Sky runner

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  1. ALERTE: la comete 17P/Holmes explose!

    DIAMETRE APPARENT, il faut se rabattre sur les petits diamètres... La nuit dernière, glaciale, 15-16 nov., marque pour moi la fin d'une observation esthétique de Holmes au C14 par manque de champ réél à l'oculaire. La comète fait tout de même 38'x 33'. Ca passe encore au Plössl 55 mais pour combien de temps encore! Gloire aux paires de jumelles... Pour Claude, ma MvlonUMi était de 6,2 soit un ciel médiocre par rapport à l'accoutumé.
  2. ALERTE: la comete 17P/Holmes explose!

    "Plus grosse que le Soleil...", en diamètre apparent aussi. Dans la nuit du 12 au 13 nov., calculé d'après observation, à 26' x 33' sous bon ciel. A toi de renchérir, claude P. !!
  3. ALERTE: la comete 17P/Holmes explose!

    Dernières mesures du DIAMETRE APPARENT, nuit du 7 au 8 sous un bon ciel mais pas excellent (brillance surfacique du fond de ciel égale à 20,9) : la boule de feu n'en fini pas d'enfler avec ses 19'x23'. Les 23 dans l'axe N/S. La semaine dernière, j'arrivais encore à la cadrer à plus de 300/350x. Maintenant, Holmes rentre tout juste dans le champ du Nagler20 au T356x206. C'est la descente aux oculaires de courte focale... Si ça continue, cette comète ne sera plus réservée qu'aux petits instruments... Dernières mesures de la MAGNITUDE VISUELLE, La myopie, ça a du bon parfois...soit une défocalisation au naturel... J'obtiens ainsi 2,9 dans le jaune scotopique (précision de +-0,1 Magv) grâce à l'étoile 23 Gamma Per.
  4. ALERTE: la comete 17P/Holmes explose!

    DIAMETRE APPARENT dans la nuit du 6 au 7 : En accord avec Bruno, entre 19 et 20' (mais sans Guide !).
  5. ALERTE: la comete 17P/Holmes explose!

    D'accord avec claude, évaluation du diamètre apparent en visuel (en faisant abstraction du bourrelet caudal qui commence à s'esquisser) à 12 minutes d'arc le 1er nov en fin de soirée. Ca rentre tout juste dans le champ du Nagler12 au C14x350.
  6. ALERTE: la comete 17P/Holmes explose!

    HOLMES et filtrage : j'ai essayé différents filtres en ma possession; c'est drôle, on dirait que le noyau dégaze en HBeta (bon comportement de celui-ci sur le faux noyau stellaire). Cela peut peut-être expliquer également la mauvaise réponse du Swann Band(Salut Laurent13) toujours sur le brillant faux-noyau... HOLMES et distance à la Terre... Je ne sais pas vous mais cette "étoile mystérieuse" a de quoi me faire froid dans le dos pour l'avoir suivi à plusieurs intervalles ces derniers jours. Même si sa variation d'éclat est rassurante, son diamètre apparent n'en finit pas de grandir (7' hier au soir) et toujours pas de queue !!! Avez-vous des nouvelles fraîches de ce côté là ?Bonne observation des NP géantes...
  7. ALERTE: la comete 17P/Holmes explose!

    A l'oeil nu, on porrait dire: "Une nouvelle étoile jaune-or dans Per" Aux grosses jumelles, toujours à propos de PHolmes : "La nébuleuse du Clown a changé de constellation !!!"Voici mon rapport du 24 oct. 2007; 21h30 TU : Seeing S2/5; MvlonPer=5; Hauteur sur l'horizon = 53°; Lune non gênante à 59° de distance angulaire; Alt.=1525m quelque part près du MtBlanc; observation aux J45x141, je n'ai que ça en instrument mobile... Encore un peu jaunâtre à 45x; noyau brillant de forme quelque peu quadrangulaire légèrement décentré vers un bord de la chevelure plus rectiligne (rupture de l'arc de cercle); coma d'éclat parfaitement uniforme; pas de queue perçue; Comète à détailler absolument avec des optiques supérieures; Magv estimée à 2,4 (16/17 la veille !!!) Et mon premier dessin couleur... Encore MERCI NICOLAS.
  8. 3 dessins de nébuleuses planétaires

