Lucien

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Tout ce qui a été posté par Lucien

  1. Saturne N§B 20 avril : bonnes conditioms en Moselle

    Belle image et bon traitement, il ne manque plus que la couleur. Chanceux du ciel, nous on attend toujours en Rhône-Alpes. Bonne continuation !
  2. Saturne dans la tempête, le 16 avril

    Bonjour Alain (AG) et merci à tous pour vos remarques !Mon écran tire vers le jaune, non mais ! Je vais analyser la situation. Je savais que j'ai un œil qui restitue les couleurs un peu plus chaudement que l'autre; ça c'est vrai.Merci aussi de compatir à mes problèmes de turbulence. Je ne suis pas le seul et le Mewlon est dans les starting blocks.Lucien
  3. Le ciel est bleu depuis quelques semaines dans la région lyonnaise mais aussi très turbulent. Les conditions sont peu propices à la haute résolution. Saturne en bonne position, laisse apparaitre la division de Cassini en de rares instants. Afin de garder la main, on sort le matériel et c'est parti pour plusieurs soirs. Les lendemains sont un peu plus moroses lorsque les images se dévoilent devant l'ordinateur.J'ai débuté en astronomie avec l'aide d'une lunette de 40mm et un oculaire zoom 15X à 60X; le simple fait d'observer des anneaux minuscules me ravissait. L'imagination à la vision d'un petit astre sur un large fond de ciel noir, comptait plus que le pouvoir séparateur. Bon ciel à tous.
  4. Soleil du 17-18 Avril en Gros Plans

    Bravo pour ces belles images et de donner envie de s'intéresser au Soleil autrement qu'avec une crème bronzante !Tu dis Gérard que l'on peut faire en même temps les deux ?Lucien
  5. Galaxies d'Avril au C9 depuis Lille

    Un grand bravo pour cette belle série; traitement et commentaires, tout y est. Chapeau et bonne continuation !
  6. CCD et bruit de lecture

    Tu prends par exemple un bon convertisseur analogique/numérique (CAN) 12 bits, avec un niveau de bruit légèrement supérieur au pas de quantification. (Généralement un bon CAN a un écart type de bruit de l'ordre de 1 quantum).Tu fais 16 mesures avec lui et fait la moyenne en gardant les chiffres derrières la virgule. Tu obtiens grosso modo* un CAN 16 bits... ---------------------Tyco, entre un convertisseur 12 bits et un de 16 bits il y a un écart de résolution de 16 et non de 4. Et il faudrait 16*16 poses, soit 256 poses pour arriver à la résolution du 16 bits ! Ceci est exact si l'on mesure un signal aléatoire dont l'écart type est nettement supérieur à la résolution du convertisseur 12 bits. Dans le cas contraire, rien de plus faible ne pourra remplacer la résolution du 16 bits.Bon, je vais tenter maintenant tenter de mettre Saturne dans la boîte. Bonne soirée les amis !
  7. barlow discount ?

    Avec la promotion Televue de -20% en France, tu peux envisager une excellente Barlow 3X à moins de 80 euros.Je possède la 2X et la 3X, toutes deux excellentes. Leur valeur dans mon cas est de 2,3X et 3.4X. On peut augmenter un peu le tirage si besoin.Lucien
  8. dilemme "choix des filtres LRVB"

    Désolé, j'ai posé la question un peu rapidement.C'est vrai que je partais du principe que l'on posait identiquement pour chaque filtre ou bien que l'on possédait une bibliothèque de darks avec un capteur à température contrôlée.
  9. dilemme "choix des filtres LRVB"

    Bonjour, il y a un truc que je ne pige pas. Quel est le rôle des filtres pour les darks ?
  10. CCD et bruit de lecture

