Astro52

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Messages posté(e)s par Astro52


  1. Close-to-focus,

    Merci pour ta réponse. On peut donc avoir un doublet apo, mais en même temps il y a apo et apo, et vue la différence de prix ça se comprend.

    Le correcteur de champ corrige la forme des étoiles, et donc (seulement) les aberrations chromatiques qui résulteraient de la forme massacrée des étoiles, c'est assez logique vu comme cela.

     

    Ca m'interpelle que tu me parles de Sky Optic, parce que justement quand j'ai lancé ce projet de lunette j'avais précisément en mémoire la lunette 66/400, qui devait être Sky Optic et "apo", qu'avait acheté l'astram avec qui nous avions rédigé les documents fondateurs de l'association Reims Astronomie. Je sais plus combien il avait payé ça à l'époque, mais c'était vraiment vraiment pas cher par rapport à la qualité optique et mécanique, et avec une bonne valise de transport en plus. Etant en galère avec la photo du ciel profond avec mon C8, j'avais même fait des tests avec cette lunette en parallèle du C8, et en guidant manuellement avec un oculaire réticulé dans le C8. Le comble c'est que même si la lunette était ouverte à 6, on pouvait mettre en foyer un réducteur de SC classique de 0,63x et le champ restait correct dans le capteur de la SXV-M7C qui était plus petit que le capteur de la 414ex mais quand même nettement plus grand que les webcams. Ca donnait ça, avec un suivi mécanique déplorable :

     

    NGC281-17-aout-2012.jpg

     

    M33-17-aout-2012.jpg

     

    C'est des fulls :D avec des pixels d'environ 8,4 microns, rectangulaires et pas carrés.

    C'est un truc dans ce style de matos et de prix que j'aurais voulu retrouver, sans réducteur, avec bien sûr ma caméra actuelle, ma roue à filtre, et un autoguidage par DO.

    Mais malheureusement, ça n'est semble-t-il plus les mêmes lunettes, ou bien plus les mêmes prix.

     

    J'avais pas pensé à la recherche astrobin. Effectivement la Bresser 102/460 c'est vraiment pas brillant, un chromatisme immonde, des étoiles un peu mieux corrigées avec le correcteur de champ mais à condition d'avoir un capteur que reste de taille assez modeste, et un chromatisme encore bien présent. Surtout il envahit la photo alors que par ailleurs, les photos ne montrent quasiment aucune couleur... autre que les halos bleus gigantesques autour des étoiles.

    Il ne faut clairement pas acheter la 102/460.

     

    La photo de la 72ED sans correcteur qu'on m'avait passée pour ma simulation avait certes des halos bleus autour des grosses étoiles, mais on était loin d'un délire pareil. D'ailleurs quand on fait la même recherche sur astrobin, on ne voit qu'un chromatisme léger sur les étoiles, alors que les objets vomissent des couleurs saturées à la sauce américaine. Ca n'a clairement rien à voir. Je peux aussi faire comme celui qui m'a passé la photo, prendre la lunette sans correcteur pour test et commander le correcteur plus tard s'il s'avère utile. Ca fait juste quelques € de frais de port.

     

     

    alstro,

    Merci pour ta réponse, mais comme je disais, je ne compte pas mettre un tel budget pour une optique à usage très secondaire. Ce serait mon optique photo principale d'accord... Après c'est très bon je critique pas.

     

     

    Marc2b,

    Merci pour ta réponse. L'idée c'est d'avoir une optique qui donnerait moins de focale, donc plus de champ, à la même caméra. Comme ma baseline c'est un f/d de 7.5, et encore avec une obstruction centrale, je n'ai pas besoin d'une lunette très ouverte pour être déjà plus rapide. Et en plus de poses plus courtes, moins d'échantillonnage donc confortable mécaniquement.

    L'idée n'est vraiment pas de changer la caméra, cela étant à très long terme, comme une lunette vit longtemps, avoir un grand champ propre sous le coude n'est pas une mauvaise chose pour le jour où il y aurait quelque chose de plus grand à tester dessus. C'est pour ça que si j'ai un champ bien corrigé plus grand que mon capteur actuel, ou qui peut devenir plus grand en ajoutant un correcteur spécifique, ça peut être bon à prendre pour le futur si ça ne fait pas exploser le budget.

     

     

     

     

     

     

     

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  2. Ah oui, dans mon immense ignaritude je croyais que douplet = achro et triplet = apo, mais apparemment c'est pas ça puisque la 72ED est donnée en doublet apo...

     

    Quand tu dis correcteur obligatoire, le correcteur n'agit que sur la forme des étoiles en bordure de champ ? Ou bien le correcteur réduit aussi le chromatisme un peu partout ? Il me semble que non, mais comme je comprends rien je préfère demander :D

     

    Au tarif Colmar (un plus plus cher que Pierro Astro), ça ferait quand même 435 + 283 = 718 € pour la 72ED avec correcteur, et ça m'embête de mettre autant pour un instrument qui va servir de façon très secondaire.


  3. Merci

     

    J'ai pu faire une simulation avec la 72ED, qui est aussi aussi une achro. C'est vrai qu'il y a des halos bleus autour des grosses étoiles, on va pas se mentir. Après sur les étoiles pas trop lumineuses, pour une petite lunette ça semble convenable, d'autant que même sans chromatisme le bleu a tendance à baver.

     

    Après, on peut imaginer qu'elle fera pas mal de H-alpha, mais j'ai encore du mal à appréhender dans quelle mesure elle fera aussi autre chose que du Ha.

