiment le coup d'oeil (format A4), plus joli et plus grand qu'à l'écran. - Assez content de cette teinte verte posée telle quelle (au bureau, d'après des notes). Pour l'anecdote, je suis allé m'acheter le crayon vert seult hier matin et je crois que j'ai bien réussi. C'est du haut de gamme (pastel sec Carbothello de Stabilo). Ils n'avaient pas de Faber-Castell (ma marque préférée). Sa teinte de nomenclature est particulièrement évocatrice pour nous, "vert-émeraude". On dirait qu'ils nous ont pondu un crayon pile 515nm !!! - les extensions vers le Sud (rarement dessinées). voir croquis extrait d'un ancien Ciel&Esp. - la facilité d'exécution, c'était très plaisant, une première pour moi en grand format, je comprends mieux Serge maintenant. - le cadrage inédit de M42/43 avec néb. R au N et S. Vous pouvez comparer avec le négatif d'OMEARA dans son "Messier objects"UN MEILLEUR CIEL ?! J'aurais pu faire cet objet beaucoup plus tôt dans la saison avec moultes détails (les derniers 15%). La même scène a été admirée sous SQM 21,43 (c'est du Bernard Augier passable mais pour la Haute-Savoie, c'est très proche du max) et c'est ce qui a tout déclenché. Dommage, j'aurai aimé taquiner les multiples filaments Halpha qui courent sous le trapèze.LE MATERIEL: triplet apo Miyauchi J45x141 réalisé à 90% sans filtre en moyenne montagne (Alt. 1525m). Forme physique: bonne (j'ai raté ma compétition sur neige 3 jours après) travail de composition dans le temps (3 petites nuits), disons 2 à 3h à chaque fois avec le gros pour la 1ère séance. Je n'ai pas investi de temps à 25x ni trop insisté sur les filtres interférentiels. Ce travail vient clore, semble-t-il, une longue série de dessins extrêmes à la grosse bino dont voici la liste discrête dans toute leur violence Halpha : Vdb97+Sh2-302 (Pup), Sh2-280 (Mon), Sh2-282 (Mon), IC405, Sh2-301 (CMa)
  21. Dessin Lulin - Régulus

    Tiens, c'est curieux, j'aurais parié et espéré au fond de moi que ce serait Bruno Salque qui aurait rectifié car il est compétent et attentif. Chers confrères (Bruno et Alain), j'ai hésité à vous en parler vu mes conditions d'observation douteuses mais j'ai noté, au meilleur de la transparence, quelques nodosités directement au nord du faux-noyau (à peine esquissées sur mon dessin). Serait-ce du aux colères intempestives du noyau ou des restes toutes fraiches de l'ingestion galactique (le groupe de gx sus-nommé était, je crois, très proche de la zone incriminée). Alain, tu sais que je collectionne depuis le début tous tes tableaux d'étoiles², mais la pochette commence à gonfler dangereusement. J'aime ton humour et on a en commun la vénération de la J15x50. Salutations.
  22. Vénus en plein jour...

    A l'oeil nu, vu la magv actuelle de l'étoile du berger, ce n'est pas un scoop de l'apercevoir en plein jour. La scène s'est passée à 2500m d'alt. il y a qques heures face à la chaîne du Mt BLanc, avant les 12 coups de midi.Le ciel était très bon mais j'ai déjà vu mieux à pareille alt. (au niveau de la profondeur du bleu du ciel). J'ai été séduit simplement par la facilité de l'observation. N'ayant connaissance à l'avance de la position exacte de la planète, j'ai simplement repéré le fin croissant lunaire et tourner autour. Bon, on redescend d'un pallier (Alt. 1450m), toujours à l'heure du déjeuner, l'observation est toujours aussi aisée. Depuis chez moi (alt.830m), le ciel n'est plus coronal mais reste très correct (pas de cirrus à l'oeil nu). C'est toujours aussi aisé avec une image un peu moins contrastée. J'arrête là la descente aux enfers mais le lecteur aurait tort de ne pas essayer depuis une grande ville ou près du niveau de la mer. Profitez-en en ce moment... .............................................................................. Maintenant, un peu plus difficile (pour moi, c'est beaucoup plus hard), l'observation du fin croissant vénusien à l'oeil nu. Je savais que certains doués d'une excellente acuité visuelle y sont parvenus par le passé... J'en ai pas cru mes mirettes lorsque j'ai aperçu par moments ce détail "télescopique" rien qu'avec ma J1x7 portative !!! Vers 13h légale, je me suis accordé un petit quart d'heure à ce jeu vite épuisant pour le cerveau. Alt. 830m, faible diffusion atmosphérique, j'ai essayé plusieurs paires de lunettes (polarisant soleil, lunette surcorrigée pour la myopie nocturne et celles toutes fraîches de chez l'opticien de La Clusaz). C'est avec ces dernières que, par moments (disons 1 fois sur 4 tentatives ou 2/5), Vénus ne m'apparaissait pas comme un point mais comme une barre verticale. Si vous arrivez à ce stade, c'est quasi gagné, car tout de suite après et à chaque fois, cette image est suivie par un léger renflement du bon côté comme pour le croissant lunaire (facile actuellement pour la comparaison !). Mais cette impression s'évade aussi vite qu'elle est venue. Des glimpses en vision directe en plein jour, c'est rigolo... Dernière précision : des tests récents ont montré qu'avec correction, je tournais autour de 13/14 sur 10 dizièmes et que mon astigmatisme de ces dernières années était, contre toute attente, à jeter aux oubliettes (ce fut un grand moment de bonheur pour moi). Mais un petit astigmatisme résiduel peut peut-être devenir une aide pour cet exercice. VJAC, je te passe spécialement la main !!!
  23. La Reine de la Nuit en majesté

    Oh, c'est juste une fuite des studios de Pixar pour vous faire patienter et ce n'est que du brut de sous le grand chapiteau céleste, il me reste la phase au bureau mais là, vous me faîtes confiance... Bien cordialement.
  24. M 42-43 à la L80

    Cher Laurent, t'as parfaitement bien fait, comme ça tout le monde est logé à la même enseigne... Mais dis-moi, ça donne quoi comme effet, est-ce aussi vivant que les autres "vrais" négatifs de ton 4ème tome. Car si ce n'est pas une splendeur, il faudrait retirer... Tiens, j'irais bien faire un tour chez le libraire !