PierrePA28

Membre
  • Compteur de contenus

    139
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Last Connexion

    Soon available - 46090

Tout ce qui a été posté par PierrePA28

  1. SOS Calcul optique

    BonsoirMerci d'avoir répondu à mes écritures.Je suis content de voir que votre collègue a pu faire le calcul avec une surface asphérique: une face d'entrée de lentille conique est bien une surface asphérique. J'avais cette idée mais comme je n'ai pas établi les relations correspondantes je ne l'ai pas formalisée car j'ai aussi d'autres occupations. Je n'ai pas connaissance d'un usage tel pour un télescope d'amateur. Vous ne parlez pas de la correction du chromatisme; dans les calculs de jumelles haut de gamme on inclut les propriétés chromatiques des prismes pour corriger à la fois l'ASL et l'aberration chromatique globale de l'appareil. Je me demande donc si la solution trouvée par votre collègue n'est pas équivalente à l'introduction d'un prisme ayant la symétrie de révolution, donc un cône et si cela fonctionne pour des jumelles, pourquoi pas pour corriger un miroir? Bonne soirée. Pierre
  2. SOS Calcul optique

    BonjourJ'ai mis du temps à répondre car je m'étais lancé dans les calculs concernant le miroir Mangin; avant de donner des résultats qui pourraient être un point de départ pour quelqu'un qui aurait Zemax ( que je n'ai pas) de manière à calculer d'autres propriétés telles que la coma, je veux juste signaler que je n'oubliais pas la correction du chromatisme car c'est une évidence dès lors qu'interviennent des milieux transparents plutôt que réfléchissants. Dans ce qui suit, je donnerai une indication sur l'influence du chromatisme en fin de résultats. Je pars des données fournies par S. Valle et, ne sachant comment intégrer un dessin dans ce message, je le décris. Le miroir primaire sphérique a pour sommet S et pour rayon de courbure la valeur donnée par S. Valle; je le place sur l'axe optique pris horizontal, tout à gauche et le sens positif de l'axe est de gauche à droite. La lumière incidente arrive de la droite sur le miroir primaire, elle se réfléchit et tombe sur la face d'entrée de sommet L de la lentille à faces sphériques et dont la face arrière de sommet Ss est métallisée pour constituer le miroir Mangin. Elle converge enfin au foyer F du système.J'ai conservé la valeur de la distance S-Ss = 434 mm donnée par S. Valle afin que la mécanique ne soit pas modifiée. Il s'ensuit que seuls deux paramètres peuvent varier, qui sont les rayons de courbure intervenant dans le miroir de Mangin. Soit n = 1,51682 l'indice de la lentille en BK7 pour la raie D de l'hélium à 587,56 nm. Alors, après de multiples essais j'ai obtenu les résultats suivants: pour un rayon de courbure RL = - 410,25mm de la face d'entrée de la lentille, un rayon RSs = - 633,00 de sa face arrière métallisée, son épaisseur sur l'axe e = 5,85 mm, l'aberration sphérique longitudinale ASL est réduite à 0,012 mm. La position du foyer obtenu, comptée à partir de Ss vaut SsF = - 81, 278 mm. Le diamètre utile de la lentille doit être au minimum d = 66,44 mm. Il était prévisible qu'avec deux paramètres ajustables seulement on ne pouvait annuler complètement l'ASL. De même, il n'y a pas de solution ramenant le foyer à la valeur demandée. On retrouve ainsi le pourquoi des relais optiques et des correcteurs chromatiques utilisés sur les télescopes types Clavius ou Vixen, pour ceux qui sont commercialisés. N'ayant pas la possibilité d'optimiser mieux le système car le rayon de courbure du primaire est fixé d'avance, j'ai fait avec ce que j'avais comme données. Une latitude de correction supplémentaire apparaît avec la solution Klevzov puisque le miroir secondaire est séparé de la lentille: cela donne deux paramètres ajustables supplémentaires qui sont le rayon de courbure du secondaire et l'écartement entre le miroir secondaire et la face de la lentille en regard.Il y a quelques années, j'avais trouvé une solution par transmission plus stable que celle par réflexion et qui corrigeait parfaitement l'ASL en donnant un montage type Newton; je ne l'ai jamais vue réalisée ni même évoquée. Les calculs ont été menés avec un logiciel de calcul matriciel et mes relations exactes: ni approximations ni développements limités; cependant je suis soumis comme chacun à des erreurs. J'ai aussi utilisé uniquement des surfaces sphériques, il est possible ( ce qui reste à montrer) que des surfaces asphériques puissent amener un plus mais je ne l'ai pas fait.Concernant le chromatisme, j'ai pris juste pour estimation une variation de n entre 1,50682 et 1,52682 pour le domaine visible, ce n'est pas celle qui est donnée par les tables car ici cela n'amène rien à la solution du problème. Avec une telle variation, l'ASL reste légèrement en dessous de 0,1 mm, ce qui est énorme comparé à ce que les correcteurs montés sur le Clavius ou Vixen peuvent réaliser; mais on ne peut demander l'impossible avec seulement deux paramètres ajustables. Cordialement Pierre
  3. Correcteur de Mertz : Formule ?