     

    Comme je suis nul en lunettes, ma question est surtout dans la comparaison entre les deux Bresser : est-ce qu'entre la 102/460 et la 102/600, de même construction mais de f/d différents, je vais avoir sans correcteur une grosse différence de "propreté" de l'image au niveau correction du champ et chromatisme, ou est-ce que ça va rester du même acabit ? Le f/d j'imagine que ça joue quand même sur la complexité de correction d'une lunette.

     

    Bon après, si quelqu'un a une image sans correcteur et qu'elle est atroce par rapport à la simulation de la 72ED, ça change la donne.

     

    Pour info, voilà la simulation de ce que donnerait la 72 ED sur mon capteur sans correcteur :

     

    648df5d179ac0_simul72ed414exsanscorrecteur.jpg.7af037e8ffdf0791cffda88e88df9149.jpg


  4. Bonjour,

     

    Je suis toujours en réflexion au sujet d'une petite lunette pour compléter mon C8 à 1500 de focale qui donne avec l'Atik 414ex un champ à peine supérieur à 20' x 15'.

     

    J'avais pensé à la Skywatcher 72/420 pour laquelle j'ai pu simuler que la zone propre sans le coûteux correcteur/réducteur correspondait pile poil à la diagonale de mon capteur :)

     

    Mais il y a aussi la Bresser 102/460 qui donnerait un champ à peine moins grand, qui donnerait une configuration beaucoup plus rapide, et dont le porte-oculaire serait bien robuste.

    Sauf que je ne sais pas s'il faudrait un correcteur de champ avec un capteur de 11mm de focale.

     

    Après, il y a sa cousine la Bresser 102/600 qui semble mécaniquement très identique, mais peut-être qu'avec plus de focale j'aurai moins de chromatisme et de problème de champ sur les bords d'un petit capteur.

    Bien sûr elle serait moins rapide que l'autre, mais par rapport au C8 je serai quand même (7,5 / 5,9)² = 1,62 fois plus rapide (donc en gros 1,8 fois si on tient compte de l'obstruction centrale du C8), tout en ayant un champ 2,5 fois plus grand, ce qui remplirait bien l'objectif de complémentarité.

     

    Est-ce que quelqu'un aurait des images, notamment sans correcteur, sorties des lunettes Bresser 102/460 et 102/600 pour que je me rende compte de l'étendue du champ propre ?

     

    Merci

     

     


  5. Mercredi 14 juin : Prêt à installer, puis j'ai eu un doute sur le ciel. J'attends 23h32 que l'éclairage s'éteigne, la mauvaise transparence se confirme. Je range et je vais coucher. Sur les images satellites, on devine avant le coucher du Soleil une vaste zone au nord de Tata qui doit être de la poussière. Pas nettement visible ici, mais on pourrait être en bordure de phénomène.

     

    Jeudi 15 juin : On approche du pic de chaleur de jeudi-vendredi. La transparence n'est pas complètement revenue mais ça semble un peu mieux que la veille. Dans la lampe frontale, on a bien un peu de poussière. J'oublie Abell 61 mais j'installe pour la galaxie de Barnard.

    J'ai fait 50 poses de 210s en L.

    Je peux donc faire mon montage mono entre L et Ha.

     

    https://astro52.com/photo/stock/NGC6822_prov.jpg

     

    C'est pas mal, mais il y a déjà pas mal de temps de pose dedans, en même temps.

    Ha : 30 x 10 minutes, soit 5h00

    R de soustraction : 57 x 25 secondes, soit près de 24 minutes

    L : 50 x 210 secondes, soit 2h55

    Total provisoire : 8h19

     

    Traitement tout Iris.

    Topaz ne fonctionne pas sur cet objet granuleux. Il ne peut pas faire la différence entre la galaxie et le bruit, puisqu'elle est assez proche de nous pour offrir des surfaces non lisses.

     

    Ciel dégagé tout le temps, sauf le 17 mais nous allons partir tôt le 18 vers Ouarzazate et Ait Ben Haddou. Reste à savoir comment sera le ciel, dégagé ne veut plus forcément dire "beau". On arrive vraiment au bout de la période exploitable en astronomie, même si les températures devraient retomber un peu dimanche et lundi.

     

    J'ai recontacté l'Astronome à Lorient, je vais acheter une loupe binoculaire pour ramener en décembre prochain. Samiah adore les tout petits trésors, les tout petits détails... Et puis ça fait longtemps que j'y pense aussi pour moi. Je pense prendre la Bresser Erudit ICD plutôt qu'un modèle junior moins cher, pour avoir de la qualité optique et pas être limité au grossissement 20x tout en gardant de la qualité en montant.

     

    J'en ai profité pour relancer la réflexion sur la lunette. Je m'interroge sur la Bresser 106/460 qui aurait un champ à peine plus petit que la Skywatcher 72/420 tout en étant beaucoup plus rapide, et très bon marché.

     

    L'AZ-EQ6 arrivera mardi à Royan.

     

    Je vais continuer à me concentrer sur la galaxie de Barnard, repousser la nébuleuse de l'Hélice à novembre 2024-2025, et finir sur Abell 66 ma dernière période d'observation. Cette chaleur pesante ne pousse pas aux exploits.

     

     

     

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  6. Merci !

    On est en juin mais le répit moins estival entre mai et juillet que constitue le mois de juin est un phénomène assez ténu sur les modèles climatiques. La chaleur devient toutefois de plus en plus pesante, et ça va continuer à monter. Mais comme on n'a pas eu de vrai vent de sud depuis très longtemps, la transparence reste bonne. C'est surtout le refroidissement de la CCD qui est embêtant.

