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Messages posté(e)s par Sky runner


  1. ndesprez, il y avait aussi ce fil informatif :

    Je n'ai pas l'expérience des carbonées avec un petit instrument mais j'ai encore l'espoir qu'avant d'incriminer le comportement de tes cônes tu puisses en dégoter des bien rouges, disons que leur nombre sera plus réduit car il est assez courant que leur magv mini soit au delà de magv 11. Même au 600, dans les finalistes, elles sont rouge léger et rares sont celles qui m'apparaissent bien rouge, surtout les brillantes. Mais je suis assez sévère dans le rendu que j'attends d'elles. Quand elles sont orangé-rouge au moment de leur minimum, je les écarte alors que d'autres croient voir là des pépites. Pour celles de saison, tente voir T Cnc. R CMi a été une révélation étrange (bien rouge) car pas si froide que çà :T° effective 3690K. Dans la vierge, Ru Vir et SS Vir. Si tu veux du rouge brillant, V Hya déçoit rarement.      Fabrice M.

     


  2. Ah oui Yann, intéressant cette encoche obscure. Et si c'était cette très faible étoile noyée dans le halo au SE (voir l'imagerie) qui par contraste jouerait un tour à l'oeil de l'observateur ?   José a peut-être une tout autre explication.   Fabrice M.


  3. Ah super, vous avez mis tous vos oeuvres, il manque juste celle de Nicolas au 1m aussi, vous verrez, son dessin est très surprenant. Ce qui est bien avec cet objet, c'est qu'on ne risque pas de se faire la guerre, 2261 est de nature variable ! Alain, nous autres les dessinateurs, on veut du gros plan ! Mais ton image grand champ est intéressante pour rappeler l'origine commune de 2261 et de la nébuleuse du cône, disons que c'est une hypothèse émise par les professionnels. Il y a aussi ces restes discrets d'objets de Herbig Haro qui se trouvent dans l'axe de symétrie de la nébuleuse à environ une bonne longueur de jet du dit jet incurvé. 6 globules s'étendent ainsi. Je ne les ai pas tentés au 600, ne connaissant pas leur existence, à tenter au filtre UHC par ex, HH39A et E semblent les seuls accessibles en visuel. Alaing, ce challenge photo te plait-il ?

    José et Bernard, vos dessins ont un petit air de famille, et pourtant l'instrument diffère ainsi que l'âge du capitaine !      Fabrice M.


  4. Alaing, tu as bien du l'imager à un moment de ta vie, le confinement pousse à fouiller dans ses archives...

    José, tu sais que j'ai passé pas mal de temps à retrouver un de tes dessins de M108 car je croyais que tu l'avais exposé dans cette galerie.

    Emmanuel (manutarn), merci pour ton mot, je vois que tu n'as pas perdu ton oeil car Abell 7 résiste encore à certains spécialistes du deepsky pourtant bien armés.

    Serge et Merope, NGC 6729 n'est pas de la même classe visuellement, c'est petit (1'²) mais est accompagné par une plus grande néb. par réflexion NGC 6726/7 donc l'ensemble reste intéressant à dessiner. Et si l'on agrandit le champ encore, d'autres objets apparaissent !

    Salut Bernard, si tu as l'occasion de récidiver sur cet objet, ne te prive pas, tu pourras mettre alors tes fiches en parallèle...

    Il y a quelques dessins intéressants de 2261, de mémoire celui de Nicolas au 1m qui montre un sapin de noël enneigé et celui de Xavier qui montre également une autre aspect du rectangle lumineux en interne. Mais peu montrent la faible étoile en bord de delta qui n'est pourtant pas si difficile que cela. Elle s'estompe uniquement au 600 en cas de mauvais seeing.                Fabrice M.


  5. J'avais vu ton dessin Serge dans ta besace de printemps 2018 qui, dans un 400, offre déjà la plupart des détails structuraux. C'est une galaxie qui invite au dessin mais qui n'est pas si contrastée que cela, tout en nuances. Mêmes les bandes obscures ne sont pas noires. J'essaie de ne pas forcer le contraste en dessinant même si les outils de pastel blanc poussent à cela. Le but n'est pas d'épater la galerie mais de rester fidèle à l'aspect général même après plusieurs heures d'imprégnation.       Fabrice M.


