Huitzilopochtli

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Messages posté(e)s par Huitzilopochtli


  1. Bonjour,


    De neville, préambule :


    https://www.gigapan.com/gigapans/233622


    Voyage à Jurabi Point


    Écrit par Athanasios Klidaras, Ph.D. Étudiant à l'Université Purdue


    https://mars.nasa.gov/mars2020/mission/status/486/journey-to-jurabi-point/


    Turquoise Bay : échantillonnage d'un substrat rocheux spécial dans l'unité marginale


    Écrit par Adrian Broz, chercheur postdoctoral, Université Purdue/Université de l'Oregon


    https://mars.nasa.gov/mars2020/mission/status/490/a-tale-of-turquoise-bay-sampling-unique-bedrock-at-the-marginal-unit/
    Jurabi%20Point_Screenshot_web.jpg


    Vue orbitale de l'emplacement du rover par rapport à "Jurabi Point", qui est la prochaine étape de la campagne Margin. Crédits : NASA/JPL-Caltech.

     
    Le rover est toujours en mouvement. Avec notre premier échantillon de l'unité de marge, nous planifions déjà notre prochain arrêt. L'une de nos futures destinations est un endroit nommé « Jurabi Point » que les scientifiques de l'équipe attendaient avec impatience d'explorer, et cela avant même d'atterrir.


    De tau (UMSF) Mosaïque de micro-imageur à distance Sol 924. On y distingue bien trois séries d'impacts laser. Suivi du contexte local où la roche est pointée par une marque bleue, en bas à gauche de l'image :


    index.php?act=attach&type=post&id=53936


    index.php?act=attach&type=post&id=53938


    Mais d’abord, nous terminons l'étude de notre espace de travail actuel. Alors que nous continuons à analyser les données collectées par nos instruments scientifiques de proximité utilisés lors de l'abrasion de la première unité de marge, nous avons effectué un court trajet vers un secteur voisin présentant un intérêt certain. Les images prises par la caméra Mastcam-Z montrent ici des caractéristiques courbes dans la roche. Nous espérons qu'une brève étude sur ce site à l'aide de nos instruments scientifiques à distance comme la SuperCam fera la lumière sur les structures sédimentaires et l'histoire des évènements ayant participés à la formation de l'unité de marge. Ensuite, nous poursuivrons notre route vers le nord sur 1 km, jusqu'à « Jurabi Point ».


    De PDP8E (UMSF) Gif de nuages au sol 927 :


    index.php?act=attach&type=post&id=53953


    De tau : Mosaïque de micro-imageur à distance Sol 928


    index.php?act=attach&type=post&id=53955


    De neville Thompson Gigapan du sol 934 : 


    https://www.gigapan.com/gigapans/233614


    Qu’est-ce qui rend « Jurabi Point » si intéressant sur le plan scientifique ? Eh bien, c'est ce que les géologues appellent une « triple jonction » : un endroit où trois unités géologiques se rencontrent. Plus précisément, c'est là que se croisent une unité riche en blocs, une de roche sédimentaire supérieure puis celle de l'unité de marge. Explorer les contacts entre ces trois unités nous aidera à clarifier leurs successions chronologiques, tout en nous donnant également une autre chance d'étudier et éventuellement d'échantillonner une roche après l' échec de notre précédente tentative de prélèvement.


    De tau : Mosaïque de micro-imageur à distance Sol 939


    index.php?act=attach&type=post&id=54013

     

    1. Sol 939 Mastcam-Z filtre 0 image améliorée.
    2. L'analyse des composants principaux des filtres multispectraux de l'objectif gauche 1 à 6 a entraîné d'étranges ombres rouges en arrière-plan. Apparemment, une rafale de poussière ou un tourbillon de poussière est passé en arrière-plan lorsque les filtres 1 et 2 ont été activés.
    3. Composants principaux utilisant uniquement les images "sans poussière" des filtres 3 à 6


    index.php?act=attach&type=post&id=54016


    index.php?act=attach&type=post&id=54017


    index.php?act=attach&type=post&id=54018


    Une fois que nous aurons terminé notre étude à la triple jonction « Jurabi Point », nous prévoyons de nous diriger vers l'ouest, en documentant les changements dans l'unité de marge au fur et à mesure que nous remontons sa pente. Nous terminerons la campagne Margin en descendant pour la première fois dans la vallée de Neretva (canal fluvial qui alimente le delta ouest) afin d'enquêter sur une énigmatique unité rocheuse aux tons clairs exposée dans la paroi du canal.


    Mais avant cela, histoire de Turquoise Bay : échantillonnage d'un substrat rocheux unique dans l'unité marginale


    Écrit par Adrian Broz, chercheur postdoctoral, Université Purdue/Université de


    sol942_web1.jpg


    Image Mastcam-Z (Sol 942, zcam05068) d'une carotte de roche forée collectée dans le substrat rocheux de Turquoise Bay dans l'unité marginale, cratère Jezero, Mars. Crédits : NASA/JPL-Caltech/ASU.


    L'équipe de Perseverance a exploré une nouvelle zone de l'unité de marge du cratère Jezero, où des signatures carbonatées avaient été observées depuis l'orbite. Il est important de noter que les carbonates qui se forment dans les roches peuvent stocker un enregistrement du climat lors de leur formation et peuvent également préserver les biosignatures.