     

    Pour Abell 61, je sais pas si Etienne aurait des infos sur son spectre. Le rouge semble bien discret, donc sûrement pas à faire en Ha. J'ai pas de OIII, je sais pas si ça aiderait ou si c'est encore autre chose. Sur ta photo elle est plus bleue que verte. Je vais en remettre un peu ce soir avant la galaxie de Barnard. Il y a des bonnes étoiles guide dans le coin, quand la turbulence ne perturbe pas l'autoguidage avec des poses de 0,5 seconde, ça va. J'ai une config assez lente, pixels de 6,45 microns et ouvert à 7,5 réel. En bin1 c'est tout juste si une pose de 5 minutes de repérage permettrait de la détecter, alors que je suis en mono. Je suis loin de partir d'autant de signal.

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  7. Belle nuit hier, on n'a plus le vent nocturne de mai. Turbulence faible en début de nuit, puis de retour. D'habitude c'est l'inverse.

     

    Tests rapides sur Abell 61. Elle est vraiment difficile.

    3 poses de 10 minutes en L.

     

    abell61_prov1.jpg

     

    Beaucoup d'étoiles dans la zone en plus. Un aperçu qui tient encore du miracle Topazien. L'idée de la reporter à Royan n'est pas forcément bonne en raison de la pollution lumineuse. Mes souvenirs de Abell 39 datent un peu, mais il me semble que Abell 61 est encore plus difficile.

    Comme j'ai plus rien à faire en début de nuit, je pourrais la faire un peu chaque soir entre l'extinction de l'éclairage à 23h32 et le début de la galaxie de Barnard.

     

    Et puis j'ai démarré donc le gros projet sur la galaxie de Barnard.

    J'ai fait une pose d'ajustement du cadrage, qui servira à aligner toutes les frames de toutes les séries. Je vais faire des poses de 210s pour la luminance.

    J'ai préparé un bon rouge de soustraction, avec 57 poses de 25 secondes.

    J'ai commencé le H alpha, avec 13 poses de 10 minutes conservées sur 15.

     

    La nuit prochaine je me concentrerai complètement sur la suite des H alpha. La version provisoire "hydrogène pur" a déjà de l'allure, mais avec plus de poses les nébuleuses discrètes qui apparaissent sous forme bruitées devraient prendre corps.

     

    Ensuite, une nuit pour la luminance, une nuit pour le rouge en bin1, une nuit pour le bleu en bin1. Le vert de synthèse devrait bien passer dans la mesure où il sera calculé à partir du rouge bin1 sans supplément Ha, alors que le rouge du montage sera vitaminé par la couche "hydrogène pur". On aura ainsi une différence de teinte entre le rouge mimolette des étoiles rouges, et le rouge plus tranché des nébuleuses.

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  8. Donc la nuit dernière a suivi la tendance. Bonne transparence. Turbulence en début de nuit qui diminue avec le temps. Léger vent en début de nuit qui disparaît avec le temps. Il fait de plus en plus chaud, ce qui met à mal le refroidissement de la caméra qui a perdu aussi un peu en efficacité.

     

    Sur NGC 5746, j'ai eu le temps de faire les couches rouge et bleu. Traitement avec vert de synthèse. De toute façon on voit que la couleur n'apporte quasiment rien sur cette galaxie, et c'est également la cas sur les autres images qu'on peut trouver de cet objet.

     

    https://astro52.com/photo/images/NGC5746.jpg

     

    Ensuite, Abell 45 en H-alpha.

    Bien que la turbulence ait diminué, des poses d'autoguidage de 2 secondes avec cette monture ne permettent pas d'avoir des étoiles correctes en AD, sans surprise quand on voit le désastre des poses de 4 secondes sans autoguidage sur M5 il y a quelques nuit. De plus la caméra n'a approché de la température de -10° qu'en toute fin de séance, ce qui n'est pas négligeable avec des poses de 10 minutes. Et l'éclairage s'est remis à déconner. Pourtant il s'était bien éteint à 23h32 comme tous les jours, ce qui est sympa avec une nuit astro à 22h10, mais il s'est rallumé en pleine nuit entre 3h et 3h30, puis était éteint avec 5h tout le temps où il aurait été utile. Mais bon, en Ha vers le sud et avec le croissant de Lune qui se levait en même temps, ça doit pas compter tellement.

    On arrive donc sur 2 nuits à un total de 33 poses de 10 minutes soit 5h30. Le résultat est sympa grâce aux miracles de Topaz, le signal restant très discret malgré des poses de 10 minutes.

     

    https://astro52.com/photo/images/Abell45_2023.jpg

     

    Je vais arrêter là pour ces deux photos.

    Faut que je réfléchisse à la suite du programme.

    Tourner la caméra et commencer la galaxie de Barnard plus tôt que prévu, par le Ha du fait du croissant de Lune en fin de nuit ? Abell 66 est petite et se fiche donc de l'orientation, et on sera dans le bon sens pour faire des tests (ou plus) sur l'hélice en toute fin de nuit en fin de période, sachant que sur M8 ce serait un détail quelle que soit l'orientation. Le problème c'est plutôt de trouver des cibles en début de nuit par l'est.

    J'ai reprogrammé Abell 61 à Royan, elle y passe quasiment au zénith. Reste la galaxie de Barnard et Abell 66 en priorité, éventuellement des tests sur l'immense M8 en Ha. L'hélice en fin de période peut-être, mais ça semble optimiste, ce sera mieux du 22 au 26 novembre 2024, quoique pas idéal non plus. Le début de nuit n'est plus vraiment un enjeu et il y fait vraiment trop chaud. Ce soit on mange à la maison (chez Abdullah), je lui ai dit que j'étais pas tenu par le temps et que je commencerai l'astronomie sûrement très tardivement.

