Huitzilopochtli

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  1. Bonjour,


    Phase critique terminée pour Smart Lander for Investigating Moon (SLIM)


    https://global.jaxa.jp/press/2023/09/20230914-1_e.html


    L'Agence japonaise d'exploration aérospatiale (JAXA) a vérifié le fonctionnement normal du Smart Lander for Investigating Moon (SLIM) grâce aux données télémétriques reçues. Cela marque la fin de la période d’exploitation critique (Période après la séparation de la sonde du lanceur jusqu'à la confirmation que les fonctions requises pour l'exploitation de la sonde, comme la production d'énergie par les panneaux solaires, la communication avec le sol et le contrôle d'attitude, ainsi que le système de propulsion et autres fonctions requises pour le contrôle de l'orbite, fonctionnent correctement .

      .
    Le SLIM va maintenant passer en phase d'orbite terrestre, où il passera environ 20 jours pour continuer à vérifier le fonctionnement de son équipement embarqué et à se préparer à l'insertion sur l'orbite de transfert lunaire.


    Nous souhaitons exprimer notre profonde gratitude à toutes les parties concernées pour leur coopération et leur soutien au lancement et au suivi/contrôle du SLIM.
     

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  2. Bonsoir,


    Le vaisseau spatial Lucy de la NASA prend ses premières images de l'astéroïde Dinkinesh.


    https://www.nasa.gov/feature/goddard/2023/nasa-s-lucy-spacecraft-captures-its-1st-images-of-asteroid-dinkinesh


    Traduction automatique corrigée :


    dinkinesh_opnav_blink.gif?itok=_guXSMe1


    Crédits : NASA/Goddard/SwRI/Johns Hopkins APL
    Le petit point se déplaçant sur fond d'étoiles est la première vue depuis le vaisseau spatial Lucy de la NASA de l'astéroïde de la ceinture principale , le premier des 10 astéroïdes que le vaisseau spatial visitera au cours de son voyage de 12 ans. Lucy a capturé ces deux images les 2 et 5 septembre 2023. À gauche, l'image clignote entre ces deux premières images de Dinkinesh. À droite, l’astéroïde est encerclé pour faciliter sa visibilité.


    Lucy a pris ces images alors qu'il se trouvait à 23 millions de km de l'astéroïde dont la taille est d'environ 1 km. Au cours des deux prochains mois, Lucy continuera son trajet vers Dinkinesh jusqu'à son passage au plus proche à 425 km, le 1er novembre 2023. L'équipe de Lucy profitera de cette rencontre comme une opportunité pour tester les systèmes et procédures du vaisseau spatial, en se concentrant sur les système de suivi final du vaisseau spatial, conçu pour maintenir l'astéroïde dans le champ de vision des instruments pendant que le vaisseau spatial passe près de Dinkinesh à une vitesse de 4,5 km/s . Lucy continuera à imager l'astéroïde au cours des prochains mois dans le cadre de son programme de navigation optique, qui utilise la position apparente de l'astéroïde sur le fond d'étoile pour déterminer la position relative de Lucy et de Dinkinesh afin d'assurer un survol précis.


    L'étoile la plus brillante dans ce champ de vision est HD 34258, une étoile de magnitude 7,6 dans la constellation Auriga qui est trop faible pour être vue à l'œil nu depuis la Terre. À cette distance, Dinkinesh n’a qu’une magnitude de 19, soit environ 150 000 fois plus faible que cette étoile. Le nord céleste se trouve à droite du cadre qui mesure environ 120 000 km de côté. Les observations ont été faites par la caméra haute résolution de Lucy, l'instrument L'LORRI – abréviation de Lucy LOng Range Reconnaissance Imager – fourni par le laboratoire de physique appliquée Johns Hopkins à Laurel, Maryland.
    Le chercheur principal de Lucy, Hal Levison, est basé à la succursale du Southwest Research Institute de Boulder,  Colorado. Lockheed Martin Space à Littleton, Colorado, a construit le vaisseau spatial. Lucy est la 13e mission du programme Discovery. 
     