    C'est marrant comme on peut se tromper ;-)) 3e- de bruit de lecture, oui, mais pour des pixels de 20 µm². C'est pas mieux qu'un bon vieux KAF1603ME pour des pixels de 81µm2 avec un bruit de lecture de 12 e-... Les pixels du deuxième captant 4 fois plus de photons que le premier... Dans les deux cas, le temps unitaire minimum sera donc le même. Y a pas de progrès... TycoTout à fait d'accord Tyco. C'est tout le problème lorsqu'on prend isolement un paramètre pour en tirer une conclusion. Un gros camion consomme beaucoup moins qu'une voiture par tonne de charge transportée ! Mais bon, comparaison n'est pas raison non plus.
  11. CCD et bruit de lecture

    Tyco,je comprennds bien ce que tu me dis à propos du bruit de photons qui est aléatoire (loi Poissonnienne).Dans mon exemple au-dessus, il ne s'agissait pas du bruit de photons mais de l'imprécision de quantification du convertisseur anologique-digital au niveau du capteur CCD. C'est lui qui transforme une charge électrique de chaque pixel en une valeur numérique avec un pas de quantification, résolution de 1 bit.On pourrait simuler cet effet avec un pied à coulisse à affichage digital, donc sans interprétation de l'utilisateur, qui lit simplement les mesures de dimension.Lucien
  12. CCD et bruit de lecture

    N'oublions pas la quantification du signal non plus.Supposons que je possède une réglette graduée en millimètres afin de mesurer la longueur d'un objet. La précision de lecture est d'un millimètre.Si je mesure un objet de longueur 100mm, ce sera donc avec une incertitude de 1mm, soit de +/- un pour cent.J'ai beau mesurer 50 fois l'objet, additionner et faire la moyenne des mesures, ça ne changera pas grand chose ! Tout au plus, je pourrais atteindre une précision de 1/2 mm et encore c'est discutable.Par contre si je mesure un objet de 1000 mm, la précision sera toujours de 1mm, ce qui constituera un pour mille.Les images posées plus longtemps ont une meilleure dynamique, sauf à saturer. Ce qui veut dire, des dégradés de gris ou de couleurs, plus fins et nuancés. En photographie classique, on appelle ça du modelé. Les images seront plus naturelles donc plus jolies.
  13. CCD et bruit de lecture

    Le signal d'offset n'est pas à proprement parler un bruit électronique. Son existence est simple à comprendre.Dans le noir complet et avec un temps de pose très court, on s'attendrait à obtenir un signal de sortie absolument égal à 0 ADU.Cependant toute électronique ayant des dérives, les concepteurs s'arrangent pour remonter ce niveau nul à une valeur positive faible, décalage ou offset en anglais.Ceci est fait de telle façon à ne pas perdre un signal très faible au cas ou une dispersion des caractéristiques électroniques (CCD et électronique associée, alimentation...) fasse tomber la valeur du signal de sortie en dessous de zéro. Ceci évite aussi d'installer une circuiterie plus complexe permettant de lire/coder des valeurs négatives.Il existe des circuits électroniques qui permettent de le faire mais il est plus simple de procéder à ce décalage, en tout cas en imagerie astronomie ordinaire.Ce signal d'offset est à retrancher dans la phase de traitement. La encore, il faut se méfier car on peut parfois obtenir des valeurs d'intensités négatives; notamment sur des darks de poses assez courtes lorsque des variations de température entre l'offset et les darks peuvent faire produire cet effet.Le codage des intensités négatives n'est pas admis dans tous les logiciels et formats et de nombreux algorithmes sont perturbés par ces valeurs.Même dans IRIS, qui pourtant travaille en 16 bits signés (-32768 à +32767), de nombreuses fonctions sont perturbées par des intensités négatives. Il existe des possibilités permettant de corriger ceci. ---------------------Concernant l'idée initiale de se passer d'autoguidage en procédant à des poses assez courtes en ciel profond, c'est ainsi que je procède. Là encore, il en faut pas se leurrer, je n'aurai jamais les résultats de ceux qui posent 5 ou 10 minutes alors que je suis limité à 120", guère plus. En choisissant certains sujets et en passant beaucoup de temps au traitement, on obtient des images parfois honorables mais jamais exceptionnelles.
  14. La calibration des filtres RVB: Pas si simple?