    On remplira dans les prochains jours les critères de ce qu'on appelle "canicule" en France, avec des nuits qui apporteront de moins en moins de fraîcheur. Et avec cette belle transparence digne d'un ciel d'hiver, le soleil de juin ne fait pas de cadeaux en journée.

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  9. J'écris vite, pas beaucoup de temps.

     

    J'ai fait les couches R et B de NGC 5247 en bin2, c'est très convaincant avec un vert de synthèse donc j'en reste là :

     

    https://astro52.com/photo/images/NGC5247.jpg

     

    Puis 29 poses de 210s en L sur NGC 5746, pour moi c'est suffisant en L :

     

    https://astro52.com/photo/stock/NGC5746_prov.jpg

     

    Ce soir je pense commencer la couleur de NGC 5746 en début de nuit, puis me plonger dans Abell 45 commencée sur la période précédente et qui demande beaucoup de poses de 10 minutes en Ha.

    Très bonnes prévisions météo, le 15 juin pourrait être la seule nuit couverte... de toute la période d'observation.

    • J'aime 2

  10. Bonjour,

     

    Reprise de l'astronomie hier soir, la période s'annonce à nouveau assez favorable au niveau météo.

     

    J'ai terminé la luminance de NGC 5247, avec un total de 25 poses de 7 minutes :

     

    https://astro52.com/photo/stock/NGC5247_prov2.jpg

     

    Un peu de rapport signal bruit en plus, niveau détail ça change peu par rapport à la version provisoire précédente bien aidée par Topaz, d'autant qu'il y avait quand même une turbulence certaine hier soir.

     

    Puis j'ai fait M5 avec un ciel moins turbulent en milieu de nuit.

     

    https://astro52.com/photo/images/M5.jpg

     

    L : 55 poses de 4 secondes conservées sur 326. Sélection auto.

    R : 19 poses de 4 secondes conservées sur 201. Sélection manuelle.

    B : 30 poses de 4 secondes conservées sur 170. Sélection auto.

    V : de synthèse

    Soit un peu moins de 7 minutes conservées au total.

     

    Les acquisitions de M5 avec des poses de 4 secondes sans autoguidage confirment l'état dramatique de la CGEM et la décision d'avoir commandé l'AZ-EQ6. Il y a des poses avec des étoiles 4 fois plus longues que larges dans le sens de l'AD sur l'image, des poses consécutives décalées de 6-7 pixels dans le sens de l'AD alors que le temps de téléchargement entre deux est dérisoire. Ceci avec des poses de seulement 4 secondes ! Même si je savais qu'il fallait mieux mettre des poses d'autoguidage très courtes quand la turbulence et la luminosité le permettent, je n'aurais pas cru que la monture était dans un tel état en AD.

     

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  11. Le bon gros traitement par zones qui n'a photographiquement aucun sens, bientôt l'anneau extérieur va sortir plus brillant que le centre. Et la couleur à la sauve américaine...

    Franchement, j'ai peut-être pas l'APOD, mais quand je vois celle que j'ai faite en une nuit au C8, je ne regrette rien.

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  12. Merci !

     

    Abdullah va bien, il récupère tranquillement avec quelques courbatures. Je craignais quelques tendinites mais finalement on n'aura pas à piocher dans le gros carton de boîtes de médicaments qui peut soigner les tendinites que les touristes ont abandonné sur place.

    Pour moi aussi ça fait du bien de voir du pays en deux périodes d'astronomie, même si je suis là pour ça. Mais je commence à avoir fait tous les sites de la région, sauf Ait Ben Haddou, et après ça ne me tente pas trop d'aller me perdre dans la chaleur et la poussière du désert.

    • J'aime 1

  13. Bonjour,

     

    Ca commence à faire longtemps que j'ai pas donné de nouvelles.

     

    Je n'ai pas observé les 25 et 26 mai pour les derniers bouts de nuits de la période. L'enchainement des nuits et l'enchainement des maladies, sans interruption, ont fini par venir à bout de mes capacités physiques. J'ai eu besoin de repos.

    Avec 13 sorties, même si au début c'était court avec la Lune, le bilan de la période dépasse toutes les espérances. Le mois de mai est traditionnellement, avec juillet et août, le pire moment pour l'astronomie. Le vent, souvent gênant en début de nuit, a soufflé presque toujours du nord, ce qui a chassé la chaleur, la poussière et les nuages, typiques du mois de mai où l'influence du désert reprend habituellement ses droits.

     

    Il faut ajouter à cela la nuit du 27 mai, où nous avons fait du visuel avec Abdullah et les enfants. Début de nuit sur la Lune avec un ciel très médiocre niveau turbulence, grosse pause dodo, puis ciel profond d'été avec une transparence fantastique pour un mois de mai. Des amas globulaires jusqu'à l'overdose, qui même dans un simple C8, avec la latitude d'ici et une transparence exceptionnelle, sont quand même très nombreux à avoir de l'allure. Puis les classiques : la trifide, la lagune, la nébuleuse oméga, M57, M27, les dentelles... Et Saturne au crépuscule pour finir.