    DESSIN DES PETITES NP BRILLANTES ET TURBULENCE... D'après le rendu du dessin de la nébuleuse du Clown et le diamètre instrumental indiqué (G?, T?, filtres?), on peut quand même se faire une idée des conditions de turbulence de Fred-Burgeot cette nuit-là. Des conditions entre moyenne et bonne...par rapport à la taille du miroir employé. Les appréciations de son CROA permettent de soulever également que certains détails étaient bien perçus (double enveloppe,centrale) mais que d'autres plus fins étaient plus difficiles à apposer sur la planche (détail de la coquille interne) et qu'enfin d'autres, beaucoup moins contrastés (telle la fourrure de l'esquimau) passaient aux oubliettes. Dans de telles conditions, il faut commencer à être vigilant et très patient à l'oculaire (comme pour Mars) pour être sûr de la fiabilité des détails perçus. Avec un meilleur Seeing, des grossissements entre 450 et plus de 1000x sont habituels sur ce type d'objet. C'est du deep-sky haute-résolution tout simplement...et Mars n'aura pas à en rougir... Si la qualité optique du télescope de Fred est au rendez-vous (j'en suis persuadé!!), je ne doute pas qu'il puisse voir un jour la forme complète de l'esquimau (mais pas les jambes). Reste ce détail de la fourrure difficile à percevoir. Le ciel doit vraiment être stable, assez faible au T356 muni d'un fort G. pour ma part. Et vous,à partir de quel diamètre la voyez-vous ?
  9. Pourtant, j'avais bien fait les choses... La sélection des îles puis la localisation précise dans l'île... Enfin, voici mes impressions visuelles sur la transparence(T)en septembre de cet archipel à la météorologie vraiment capricieuse: "4 saisons en 1 jour" comme disent les açcoriens !! - Ile de Sao Miguel (partie NE): voie lactée assez structurée du côté du centre galactique mais non spectaculaire dans sa partie culminante. Le SQM atteignait péniblement les 21 (20,9) - Ile de Pico : 3 nuits globalement couvertes. C'est dommage car la pollution lumineuse est plus négligeable. - Ile de Flores, la plus occidentale : c'est normalement la meilleure au niveau de T mais c'est aussi la plus arrosée... Je ne l'ai pas tentée. Pour l'instant, mon meilleur ciel est celui de L'île de La Palma aux Canaries où j'ai eu du mal à reconnaître le triangle d'été (que de nimbes et d'étoiles !!)..., c'était en octobre. Je possède très peu de valeurs SQM, seulement les repères suivants: - le ciel de Sardaigne de Raphaël G. à 21,35. C'est drôle, c'est exactement la valeur actuelle de mon site d'observation dans les Alpes. - le ciel namibien de référence de Bertrand L.(coucou au passage) à 22,15. Les dizièmes gagnés valent alors de l'or... Et vous, possesseurs du Sky Quality Meter, où vous situer vous ?
  10. Ciel des Acores et collecte SQM...

    C'est sympathique les déserts dans l'hémisphère boréal, on peut observer les constellations nouvelles ras les grains de sable sans avoir à renverser la tête. Il y a un an, dans le grand Erg de Ténéré (Niger), la Mouche faisait du rase-mottes sur l'horizon. C'est d'ailleurs la seule fois que j'ai vu un diptère dans un tel milieu aride !!
  11. M31 _ NC300 LRVB mosaique 28 Mega-pixels

    Si je puis apporter la petite remarque visuelle dans ce foum high tech, cette image fresque référence devrait servir de support à tous les observateurs de détails dans M31: les régions HII, amas globulaires et autres associations stellaires propres à cette galaxie deviennent facilement repérables. Finalement, à y regarder de près, M31 mérite de reprendre son ancienne appelation de "NEBULEUSE D'ANDROMEDE".Ton ancien voisin...qui a vu naître le bébé dans la grange.
  12. Ciel des Acores et collecte SQM...