    Bernard, concernant la conversion d'images fits de 16 bits en 16 bits signés, il y a dans IRIS ces commandes que je n'ai pas essayées :LOADSX [NOM] Charge en mémoire une image au format 16 bits non signé (dynamique comprise entre 0 et 65535). Le niveau des pixels est multiplié par 0,5 pour amener la dynamique finale entre 0 et 32767. Le paramètres [NOM] contient le nom de l’image.et aussi :CONVERTSX [ENTREE] [SORTIE] [NOMBRE] Convertie une séquence d'images du type 16-bits non signée en une série d'images signées compatible avec Iris (dynamique comprise entre 0 et 65535). Le niveau des pixels est multiplié par 0,5 pour entrer dans la dynamique 0-32767. Voir aussi la commande SIGNED. Le paramètre [ENTREE] contient le nom générique des images à traiter. Le paramètre [SORTIE] contient le nom générique des images traitées. Le paramètre [NOMBRE] contient le nombre d’images à traitées.Pour ma part, j'utilise K3CCDTools (payant) afin de convertir toute une séquence d'images 16 bits pour la travailler dans IRIS, quand c'est nécessaire. Il y a sans doute d'autres outils.Par contre, j'étais tombé dans un piège, il y a quelques années avec un logiciel (lequel ?) qui prétendait faire cette conversion. Sauf que si l'image initiale 16 bits, ne contenait pas d'intensités supérieures à 32767, alors il gardait les intensités inchangées. C'est une bonne idée, sauf que dans une série ou certaines images dépassaient ce seuil, celles-ci étaient divisées par deux ! Fort gênant. C'est prudent de faire des essais avant de valider.
  15. Premier jus sur NGC 3718 au C9 ...!