    Le nouvel oculaire de 32mm a bien servi, plus utile que sur les galaxies où il comble le gap entre le 25mm et le 40mm en restant quand même un peu long. Le nouveau filtre OIII Astronomik apporte de la variété. Avec 3 filtres de largeur différente ça laisse vraiment du choix en fonction de chaque nébuleuse. Sur M20 un oeil averti aurait apprécié le OIII Astronomik pour les détails en prenant son temps, mais pour les enfants le Orion Ultrablock laisse passer plus de signal.

     

    Ensuite, OlivierM42 est passé au gîte avec sa famille. Il m'a montré Siril mais je suis pas sûr de m'y mettre. La déconvolution sur les images terminées apporte un petit plus mais à peine perceptible, un peu plus sur les amas globulaires peut-être. La suppression des étoiles m'aurait bien intéressé, mais installer Skynet s'est vite avéré trop compliqué.

     

    Nous arrivons donc à la dernière grande expédition. Abdullah avait un groupe de 6 personnes pour une ascension express du sommet du Toubkal par le versant le plus difficile. On avait prévu de partir le 31 mai vers midi, pour dormir là-bas en attendant son groupe qui nous rejoindrait sur place le 1er juin. Mais au lieu d'être convoqué à son examen le 30 mai à Ouarzazate, c'est tombé le 31 mai à 10h.

    Donc on est partis très tôt de Tamlakout pour Ouarzazate, et aussitôt Abdullah sorti de l'examen, on a repris la route dans l'autre sens direction Agouim puis Ait Igrane. Pas facile la route entre Agouim et Ait Igrane, il faujt compter 2 heures de conduite sans répit sur une route étroite, sinueuse, défoncée...

     

    Le 1er juin, j'ai devancé l'arrivée du groupe parti de Fès à 3h du matin, en partant avec mon pique-nique vers le lac d'Ifni. Au programme donc, atteindre le col du lac, redescendre vers le lac, le contourner, et continuer après le lac le plus haut possible dans la gorge qui mène au sommet. Ensuite faire demi-tour pour rentrer dormir au village, ce qui m'amènerait à croiser le groupe d'Abdullah montant au lac pour poser le camp pour la nuit avant de monter au sommet le lendemain. Ce n'est finalement qu'au col du lac dans le sens du retour que j'ai croisé le groupe, en retard mais dans les temps pour arriver au bivouac avant la nuit.

     

    https://astro52.com/photo/stock/lac_ifni/

     

    Il y a des chemins bien aménagés. Le Toubkal est vraiment dangereux car le sol est très fragile. Si on sort des chemins, dès qu'il y a de la pente le sol s'effondre sous les appuis, même les grosses pierres. Ce n'est pas comme dans le Siroua où on arrive à faire la différence entre les pierres stables et les pierres instables. J'ai failli avoir un accident 2 fois à cause de ça.

     

    Le 2 juin, promenade vers Amsouzart, sur la piste en travaux de la vallée située juste plus au nord, par laquelle le groupe, encore beaucoup plus haut, devait poursuivre sa descente.

     

    Le 3 juin, repos et attente du départ. J'ai juste fait une petite sortie un peu avant midi pour avancer à la rencontre du groupe. Abdullah était vraiment fatigué. Et pourtant il est dans une sacrée forme quand on arrive à la fin de la saison des treks. Faut être fou pour faire le sommet du Toubkal par le versant sud en si peu de temps. Le retour à Tamlakout a été long. Abdullah s'est mis à être malade en voiture comme les enfants, donc on a dû s'arrêter plusieurs fois, et pendant les pauses il s'endormait par terre. Ils exagèrent les clients de me l'avoir ramené dans cet état ! Du coup il faisait nuit quand on est arrivés à Tamlakout. En même temps la route entre Anzal et Tamlakout au coucher du Soleil, c'est pratiquement impossible. Ici le soleil couchant, c'est encore le soleil. Donc à la limite autant qu'il se couche avant qu'on arrive à Anzal. L'essentiel c'est d'être revenus, il y a régulièrement des morts dans le Toubkal.

     

    Mohamed est rentré hier, ça fait un moment qu'il ne fait qu'enchainer les missions.

    J'ai commencé un petit guide des sites à visiter dans la région, des accès et des points de chute. Ca fait du bien de pouvoir tous se poser un peu avant que je reprenne l'astronomie. La saison touristique a été bonne, et de mon côté je n'ai eu que des bonnes périodes pour l'astronomie hormis celle de février avec la neige. On n'a pas trop de doutes sur le fait qu'Abdullah devrait être reçu à l'examen. Les prochains jours s'annoncent donc très très calmes.

     

    La météo s'annonce pas trop mal pour la prochaine période d'observation, mais pas forcément au tout début, et la chaleur va dans une certaine mesure faire son retour, même si on n'égalera pas les maximales annuelles.

     

     

     

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  14. J'ai ça sur ma photo, c'est juste beaucoup moins détaillé car beaucoup plus petit, mais j'ai du signal sur toutes les parties de la nébuleuse dans ma L. Après faut faire un traitement raisonnable au regard de la taille de la nébuleuse et des étoiles très présentes.

    L'image que tu postes est faite au T2500 ! C'est difficile de comparer. Il y a des zones qui se détaillent différemment, mais c'est pas pour autant qu'une couche Ha donnerait le même effet avec mon échantillonnage.


  15. Oui, c'est le calcul fait avec Colmar, ça sera plus pratique parce que le capteur est petit. Mais j'ai quand même acheté et monté pour rien un correcteur de tilt avant de trouver d'où était venu le problème sur une de mes sorties à Grézac.