    De tau, Image brute de l'œil droit du Sol 945 Mastcam-Z et gros plan en anaglyphe  Les images et Raws ont été acquises le 17 octobre 2023 :


    index.php?act=attach&type=post&id=54051


    index.php?act=attach&type=post&id=54054


    Raws Image


    NLF_0948_0751074196_165ECM_N0460000NCAM0


    NLR_0945_0750833247_440ECM_N0460000NCAM0


    NLR_0945_0750833206_346ECM_N0460000NCAM0


    Perseverance est en route vers une région particulièrement intéressante de l’unité Marginale, connue sous le nom de Jurabi Point, où trois unités rocheuses semblent se rencontrer. Ces différents types de roches sont des roches sédimentaires du delta supérieur, une zone jonchée de roche carbonatées particulières de l'unité marginale. 


    Il est intéressant de noter que les signatures de minéraux carbonatés observés depuis l’orbite semblent être les plus fortes dans le secteur de notre emplacement actuel. Un carottage à cet endroit peut contenir des minéraux carbonatés et sert donc d'échantillon représentatif pour la campagne d'études de cette unité.


    Dans le cadre de l'enquête en cours sur les roches de la région, Perseverance a récemment réalisé un patch d'abrasion sur une grande dalle de substrat dans Turquoise Bay. La surface d’abrasion a été dégagé d'une épaisse couche de poussière et a révélé des textures et des caractéristiques intéressantes dans la roche mise à nu ! L’équipe de Percy a soigneusement analysé ces roches que les chercheurs ont comparé avec les carottes de roches précédemment collectées.


    Le substrat rocheux de Turquoise Bay a été jugé unique, et donc digne d'un prélèvement. Une carotte a été collectée avec succès par le rover. Les images Mastcam-Z ont confirmé qu'elle avait été bien acquise et que le prélèvement est maintenant scellé pour un éventuel retour sur Terre.


    Au cours des prochains Sols, Perseverance mènera des recherches par télédétection sur les résidus du forage, car ils peuvent fournir un aperçu de la composition potentielle de l'intérieur de la roche. Une fois l'échantillonnage réalisé, nous terminerons  le trajet jusqu'à Jurabi Point où Perseverance fera de la science à distance (mastcam Z & SuperCam) et de proximité ( Sherloc, Watson Cam et PIXL) pour étudier les roches à des niveaux plus élevés dans l'unité Marginale.


     

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  2. Bonsoir Daniel,


    Encore merci pour ce point détaillé des activités de Curiosity.

     

    Juste pour faire correspondre plus directement lien et commentaire.

     

    il y a une heure, vaufrègesI3 a dit :

    Cette carte montre tous les quadrants nommés pour le rover. L’ovale rouge indique l’ellipse d’atterrissage où le rover devait atterrir en 2012. Les quadrants teintés de jaune sont des zones traversées depuis lors. Les thèmes sont choisis avant l’arrivée du rover dans un nouveau quadrant. 

     

    27499_PIA25914-web.jpg

     


     

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  3. Bonsoir,


    Le JWST identifie un puissant jet stream sur Jupiter


    https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Webb/Webb_pinpoints_a_high-speed_jet_stream_on_Jupiter


    Des chercheurs utilisant la NIRCam (caméra proche infrarouge) du télescope spatial James Webb ont découvert un courant-jet à grande vitesse situé au-dessus de l'équateur de Jupiter et dominant les principales bandes nuageuses.


    Les chercheurs ont repéré plusieurs cisaillements de vent, zones où la vitesse du vent change avec l'altitudes ou la distance, ce qui leur a permis de suivre un courant-jet. Ce jet se déplace à 515 km/h et est situé dans la basse stratosphère de Jupiter, juste au-dessus des brumes troposphériques, proche de la limite entre les couches de la troposphère et de la stratosphère.


    Jupiter_jet_pullouts_article.jpg


    Cette image met en évidence plusieurs des caractéristiques autour de la zone équatoriale de Jupiter qui, lors d'une rotation de la planète ( sur 10 heures), sont très clairement perturbées par le mouvement du courant-jet. La découverte de ce courant donne un aperçu de la manière dont les couches de la célèbre atmosphère turbulente de cette planète interagissent les unes avec les autres et de la manière dont le Webb est unique en son genre pour suivre ces caractéristiques. Les chercheurs attendent avec impatience des observations supplémentaires de Jupiter avec le teéescope pour déterminer si la vitesse et l'altitude du jet évoluent dans le temps.


    Ces résultats ont été récemment publiés dans un article de Nature Astronomy :


    https://www.nature.com/articles/s41550-023-02099-2


    Ces découvertes pourraient aider à la qualité des futures observations de la sonde Jupiter Icy Moons Explorer de l'ESA (Juice) qui a été lancé le 14 avril 2023. Juice effectuera des observations détaillées in situ de la planète gazeuse géante et de ses trois grandes lunes océaniques – Ganymède, Callisto et Europe – avec une suite d' instruments de télédétection, géophysiques .


    Juice se concentrera sur l'étude de l'atmosphère de Jupiter depuis le sommet des nuages. Il étudiera l'évolution des températures, de la configuration des vents et de la chimie dans l'atmosphère pour répondre à des questions telles que : quel est la météorologie et le climat sur Jupiter ? Comment fonctionne une atmosphère lorsqu’il n’y a pas de surface solide ? Qu’est-ce qui peut rendre la haute atmosphère de Jupiter si chaude ?