    Rien à toucher ! Superbe résultat, chapeau bas !
  16. Bonjour, Photoshop est livré avec un petit outil ADOBE GAMMA qui est destiné à calibrer l'écran d'affichage de façon à éviter les trop grosses dérives.En principe pour utiliser cet outil, il faut le trouver dans le Panneau de Configuration (XP) et double cliquer sur ADOBE GAMMA.
  17. Bonjour, j'utilise Photoshop dans plusieurs de ses versions. Principalement pour de la photographie terrestre mais aussi en astronomie. Comme tous les logiciels évolués, tout y est quasiment réglable dans le domaine des couleurs ; - réglage de calibration des couleurs, profils de couleurs... - réglage de l'affichage de Photoshop, - réglage des couleurs à l'impression... - comportement en cas de conversion de couleurs; écran vers imprimante par exemple...Certains techniciens "coloristes" sont spécialisés à la restitution des couleurs; c'est un métier à part entière.Il faudrait, suivant la version logicielle que tu possèdes, fouiller dans l'aide intégrée afin de procéder à des essais. Sinon, plus cher et plus complet, le kit "sonde écran" et "sonde colorimétrique" pour épreuves papier; dans le domaine astro-amateur ce n'est pas indispensable à mon avis.
  18. Mon pote Mimile, en astronomie, c’est le père tranquille. Il possède un gros Dobson et habite à soixante kilomètres de Lyon alors que suis banlieusard. Il observe à l’oculaire et ne souhaite pas s’embarrasser d’ordinateurs, de câbles et d’informatique. Par contre, récemment, il a souhaité que je lui montre mes bricoles numériques; je ne pratique plus l’observation visuelle en ciel profond, du moins et en ville.Un soir, il y a quelques semaines, le ciel semblait s’y prêter. Voici donc le décor et l’action.Ciel urbain, magnitude limite en visuel de 2 à 2.5, comme d’habitude. Mimile avait une préférence pour la galaxie M51 dans les Chiens de Chasse, un grand classique. Bon, on sort le Mewlon 180, la monture GPDX, la raquette Boxdoerfer, roue à filtres, caméra ATIK 314L+, réducteur de focale 0.5X pour Webcam...enfin tout ce qu’il faut, sans oublier la batterie et l’ordinateur portable.La mise en station au viseur polaire prend quelques instants. Nous partons en direction de M51 par GOTO, sans problème. Mise au point, filtre antipollution IDAS LPS pour la luminance, et c’est parti pour des poses de 120 secondes sans autoguidage et en mode binning 2X, à cause du vent en rafales. Ensuite on rentre au chaud afin de savourer quelques tablettes de chocolat. Deux heures plus tard, j’arrête le tout et Mimile rentre chez lui. Le rendez-vous est pris pour le traitement numérique, dans une semaine.Le lendemain, je découvre les images, pas belles du tout. La lune s’était levée à l’est, sous la galaxie. Des rafales de vent ont provoqué beaucoup de flous de bougé. Darks, offsets et flats obligatoires, on tente de mettre toutes les chances de son côté néanmoins. Mais l’affaire paraît compromise tellement les images individuelles sont médiocres. Aucun des logiciels habituels n’arrive à recentrer les images convenablement. Les étoiles, au mieux sont des traits, au pire dédoublées ou triplées à cause du vent. Bon, le bricolage commence avec un résultat final incertain. J’indique ci-dessous l’ensemble des outils utilisés.- ARTEMIS CAPTURE pour la prise de vues de 63 images de 120 secondes avec l’ATIK 314L+ (binning 2X) et sans autoguidage, 180mm à FD=5.5 - le mur du labo pour les flats avec éclairage ambiant par une fenêtre, - FITSWORK pour la confection du dark, flat et offset maîtres, - FITSWORK pour un léger flou gaussien sur le flat maître, - DEEPSKYSTACKER pour la correction des images mais sans centrage (aucun logiciel n’y arrive, les étoiles sont tout sauf rondes !) - REGISTAX en mode manuel pour le centrage et l’addition des images, sortie en format TIFF 16 bits, - PHOTOSHOP et GRADIENTXTERMINATOR pour égaliser le fond du ciel, il restait un défaut à ce niveau, - IRIS pour une déconvolution Ritcharson-Lucy afin d’améliorer la résolution et d’obtenir des étoiles un peu plus rondes, - PHOTOSHOP et ASTRONOMY TOOLS afin de redonner du naturel à des étoiles trop accentuées par le traitement précédent, - PHOTOSHOP et TOPAZ DENOISE afin de supprimer le bruit résiduel sans affecter les détails utiles, - PHOTOSHOP pour un réglage de contraste global, un peu d’accentuation sur la galaxie, augmentation de la taille, délimitation (drop) de l’image utile, ajout d’un cadre sur l’image. Sauvegarde en TIFF 16 bits et en JPG pour la partager avec vous.Le résultat est bien moyen dans l’absolu, mais on revient de loin. Il faudra repartir à zéro et avec des filtres RVB. Pour le moment, je ne montrerai pas à Mimile comment parvenir à ce résultat. Pour lui, du moment qu’on tape sur un clavier pour faire des images, c’est déjà de la bidouille. Cette fois, je me dis qu’il n’a pas tout fait tort ! Du temps de l’âge d’or de l’argentique pourtant il n’hésitait pas à passer des heures dans son labo photo. Il retouchait des images noir et blanc pour en faire de beaux paysages. Sacré Mimile ! Moi, je pratiquais surtout la diapo. Une fois dans la boite, c’était fini.Ci-dessous une des meilleures images individuelles, taille d'origine, juste un peu éclaircie pour mieux voir : Celle-ci est le résultat final obtenu après tous les traitements : Et enfin un négatif avec l'annotation de quelques galaxies au fond. Bonne journée à tous !
  19. M65 - M66 et détail sur NGC 3628

    Que du naturel ! J'aime ce traitement tout en douceur. Belles images et bon travail !
  20. Le hamburger et du monde autour