  6. Le 04/02/2020 à 05:19, serge vieillard a dit :

    Fabrice, tu peux le montrer ce dessin de Jakiel ?

    Avec du retard, le voici Serge. QQues explications sur son dessin. Richard a commencé par extraire un champ pré-étoilé de Megastar puis il a dessiné directement sur ce support au crayon et enfin estompage plus tard au chaud. Puis inversion électronique comme vous savez le faire. Dessin effectué au T508.

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    Il y a assez de ressemblance avec le tien mais avec peut-être plus de nébulosité vers l'apex.     Fabrice M.


  7. Frédéric, il faut reconnaître que ta méthode pour dessiner à fort G en mode manuel est peut-être un peu plus jouable en planétaire. Malgré tout, cela met juste en lumière ton excellente habileté d'observateur-dessinateur, pas à la portée de tout le monde. En ciel profond, dans ma "survey NP" en Namibie, j'ai joué à ce jeu là toutes les nuits au T508 mais à fort  G, il suffit de descendre de l'échelle et d'aller chercher un autre oculaire justement, avec comme conséquence un champ perdu et il faut repointer, très chiant. De plus, tous mes dessins réalisés à l'oculaire comportaient quelques erreurs de positionnement d'étoiles, pas glop.

    Alors QUELS OCULAIRES dans sa mallette ?  Les réponses vont être diverses. Quelques points de vue pour orienter le lecteur :

    - certains vieux observateurs détachés des contraintes matérielles ne jurent qu'avec leurs antiques oculaires. Ils ont souvent une excellente transmission et un champ apparent pas si large. J'ai remarqué qu'ils connaissent par coeur leur comportement, ils jouent avec leur qualité de bafflage et savent exactement quelle focale d'oculaire fera mouche.

    - certains observateurs-dessinateurs ont revendu tous leur Nagler/Ethos pour des oculaires encore plus piqués avec meilleure transmission

    - attention aux barlow et powermate qui doublent les combinaisons possibles mais qui peuvent induire des problèmes de collimation avec le poids des accessoires. C'est parfois infime mais suffisant pour amoindrir le contraste sur les images d'instruments très courts. La mécanique supportant le porte-oculaire doit être irréprochable.

    - j'ai remarqué que la focale instrumentale conditionne le nombre d'oculaires. Avec plus de 4m, il en faut un bon paquet car si l'instrument est bon, on sent des petites différences entre chaque oculaire. Avec 2m de focale (assez commun quelque soit le diamètre), certains ne jurent qu'avec 3 oculaires et barlow. C'est à mon avis pas suffisant.

    - pour les différentes marques, voir "astronomie pratique". Mais on ne peut pas toujours faire comme on veut. Souvent la gamme du moment découle du stock précédent (de son dernier instrument par ex) et il faut être rudement riche et sans sentiment pour faire table rase et s'équiper par exemple tout en Ethos ou tout en Pentax pour les aficionados de la marque. Au final, le panel peut être très diversifié, on évite en général les doublons, et on ne garde que ceux que l'on juge meilleurs à sa pratique.

    - il n'est pas toujours nécessaire de chercher l'ultra grand champ dans les oculaires de courtes focales mais tout dépend de ta pratique.

    Si tu n'as pas de suivi, ces derniers sont bien pratiques. Ex d'utilisation de 2 oculaires à la focale proche (c'est mon seul doublon, un doublon de luxe, je reconnais) :      Ethos 3.7 pour Lune ou lorsque j'ai la flemme de monter la bague 2"-1 pouce 3/4 et Pentax 3.5 pour les challenges planétaires et CP. Si ça ne turbule pas, Pentax sans hésitation !

    - je sais que la qualité optique des instruments commerciaux est tirée vers le haut mais si vous avez un tube un peu juste ou bien en dessous de la limite de Rayleigh (L/4 sur l'onde), les oculaires de très courte focale ne vous seront pas d'une grande utilité.

    - Si vous votre site est vraiment pas bon au niveau seeing, même remarque.

    Dans mon cas, pour une utilisation uniquement T600 F/3.55 orienté CP mais pas seulement, cela donne çà avec quelques oculaires cachés dans la mousse, désolé !  Cette grande valise de rangement a été faite par un ami pro, Emmanuel R.