     

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  4. Bonjour,


    Le JWST détecte de minuscules cristaux de quartz dans les nuages d'une exoplanète géante de gaz chaud


    https://www.nasa.gov/missions/webb/webb-detects-tiny-quartz-crystals-in-the-clouds-of-a-hot-gas-giant/


    Des chercheurs utilisant le télescope spatial James Webb ont détecté des traces de nanocristaux de quartz dans les nuages à haute altitude de WASP-17 b, une exoplanète chaude de Jupiter située à 1 300 années-lumière de la Terre. La détection, qui a été uniquement possible avec MIRI (Webb's Mid-Infrared Instrument), marque la première fois que des particules de silice (SiO 2 ) sont repérées dans l'atmosphère d'une exoplanète.


    stsci-01hc3ay82pxh352b641zrynnns.png?res


    Illustration : Une représentation artistique montre à quoi pourrait ressembler l'exoplanète géante des gaz chauds WASP-17 b, sur la base d'observations effectuées par des télescopes au sol et dans l'espace, notamment les télescopes spatiaux Webb, Hubble et Spitzer de la NASA. L'atmosphère de WASP-17 b est composée principalement d'hydrogène et d'hélium, ainsi que de petites quantités de vapeur d'eau,  de traces de dioxyde de carbone et quelques autres molécules. Les observations de lumière infrarouge de 5 à 12 microns de MIRI (Webb's Mid-Infrared Instrument) montrent que l'atmosphère de WASP-17 b contient également des nuages constitués de nanocristaux de quartz (SiO2). NASA, ESA, CSA et R. Crawford (STScI)


    «Nous étions enchantés!» nous confit David Grant, chercheur à l'Université de Bristol au Royaume-Uni et premier auteur d'un article publié aujourd'hui dans Astrophysical Journal Letters . "Nous savions grâce aux observations de Hubble qu'il devait y avoir des aérosols (minuscules particules constituant des nuages ou de la brume) dans l'atmosphère de WASP-17 b, mais nous ne nous attendions pas à ce qu'ils soient constitués de quartz."


    Les silicates (minéraux riches en silicium et en oxygène) constituent la majeure partie de la Terre et de la Lune ainsi que d'autres objets rocheux de notre système solaire, et sont extrêmement courants dans toute la galaxie. Mais les grains de silicate précédemment détectés dans l’atmosphère des exoplanètes et des naines brunes semblent être constitués de silicates riches en magnésium comme l’olivine et le pyroxène, et non uniquement de quartz, du SiO2 pur.


    Les résultats de l'équipe scientifique, qui comprend également des chercheurs du centre de recherche Ames de la NASA et du Goddard Space Flight Center, donnent une nouvelle tournure à notre compréhension de la formation et de l'évolution des nuages d'exoplanètes. "Nous nous attendions à voir des silicates de magnésium",  déclare la co-auteure Hannah Wakeford, de l'Université de Bristol. "Mais ce que nous observons à la place sont probablement les éléments constitutifs de ces particules, de minuscules particules, des noyaux nécessaires pour former les plus gros grains de silicate que nous détections jusqu'alors dans les exoplanètes plus froides et les naines brunes."


    Détecter des variations subtiles


    Avec un volume plus de sept fois supérieur à celui de Jupiter et une masse inférieure à sa moitié, WASP-17 b est l'une des exoplanètes les plus volumineuses et les moins denses connues. Ceci, ajouté à sa courte période orbitale de seulement 3,7 jours terrestres, la rend idéale pour la spectroscopie par transmission : une technique qui consiste à mesurer les effets de filtrage et de diffusion de l'atmosphère d'une planète à travers la lumière de son étoile hôte.


    Le Webb a observé le système WASP-17 pendant près de 10 heures, collectant plus de 1 275 mesures de luminosité en infrarouge moyen, de 5 à 12 microns, alors que la planète passait devant l'atmosphère de son étoile. En soustrayant la luminosité des longueurs d'onde individuelles de la lumière qui atteignaient le télescope lorsque la planète était devant l'étoile de celles de l'étoile elle-même, l'équipe a pu calculer la quantité de chaque longueur d'onde bloquée par l'atmosphère de WASP-17 .


    Ce qui est apparu était une augmentation de la courbe inattendue à 8,6 microns, caractéristique à laquelle on ne s'attendrait pas si les nuages étaient constitués de silicates de magnésium ou d'autres aérosols envisagés à haute température comme l'oxyde d'aluminium, mais correspondant bien à des particules si elles sont constitués de quartz.


    stsci-01hcjc3jfvr4jjq96jp0wgamg1.png?res


    Un spectre de transmission de l'exoplanète géante de gaz chaud WASP-17 b capturé par l'instrument MIRI (Mid-Infrared Instrument) du télescope spatial James Webb les 12 et 13 mars 2023, révèle la première preuve de la présence de quartz (silice cristalline, SiO2) dans le nuages d'une exoplanète. C’est la première fois que SiO2 est identifié dans une exoplanète, et la première fois qu’une espèce nuageuse spécifique est identifiée dans une exoplanète en transit.
    NASA, ESA, CSA et R. Crawford (STScI) Sciences : Nikole Lewis (Université Cornell), David Grant (Université de Bristol), Hannah Wakeford (Université de Bristol)

     

    Cristaux, nuages et vents


    Bien que ces cristaux aient probablement une forme similaire aux prismes hexagonaux pointus trouvés dans les musées et les magasins spécialisés, chacun ne mesure qu'environ 10 nanomètres de diamètre, soit un millionième de centimètre.


    "Les données de Hubble ont en fait joué un rôle clé dans la limitation de la taille de ces particules", explique le co-auteur Nikole Lewis de l'Université Cornell, qui dirige le programme Webb d'observation en temps garanti (GTO) conçu pour aider à construire une vue tridimensionnelle d'une atmosphère telle que celle des Jupiter-chauds. "Nous savons qu'il y a de la silice grâce aux seules données MIRI du Webb, mais nous avions besoin des observations visibles et en proche infrarouge de Hubble  afin de déterminer la taille des cristaux."