    Merci beaucoup pour vos réponses. Excusez-moi, pour ceux qui ne possèdent pas ce petit boîtier électronique (pas si cher que cela pour les services rendus sur le terrain), j'aurais dû rappeler que le Sky Quality Meter mesure la brillance surfacique du fond de ciel en magv par seconde carrée. La valeur tient compte des variations de température ambiante... Pour LAURENT, où se situe ce joli spot marocain cher à notre président, est-ce près de la chaîne de l'Atlas ? Pour CHRISTOPHE, les 21,3-21,4 sont obtenues depuis mon domicile (valeurs de septembre, aucune couche nuageuse bloquante dans la vallée en contre bas hélas, sur l'échelle de Ciel extrême, c'est du T1/5 bien entendu). Maintenant, pour mon site d'altitude (25mn en voiture), j'ai hâte de pointer le SQM en période propice, c'est à dire lorque la nappe de Strato-cumulus bloque efficacement toutes les lumières de la Haute-Savoie, agissant alors comme un gigantesque interrupteur. On devrait s'approcher des 22 mais il y a ce "maudit" airglow !! Prochaine mission, le ciel du plateau de Solaison. Pour TOUS, enfin les SQMers, vous ne vous est-il pas venu à l'idée de pointer la bête sensible juste au dessus d'un oculaire afin de relever la SB d'un objet Deep-sky ? Le plus dur serait de parfaitement isoler le capteur de toute lumière parasite (y compris celle du fond de ciel)... C'est beau la science comme celà...
  13. Désolé, je travaille sans filet et donc ne peux quantifier mes propos. Mais pour peu que je me souvienne, il existe bien de mini variations de la pression atmosphérique au cours d'une journée. On parle de marées barométriques car elles sont attendues (le soir et le matin je crois) mais sont vraiment minimes (autour d'un hectoPascal). En tout cas, il faut en tenir compte pour des prévisions météo surtout en plaine car en montagne, il faut une variation plus franche du baromètre (entre 3 et 4 hP) pour qu'il y ait un possible changement de temps. Mais ceci est un autre domaine et aussi une autre de mes passions...
  14. Ciel d'altitude, ciel noir?

