Huitzilopochtli

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Messages posté(e)s par Huitzilopochtli


  1. il y a 2 minutes, Pascal C03 a dit :

    C'est beaucoup...

     

    C'est énorme pour une période aussi courte que celle indiquée,  cela étant issu d'un article publié par Lauri Fenton (NASA) & al (2007). 

     

    Il y a 1 heure, Huitzilopochtli a dit :

    L'accroissement de la présence de nuages de poussière dans l'atmosphère serait principalement à l'origine du phénomène, sans que l'on puisse encore expliquer la hausse d'importance récente de cette couverture nuageuse. 

     

    On aurait là un facteur interne dont l'origine ne serait pas déterminée...

     

    Depuis on en est revenu à une situation moins extraordinaire.

     

    La fonte des calottes ne concernerait en fait que celle du pôle sud et cette réduction ne serait qu'une variation épisodique. 

     


  2. il y a 14 minutes, Pascal C03 a dit :

    Je ne pense plus qu'il soit utile de démonter.

     

    Il est toujours utile de déconstruire les théories absurdes, même si elles sont le fait d'une petite poignée d'illuminés, surtout lorsqu'elles sont largement partagées et viennent embrumer l'esprit de nos contemporains. On peut même le faire par moquerie, mais encore faut-il qu'elle soit comprise.

     

    il y a 15 minutes, Pascal C03 a dit :

    Si l'on a pas les températures

     

    J'ai indiqué une augmentation des T° moyenne de surface pour Mars de 0,6 ° C. Que souhaites-tu savoir de plus ?


  3. Bon, pour Mars, on a depuis les missions Viking et MGS (Mars Global Surveyor) divers relevés de T° conduisant à constater une élévation de la T° moyenne au sol.


    Ainsi l'US Geological Survey indiquait, en 2007, qu'entre le début des relevés de Viking et le début des années 90, la T° moyenne aurait augmenté d'environ 0,6 °C, soit à un rythme quatre fois plus élevé par rapport à ce qui se produit sur Terre. On observe concomitamment une diminution notable de la surface des calottes polaires qui, par effet d'albédo, amplifie ce réchauffement.


    L'accroissement de la présence de nuages de poussière dans l'atmosphère serait principalement à l'origine du phénomène, sans que l'on puisse encore expliquer la hausse d'importance récente de cette couverture nuageuse. 

     

     

     


  4. Bonjour,

     

    Il y a 2 heures, Pascal C03 a dit :

    Réfléchissant au vieil argument des C-S comme quoi la hausse des températures serait due à l'activité solaire, a-t-on un suivi précis des températures martiennes "moyennes" depuis 20 ou 30 ans ?

     

    Températures de surface ?  T° atmosphériques ?

     

    Il y a 2 heures, Pascal C03 a dit :

    Y retrouve-t-on un reflet de l'activité solaire ?

     

    Si je comprends bien cette curieuse formulation, je dirais intuitivement, on le devrait sans doute. Quant à savoir si cela a été constaté ?...

     

    Il y a 2 heures, Pascal C03 a dit :

    Même chose pour Vénus ?

     

    Je veux bien essayer de voir ça aussi.

     

    Je saisis bien l'objectif de ces questions, assez clair au demeurant, qui serait de démonter (j'ose espérer) un argument souvent avancé par ces insondables connards. Mais je pense que cette approche s'avérera coton, dans la mesure où le fonctionnement de ces différentes atmosphères planétaires est radicalement dissemblables.

     

     


  5. Et que te dit ton petit doigt sur la date effective du lancement ? o.O

     

    https://www.mhi.com/news/230901.html


    Mitsubishi Heavy Industries, Ltd. (MHI) a évalué la nouvelle date de lancement du lanceur H-IIA n°47 (H-IIA F47) qui transporte à son bord « XRISM(Note1) » et « SLIM(Note2) » développés par JAXA depuis le report du lancement annoncé le 28 août, en raison de conditions météorologiques défavorables. Selon les dernières prévisions météorologiques, le temps reste toujours défavorable. L'établissement d'une nouvelle date de lancement ne peut être attendu  avant le début de la semaine prochaine. La nouvelle date de lancement sera communiquée une fois déterminée.
     