    Contrairement aux particules minérales trouvées dans les nuages sur Terre, les cristaux de quartz détectés dans les nuages de WASP-17 b n'ont pas pour origine l'érosion d'une surface rocheuse. Au lieu de cela, ils proviennent de l’atmosphère elle-même. "WASP-17 b est extrêmement chaud  (environ 1 500 degrés Celsius) et la pression à laquelle ils se forment dans l'atmosphère ne représente qu'un millième environ de celle que nous connaissons à la surface de la Terre", explique Grant. « Dans ces conditions, des cristaux solides peuvent se former directement à partir du gaz, sans passer par une phase liquide au préalable (comme sur notre planète). »


    Comprendre de quoi sont constitués les nuages est crucial pour comprendre ce type de monde dans son ensemble. Les Jupiters chauds comme WASP-17 b sont principalement constitués d'hydrogène et d'hélium, avec de petites quantités d'autres gaz comme la vapeur d'eau (H2O) et le dioxyde de carbone (CO2). "Si nous considérons uniquement l'oxygène présent dans ces gaz et négligeons d'inclure tout l'oxygène enfermé dans des minéraux comme le quartz (SiO2), nous sous-estimerons considérablement son abondance totale", dit Wakeford. "Ces magnifiques cristaux de silice nous renseignent sur l'inventaire de différents matériaux et sur la manière dont ils s'assemblent pour façonner l'environnement de cette planète."


    La quantité exacte de quartz et l’omniprésence des nuages sont difficiles à déterminer. "Les nuages sont probablement présents le long de la transition jour/nuit (le terminateur), qui est la région que nos observations sondent", déclare Grant. Étant donné que la rotation de la planète est bloquée par les forces de marées, avec un côté jour très chaud et un côté nuit plus froid, il est probable que les nuages circulent autour de la planète, mais se vaporisent que lorsqu'ils atteignent le côté diurne, plus chaud. "Les vents pourraient déplacer ces minuscules particules vitreuses à des milliers de kilomètres par heure."


    WASP-17 b est l'une des trois planètes ciblées par les recherches DREAMS (Deep Reconnaissance of Exoplanet Atmospheres) de l' équipe scientifique du JWST, qui sont conçues pour rassembler un ensemble complet d'observations pour un exemplaire de chaque classe principale d'exoplanètes :  Jupiter chaud, Neptune chaud et planète rocheuse tempérée. Les observations MIRI du Jupiter chaud WASP-17 b ont été réalisées dans le cadre du programme GTO 1353 .
     

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  5. J'écris ce post en pensant encore à Hubert Reeves. Sa disparition m'a vraiment marqué alors que je ne le connaissais qu'à travers ses livres et ses apparitions médiatiques ! 

     

    https://www.babelio.com/users/AVT_Hubert-Reeves_8990.jpg


     


    https://spaceflightnow.com/2023/10/13/falcon-heavy-launches-nasas-psyche-asteroid-probe/


    Traduction automatique, résumée et remaniée.


    La sonde Psyché de la NASA s'est envolée vendredi dans l'espace au sommet d'une fusée Falcon Heavy, s'embarquant pour un voyage de 3,5 milliards de km vers un astéroïde très particuliers,  riche en métaux, qui pourrait contenir des indices sur les noyaux des planètes telluriques comme la Terre, et sur leurs formations.


    20231013-FH-Climbs-Michael.jpg


    Falcon Heavy s'éloigne du Kennedy Space Center, transportant le vaisseau spatial Psyché. Image : Michael Cain/Spaceflightnow


    "Nous allons en apprendre davantage sur un type d'objet jusqu'alors non étudié qui a contribué à rendre notre Terre habitable, à savoir le métal qui se trouve maintenant dans le noyau de notre planète ainsi que dans celui de toutes les planètes rocheuses, noyaux à jamais directement accessibles mais sur lesquels nous voulons en savoir plus », explique la chercheuse principale Lindy Elkins-Tanton.


    « 16 Psyché est le plus gros objet métallique de notre système solaire. Donc, si nous voulons en apprendre davantage sur les noyaux planétaires, c'est là que nous devons aller.

     

    Découvert en 1852 par l'astronome italien Annibale de Gasparis, 16 Psyché est le plus gros des neuf astéroïdes connus riches en métaux, en orbite dans la ceinture externe d'astéroïdes, entre Mars et Jupiter, trois fois plus loin du soleil que la Terre.


    Les observations radar montrent qu'il a à peu près la forme d'une pomme de terre, mesurant approximativement 277 km X 244 km, mais il n'apparaît que sous la forme d'un point en forme d'étoile, même dans les télescopes les plus puissants. Les scientifiques savent, grâce à leurs observations spectrales et autres, que sa teneur en métaux est élevée.


    "Nous sommes convaincus qu'il est en grande partie composé de métal mais aussi d'autre matières",  Elkins-Tanton. «Cela pourrait être de la roche, cela pourrait être à base de soufre ou à base de carbone. Nous ne le savons pas. Et c’est vraiment ce qui est excitant."


    Plus tôt dans le projet, un journaliste lui a demandé combien valait un astéroïde comme Psyché compte tenu de sa forte teneur en métaux. Les chiffres s'élevaient à 10 quintillions de dollars.