    Il doit y avoir une technique pour la chasse au cobra, le lieu est réputé pour ça dans tout le Maroc, mais je suis pas pressé d'apprendre ! Au moins c'est bien organisé, il n'y a pas de réseau dans la gorge, donc comme ça on peut ranger son téléphone pour regarder où on marche :D Y avait que comme ça qu'on pouvait protéger les cobras du piétinement.

     

    Cette nuit, découverte de la nébuleuse planétaire NGC 6781. Je m'attendais à une grosse galère avec des poses très longues en Ha et très peu de signal. Mais après un très court test, il s'avère que le signal est largement suffisant pour traiter la question en LRVB sans recourir à la bande étroite. A condition d'avoir un très bon suivi et un très bon ciel niveau turbulence, car les étoiles sont très nombreuses dans la région, mais de ce côté-là ça se présentait très bien dès le début de la séance, alors que l'objet devait encore beaucoup monter.

    La courte nuit du fait de retour de la Lune se déroule sans perte de temps, pour arriver à tout caser la même nuit.

     

    C'est un objet qui me semble assez peu imagé, ce qui est un peu étonnant, puisqu'il n'est prohibitif ni par sa taille, ni par sa luminosité, ni par sa déclination d'environ +6°.

    L'excellence des acquisitions avec tous les filtres tout au long de la nuit ne laissait la place à aucun suspense pour le traitement. Ca serait forcément caviar.

     

    Et l'image finale dégage en effet une vraie impression de maîtrise du processus :

     

    https://astro52.com/photo/images/NGC6781.jpg

     

    La question de la finition reste toutefois un peu sans réponse.

    Topaz  Denoise n'a pas été utilisé du tout dans le traitement, ni pour le bruit ni pour les détails, car il ne marche pas du tout sur cet objet, il fait n'importe quoi quels que soient les réglages.

    Quant au masque flou Iris, il s'acharne sur les étoiles sans apporter grand chose à la nébuleuse, donc il n'est impliqué que très marginalement dans le traitement.

    Mais faut-il en rajouter ? Le rendu est déjà excellent de naturel, et je ne suis pas fan des traitements massacrants à la sauce américaine qui sont monnaie courante sur ce objet pourtant pas bien difficile à traiter proprement.

     

    L : 35 x 210 secondes, soit 1h02

    R : 21 x 1 minute bin2

    V : 21 x 1 minute bin2

    B : 20x 1 minute bin2

    Total : 3h04

     

    Pour une fois que j'ai pas la chiasse, je me paye un sacré rhume. Je suis sans arrêt malade de quelque part, c'est fatigant, surtout que je suis déjà à 13 sorties en 17 nuits, ce qui est incroyable question météo pour le mois de mai qui est un des pires moments de l'année pour l'astronomie.

    Il me reste que Abell 45 en H-alpha à finir pour cette période, et un programme quasiment vide pour tout le début de la période d'observation de juin : finir NGC 5247 qui est en plan, puis Abell 61 et Abell 66. Après priorité à la galaxie de Barnard, surtout que la nébuleuse de l'hélice ça va être compliqué, ce sera encore trop tôt dans sa période d'observation.

    Ca serait bien si je pouvais finir Abell 45 cette nuit, demain le vent va souffler fort et probablement laisser un ciel turbulent.

     

     

     

     

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  16. Non, je ne vais pas aller shooter les cobras. Faudrait être à distance de shoot... du C8.

     

    Je vérifie la mise au point quand je change de filtres, et à l'occasion, ça dépend des variations de température. Je sors le matériel d'avance pour qu'il se stabilise en température, ça évite que la mise au point bouge trop vite après.

    La caméra est quand même un peu longue, et c'est le diviseur optique fin Orion le point faible en flexion. Je ressers une vis dessus à chaque installation, normalement ça suffit pour faire la nuit sans véritable problème de tilt tant que la mise au point est nickel. Mais avec un plus grand capteur il faudrait un truc plus robuste en DO.


  17. Avec la température très fraiche, non on n'en a pas vu en matinée. Ils sortent plutôt vers 13h pour se rendre à la rivière et essayer d'attraper un poisson. C'est la première fois que je vois des poissons dans la région je crois.

     

    Pour NGC 5921, je pense que j'avais assez peu de poses dans le test de Grézac, et c'était des poses de 7 minutes. Sinon la qualité était correcte. Là je suis descendu à 5 minutes car il y a pas mal d'étoiles brillantes dans le champ et autour.

     

    Pour M16, le tilt était tout en haut de l'image et n'est arrivé qu'en cours de séance. En supprimant les images les plus marquées, il n'apparaît plus vraiment sur l'image empilée. Ce qui reste, c'est imputable à la monture et à l'autoguidage. Mais le tilt est lié à la mise au point aussi. C'est quand la mise au point se décale avec la baisse de température que le tilt apparaît d'un côté. Si tu réajustes la mise au point précisément, le tilt visible à l'intérieur du champ disparaît. J'aurais dû être plus rigoureux là-dessus sur M16. La nuit dernière sur Abell 45 c'était flagrant. Un tilt très marqué a commencé à apparaître complètement à l'extrême droite du champ sur quelques poses, j'ai repris la mise au point qui effectivement avait bougé, et sur la pose suivante les étoiles étaient parfaitement rondes dans la même zone.

     

    Donc le bilan de la nuit d'hier 23 mai :

     

    Sur NGC 5921, 19 poses de 2 minutes bin2 en rouge, et 18 poses de 2 minutes bin2 en bleu. Le vert de synthèse rend pas mal, le coeur fait plus jaune que mimolette. Le rouge ne fait pas clairement apparaître de nébuleuses à hydrogène, elles sont sans doute trop loin pour ressortir clairement avec cette résolution.