    Je suis étonné par la résolution de l'image. Tu as privilégié un fond de ciel assez clair ce qui montre pas mal d'astres faibles ou lointains et aussi un bruit de fond résiduel. Du point de vue scientifique ce me semble préférable ainsi. Les puristes et les esthètes préféreront lisser un peu plus le bruit de fond.Bravo en tout cas !
  21. M63 en couleurs à la 80ED

    J'aime bien car le rendu est naturel à mon sens. Une petite dominante verte pour tout dire. Bravo !
  22. Pour Denis ( document vidéo sur un OVNI )

    Bon, on avance bien sur ce forum. Faisons un point de la situation.1) un quasi consensus se détache concernant les observations OVNI non expliquées : aucune possibilité actuellement d'étudier scientifiquement ces phénomènes. Derrière des données imprécises, toutes les possibilités sont ouvertes, même celle qui consiste à dire qu'il n'y a rien d'extraordinaire dans ce tas incohérent d'observations mentales ou réelles.2) débat sur les origines de la vie; est-ce que suffisent les seuls processus naturels ou bien faut-il un coup de pouce 'extérieur' de nature encore indéfinie ? Aucune réponse technique pour l'instant. Les philosophes eux débattent toujours à coups de bec mais aucun n'a terrassé l'autre.3) L'univers est-il fait pour l'homme ? Ils se battent de plus en plus, et à coups de griffes cette fois.4) Les mathématiques sont elles une invention humaine et est-ce que la nature connait les mathématiques. Bon, là ça semble plus facile. Je n'ai jamais pu photographier, mesurer ou radiographier un nombre dans un quelconque processus naturel. Alors que j'étudie des choses totalement invisibles, comme des ondes électromagnétiques, je ne connais pas de pote qui étudie les nombres dans la nature. Le philosophe lui, étudie pourquoi il y a des nombres dans ma tronche. C'est le même qui étudie pourquoi j'existe. D'ailleurs, il n'est pas d'accord avec mon jardinier sur le sujet.5) Est-ce que le cerveau humain possède des capacités conceptuelles illimitées ? La, j'ai demandé à mon copain philosophe ce que voulait dire 'capacités conceptuelles'. Avec ses amis, il s'est mis à débattre très longtemps. Ils parlaient de grecs, d'un certain Godel etc. Je suis parti.Visiblement, je n'avais pas la capacité conceptuelle suffisante pour comprendre. Mais je me dis que si j'avais obtenu un diplôme d'ingénieur en philosophie, j'aurais compris. Donc ma limite était seulement provisoire et non fondamentale. Puis en réfléchissant un peu, je me souviens de copains d'université qui faisaient des blocages intellectuels sur certains concepts. Ils n'arrivaient pas à se représenter la dualité onde-corpuscule.Moi-même, j'ai du mal à saisir certains concepts mineurs. Par exemple, concevoir que l'univers existe sans que rien ne l'ait crée.Dans certains cas, les mathématiques justement viennent à mon secours. Je me fiche en fait du concept lui-même. Par exemple, pour la gravitation, les formules d'Einstein fonctionnent bien, c'est suffisant pour l'ingénieur. Ah, c'est vrai ! Mon pote philosophe me dit que je commence à être limité. Il me dit qu'un être limité dans l'espace et dans le temps est forcement limité dans ce qu'il peut concevoir ou appréhender. Je lui ai répondu que j'avais les mathématiques pour moi afin d'aller plus loin.Mais une nuit, j'ai fait un cauchemar ! Je me suis réveillé en sueur. Et si mes mathématiques étaient limitées, elles aussi ? C'est vrai que les maths c'est dans ma tête et que ma tête n'est pas si grosse ! Remarquez, celle de mon pote philosophe ne l'est guère plus.
  23. Pour Denis ( document vidéo sur un OVNI )