    "C'est stupide, mais j'ai fait ce calcul", s'excuse Elkins-Tanton. "Cela fait un très bon titre d'article. Mais c'est faux à tous points de vue. Si nous pouvions exploiter cette masse métallique, ce serait probablement une erreur catastrophique. Cela inonderait le marché des métaux, qui au final ne  vaudraient littéralement plus rien. Donc en calculer la valeur est un exercice intellectuel amusant mais finalement sans aucune validité."


    Ou comment il s’est formé en premier lieu. Il existe deux théories principales.


    "La première est qu'il s'agit du noyau d'un corps, analogue à ce qui se trouve à l'intérieur de la Terre, avec un noyau métallique en fusion", explique Ben Weiss, chercheur principal adjoint de Psyché au MIT. "Mais dans ce cas, 16 Psyché a vu ses couches externes détruites par des impacts d'astéroïdes au début d l'histoire du système solaire, nous pourrions donc voir le noyau exposé aujourd'hui.


    "La seconde est que Psyché est une sorte de corps primordial, non fondu, essentiellement formé à partir des tout premiers matériaux du système solaire qui ont été  conservé dans cet état primordial depuis lors."


    Le vaisseau spatial Psyché, construit au Jet Propulsion Laboratory  tentera de répondre à ces questions et à bien d'autres au cours de 26 mois d'observations à courte distance à l'aide d'une suite d'instruments sophistiqués.


    La sonde est équipée de deux caméras multispectrales pour cartographier la surface avec des moult détails, de deux magnétomètres pour mesurer le champ magnétique qui pourrait être figé dans le métal, autrefois liquide, d'un spectromètre de masse à rayons gamma et à neutrons pour étudier la composition chimique de l'astéroïde et d'une expérience scientifique radio pour mesurer son champ gravitationnel.


    Mais ce ne sera pas facile. Et ce ne sera pas rapide.


    Pour atteindre sa cible, le vaisseau spatial utilisera une propulsion électrique solaire accélérant électriquement des atomes de xénon ionisés dans l'un des quatre propulseurs à effet Hall pour produire une poussée faible mais constante.


    Psyché sera lancé avec 2 392 livres de xénon dans sept réservoirs. L'énergie électrique nécessaire pour éliminer les électrons et ioniser le carburant proviendra de deux panneaux solaires à cinq sections, capables de générer 21 kilowatts de puissance près de la Terre, mais seulement de 2,3 à 3,4 kilowatts à la distance de 16 Psyché.


    Contrairement aux moteurs de fusée à propulsion chimique, qui consomment massivement de façons ponctuelles des ergols de puissance énergétique élevée, les propulseurs à effet Hall produisent beaucoup moins de poussée. Mais ils peuvent fonctionner 24 heures sur 24, augmentant lentement mais sûrement leur vitesse tout en parcourant environ 16 millions de km avec moins de 4 litres de xénon.


    Après trois à quatre mois de tests et de vérifications, Psyché se dirigera  vers Mars, la survolant en mai 2026, à une altitude comprise entre 2 700 et 3 200 km pour une manoeuvre de fronde gravitationnelle.


    101323_trajectory.jpg


    La sonde Psyché aura besoin de près de six ans pour atteindre sa cible située dans la ceinture externe d'astéroïdes. Après un survol de Mars en 2026, le vaisseau spatial se dirigera vers l'astéroïde 16 Psyché, se mettant en orbite autour de ce corps spécial, riche en métaux en 2029. Image : NASA.


    En route vers Mars, les ingénieurs réaliseront l’expérience Deep Space Optical Communications, ou DSOC. Un ensemble laser infrarouge et télescope fixé sur le côté du vaisseau spatial  tentera de renvoyer des données vers la Terre à des débits bien plus élevés que ceux possibles avec les signaux radio traditionnels.


    Les communications laser ont été testées autour de la Lune, mais DSOC est la première à être utilisée dans l'espace lointain. À de telles distances, renvoyer des signaux au télescope Hale de 5m situé au mont Palomar en Californie équivaut à peu près à frapper un euro à une distance d'un mile (1,6 km).


    "Nous sommes très enthousiasmés par cette expérience et attendons avec impatience les résultats, qui permettront à l'avenir des missions humaines sur Mars et l'utilisation d'instruments à très haute résolution", assure Abi Biswas, responsable DSOC au Jet Propulsion Laboratory.


    Le survol de Mars enverra Psyché en spirale plus loin dans le système solaire, rattrapant lentement mais sûrement sa cible. En mai 2029, les caméras du vaisseau spatial commenceront à imager l'astéroïde, utilisant les données pour affiner son approche.


    Deux mois plus tard, après un voyage de 2,2 milliards de kilomètres, Psyché sera suffisamment proche pour être capturée par la faible gravité de l'astéroïde.


    Quatre altitudes orbitales de base sont prévues, commençant à une hauteur d'environ 700 km au-dessus de la surface, puis descendant à 300 km et enfin à moins de 80 km avant de revenir à une altitude d'environ 300 km.


    Tout au long de ces observations, les caméras de Psyché cartographieront la surface à des résolutions de plus en plus élevées, les magnétomètres étudieront le champ magnétique de l'astéroïde tandis que les scientifiques sur Terre mesureront son champ gravitationnel en étudiant les changements infimes dans la vitesse du vaisseau spatial, comme l'indiqueront les changements subtils dans les signaux radio renvoyés vers la Terre. 


    À son altitude la plus basse d'environ 80 km, le spectromètre à rayons gamma et à neutrons de la sonde caractérisera la composition minérale à la surface de l'astéroïde.