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  3. Bonjour,


    Retour d'échantillon OSIRIS-REx : à quoi s'attendre


    https://www.planetary.org/articles/osiris-rex-sample-return-what-to-expect


    Traduction automatique remaniée :


    Après un voyage aller-retour de sept ans vers l'astéroïde Bennu, le vaisseau spatial OSIRIS-REx de la NASA revient sur Terre avec un échantillon de roches et de poussière de la taille d'une tasse à café qui pourrait nous aider à comprendre nos origines.
    OSIRIS-REx devrait déposer sa précieuse cargaison le 24 septembre 2023, ayant ainsi accompli un voyage de 7,1 milliards de kilomètres  dans l'espace interplanétaire. L'échantillon atterrira sous parachute sur le champ d'essai et d'entraînement du ministère de la Défense de l'Utah, au sud-ouest de Salt Lake City. L'atterrissage est prévu vers 10 h 54 HAE (14 h 54 UTC).


    Les échantillons, qui pèsent environ 250 grammes (une demi-livre), pourraient nous aider à comprendre quelles étaient les conditions dans le système solaire lorsque la vie est apparue sur Terre. D’anciens astéroïdes comme Bennu ont peut-être transporté de l’eau et des matières organiques sur Terre il y a longtemps. En analysant un échantillon de Bennu, les scientifiques espèrent mieux comprendre la recette utilisée pour concocter la vie sur Terre.


    osiris-rex-field-rehersals-1.jpg.webp


    APPROCHE DE LA RÉPLIQUE DE LA CAPSULE DE RETOUR D'ÉCHANTILLONS : Un membre de l'équipe OSIRIS-REx s'approche d'une réplique de capsule de retour d'échantillons sur le champ d'essai et d'entraînement du ministère de la Défense de l'Utah lors des répétitions de récupération en juillet 2023. Image : NASA/Keegan Barber


    La dernière phase du retour des échantillons commence le 24 septembre alors qu'OSIRIS-REx survole la Terre à une altitude de seulement 250 kilomètres.


    Visant un emplacement précis au-dessus de notre planète, le vaisseau spatial lâchera sa capsule de rentrée de la taille d'un mini-réfrigérateur dans l' atmosphère terrestre à 10 h 41 HAE (14 h 41 UTC). En plongeant vers le désert de l'Utah, la capsule atteindra une vitesse maximale de 43 000 km/h, devenant ainsi le deuxième objet fabriqué par l'homme le plus rapide à pénétrer dans l'atmosphère terrestre. (Le record est détenu par la mission Stardust de la NASA , qui a ramené des échantillons de la comète Wild 2 sur Terre en 2006.)


    Au fur et à mesure que la capsule de rentrée traverse l'atmosphère, la T° de l'air au contact de la sonde s'élève jusqu'à 2 900 degrés Celsius. La capsule résistera à cet enfer grâce à la technologie de bouclier thermique PICA mise au point par la NASA ainsi qu' à un revêtement époxy blanc.


    Le bouclier thermique a été légèrement impacté par une particule dans l’espace lointain en 2016 ou 2017, mais l’incident ne devrait pas causer de problèmes lors de la rentrée.


    Alors qu'elle est encore à des vitesses supersoniques, la capsule déploiera un parachute de freinage avant qu'un parachute principal ne ralentisse sa descente. Sa zone d'atterrissage couvre un ovale mesurant 58 kilomètres sur 14 kilomètres. L'heure d'atterrissage devrait se produire 13 minutes après l'entrée dans l'atmosphère : 10 h 54 HAE (14 h 54 UTC).
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    TRANSPORT DE CAPSULE DE RÉPLIQUE OSIRIS-REX : Un hélicoptère transporte une réplique de la capsule de retour d'échantillon  d'OSIRIS-REx au dessus du champ d'essai et d'entraînement du ministère de la Défense  pendant les répétitions de récupération en juillet 2023. Image : NASA/Keegan Barber


    Sécurisation de l'échantillon :


    Dès que la capsule atterrira, le personnel d'OSIRIS-REx entrera en action depuis un hangar proche, avec quatre hélicoptères, jusqu'au site d'atterrissage.