    BonjourVous avez raison, l'intérêt de ce correcteur de Mertz commence à des diamètres de l'ordre du mètre. La solution que j'avais cherchée était celle dessinée pour le projet Carlina présenté dans le diaporama de Labeyrie, en utilisant des surfaces sphériques, avec pour résultat que les problèmes d'accès au foyer étaient difficiles à résoudre pour un diamètre de quelques dizaines de cm.Oui, il faut chercher à la main; la raison fondamentale est que les logiciels du commerce étant déterministes vont toujours tomber dans le même minimum local à partir de données initiales. En manuel, la possibilité d'infléchir le calcul existe puisque l'on peut modifier l'une ou l'autre des données à chaque étape afin d'arriver vers une solution satisfaisante. En fait, j'ai procédé ainsi en ayant pour chaque valeur testée le résultat final sous les yeux, je pouvais donc juger de l'évolution de ce résultat. C'est ainsi que l'on se rend compte, entre autres, qu'incrémenter le paramètre 1 avant le 2 ne donne pas le même résultat que l'inverse, à cause de la structure particulière de l'espace des solutions. Les solutions possibles sont des minimums locaux qui peuvent se représenter dans un espace à plusieurs dimensions-les divers paramètres du problème soit les courbures et distances-dont la structure est compliquée. Ainsi, partant de données initiales fixes, la recherche à la main mène à plusieurs solutions dont certaines sont meilleures que d'autres et que les logiciels de minimisation ne retrouvent pas toujours même quand on leur donne cette solution manuelle. La seule possibilité de trouver le meilleur optimum avec un logiciel du commerce, à cause de son déterminisme, est de scanner l'ensemble des valeurs des paramètres caractéristiques du problème, de les faire varier légèrement à chaque étape pour explorer la structure de l'espace des solutions en chaque point, stocker l'ensemble des résultats puis prendre le meilleur, sans garantie que le calcul manuel ne sera pas meilleur et plus court en temps. Bonne journée Pierre
  4. Correcteur de Mertz : Formule ?

    Bonsoir La géométrie de Mertz utilisée pour corriger l'aberration sphérique de miroirs de grande ouverture comporte deux miroirs sphériques M1 et M2 tête-bèche placés sur le faisceau du miroir M que l'on veut corriger.Les calculs que j'ai faits il y a quelques années pour voir si l'on pouvait trouver des valeurs numériques des caractéristiques de M1 et M2 permettant une réalisation aisée pour des télescopes de diamètres de l'ordre de quelques dizaines de cm ne m'ont pas donnés de résultats applicables. J'en ai déduit que c'était plus facile lorsque le diamètre du miroir d'entrée était nettement plus grand que ce que je pouvais avoir.Pour nos petits diamètres, en comparaison avec la solution du miroir Mangin, ou la solution plus élaborée du Clavi.., ou celle du Klevtzov de Vix.., la géométrie de Mertz donne des solutions beaucoup plus instables: je veux dire par là que tout écart même très minime à la solution Mertz calculée se traduit par une remontée de l'aberration sphérique bien supérieure à celle d'un miroir Mangin ou autre dans les mêmes conditions. De plus, la possibilité d'accès au foyer corrigé n'est pas aisée là encore à cause des dimensions de nos petits miroirs, de leurs diamètres et focales qui n'ont rien de comparable avec l'usage proposé par Mertz. En contrepartie, ne faisant intervenir que des miroirs, l'aberration chromatique du correcteur de Mertz est absente. Néanmoins, celle ci est corrigée par des lentilles dans les deux cas commerciaux cités.Je n'ai malheureusement pas gardé la bibliographie que j"avais cette géométrie pour élaborer ensuite des solutions par transmission ou réflexion corrigeant l'aberration sphérique, sans me préoccuper de l'aberration chromatique pour cause de manque de temps. Pierre
  5. SOS Calcul optique