    La dernière série d'observations orbitales devrait commencer à la mi-janvier 2031. La mission principale de Psyché devrait se terminer le 1er novembre 2031.


     

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  6. Bonsoir,


    Série de photos (source UMSF) sur la part d'échantillons ayant "débordée de TAGSAM, (la cartouche contenant le prélèvement principal ne sera ouverte qu'une fois tout ce surplus inespéré de matière "Bennusienne" aura été collecté).


    Ces images viennent judicieusement illustrer les propos tenus dans l'article de Nature que nous a relayé Apricot un post plus haut et (que je cite ponctuellement) : 


    index.php?act=attach&type=post&id=53989


    index.php?act=attach&type=post&id=53991


    index.php?act=attach&type=post&id=53993


    index.php?act=attach&type=post&id=53994


    index.php?act=attach&type=post&id=53995


    index.php?act=attach&type=post&id=53996


    Opérations de récupération du matériau :

     

    Processing Bennu sample


    index.php?act=attach&type=post&id=54010


    Dans le cadre A de l'image suivante à noter "L' échantillon de Bennu comprend des minéraux argileux avec de l'eau emprisonnée à l'intérieur de leur structure cristalline" (microscope électronique)


    index.php?act=attach&type=post&id=53990

     

    Caillou en lumière visible puis en ultra-violet ;
    index.php?act=attach&type=post&id=53992


    Commentaire de Marcin600 : "Dante Lauretta a également mentionné 2 types de roches visibles à la surface de Bennu : 


    1) plus légères, lisses, plus compactes et semblent plus durables et, 


    2) plus foncées, rugueuses, « conglomérats » et plus cassantes, et que ces 2 types de roches peuvent être même vu dans ce petit échantillon de Bennu sur la photo - il a précisé que dans le cadre E, deux cailloux côte à côte appartiennent probablement à ces 2 types de roches :


    index.php?act=attach&type=post&id=53997


    Et toujours de Marcin, commentaire d'une observation  que je trouve surprenante (et même un peu inquiétante) " Il y a aussi une petite particule bleue parmi la poussière de Bennu. Elle provient de l'échantillonneur lui-même ou de quelque chose introduit dans la boîte à gants par les techniciens. Cela montre que les chercheurs doivent soigneusement séparer tous les « artefacts terrestres » de ce matériau de Bennu" 


    index.php?act=attach&type=post&id=54007


    index.php?act=attach&type=post&id=54008


    Perso, je ne comprends pas trop comment une telle chose se soit produite après toutes les dispositions prises pour obtenir un échantillon totalement vierge de toute pollution terrestre. Je pense que le contenu de la cartouche qui devrait être ouverte d'ici deux semaines sera, lui, sous garantie "pur Bennu". 
     

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  7. Bonsoir,

     

    Les conditions météorologiques ne seront guère favorables pour un lancement demain (risques d'orages) .

    Les prévisions estiment à 1 chance sur 5 qu'il puisse être réalisé à cette date.

    Mais bon, la fenêtre de tir est ouverte jusqu'au 25 octobre.

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  8. Bonjour,


    https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Euclid/Guide_stars_found_as_Euclid_s_navigation_fine_tuned


    Traduction automatique modifiée


    Le 5 octobre. Fin de la mise en service


    Euclide a retrouvé ses étoiles guides « perdues » grâce à un correctif logiciel qui a résolu ses problèmes de navigation et les six prochaines années de programmes d'observation ont été repensées pour éviter la lumière solaire parasite : c'est la fin d'une phase de mise en service intéressante et Euclide va maintenant subir ses derniers tests en « mode scientifique » total. 


    Pendant quelques mois , l'observatoire Euclide n'avait pas toute ses capacités. Il est arrivé normalement au  point de Lagrange 2 , a focalisé son miroir et a pris des premières images de test, déjà fantastiques . Cependant, il est vite devenu évident que la mission connaissait quelques ratés .


    Le plus inquiétant était le capteur de guidage qui ne trouvait parfois pas ses étoiles guides, ce qui était fondamental pour que la mission puisse pointer précisément vers les cibles souhaitées dans le ciel.


    Notre propre Soleil a causé quelques problèmes au télescope car pendant ses périodes de forte activité, il éjecte des protons qui frappent par intermittence les  capteurs, créant des signaux interprétés comme de véritables étoiles. Dans une moindre mesure, la lumière parasite et les rayons X ont également interféré avec les instruments d'observation d'Euclide.  


    La « phase de mise en service » est la période pendant laquelle une mission conçue et testée sur Terre rencontre la réalité de l'espace – il y a toujours des problèmes à régler et des évènements inattendus. Les équipes du contrôle de mission de l'ESA ont travaillé de façon ininterrompue pour résoudre ces questions, collaborant avec les scientifiques et l'industrie pour préparer un vaisseau spatial à son nouvel environnement et à sa mission. 


    Après un travail et une ingéniosité incroyables de la part d'équipes à travers l'Europe, le capteur de guidage fin d'Euclide a été réparé et testé pendant dix jours en orbite, et tout semble bon. Une fois ses étoiles guides trouvées, Euclid va désormais reprendre pleinement la phase très importante de vérification des performances, son dernier test avant de se concentrer sur l' Univers sombre . 


    Le FGS est un instrument embarqué équipé de capteurs optiques qui imagent le ciel depuis les côtés du « champ de vision » de l' instrument VISible (VIS) d'Euclide . Le capteur utilise des étoiles guides pour naviguer et transmet ces données au système de contrôle d'attitude et d'orbite du vaisseau pour orienter et maintenir le pointage précis du télescope. 