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  6. https://global.jaxa.jp/press/2023/09/20230901-1_e.html


    Après l'annulation du lancement le 28 août, nous surveillons les conditions météorologiques pour le lancement reprogrammé du lanceur H-IIA n° 47 (H-IIA F47) avec la mission d'imagerie et de spectroscopie à rayons X (XRISM) et le Smart Lander for Investigating Moon (SLIM) à son bord. Cependant, il est prévu que les conditions météorologiques ne répondront pas aux critères de lancement. De plus amples informations seront annoncées la semaine prochaine. Nous continuerons à évaluer de près les conditions météorologiques.


     


  7. RAMBHA-LP (Radio Anatomy of Moon Bound Hypersensitive ionosphere and Atmosphere - RAMBHA) à bord de Chandrayaan-3 ausculte le  plasma proche de la surface lunaire


    https://www.isro.gov.in/Ch3_Rambha-LP_near-surface_Plasma.html


    La sonde Langmuir (d'après Irving Langmuir) est un appareil utilisé pour caractériser un plasma. Il comporte une sonde sphérique métallique de 5 cm montée sur une flèche de 1 mètre fixée au pont supérieur du Chandrayaan-3 Lander. La sonde est déployée à l'aide d'un mécanisme de maintien-libération après l'atterrissage de l'atterrisseur sur la Lune. La longueur étendue de la flèche garantit que la sonde sphérique fonctionne dans l'environnement du plasma lunaire non perturbé, isolée du corps de l'atterrisseur. Le système peut détecter des courants de retour infimes, aussi faibles que des picoampères, avec un temps de séjour de 1 milliseconde. En appliquant un potentiel de polarisation de balayage allant de -12 à +12 V par incréments de 0,1 V à la sonde Langmuir, le système peut déterminer avec précision les densités d'ions et d'électrons ainsi que leurs énergies en fonction du courant de retour mesuré.


    L'évaluation initiale indique que le plasma entourant la surface lunaire est relativement clairsemé, caractérisé par une densité numérique allant d'environ 5 à 30 millions d'électrons par mètre cube. Cette évaluation concerne spécifiquement les premiers stades de la journée lunaire. La sonde fonctionne sans interruption, dans le but d'explorer les changements qui se produisent dans l'environnement plasmatique proche de la surface tout au long de la journée lunaire. Ces observations en cours ont des implications significatives pour la compréhension du processus de charge dans la région lunaire proche de la surface, en particulier en réponse aux fluctuations des conditions météorologiques spatiales solaires.


    Le développement de RAMBHA-LP a été dirigé par le Laboratoire de physique spatiale (SPL), Centre spatial Vikram Sarabhai (VSSC), Thiruvananthapuram.


    Ch3_rambha-lp1.jpg.webp


    Ch3_Rambha-LP2.png.webp

     

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  8. La vision d'un beau ciel étoilée va émerveillé pratiquement tout le monde.


    Vivre directement une éclipse solaire totale pourra subjuguer beaucoup de spectateurs, en effrayer aussi pas mal.


    Admirer la Nature à travers l'immense fenêtre des cieux ce n'est pas rien, chacun en conviendra. 


    Ces situations restent pour la majeure partie de nos contemporains des moments très rares, marquants certes, mais complètement hors de leurs centres d'intérêts et de leurs préoccupations habituelles. 


    Il y a, à mon humble avis, comme un biais cognitif, à considérer que notre passion si peu partagée puisse beaucoup servir à convaincre une majorité de personne de vouloir changer leur façon de vivre, sous peine de changer sans qu'ils le veuillent.

     
    Il est parfaitement louable d'oeuvrer pour le développement de l'astronomie. Elle peut s'intégrer à un ensemble d'actions permettant une prise de conscience écologique plus générale. Mais elle restera je pense un vecteur mineur pour atteindre cet objectif.