    La première personne à s'approcher de la capsule d'échantillon sera un représentant militaire qui s'assurera que la zone est sûre en vérifiant la présence, ou non, de munitions non explosées. Un représentant de Lockheed Martin vérifiera la température de la capsule pour s'assurer qu'elle s'est refroidie après sa descente atmosphérique.


    L'équipe OSIRIS-REx prélèvera des échantillons de sol et d'air sur le site d'atterrissage. Ceux-ci seront vitaux plus tard si les scientifiques détectent des précurseurs moléculaires de la vie dans les échantillons de Bennu. En comparant ces résultats importants avec les lectures du site d'échantillonnage, l'équipe peut garantir que les échantillons ne contiennent pas de contaminants terrestres.


    Deux membres de l'équipe soulèveront la capsule, qui pèse environ 45 kilogrammes, dans une caisse métallique. Ils envelopperont la caisse dans du Téflon protecteur et une bâche avant de regrouper le tout dans un harnais. Un hélicoptère s'accrochera au harnais et le transportera vers une salle blanche temporaire dans le hangar à proximité . Là, les techniciens ouvriront délicatement la capsule d'échantillon et en extrairont le petit contenant des précieux échantillons de Bennu.


    Ce petit conteneur sera stocké sous purge d’azote pour le protéger de la contamination. Le 25 septembre, le lendemain de l'atterrissage, les échantillons seront transportés par avion vers un laboratoire de conservation spécial au Johnson Space Center à Houston. La division de recherche et d'exploration des matériaux cosmique du JSC, qui héberge de nombreux autres échantillons du système solaire, supervisera la conservation initiale des échantillons d'OSIRIS-REx.


    La cartouche d'échantillon sera placée dans une boîte à gants spéciale  sous azote et ouverte environ 10 jours après son arrivée au JSC. La NASA annonce qu'elle révélera les échantillons  publiquement le 11 octobre.


    osiris-rex-rehearse-opening-canister.jpg
    RÉPÉTITION D'OUVERTURE DE LA CARTOUCHE DE RETOUR D'ÉCHANTILLONS D'OSIRIS-REX Les membres de l'équipe de conservation d'OSIRIS-REx répètent l'ouverture de la cartouche d'échantillons d'astéroïdes dans le laboratoire de conservation OSIRIS-REx de la NASA au Johnson Space Center. Image : NASA


    Au JSC, l'équipe OSIRIS-REx documentera, triera et analysera les échantillons, créant ainsi un inventaire initial des matériaux de Bennu.


    Certains échantillons seront stockés et laissés intacts pour les générations futures, qui pourront peut-être les étudier à l’aide d’une technologie plus avancée. La NASA fait cela pour d'autres ensembles d'échantillons planétaires, comme les roches lunaires rapportées par les astronautes lors du programme Apollo . D'autres échantillons seront remis à des organisations partenaires, notamment à l'agence spatiale japonaise JAXA, qui a également fourni à la NASA des échantillons provenant de ses missions sur l'astéroïde Hayabusa.


    Bien que nous ayons des échantillons d'autres astéroïdes, aucun n'est aussi vieux que Bennu. Celui-ci n'aurait pas changé de manière significative depuis sa formation il y a 4,5 milliards d'années. Alors que les scientifiques du monde entier examinent les échantillons d’OSIRIS-REx, ils espèrent découvrir des indices qui nous rapprocheront de la réponse à la question ultime, celle de l'origine du vivant.  