    Bernard, mille excuses, j'ai recherché dans mes notes, il s'agit d'un SKy&Tel. de cette année (Février2007). J'avais d'ailleurs pris les notes suivantes :- Visibilité de l'Airglow le 5août2005 à la StarParty du Nebraska : Il apparaît à la plupart des observateurs (O'MEARA est optimiste!) comme un faible film de lumière vert pâle d'éclat voisin de la partie la plus faible du cône de lumière zodiacale. Plus intense vers h=10/15° puis généralement faiblit à des hauteurs supérieures: L'aspect prend parfois une tournure grandiose (disposition en vagues successives): séries de bandes sombres larges de 10 à 15° apparaissant au-dessus de l'horizon nord (c'est le "black aurora" de Steve), disposées à égale distance les unes des autres. Les parties les plus brillantes possédent l'éclat de la Voie Lactée: Pas de déplacement net des bandes mais au bout d'une dizaine de mn, semble se décaler vers le Sud jusqu'au zénith puis s'étend sur tout le ciel. Les propos relatés de Steve font rêver et je vous encourage tous à visionner la photo jointe dans l'article tout aussi fantastique.- observation personnelle de l'Airglow... C'est seulement avec du recul que je me souviens avoir perçu l'airglow un nuit d'hiver dernier. Mon site habituel à 1550m était bouché. C'est seulement à 1700m que la couche d'inversion se trouvait sous mes pieds. L'horizon était assez bien dégagé sur 360°. Alors que j'esquissais Helix à la grosse bino, avec dans le dos le Gegenshein, et chapeauté par une partie du pont zodiacal, je pensais naïvement que la bande laiteuse large d'environ 15° qui courait sur un partie de l'horizon n'était que des brumes lointaines dues à la diffusion atmosphérique. Pourtant, dans toute la bande azimutale concernée, il n'y avait rien, que de l'univers minéral, la chaîne des Aravis en premier plan puis derrière le massif du Mt Blanc. C'est vrai que cette partie la plus brillante de l'airglow était presque évidente par rapport à la ténuité du pont zodiacal. J'avais d'ailleurs l'impression de dessiner à travers un voile et j'ai toujours eu la sensation de n'avoir pas pu achevé mon oeuvre sur NGC7293 car Helix baignait bel et bien dans un voile indésirable au fur et à mesure de son inexorable déclin. Dorénavant, je serais plus attentif lorsque mon horizon ne sera pas obstrué par une quelconque montagne (ce qui est rare dans ma région !)...
  15. A Raphaël, Bernard et les autres... Ce sujet passionne beaucoup de personnes, c'est fantastique. N'étant qu'à la phase de collecte d'infos sur le sujet, je ne puis m'empêcher d'essayer d'en tirer quelques conséquences pratiques pour nous autres, observateurs de l'extrême...SUR L'ALTERATION DU SENS CHROMATIQUE en hypoxie d'altitude : Il existe réellement une altération de la vision des couleurs avec notamment une baisse relativement plus importante de la sensibilité au vert par rapport au rouge. Cette modification de la fonction visuelle a été corrélée à l'altitude et surtout à l'intensité du MAM(Mal aigu des montagnes). On peut l'expliquer ainsi. Figurez-vous que les cônes récepteurs du pigment vert sont mieux vascularisés (plus grand apport de sang) que les cônes récepteurs du pigment rouge (les termes employés sont peut-être impropres!). Revers de la médaille, les "verts" sont donc plus dépendants du taux d'O2 présent dans le sang. Cette détérioration ,que je ne puis encore quantifier ici, du seuil de sensibilité dans le vert a une conséquence essentielle pour nous en vision scotopique d'objets du ciel profond. Sur une nébuleuse brillante, type M42, les conséquences seraient les suivantes: la couleur verte générale de la néb. D'Orion ne serait pas transcendante vue depuis un site situé à plus de 3000m. Par contre, le rouge sombre des ailes devrait être comparativement mieux vu sublimé par l'excellente transparence d'un site perché. A confirmer par ceux d'entre vous qui ont transporté un instrument à de telles hauteurs... Peut-être que cette rapide passerelle est à modérer de la façon que l'on a gravi la pente. En hypoxie aigüe, c'est certainement vrai mais va savoir si une parfaite acclimatation est respectée, les faits ci-dessus deviendraient sans doute moins marqués. En hypoxie chronique, mêmes certains échantillons de natifs qui vivent constamment à 4 voire 5000m d'altitude peuvent faire une croix sur l'astronomie visuelle.UN PETIT TRUC D'ALPINISTE : Une façon élégante de diminuer sensiblement les effets du MAM est de jouer avec la pression atmosphérique. Soit de pratiquer de l'astronomie d'altitude de préférence l'été, depuis un site proche de l'équateur et de choisir un jour où la pression barométrique est élevée et enfin le moment dans la journée (marées barométriques) puique Patmos est fonction de la saison, de la latitude entre autres. Pour l'anecdote, c'est ainsi que si l'on ne repecte pas ces consignes, les tentatives du plus haut sommet du monde sont vouées à l'échec pour un type d'ascension à la loyale (c'est à dire sans bouteille d'O2). En pratique, l'Everest est tenté sans O2 surtout l'été. Et que le redoutable McKinley d'altitude plus modeste s'avère presque aussi difficile qu'un haut sommet himalayen. Enfin, si l'Everest était situé à la latitude boréale du Mt McKinley, il n'aurait encore été souillé par personne sans moyen artificiel (West l'explique très bien dans son livre "High altitude medicine and physiology").
  16. Ciel d'altitude, ciel noir?

    Bravo Bernard, tu oses t'intéresser à un sujet relativement complexe en essayant de collecter des données de terrain... 1)...de la noirceur du ciel nocturne: Il y a maintenant quelques décennies, depuis un petit village campagnard du Pays de Gex(01) le long de la chaîne du Jura, pourtant assez proche de Genève, j'ai le souvenir d'un ciel estival "noir d'encre" du moins au zénith. En fait, je ne me souviens pas d'avoir vu un ciel aussi "ténébreux". L'humidité était présente et ma vue était celle d'un adolescent. Depuis, mes meilleurs ciels sont proches de la description que vous en faîtes pour avoir observer beaucoup en montagne. Je t'encourage pour un apport complémentaire d'infos de rechercher les nombreux articles et dossiers parus dans Ciel Extrême portant sur la transparence du ciel et sur l'échelle de Bortle. Il est intéressant aussi de connaître tous les paramètres pouvant influer la Mvlon (Magv limite à l'oeil nu) car à ce stade dela compétition, tout compte, y compris les caprices de notre étoile (article paru dans AstroSurf Mag.) Mon 1er exemple apparemment corrobore les dires de Diabolo mais aussi ceux de Yann Pothier qui témoigne également d'un certain site campagnard humide sans pollution lumineuse particulièrement sombre. Effectivement, peut-être que les particules denses de la basse atmosphère absorberaient l'AIRGLOW ! Pourtant, point trop n'en faut, une densité trop importante d'aérosols peut provoquer exactement l'inverse, c.à.d. un ciel nocturne lumineux par diffusion. Les exemples extrêmes encadrent des périodes de forte éruption volcanique (de nombreux aérosols restent présents dans la stratosphère). Ton étude revient donc à étudier finement les différentes strates atmosphériques (de la troposphère à la ionosphère) et de tenir compte des paramètres physiologiques personnels. L'homéostasie de l'oeil en vision scotopique en fait évidemment partie et son comportement particulier face à l'hypoxie d'altitude comme tu le soulèves est des plus fascinants (un des sujets qui m'occupe actuellement).2)- sur la visibilité de l'airglow Je connais au moins une personne qui a perçu ce phénomène sur l'ensemble de la voûte céleste et qui en fait une description remarquable (source: un numéro de Sky&Tel de l'année dernière --> lettre mensuelle de Steve O'MEARA du temps où il était encore à la revue). Je me rappelle qu'il y percevait une légère teinte verte, ce qui correspond bien à la recombinaison des atomes d'Oxygène. Steve est une personne abordable également passionnée de volcanisme: tu peux t'entretenir avec lui à son adresse de Volcano (Hawaï): someara@interpac.net
  17. La 6eme Dentelle du Cygne...