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  9. il y a 31 minutes, biver a dit :

    Justement, quand les manifestations sont visibles de tous (sauf des dirigeants autistes yakafocon) comme ce soleil décrépit alors que la terre brûle bien au-delà de nos frontières, il faut en profiter pour agiter les consciences...:o, non?

     

    Je ne dis par le contraire, mais simplement que les conséquences vont bien au-delà d'une mauvaise visibilité astronomique.

    Et puis la très grande majorité des gens regarde plus souvent leurs smartphones que les étoiles.


  10. Bonjour,

     

    Je comprends parfaitement que sur ce forum, l'impact de ces incendies sur les observations du ciel soient une préoccupation essentielle. Mais je pense personnellement que cette conséquence n'est qu'un signal secondaire de tous les bouleversements qui nous attendent face au changement climatique. La planète, telle que nous la connaissons, est en train de disparaître. 


  11. Bonjour,


    Je vous propose ici une vidéo à partir d'un lien donné par Gilgamesh (Modérateur du forum Astrophysique de Futura). Vidéo qui nous explique en termes simples mais précis la mission du télescope EUCLID. Je cite Gilgamesh : 


    "En anglais (mais correctement traduit), l'excellente chaine Launch Pad Astronomy animée par l'astronome Christian Ready sur la mission EUCLID."


    How the Euclid Telescope will map the Dark Universe

     


    PS : Utiliser, si nécessaire, les menus de la roue crantée (Paramètres) pour obtenir les sous-titres en français. 

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  12.  

     

    Il y a 23 heures, BobMarsian a dit :

    Étrangement, le petit rover trace la route sans nous avoir imagé l'atterrisseur Vikram comme le font les chinois. Où peut-être les photos sont-elles encore en cours de traitement ? :(

     

    Phil Stooke à écrit sur à ce sujet :

     

    "Je peux me tromper... mais je crois qu'ils ont d'abord testé le rover dans une direction, ils ne l'avaient pas encore fait pivoter, ce qui justifierait de ne pas avoir encore de photo de l'atterrisseur. " Il y a eu une déclaration selon laquelle une image de l'atterrisseur avait été prise, mais ces ombres étaient défavorables. (Sous réserves donc) 

     

    En regardant la géométrie, la vue aurait été trop proche de la direction du Soleil, donc une grande partie de l'atterrisseur était dans l'ombre (et il y avait peut-être un éblouissement du Soleil). À mesure que le Soleil se déplace dans le ciel et que le rover se déplace, une géométrie appropriée devrait se produire plus tard.

     

    Bonne supposition de ma part ! :)

     

    Il y a 3 heures, Superfulgur a dit :

    Je suis ce truc de très loin, mais je trouve les photos médiocres et floues, non ???

     

    De Zelenyikot ( Un bon Russe peut-être ?) toujours sur UMSF, nous propose 4 images comparatives à partir des traces de rovers, pour quatre missions différentes :


    index.php?act=attach&type=post&id=53802


    Sur cet exemple mon oeil inexpérimenté ne voit pas beaucoup de différences qualitatives, mais il est très possible que sur d'autres vues cela soit plus évident...
     

     

     

    • J'aime 4

  13. Bonjour,


    https://www.esa.int/Science_Exploration


    Webb_captures_a_cosmic_Whirlpool_pillars


    Les bras gracieux et sinueux de la grande galaxie spirale M51 s'étendent sur cette image prise par le télescope spatial James Webb . Contrairement à la ménagerie de galaxies spirales étranges et merveilleuses avec des bras spiraux déchiquetés ou perturbés, les galaxies spirales de grande structures possèdent des bras spiraux proéminents et bien développés comme ceux présentés sur cette image. Ce portrait galactique est une image composite qui intègre les données de la caméra proche infrarouge du Webb   (NIRCam) et de l' instrument  Mid-InfraRed  (MIRI).