    Quant à OSIRIS-REx, le vaisseau spatial poursuivra une mission prolongée pour visiter Apophis, un astéroïde géocroiseur qui devrait approcher la Terre à seulement 30 600 kilomètres, le 13 avril 2029. Sous la nouvelle désignation d'OSIRIS- APEX ( OSIRIS-Apophis Explorer), la mission collectera à ce jour les données à la plus haute résolution sur l'astéroïde « pierreux » (type S). Cela nous fournira de nouvelles informations scientifiques sur les astéroïdes de type S tout en nous aidant également à comprendre comment nous pourrions défendre notre planète, à l’avenir, contre un astéroïde de type Apophis .
     

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  4. Salut,


    L'idée d'un mobile sur Phobos avec pour nom Idéfix, fallait oser ! 


    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-idefix-rover-plus-dingue-jamais-concu-va-explorer-lune-mars-105978/


    Idefix_salle_blanche_2.JPG


    Le rover en salle blanche au centre spatial de toulouse du cnes. Ici, les roues sont repliées et attachées, elles se libèreront une fois le rover posé au sol de phobos. Les trois couches dorées au-dessus de la carlingue sont les panneaux solaires en position repliée. Pour les protéger du choc quand le rover rebondira à la surface, des « mousses d'aluminium » ont été ajoutées — ce sont ces espèces d'éponges grises. © Daniel Chrétien, futura


    Idefix_salle_blanche.jpg


    Idéfix est prêt à partir en salle anéchoïque pour un dernier test avant d'être acheminé au Japon. © Daniel Chrétien, Futura

     

    Animation du Lander sur Phobos :      


     

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  5. Bonsoir mes amis, :)

     

    https://www.isro.gov.in/Ch3Lander_imagedby_Ch2SAR.html


    L'atterrisseur Chandrayaan-3 est photographié par l'instrument radar à synthèse d'ouverture à double fréquence (DFSAR) à bord de l'orbiteur Chandrayaan-2 le 6 septembre 2023


    Ch3Lander_imagedby_Ch2SAR.jpg


    Un instrument SAR transmet des micro-ondes dans une bande de fréquence donnée et les reçoit, diffusées depuis la surface. Étant un radar, il peut imager même sans éclairage solaire. Il peut fournir à la fois la distance et les caractéristiques physiques des entités cibles. Par conséquent, le SAR est utilisé pour la télédétection de la Terre et d’autres corps célestes.


    image.png.6b5649c3b7b5433d658179436c6aa388.png

     

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    Comparaison des images DFSAR et LROC (Lunar Reconnaissance Orbiter Camera)


    Le DFSAR est un instrument scientifique clé à bord de Chandrayaan-2 Orbiter. Il utilise des micro-ondes dans les bandes L et S. Cet instrument de pointe offre actuellement la meilleure résolution d’images polarimétriques sur toutes les missions planétaires. La longue longueur d’onde du radar permet au DFSAR d’explorer les caractéristiques du sous-sol lunaire jusqu’à quelques mètres. Le DFSAR transmet des données de haute qualité en imagerie de la surface lunaire depuis 4 ans, en se concentrant principalement sur la science polaire lunaire.
     

     

     

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  6. il y a 28 minutes, Alain MOREAU a dit :

    Je trouve plutôt superfétatoire cet avertissement de pompier pyromane faussement navré de déclencher des cataclysmes évitables (la nature humaine - irrépressible chez certains - se sentant toujours obligée de répondre à la moindre provocation, il me semble peu avisé en cette période d’en user délibérément à seule fin d’asticoter les moins maîtres de leurs nerfs).

    Aussi me paraîtrait-il plus sain de ne pas lancer délibérément de sujet polémique sur ce thème que tu affectionnes, comme tu sembles désormais t’en faire une spécialité ;).