     

    https://astro52.com/photo/images/ngc5921_2023.jpg

     

    Ensuite, j'ai attaqué Abell 45 en H-alpha. Le signal est vraiment faible, même si j'ai déjà dû faire pire.

    16 poses de 10 minutes, il en faudrait facilement le double, donc à continuer. Voici le traitement provisoire qui est plutôt une bonne surprise au regard du signal sur les brutes.

     

    https://astro52.com/photo/stock/abell45_prov.jpg

     

    J'ai constaté que pour la galaxie de Barnard, il faut une rotation de la caméra, à laquelle je ne vais pas procéder tout de suite. Il reste donc NGC 6781 et Abell 45 à finir au programme de cette fin de période. Maintenant l'éclairage ne s'éteint plus qu'à 1h01... n'importe quoi. Mais bon, en H-alpha, ça ne fera pas grand chose.

    La galaxie de Barnard devrait se retrouver en toute fin de voyage, avec peut-être la nébuleuse de l'hélice qui demande aussi une rotation de la caméra, quoique j'ai été un peu optimiste sur la hauteur qu'elle aura même en fin de nuit. Le programme de juin devient d'ailleurs de plus en plus clairsemé, entre IC 4601 et IC 4603 qui ont été reportés à 2024 car dévolus à la future petite lunette, et la beau temps de fin mai qui permet d'avancer dans les cibles de l'été. Je pourrai passer du temps sur la galaxie de Barnard et les détails de M8, si la météo est bonne. A voir si on a d'autres cibles à me conseiller, mais je commence à avoir épluché un peu tous les catalogues.

     

    Donc 24, 25, 26 mai dégagé pour la photo.

     

    27 mai, on devrait se faire une nuit de visuel entre nous, avec la Lune en début de nuit, puis repos, puis ciel profond d'été, puis Saturne.

     

    28 mai, probablement nuageux.

     

    29-30 mai, j'attends la confirmation de la visite de OlivierM42. Je pense que Mohamed sera là car sa candidature n'a pas été retenue pour l'examen oral du 30 mai à Ouarzazate.

     

    31 mai, j'emmène Abdullah vers l'Atlas si le matériel qu'il doit emporter pour sa mission tient dans ma voiture, faut qu'on fasse le test avant. Si on peut faire comme ça, on passera la nuit dans un gîte dans l'Atlas ensemble, et le 1er juin je suivrai le groupe jusqu'au lac d'Ifni puis je ferai demi-tour pour redescendre à la voiture et rentrer à Tamlakout.

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  18. 21 mai : nuit dégagée mais très mauvaise en vent et surtout turbulence. Je vais me coucher, on a prévu de se lever tôt.

     

    22 mai journée :

    Nous prenons tôt la route de Tazenakht pour faire des courses, car nous avons prévu de faire une ballade dans l'Assif n Bachkoun. La nuit a été exceptionnellement froide pour la saison, avec des minimales à 5° au village, donc au lever du jour c'est le moment idéal pour se rendre dans cette rivière infestée de cobras noirs. Ces petites bêtes sont des animaux à sang froid, et les basses températures les rendent plus calmes. L'après-midi en août, c'est l'embouteillage de cobras et de vipères, un enfer. C'est un lieu bien connu pour ça, tous les charmeurs de cobras qu'on voit dans les souks du Maroc sont venus recruter leurs collaborateurs ici. Il faut donc faire preuve d'une vigilance particulière pour se déplacer des ces gorges, quoiqu'en faisant attention on arrive à ne pas prendre réellement de risques. Les espaces sont assez larges pour rester en permanence loin de toute cachette potentielle.

     

    https://astro52.com/photo/stock/assif_n_bachkoun/

     

    22 mai soir :

    De la turbulence et du vent en début de nuit, et moi-même pas en grande forme. Je m'y mets tardivement.

    D'abord sur NGC 5921, avec 23 poses de 5 minutes :

     

    https://astro52.com/photo/stock/NGC5921_prov.jpg

     

    J'avais déjà fait des poses à Royan sur cet objet, mais je ne voulais pas en tenir compte pour repartir de quelque chose de plus haut en qualité. Si on compare avec l'ancienne version, on voit que la nouvelle est quand même mieux :

     

    http://astro52.com/photo/images/NGC5921-2020.bmp

     

    Ensuite, je suis retourné sur M 16 en H-alpha, et cette fois la turbulence était acceptable. Ca a fonctionné.

    C'est un objet déjà fait à Grézac en 2018, en n'ayant pas forcément travaillé très proprement. J'avais depuis longtemps l'idée de refaire cette photo de façon plus soigneuse.

     

    Voici la version de cette nuit, avec des poses de 210 secondes, 35 poses conservées sur 43.

     

    https://astro52.com/photo/images/M16_2023.jpg

     

    Malgré quelques soucis de flexion du bloc caméra, on peut dire que c'est mieux que la version d'il y a 5 ans qui est ici :

     

    https://astro52.com/photo/images/M16-2018.bmp

     

    J'ai fini la nuit en faisant des tests préparatoires sur la galaxie de Barnard. Pas facile à faire rentrer dans le champ.

    Les nuits à venir sont dégagées, mais pour autant la qualité du ciel, difficile à dire.