    Sur cette image, les régions rouge foncé représentent la poussière chaude et filamenteuse qui imprègne le milieu galactique. Ces régions rouges montrent la lumière retraitée des molécules complexes se formant sur les grains de poussière, tandis que les couleurs orange et jaune révèlent les régions de gaz ionisé par les amas d'étoiles récemment formés. La rétroaction stellaire a un effet dramatique sur le milieu galactique et crée un réseau complexe de nœuds brillants ainsi que de bulles noires caverneuses.


    M51 – également connue sous le nom de NGC 5194 ou Galaxie du Tourbillon – se trouve à environ 27 millions d'années-lumière de la Terre dans la constellation de Canes Venatici et a une relation tumultueuse avec sa voisine proche, la galaxie naine NGC 5195. L'interaction entre ces deux galaxies a fait de ces voisines galactiques l'une des paires de galaxies les mieux étudiées dans le ciel nocturne. On pense que l'influence gravitationnelle du plus petit compagnon de M51 est en partie responsable de la nature majestueuse de ses bras spiraux proéminents et distincts. Si vous souhaitez en savoir plus sur ces deux voisins galactiques qui se chamaillent, vous pouvez explorer les observations antérieures de M51 par le télescope spatial Hubble, ici . 
    Cette observation de M51 fait partie d'une série d'observations intitulées Feedback in Emerging extrAgalactic Star amasTers, ou  FEAST . Les observations FEAST ont été conçues pour mettre en lumière l’interaction entre la rétroaction stellaire et la formation d’étoiles dans des environnements extérieurs à notre propre galaxie, la Voie Lactée. La rétroaction stellaire est le terme utilisé pour décrire la diffusion d'énergie des étoiles vers les environnements qui les forment, et constitue un processus crucial pour déterminer la vitesse à laquelle les étoiles se forment. Comprendre la rétroaction stellaire est essentiel pour construire des modèles universels précis de formation stellaire.


    Avant que le Webb ne devienne opérationnel, d’autres observatoires comme l’Atacama Large Millimetre Array dans le désert chilien et Hubble nous avaient donné un aperçu de la formation d’étoiles soit au début (détectant les nuages de gaz et de poussière denses où les étoiles se formeront) ou après que l'activité des étoiles aient dispersé  leurs gaz  et leurs nuages de poussière. Webb ouvre une nouvelle fenêtre sur les premiers stades de la formation des étoiles et de la lumière stellaire, ainsi que sur la dispersion énergétique des gaz et des poussières. Les scientifiques voient pour la première fois des amas d’étoiles émerger de leur nuage d'origine dans des galaxies situées au-delà de notre groupe local.  Ils seront également en mesure de mesurer combien de temps il faut pour que ces étoiles  dispersent les métaux nouvellement formés et pour nettoyer le gaz (ces échelles de temps sont différentes d’une galaxie à l’autre). En étudiant ces processus, nous comprendrons mieux comment le cycle de formation stellaire et l’enrichissement en métaux sont régulés au sein des galaxies ainsi que les échelles de temps pour la formation des planètes et des naines brunes. Une fois que la poussière et le gaz sont éliminés autour des étoiles nouvellement formées, il n’y a plus de matière pour former des planètes
     

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  14. Il y a 1 heure, BobMarsian a dit :

    Étrangement, le petit rover trace la route sans nous avoir imagé l'atterrisseur Vikram comme le font les chinois. Où peut-être les photos sont-elles encore en cours de traitement ? :(

     

    Il y a peut-être une autre explication (?).

    Seul un des côté du volet mobile du panneau solaire  est entièrement recouvert de cellules photovoltaîques (son autre face l'est partiellement seulement). Pour permettre une pleine charge de la batterie son orientation est donc favorisé dans le positionnement du rover par rapport au Soleil (qui se déplace dans le ciel de 12° chaque jour (terrestre). Les deux CamNav étant positionner sur l'avant de Pragyan, la contrainte sur son positionnement est probablement importante.  De plus si le Soleil est encore assez bas sur l'horizon dans l'axe rover/ lander cela rajouterait possiblement une difficulté...  

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