    Merci Nicolas, je me sentais un peu seul ... Il faut absolumment que tu lises l'article sur les nébuleuses en émission dand le dernier numéro d'AstroSurf Mag. Si tu veux voir ton dessin comparé et étudié avec ceux des meilleurs astro-dessinateurs du moment (Andreas Domenico,...), c'est le moment d'agir... Félicitations en tout cas car l'objet n'est pas facile même avec un T406 correctement filtré. Et dire que ces filaments entrevus ne sont qu'une infime partie de cette immense bulle qu'est Sh2-91...
  18. M51 au 200mm

    Et si le PONT de MATIERE n'existait tout simplement pas ... Je n'ai jamais dessiné M51 (mauvais point...) mais j'ai toujours pensé que le détail ci-dessus en débat était franchement très faible et que la plupart des amateurs tombaient en général dans le panneau... J'irais même plus loin en suggérant que ceux qui ne l'esquissent pas en laissant à la place une légère plage lacunaire possèdent de fameuses qualités d'observateur et un télescope de bon diamètre et surtout suffisamment contrasté !!! Les photos de Yann auraient déjà du vous mettre la puce à l'oreille surtout qu'elles sont dramatiquement "poussées". Son petit commentaire aussi: il est évident que les parties les plus ténues du pont avoisinent les plumes extensives de 5195 mentionnées nulle part sur les dessins. Mais alors, qu'est-ce qui chatouille la sensibilité de nos yeux de hibou? - dans le meilleur des cas, soit un excellent observateur et un très bon télescope, la bande de matière sombre surlignant le bras de 5195 mais aussi la faible étoile non résolue (en plein dans le fameux pont) semble contribuer à accentuer le contraste et à cause de l'étoile, à provoquer son étalement. - dans la plupart des cas, une optique insuffisante en diamètre et en qualité, de mauvaises conditions de turb., un observateur impatient tomberont dans ce classique des pièges observationnels... Mais je ne désespère pas un jour de tomber sur un dessin avec plusieurs faibles étoiles dans ce tourbillon,les plumes bien à leur place, et les bras subtilement détaillés... Pour ce faire, peut-être qu'il faudra plusieurs C14 en batterie interférométrique !!!
  19. dessins de M27 et Jupiter