    5e668ce62b8c7_ValiseT600dessus.jpg.f8217c036b7fbd12cf9d5ad89efdddbe.jpg

     

    Désolé, il y a le 12 type 4 de Lyl mais qui me semble pas si mauvais, en tout cas meilleur en transmission lumineuse que le type 2.     Fabrice M.

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  8. Emmanuel, l'éternel amoureux des champs du Cygne... Avec ce que tu as produit par le passé, tu vas finir par l'avoir ton Cygne en entier. J'ai toujours en mémoire la région de ta X nebula et un travail similaire plus au nord autour de Gamma Cygni. Un autre ciel, tu disais ?

     Amicalement Fabrice M.


  9. Il y a 10 heures, Jose Rodrigues a dit :

    Je pense que tu y gagnerais à faire un coup de filtre "maximum" sur ton calque étoiles avec une faible valeur (typiquement 0.8, en conservant la rondeur) car ça leur donnerait un aspect plus piqué

    J'ai rien compris. S'il faut passer par cela pour le rendu des étoiles, c'est plus du dessin.        Fabrice M.


  10. Le 08/02/2020 à 14:50, Cédric Perrouriefh a dit :

    plusieurs dessins du même objet, un sans le détail intermittent, un avec. Voire de façon encore plus aboutie, pourquoi pas un GIF qui respecterait le temps d'apparition du détail (par exemple 25% du temps, etc.) ?

    C'est une idée technique, Cédric, qui devrait chatouiller les neurones de Yann P...

     

    Le 08/02/2020 à 14:50, Cédric Perrouriefh a dit :

    Puisqu'on a ici une communauté bienveillante envers les "primo-dessinateurs" (pour employer une tournure à la mode

    C'est vrai mais dans mon cas, c'est aussi pour que la relève dans l'astro-dessin puisse se perpétuer.

     

    Il y a 6 heures, A-FIOCRET a dit :

    Paradoxalement, dans ce monde où l'imagerie n'a jamais été aussi facile, l'astrodessin connaît sa renaissance

    Comme A. Fiocret et Fredo38, je m'interroge parfois sur ce sujet. J'ai reçu dernièrement un jeune chercheur qui m'a demandé, l'instant d'une nuit, non pas ma monture équatoriale pour des poses photo mais carrément un petit cours sur le dessin et la possibilité d'en exécuter un sur le 600.

    J'en fus surpris et ma fois, son premier dessin fut pas si mal. Peut-être que devant la poussée technologique parfois utile mais souvent futile, les jeunes font la part des choses et reviennent aux fondamentaux. Mais c'était peut-être un cas isolé...      Fabrice M.

     

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  11. Anthony, je te donne mon feu vert, surtout avec un petit instrument qui sera passe partout et qui te procurera une image agréable quasi toutes les nuits claires. Tu auras une amplitude terrible dans les grossissements utilisables face au seeing et tu pourras envisager n'importe quelle cible du ciel profond en le détaillant jusqu'aux limites de ton instrument.

    Le 05/02/2020 à 15:13, Cédric Perrouriefh a dit :

    Pour ce qui est de mieux observer, contrairement à certains, je ne pense pas que ça passe nécessairement par le dessin, même si ce dernier est un moyen (c'est d'ailleurs pourquoi ma présente remarque est plus une précision qu'une contradiction frontale de ton argument... ;)). Bien observer relève d'une discipline personnelle qu'on décide de s'appliquer, que l'on fasse du dessin ou non. Certains pratiquent aussi la prise de note avec brio, ce qui demande aussi une observation attentive (voir parmi d'autres l'exemple de référence d'Alexandre Renou, qui publie de longue date !)

    Cédric, tu as bien fait de t'exprimer ici car vu de l'extérieur, on pourrait croire que la rubrique "observation visuelle" n'est qu'une galerie de dessins qui fait face au colosse "astrophotographie", galerie d'images. L'observation assidue est effectivement assez proche d'un dessin mais sera toujours inférieure à un dessin correctement réalisé. Pourquoi ? Tout simplement par le fait que l'oeil emmagasine des infos constamment durant toute la durée de l'exercice et que les traits finissent par s'ajouter, se chevaucher et parfois se soustraire. Bref, cela finit par faire une composition soit une véritable intégration numérique comme nos confrères d'en face. On empile les glimpses les plus sûrs, ce qui peut faire penser aussi à un contraste exacerbé (même si certains styles forcent un peu le trait). Donc, même en observant plusieurs heures, on n'aura pas cet effet stockage d'informations. Par contre, les dessins rapidement exécutés pourront se comparer aux bons rapports écrits comme le fait régulièrement Alexandre.