     

    Effectivement, je suis un grand hypocrite et un fouteur de merde de première, il est juste dommage que tu t'en aperçoives seulement maintenant. Mais rassures -toi, je vais persévérer, tout en continuant à t'apprécier comme je l'ai souvent exprimé. :)

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  7. Bonjour,


    Un article de Spaceflight Now apportant un supplément d'information sur la remise du rapport d'enquête de la FAA :


    https://spaceflightnow.com/2023/09/08/faa-concludes-starship-mishap-investigation-63-corrective-actions-needed-before-second-flight/


    Extraits en traduction automatique corrigée :


    La FAA conclut son enquête sur l'accident du Starship et 63 mesures correctives sont nécessaires avant le deuxième vol.
    La Federal Aviation Administration (FAA) a annoncé vendredi la conclusion de son enquête sur un accident survenu lors du premier vol d'essai intégré du lanceur réutilisable Starship de SpaceX. Il y est souligné que SpaceX avait 63 mesures correctives à prendre avant que Starship puisse effectuer un deuxième vol d'essai.


    "SpaceX doit mettre en œuvre toutes les mesures correctives ayant un impact sur la sécurité publique et demander et recevoir une modification de licence de la FAA qui répond à toutes les exigences réglementaires en matière de sécurité, d'environnement et autres avant le prochain lancement du Starship", a déclaré la FAA dans un communiqué.


    L'annonce est intervenue quelques jours après que SpaceX ait fini d'assembler son véhicule Starship (S25) sur un Super Heavy Booster (B9). Le fondateur de la société, Elon Musk, annonçait que SpaceX était prêt pour le vol d'essai intégré 2 (IFT-2) et que l'on « attendait l'approbation de la licence de la FAA ».


    La FAA a déclaré que le rapport d'enquête sur l'accident lui-même ne serait pas rendu public en raison de la divulgation d'informations confidentielles, mais a évoqué de manière générale certains des changements nécessaires.


    « Les mesures correctives comprennent la refonte du matériel du véhicule pour éviter les fuites et les incendies, la reconfiguration de la rampe de lancement pour augmenter sa robustesse, l'intégration d'examens supplémentaires dans le processus de conception, des analyses et des tests supplémentaires des systèmes et composants critiques pour la sécurité, come le système de sécurité des vols autonome, et l'application de pratiques supplémentaires de contrôle des modifications », indique l'agence dans son communiqué.


    Dans une lettre de Marcus Ward, directeur de la division d'assurance de la sécurité de la FAA, à SpaceX datée du 7 septembre, la FAA a noté que la licence de lancement délivrée pour le premier vol d'essai n'autorisait qu'un seul lancement et a déclaré que "SpaceX devait demander une révision... pour permettre des lancements ultérieurs."


    "Lorsque SpaceX demandera cette modification, il devra démontrer sa conformité... en prouvant la mise en œuvre des mesures correctives adoptées en réponse à son accident du 20 avril 2023", écrit Ward dans son courrier. "Si la FAA l'approuve, SpaceX sera tenu de mener des activités sous licence conformément aux déclarations faites dans sa demande… Le défaut de le faire constitue un motif de censure."


    Ward conclut sa lettre en notant que la FAA n'est peut-être pas le seul obstacle que SpaceX doit surmonter avant de se préparer à IFT-2.


    "La clôture de l'enquête sur l'accident par la FAA ne prédétermine pas les résultats des examens environnementaux en cours ou futurs, associés aux opérations du Starship à Boca Chica", explique Ward.


    La FAA fait actuellement face à un procès intenté par plusieurs groupes, conduit par le Centre pour la diversité biologique. L'avocat principal de l'organisation dans cette affaire, Jared Margolis, indique à Spaceflight Now qu'ils n'avaient pas encore vu la liste complète des 63 corrections, mais qu'ils rechercheraient plus d'informations sur les actions de SpaceX et de la FAA.


    "La FAA doit également se conformer aux lois environnementales en menant des examens supplémentaires en vertu de la loi sur la politique nationale de l'environnement et de la loi sur les espèces en voie de disparition", signale Margolis. "On ne sait pas encore où en est la FAA dans ce processus, ni si elle offrira l'occasion de commenter au public les changements apportés au programme Starship et le potentiel de dommages causés par de nouvelles explosions."

     

    Modifications SpaceX en cours


    Sans la liste complète des 63 changements que la FAA impose à SpaceX, il est impossible de savoir exactement à quel point ils sont proche de la conformité, mais la société a fourni quelques mises à jour vendredi.