    Avant le lancement, le capteur avait été rigoureusement testé, mais rien n’est comparable aux conditions spatiales réelles. Les rayons cosmiques (rayonnement de haute énergie provenant de l'Univers et des éruptions du Soleil) provoquaient parfois l'apparition d'« artefacts » ou de faux signaux dans les observations d'Euclide. Ces faux signaux étaient par intermittence plus nombreux que les étoiles réelles et le capteur d'Euclide ne réussissait pas à résoudre les modèles d'étoiles dont il avait besoin pour naviguer.

    Cela a conduit à des résultats de tests intéressants ! 


    Loopy_star_trails_show_the_effect_of_Euc

     

    Des traînées d'étoiles en boucle montrent l'effet du capteur de guidage fin d'Euclide qui perd par intermittence ses étoiles guides


    Les boucles montrent un cas extrême où Euclide n'a pas réussi à se verrouiller tout en observant un champ d'étoiles, ce qui a donné lieu à une image de traînées d'étoiles tourbillonnantes alors que le vaisseau spatial tentait de se verrouiller sur une cible. De toute évidence, cela ne suffirait pas à révéler des motifs subtils et difficiles à voir dans des galaxies lointaines et des amas d’étoiles. Les équipes ont dû travailler pour trouver une solution. 


    Le patch logiciel a été testé d'abord sur Terre avec un modèle d'Euclide et un simulateur, puis pendant dix jours en orbite. Les signes étaient positifs, puisque de plus en plus d'étoiles guides se révélaient.


    « Nos partenaires industriels, Thales Alenia Space et Leonardo, sont retournés à la planche à dessin et ont revu la manière dont le capteur de guidage fin identifie les étoiles. Après un effort important et en un temps record, nous avons obtenu un nouveau logiciel embarqué à installer sur Euclide », explique Micha Schmidt, responsable des opérations d'Euclid Spacecraft . 


    "Nous avons soigneusement testé la mise à jour du logiciel, étape par étape, dans des conditions de vol réelles, avec une contribution du Centre des opérations scientifiques, et finalement le feu vert a été donné pour redémarrer la phase de vérification des performances." 


    Giuseppe Racca, chef de projet Euclid, ajoute : « La phase de vérification des performances, interrompue en août, a désormais entièrement redémarré et toutes les observations sont effectuées correctement. Cette phase durera jusqu'à fin novembre, mais nous sommes convaincus que les performances du télescope s'avéreront exceptionnelles et que les observations scientifiques régulières pourront commencer par la suite. 


    La mission d'Euclide est de répondre à certaines des questions scientifiques les plus fondamentales que nous nous posons sur la nature de notre Univers : que sont la matière noire et l'énergie noire insaisissables qui constituent prétendument 95 % de notre Univers, et pourtant n'ont jamais été vues ? Quelle est la validité de la relativité générale à l’échelle cosmique ? Comment l’Univers s’est-il formé ? 


    Pour rendre cela possible, Euclide possède l’un des télescopes les plus précis et les plus stables jamais lancés. Il fournira des images d'une netteté exceptionnelle et des spectres profonds de notre Univers, changeant de focale toutes les 75 minutes pendant sa mission de six ans – « pointant » plus de 40 000 fois. 

     

    Video in english :


    https://www.esa.int/ESA_Multimedia/Videos/2023/08/The_Universe_in_a_box_preparing_for_Euclid_s_survey


    « Je tiens à remercier toutes nos équipes d'experts impliquées dans la réussite de la difficile phase de mise en service, y compris le Consortium Euclid, les ingénieurs et l'industrie », conclut Carole Mundell, directrice scientifique de l'ESA . 
    "Vient maintenant la phase passionnante des tests d'Euclide dans des conditions scientifiques, et nous attendons avec impatience ses premières images montrant comment cette mission va révolutionner notre compréhension de l'Univers sombre." 

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  9. Bonsoir,


    Des échanges très intéressants sur UMSF entre Marcin600 et Explorer1, avec à l'appui des images de la capsule d'échantillons en divers phases de la mission qui nous permettent des observations étonnantes et très instructives sur les voyages spatiaux.


    Je vous livre ici leurs messages traduits tels qu'ils les ont posté :


    De Marcin600 : 


    index.php?act=attach&type=post&id=53963


    "Mon animation composée de 2 photos de StowCam (ci-dessus) prises le 22 septembre 2016 (deux semaines après le lancement) et l'autre 8 octobre 2020 (après avoir terminé la dernière étape du processus de rangement des échantillons : la fermeture du SRC (Sample Return Capsule)."


    "Vous pouvez clairement voir de nombreux grains de Bennu « collés » (probablement électrostatiquement) au couvercle et à d’autres parties du vaisseau spatial. J'en ai encerclé quelques-uns."


    "Apparemment, ces grains et bien d’autres ont survécu à tout le vol et à toutes les manœuvres dans l’espace. Seul le processus de libération de la capsule les a "décollé" et a  libéré ces particules, visibles dans l'espace dans l'animation de la NASA" (donnée dans le post précédent).


    StowCam_22September2016.jpeg


    Le 22 septembre 2016, deux semaines après le lancement, le vaisseau spatial OSIRIS-REx a activé le système de caméra Touch and Go (TAGCAMS) pour démontrer son bon fonctionnement dans l'espace. Cette image du vaisseau spatial a été prise par la partie StowCam du système alors que le vaisseau se trouvait à 6,17 millions de km de la Terre et se déplaçait à une vitesse de 30 km/s autour du Soleil. Le radiateur et le pare-soleil d'un autre instrument (SamCam) à bord du vaisseau spatial sont visibles dans le coin inférieur gauche de l'image. Au centre de l'image se trouve la capsule de retour d'échantillon (SRC), montrant que le retour de notre échantillon sur Terre en 2023 se présente bien. 