    Second point  où j'aimerai réagir : j'ai l'impression que, même en étant à l'aise à l'écriture, les rapports d'observations sont peu qualifiants lorsqu'on s'attaque à certains objets du ciel profond comme les grandes nébuleuses pour ne parler qu'elles. Alexandre serait d'ailleurs le mieux placé pour signaler d'éventuelles difficultés à décrire ce qu'il perçoit à l'oculaire. Vous préférez lire une BD ou un long roman ? Les rapports scientifiques se rapprochent plutôt du premier cas, non ?                                                                    Fabrice M.

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  12. Le 04/02/2020 à 14:54, etoilesdesecrins a dit :

    Mais de mon côté la post-prod ruine le boulot de terrain à cause d'une pratique basique du scanner et des logiciels de retouche, en introduisant défauts et artéfacts ...Dommage mais à suivre, même si je souhaite limiter au max le temps passé sur ordi ensuite

    Ayant la même philosophie, je n'utilise que le scanner pour ma part et très rarement mon ancestral Photofiltre pour retirer justement quelques poussières occasionnées par ce dernier. On perd un peu effectivement à l'écran de cette manière. Si tu estimes que tu perds trop, tu peux tenter de photographier directement ton oeuvre sous bon éclairage uniformément réparti. Le résultat n'est pas si mauvais et tu n'utiliseras même plus de scanner. Certains l'ont fait, Arch S. par exemple et moi pour la Tête de cheval directement sur la planche à dessin.    Fabrice M.


  13. Serge, le cône proprement dit, je l'ai essayé dernièrement justement et j'ai trouvé que c'était trop fugace pour en faire un dessin (certainement une erreur, v. ci-dessous). Les bords en V sont très peu contrastés, s'évanouissant à tour de rôle, sans jamais percevoir les 2 ensemble. Il me semble que j'avais utilisé mes filtres UHC et le HBêta. Pour bien sentir le cône, j'ai bien peur qu'il faille passer par le dessin comme tu l'as fait et pas se contenter d'une observation prolongée à l'oculaire. Ton dessin ressemble beaucoup à celui de R. Jakiel réalisé au T508, preuve que tes sensations visuelles sont justes. A quelle hauteur trônait l'objet lors du passage à l'acte ?     

    Il y a 12 heures, yapo a dit :

    Sinon, j'aime bien tes étoiles "halotées" à l'ethos 6mm qui témoigne bien de l'aspect des astres stellaires à fort grossissement

    Entièrement d'accord avec toi Yann, c'est d'ailleurs la vision hélas la plus courante dans les grands diamètres.                     Fabrice M.


  14. C'est une vrai mission NP aux antipodes. On dirait que tu as changé quelque chose dans le rendu de tes dessins ou comme ils paraissent à l'écran. J'ai noté un peu plus de flouté dans chacun, c'est d'ailleurs un style que je préfère, plus proche du visuel lorsqu'on bataille à fort G comme tu l'as fait.     Fabrice M.


  15. Le 29/11/2018 à 17:15, dfremond a dit :

    J'ai essayé de savoir comment s'appelait ce genre de nuage, et ce qui s'en rapproche le plus semble s'appeler "aspertus".

    Si cela ressemble par son côté chaotique, ce serait encore une nouvelle caractéristique de nuage (officiellement rentrée en 2017 dans l'atlas international des nuages) qui peut prendre parfois des aspects dramatiques. La classification exacte est "asperitas" désormais remplaçant l'ancienne désignation "asperatus". Si l'altitude interprétée sur ton image est correcte, on aurait affaire ici à du Sc str asp pour cette couche de stratocumulus stratiformis asperitas. C'est vrai que l'aspect est proche d'une vision de la mer par en dessous.       Fabrice M.

    • Merci 1