    Dans sa propre déclaration, SpaceX expose que le premier vol du Starship offrait « de nombreuses leçons » qui guideront les mises à jour effectuées avant le prochain lancement.


    « SpaceX a construit et testé un système de séparation à étage, dans lequel les moteurs du deuxième étage du Starship s'allumeront pour éloigner le vaisseau du propulseur. De plus, SpaceX a conçu un nouveau système électronique de contrôle vectoriel de poussée (TVC) pour les moteurs Super Heavy Raptor », indique SpaceX. « Utilisant des moteurs entièrement électriques, le nouveau système présente moins de points de défaillance potentiels et est nettement plus économe en énergie que les systèmes hydrauliques traditionnels. »


    20230908-Starship-IFT-1-Inflight.jpg


    Le vaisseau spatial a subi des incendies dans son compartiment moteur lors de son lancement le 20 avril 2023. Image : SpaceX.


    L’un des problèmes majeurs survenus lors de l’IFT-1 a été la destruction retardée du Starship, car il n’a pas réussi à atteindre la séparation des étages. Lors de son ascension, il y a eu « des incendies dus à une fuite à l'arrière du propulseur Super Heavy, qui a finalement coupé la connexion avec l'ordinateur de vol principal du véhicule. Cela a entraîné une perte de communication avec la majorité des moteurs d’appoint et finalement celle du contrôle du véhicule. »


    "SpaceX a depuis mis en œuvre des mesures d'atténuation des fuites et amélioré les tests sur le matériel du moteur et du booster", annonce SpaceX. "En guise de mesure corrective supplémentaire, SpaceX a considérablement étendu le système d'extinction d'incendie préexistant du Super Heavy afin d'atténuer les futurs incendies du compartiment moteur."
    Le système autonome de sécurité des vols (AFSS) avait envoyé une commande de destruction, mais il y a eu un « délai inattendu après l’activation de l’AFSS », qui a prolongé le déclenchement de cette destruction environ 237,474 secondes après l’allumage du moteur.


    Spaceflight Now a contacté SpaceX pour lui demander quand la commande de destruction a été envoyé, mais au moment de la publication, nous n'avons pas eu de réponse. L'entreprise répond rarement aux questions des médias. Dans sa déclaration préparée, SpaceX  déclare avoir « amélioré et requalifié l’AFSS pour améliorer la fiabilité du système ».
    SpaceX a également souligné d'autres mises à jour de l'infrastructure, comme son déflecteur de flammes et les renforts de la fondation du PAD.


    Le fondateur de SpaceX, Elon Musk, a republié la mise à jour de Starship sur son propre compte sur X, (anciennement  Twitter), déclarant qu'il y a eu « des milliers de mises à niveau du Starship et de la rampe de lancement/Mechazilla », le nom de la tour prenant en charge les lancements de Starship.


    SpaceX a conclu sa déclaration en affirmant sa philosophie de test et de développement :


    « Tester le matériel de vol de développement dans un environnement de vol est ce qui permet à nos équipes d'apprendre et d'exécuter rapidement des modifications de conception et des mises à niveau matérielles pour améliorer les chances de succès à l'avenir. L’amélioration récursive est essentielle alors que nous travaillons à la construction d’un système de lancement entièrement réutilisable, capable de transporter des satellites, des charges utiles, des équipages et des marchandises vers diverses orbites et sites d’atterrissage terrestres, lunaires, martiens... et Proxima Centauri b.
     

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  8. En 1980, J'ai eu  l'occasion de faire un petit séjour chez les Achuars (Jivaros), en Equateur.

    Ces Gars là furent aussi des coupeurs et réducteurs de tête et s'ils ont laissé la mienne en place c'est probablement parce que je leur inspirais un profond respect.

    En effet, ils n'avaient encore jamais vu de microcéphale et cela les interloquait quelque peu. 