    VaufregeI3 : On constate en effet que l'approche platonicienne se nourrit généralement d'une fascination sans bornes pour les mathématiques. On en arrive à les situer parfois à un niveau transcendantal. Autre exemple, Wigner parle de - je cite "la déraisonnable efficacité des mathématiques dans les sciences de la nature". Et il considère que cette efficacité relève du "miracle" ou d’un "don magnifique que nous ne comprenons ni ne méritons".(!)Cette vision est d'autant plus discutable que depuis plus d'un demi-siècle les théories physiques se sont peu à peu converties en un système de lois statistiques. Ce sont des lois de probabilité qui apparaissent comme les plus proches des faits. Autrement dit les mathématiques ne saisissent qu'une probabilité de réel, un aspect du possible, imparfait. ---------------------------------------Si des phénomènes sont régis par des lois statistiques pourquoi les mathématiques en donneraient d'autres solutions que statistiques ?Et pourquoi des phénomènes régis par des lois statistiques seraient imparfaits ?Un simple thermomètre réalise une mesure statistique concernant des milliards de particules, et alors ?Dans certains cas physiques, il est vrai qu'une approche statistique est la première possible. Parfois c'est la seule d'ailleurs. Dans d'autres cas, et au fur et à mesure des progrès réalisés, l'approche statistique est complétée par des formulations plus précises, à conditions qu'elles existent réelement.Si je lance en l'air une pièce de monnaie, je ne pourrai analyser que statistiquement le résultat. Aucune mathématique ne pourra jamais m'indiquer de quelle côté tombera la pièce à coup sûr pour 1, 100 ou 1 milliards de lancers. Les mathématiques ce n'est pas la boule de cristal. Dommage.
  24. Pour Denis ( document vidéo sur un OVNI )

    Kaptain : Et puis un truc qui m'a toujours étonné en passant à propos de c, c'est que la Relativité nous dit que c'est la vitesse maxi dans l'univers, et comme par hasard, il y a un machin, la lumière, qui va pile à cette vitesse. Quelle heureuse coïncidence ! De même le signal électrique dans les fils, etc. ------------------En fait, la relativité dit que les ondes électromagnétiques voyagent dans le vide à la vitesse c. Cette vitesse est accessible à des particules de masse nulle comme les photons; particules associées aux ondes électromagnétiques. Il faudrait fournir une énergie infinie à toute masse non nulle afin d'atteindre cette même vitesse c; d'où la notion de vitesse limite. Il n'y a pas de hasard dans cette affaire.Dans des fils conducteurs électriques, les électrons constituant le courant électrique, voyagent à la vitesse des tortues. Par contre l'onde électromagnétique générée par la source électrique, voyage à une vitesse un peu inférieure à c; ce n'est pas du vide mais du cuivre ou de l'aluminium ici.
  25. Pour Denis ( document vidéo sur un OVNI )

    Lucien : Tu dis Tournesol que les mathématiques sont une formulation symbolique, or ce concept est typiquement humain, non ?Tournesol : Le symbolisme n'a rien de fondamentalement humain. Le symbolisme est certes plus puissant dans le contexte d'une structure langagière, mais on sait depuis peu via diverses expériences en éthologie que de nombreuses espèces animales sont capables de symbolisme : c'est une capacité acquise d'un point de vue évolutif et crucial dès lors que vous êtes une proie ou un prédateur. Sans capacités minimales d'abstraction, de classification et de symbolisme, le moindre poisson est condamné à disparaitre au moindre changement morphologique de son prédateur et ou de sa proie habituelle, faute de pouvoir le reconnaitre. ------------------------------Lucien : Au départ de mon propos, il s'agissait de "formulation symbolique mathématique" qui est, selon moi et pour l'instant, réservée à l'homme sur terre. Les animaux ont une conscience et sans doute des représentations symboliques associées.Dans certaines expériences on a pu faire réaliser des additions arithmétiques à des singes, cependant ils n'ont pas développé de formalisme mathématique pour autant.