    J'ai NGC 5247 en cours et NGC 5921 qui pourrait recevoir de la couleur, et au programme Abell 45 et la galaxie de Barnard. Avec la Lune qui revient, je n'observerai plus en début de nuit, où les conditions de ciel sont très délicates. Il faut aussi que je tienne le coup physiquement. Donc à voir comment gérer le programme de cette fin de période. Pour le ciel de printemps c'est bouclé, l'idée est de prendre de l'avance sur le ciel d'été.

     

     

     

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  19. Bonjour,

     

    J'ai plusieurs soirées dans mon planning consacrées à IC 4601 et IC 4603 au début de la période d'observation de juin.

     

    Mais cela a-t-il un sens avec un champ de 20' x 15' ?

     

    Pensez-vous que je ferais mieux de retirer ces objets du programme 2023 et rechercher des cibles plus adaptées à mon petit champ, quitte à les remettre au programme de fin-avril début-mai 2024 où je serai à la même latitude avec une lunette de 72mm offrant un champ plus que triplé ?

     

    Merci


  20. Nouvelle nuit dégagée hier 20 mai, mais pas très productive.

     

    Départ en retard vers 23h20 sur NGC 5247, car trop de vent en début de nuit. Seulement 12 poses de 7 minutes. Version très provisoire :

     

    https://astro52.com/photo/stock/NGC5247_prov.jpg

     

    L'idée était de la faire seulement en L, la couleur semblait peu probante sur les photos que j'ai vues. Toutefois au regard du nombre de nébuleuses / amas qui se détachent des bras, on peut se poser la question de la couleur.

     

    Ensuite, le couche verte en bin1 qui manquait sur NGC 5371. 13 poses de 7 minutes de moins bonne qualité, qui ont bien contribué à massacrer encore plus les étoiles.

     

    https://astro52.com/photo/images/NGC5371_lrvb.jpg

     

    L'effet mimolette est loin d'avoir disparu. Les discrètes nébuleuses rouges sont peut-être un peu plus rouges, et le centre un peu plus jaune... et encore, en montant le vert, de sorte que l'image fait plus verte.

    Pas convaincante cette couche verte, même si elle semblait manquer avec le vert de synthèse.

     

    Fin de nuit sur M16, 25 poses de 210 secondes en H-alpha. Tellement dégueulasse avec la turbulence que je vais même pas les traiter.

     

    La turbulence était calmée la veille, mais le ciel bien que dégagé reste très instable.

    Tempête aujourd'hui, ciel dégagé mais gradient thermique sur une très large plage d'altitude basse et énorme jetstream par dessus. Meteoblue donne à nouveau un seeing index 2 à 1/5 malgré un ciel dégagé au pire à partir de 23h. Peu de nuages pour un mois de mai, mais c'est pas brillant. Peut-être vers les 24-25 mai des nuits dégagées moins agitées pour profiter du ciel d'été en fin de nuit.

     

     

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  21. 18 mai : Repos. Ciel dégagé mais très venteux toute la nuit, avec une accumulation de turbulences entre la tempête sur le relief, un énorme gradient thermique et un très gros jet stream. Le très mauvais seeing prévu par meteoblue se confirmait largement visuellement dans le ciel, même bien après la tombée de la nuit.

     

    19 mai : Ciel excellent, turbulence raisonnable malgré les jetstream annoncés, pas de vent et transparence incroyable. Je ne sais pas si j'avais déjà vu autant d'étoiles à l'oeil nu dans la petite ourse en dehors de celles du dessin de la casserole.

     

    Test du concept de R et B en bin1 avec vert de synthèse, comme expérimenté l'avant-veille.

     

    Sur M22, même si le rouge n'est pas flashy, ça rend plutôt bien :

     

    https://astro52.com/photo/images/M22.jpg

     

    Sur NGC 5371, les couches rouges (16 x 7 minutes) et bleues (18 x 7 minutes) prétraitées sont remarquables, on dirait des luminances, mais le montage des couleurs montre les limites du vert de synthèse. Côté bleu ça peut aller, mais côté rouge, la couche verte joue quand même un rôle dans les nuances qui vont du jaune, jaune orangé, orange, rouge.

    Il en ressort un "effet mimolette" :

     

    https://astro52.com/photo/images/NGC5371.jpg

     

    Peut-être qu'il faudrait une légère modification de la dynamique sur le vert de synthèse, à l'inverse des traitements habituels, pour avoir un peu plus de vert en signal fort et un peu moins de vert en signal faible.

     

    Toutes les prochaines nuits s'annoncent dégagées, mais la transparence et le vent peuvent être incertains.

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  22. Bonjour,

     

    D'après ce que j'ai lu, ceux qui ont fait des expériences un peu méthodiques pour tenter d'améliorer un suivi déjà correct avec un déséquilibre n'ont pas obtenu de résultats chiffrés significatifs. Ca rejoint ce que disait Christian.

    La question que je me poserais plutôt, c'est de savoir s'il y a des problèmes en faisant comme cela ou non. Avec ma vieille CGEM à bout de souffle, il arrive que l'AD fasse un aller-retour qui correspond au jeu en AD, ce qui donne une gigantesque montagne en AD sur la courbe d'autoguidage. A ce moment-là, je déplace un peu un contre-poids pour éviter que le problème se reproduise. Mais ce n'est pas pour autant que les courbes seront meilleures après, ça ne fait que prévenir une défaillance.

    Il me semble que les valeurs que tu donnes pour le guidage sont déjà excellentes au regard d'une EQ8, de l'échantillonnage qu'on peut raisonnablement avoir sur un C11, et de la turbulence même dans un bon ciel. Donc s'il n'y a pas de rupture brutale dans le fonctionnement de l'autoguidage, je ne me casserais pas la tête avec ça.