     

     

     

     

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  9. Au Sénégal, chez les Musulmans, selon les préceptes du hadith, il est de coutume de donner le prénom à un enfant au septième jour après sa naissance.

     

    Ceci est fait  pendant une cérémonie, la aqiqa, où l'on rase la tête du bébé (chez les Dayak la coupe t-on ? :P), où l'on sacrifie un animal , généralement un mouton, dont la viande est partagée et donnée aux nécessiteux.

     

    Cette célébration, en remerciement à Allah "Qu'il soit exalté et glorifié", pour le don de la vie, peut être différée au 14 ème ou 21 ème jours.

     

    Mais je précise, à ceux qui me soupçonneraient d'insidieux prosélytisme, que je reste un abominable mécréant.

     

     

     

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  10. Mise à jour : la nouvelle date de lancement de XRISM est 08h42 JST / 00h42 BST / 01h42 CEST le 7 septembre 2023


    XRISM est une collaboration entre l'Agence japonaise d'exploration aérospatiale (JAXA) et la NASA, avec une participation significative de l'ESA. Le lancement sera diffusé en direct en japonais et en anglais sur la chaîne YouTube de JAXA : 

     


    SLIM profite du transport. :)

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  11. Mise à jour : la nouvelle date de lancement de XRISM est 08h42 JST / 00h42 BST / 01h42 CEST le 7 septembre 2023


    XRISM est une collaboration entre l'Agence japonaise d'exploration aérospatiale (JAXA) et la NASA, avec une participation significative de l'ESA. Le lancement sera diffusé en direct en japonais et en anglais sur la chaîne YouTube de JAXA : 

     


     


  12. Bonjour,


    Trouvé sur FCS, une vidéo de Youtube montrant une expérience très étonnante sur laquelle l'ISRO n'avait pas communiqué, à ma connaissance :

     


    Le lander Vikram aurait dépassé dépassé les objectifs lui ayant été assignés, en réalisant une expérience de décollage de la surface lunaire, le 3 septembre (?).


    Un réallumage des moteurs lui aurait permis de l'élever de 40 cm, se serait déplacé sur une distance équivalente pour ensuite se reposer. Après cette manoeuvre, ses instruments auraient ensuite été remis en service...


     

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  13. Bonjour,


    https://www.isro.gov.in/Ch3_ILSA_Listens_Landing_Site.html


    ILSA enregistre les micro-seismes sur le site site d'atterrissage de Vikram


    La charge utile de l'instrument pour l'activité sismique lunaire (ILSA) sur l'atterrisseur de Chandrayaan 3 est la première version d'un instrument basé sur la technologie des systèmes micro-électromécaniques (MEMS) sur la lune. Il a enregistré les vibrations dues aux mouvements du Rover, à d’autres activités des instruments, ainsi qu'un évènement sismique actuellement indéterminé.


    ILSA comprend un groupe de six accéléromètres à haute sensibilité, fabriqués en Inde à l’aide du processus de micro-usinage au silicium. L'élément de détection central est constitué d'un système ressort-masse avec des électrodes structurées en peigne. Les vibrations externes entraînent une déviation du ressort, entraînant une modification de la capacité qui est convertie en tension.


    L'objectif principal de l'ILSA est de mesurer les vibrations du sol générées par les séismes naturels, les impacts et les événements artificiels. Les vibrations enregistrées lors de la navigation du rover le 25 août 2023 sont représentées sur la figure. De plus, un événement apparemment naturel, enregistré le 26 août 2023, est également montré. La source de cet événement fait actuellement l'objet d'investigations.


    La charge utile ILSA a été conçue et réalisée au LEOS, Bangalore, avec le soutien d'industries privées. Le mécanisme de déploiement permettant de placer ILSA sur la surface lunaire a été développé par l'URSC de Bengaluru.


    Ch3_ILSA_Response1.png.webp


    Ch3_ILSA_Response2.png.webp


    Et le parcours de Pragyan :


    index.php?act=attach&type=post&id=53825

     

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