    Fermeture du couvercle du SRC -animation.


    StowCam_SRC-Close-Gif.gif


    Cette séquence d'imagerie montre quand le vaisseau spatial OSIRIS-REx termine la dernière étape du processus de stockage des échantillons. Pour sceller le SRC, le vaisseau spatial ferme le couvercle puis fixe deux loquets internes. L'échantillon de Bennu est désormais stocké en toute sécurité et prêt pour son voyage vers la Terre. Date de prise : 28 octobre 2020.


    Explorer1 fait la remarque :


    "Beau travail ! Notez que la plus grosse « trace » que vous encerclez sur votre Gif * était présente avant même la prise d’échantillon sur Bennu. Il s’agit probablement d’un impact micro-météoroïde !"

     

    *Marque dans le plus grand cercle jaune, en haut, sur le nez (bouclier thermique) de la capsule.


    Réponse de Marcin :


    En fait, ce plus gros point est apparu entre le 22 septembre 2016 et le 2 mars 2017, c'est-à-dire avant l'échantillonnage - il ne peut donc pas s'agir d'une particule de Bennu. Description originale de l'image : "... Une petite tache sombre est visible sur la surface du SRC qui n'était pas présente lors des images de contrôle prises après le lancement en 2016. Une analyse ultérieure a montré que cette tache est une indentation d'environ    2 mm de diamètre qui pouvait avoir été causé par une particule heurtant le SRC pendant le voyage dans l'espace … »


    "Cela confirme à quel point les vols interplanétaires sont risqués : si cette micrométéorite était légèrement plus grosse et avait heurté un élément vital du vaisseau  (ou par exemple une caméra), cela aurait pu créé un problème sérieux, et peut-être même une menace d'échec de la mission (je suppose que l'impact s'est produit à grande vitesse (et donc à haute énergie) puisqu'il a erraflé une partie du bouclier..."

     


    Bientôt, révélation prochaine des échantillons 


    https://blogs.nasa.gov/osiris-rex/2023/10/06/nasas-osiris-rex-asteroid-sample-curation-steps-closer-to-final-reveal/


    Alors que l'équipe de conservation des astro-matériaux du Johnson Space Center  continue de collecter les particules "bonus" de l'astéroïde Bennu situées à l'extérieur de la tête TAGSAM (Touch-and-Go Sample Acquisition Mechanism), elle a également franchi des étapes supplémentaires vers le démontage et la révélation de l'échantillon  à l'intérieur du conteneur.


    jsc2023e055738_TAGSAM_Flip_1-1024x824.jp


    Les membres de l'équipe de conservation OSIRIS-REx du Johnson Space Center  commencent le processus de retrait et de démontage du TAGSAM (Touch-and-Go Sample Mechanism) du pont avionique. Crédit : NASA/James Blair


    Les scientifiques ont retiré 14 plaques témoins circulaires du haut de la tête TAGSAM lundi et mardi. Ces plaques ont été utilisées pour surveiller les conditions environnementales intérieures du vaisseau spatial à différents moments de la mission et ont été soigneusement stockées pour connaître les conditions d'une éventuelle contamination.


    Après avoir retiré les 14 plaques et collecté toute poussière restante, l'équipe a retiré la tête TAGSAM de sa plate-forme avionique et a eu la première occasion de visualiser les 24 plaques de contact de surface au bas de la tête et l'échantillon, sous la tête collectrice.


    Lorsque le collecteur d'échantillons a touché l'astéroïde en octobre 2020, ces surfaces de contact ont piégé les roches et la poussière d'astéroïde à grains fins directement issues de la couche superficielle de l'astéroïde. Les matériaux des plots de contact fourniront un ensemble unique d’échantillons qui renseigneront les scientifiques sur les conditions à la surface même de Bennu.


    Le matériau de l'astéroïde sur et à l'intérieur de l'anneau de capture – la base sécurisée dans laquelle le TAGSAM était placé une fois rangé – provenait de l'événement de collecte d'échantillons. Au cours de la collecte, TAGSAM a projeté de l'azote gazeux vers la surface pour pousser les particules d'astéroïdes jusqu'à 50 cm de profondeur, dans la tête TAGSAM, qui était fermée par un rabat (jupe souple). Si les particules collectées maintenaient ce volet ouvert, elles tombaient dans la zone située à l’intérieur de l’anneau de capture.


    Ces deux ensembles de matériaux collectés fourniront ainsi aux scientifiques des informations sur les matériaux de surface et ceux situés à plus grande profondeur sous la surface. Au total, ces échantillons à grains fins provenant de l'astéroïde aideront les scientifiques et les chercheurs à faire de nouvelles découvertes sur l'histoire géologique de Bennu. 

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  10. Bonjour,

     


    Nous avons photographié la Lune avec la caméra de navigation #SLIM environ 45 minutes avant le passage au plus près de la Lune, à une distance d'environ 7 000 km. Notre cible du cratère Shioli se trouve juste en dessous du centre et la photo a été prise sous un angle qui ne peut pas être vu depuis la Terre. (L'image est très compressée.)


    F7ruCTAbEAAW8RC?format=jpg&name=small

     

    Très très compressée. 
     

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