    Le dessin de Serge retient le plus mon attention. Il comporte à la fois ce côté irréel (le flou...) mais aussi le côté réaliste de cette NP hors du commun vue de la Terre. Celà fait bientôt 1 an que j'ai envie de m'y atteler. Sûrement plusieurs nuits en perspective pour un travail de composition où se combineront filtres interférentiels et colorés, grossissements. C'est vrai que M27, ça envoie tout de même un peu plus que Sh2-91 !! Serge, dis-moi, pourquoi as tu omis de dessiner la centrale au T250, sont-ce les conditions de turbulence ?
  20. Bien cher tous, Bruno et les autres,J'avoue faire des bonds sur mon siège d'observateur (Oui, je dessine assis) en lisant ici et là les différentes méthodes utilisées par chacun pour dessiner les objets du ciel profond... Les méthodes sont nombreuses peut-être déjà parce que le but à atteindre n'est pas le même pour tous(se faire plaisir, aspect scientifique, faire du beau, pure performance visuelle...). Et il est vrai que l'on a vite tendance à suivre des préceptes personnels qui parfois reflètent sa propre personalité. Le dessin est une oeuvre personnelle.Votre CROA serait donc une partie de vous !!! Par exemple, j'insiste souvent sur le fait de dessiner "au naturel" parce que dans la vie de tous les jours, j'abhorre tout ce qui est artificiel (la pollution lumineuse en fait partie) et j'utilise la technologie de l'homo sapiens sapiens avec parcimonie (outil informatique compris). L'époque n'est plus bien loin où nous pourrons dire "avez-vous fini de pixeliser M51". Pour les frustrés de la technologie, il y a le CCD et là, ils en mangeront jusqu'à sasiété ! Moi, je reste bêtement sur mon crayon intelligent. Naguère, je me rappelle quelques propos judicieux de Bruno au sujet du rendu final : " Tout dépend en gros où l'on range son dessin. - dans un classeur sous housse pour soi-même(dessin en positif OK) - numérisé dans un fichier informatique pour une publication éventuelle,pour les autres(dessin en négatif puis traitement à la mode de chacun)" ...quelques réflexions d'un ancien informaticien.
  21. prochaine lecture

    Après son dernier livre co-écrit avec Wolfgang Steinicke "Galaxies and how to observe them",l'américain Richard Jakiel vient de m'adresser un message sympatique et récidive avec une future publication 100% Rich! Il portera plus précisément sur la structure et classification des galaxies avec de nombreuses images. Et ultime délectation, l'éditeur sera Willmann-Bell. En anglais of course !
  22. dessins de M106, M51 et NGC 4565

    C'est étrange, j'aurais parié comme Bruno que les excellents dessins ci-dessus avaient été réalisés directement sur fond noir. En tout cas, le rendu de son travail me rappelle tout simplement l'aspect d'un dessin en POSITIF (zones estompées en sous et surbrillance). Alors, n'hésitez pas, dessinez franchement en direct avec la voûte céleste, vous gagnerez ainsi en temps, en fiabilité (erreurs possibles de reproduction) et en simplicité...en supprimant la curieuse étape intermédiaire du croquis "mal assuré". Mais Fred-Burgeot a lui une excuse toute trouvée: il revendique son "lourd" passé de dessinateur planétaire. Les étapes de la cuisine cométaire et planétaire passaient alors nécessairement par une remise au propre du croquis élaboré à l'oculaire... Allez Bruno,tu aimes les dessins ci-dessus, alors essaie en positif... Au risque de voir achever tes rêves d'excellence.
  23. Nouveau bouquin sur catalogue de Arp

    Attention Raphaël, l'ouvrage "star clusters" ne reprend pas la même présentation comme dans un Night Sky ou bien le livre sur les objets Arp. Ce n'est donc pas à proprement parler un guide d'observation avec cartes-images-dessins-compte-rendu. Paul Brunet avait fait la critique de ce livre dans un ancien numéro de Ciel Extrême. Mais il n'empêche qu'il est de référence!
  24. Nouveau bouquin sur catalogue de Arp

    Salut Raphaël,J'ai reçu également l'ouvrage la semaine dernière. C'est tout simplement un livre de référence à l'instar du STAR CLUSTERS de Hynes. Décidemment, cette ancienne maison d'édition (Willmann-Bell) n'en finit pas de collectionner des ouvrages remarquables et elle autorise au moins la publication des dessins de leurs auteurs ( n'est-ce pas Spinger !)Un amoureux du Star Test et arpenteur des RAPs...
  25. deux nuits d'astro

    Tes dessins sont toujours aussi fiables. Certaines des galaxies naines me rappellent l'aspect visuel de la galaxie du cocon (prochaine suggestion observationnelle de la Webb Society). Mais j'ai trouvé NGC4490 difficile à détailler au T356. A bientôt pur la comparaison internationale !NOTA pour les spécialistes des 'univers-iles': Le livre récent de Steinicke-Jakiel (Galaxies and how to observe them) est un ouvrage solide. Plus superficiel est le dernier guide nébuleux de Steve Coe dans la même collection (Mais le pauvre, on a refusé de lui publier ses dessins!!); de quoi soulever toute une cohorte d'astro-dessinateurs.