    Bonsoir à nouveauJ'ai retrouvé mes calculs de miroir Mangin et vérifié que, contrairement à ce que j'indiquais, je les ai faits pour un faisceau de rayons parallèles à l'axe et couvrant le miroir primaire, pour une longueur d'onde du visible et l'indice du BK7 correspondant. Je n'ai pas cherché à corriger les images hors axe.Ce que vous ne dites pas est la position du foyer lorsque la lame d'entrée était présente, car il faudrait l'intégrer comme paramètre dans les calculs et voir si une solution existe. Bonne soirée, bonnes fêtes. Pierre
  6. SOS Calcul optique

    BonsoirJe suppose que vous souhaitez garder le miroir primaire, le tube mécanique et aussi le secondaire puis rajouter un correcteur de type Klevtzov ou miroir Mangin à proximité du secondaire. Il y a quelques années, j'ai fait le calcul d'un miroir Mangin pour un Cassegrain: ce miroir servant de secondaire était réalisé à partir d'une lentille de Edmunds Scientific dont la face arrière était métallisée; pourquoi prendre une lentille déjà faite? parce que c'était une solution simple à mettre en oeuvre. Les concavités de ce miroir Mangin influent fortement sur la stabilité de la correction obtenue: par stabilité j'entends qu'un petit écart de réalisation par rapport aux paramètres calculés n'affecte pas beaucoup la correction, il n'y a pas de divergence des propriétés. Certaines associations de concavités mènent à des solutions divergentes dès une variation des paramètres.Dans le cas de votre télescope, la position du foyer lorsque la lame d'entrée était présente devrait être conservée, à cause de toute la partie mécanique qui existe encore. Donc la distance entre sommets des miroirs primaire et secondaire reste quasiment constante. Or, l'introduction d'un correcteur sur le trajet optique après le miroir secondaire doit satisfaire la contrainte de position fixée du foyer de l'instrument et grosso modo, celle de son sommet s'il remplace le secondaire. Avec un miroir Mangin, on n'a que deux rayons de courbure à disposition pour réaliser la correction au foyer, puisque on ne peut pas changer la distance entre le sommet du miroir primaire et son sommet. Dans les calculs que j'avais fait, je disposais de la possibilité de faire varier cette distance, ce qui permettait d'obtenir une solution stable pour la correction sur l'axe optique. Avec un correcteur de type Klevtzov, on gagne un paramètre d'ajustement de plus comparé au Mangin puisque la distance entre secondaire et correcteur est ajustable. Cependant, la possibilité de reflets parasites existe plus qu'avec le miroir Mangin. Je n'ai ni Oslo ni Zemax, j'utilise des relations d'optique matricielle que j'ai établies dans le passé; je n'ai pas établi les relations hors axe par manque de temps. Si je devais faire une transformation sur mon tube, et je compatis à ce qui vous est arrivé, je choisirais celle du miroir Mangin en le calculant pour conserver la position actuelle du foyer, et en me délestant du secondaire puisqu'il assure les deux fonctions. Les solutions que j'ai essayées avec des miroirs Mangin en ménisques fonctionnent aussi. Je pourrais essayer ce calcul sur l'axe à titre informatif mais je n'ai pas d'idée a priori de l'existence d'une solution: il y a des caractéristiques de miroirs, de focale et de distance entre sommets qui font qu'une solution stable n'existe pas toujours. Cordialement Pierre
  7. Réseau 7500 TPI, utilisable ?

    Je suis d'accord avec Serge Valle, on peut faire de belles choses avec un réseau à 300 traits /mm. Cependant les qualités d'un réseau à 15€, par transmission et non blazé sur une feuille de mylar et d'un blazé pour le 8ème ordre ne sont pas les mêmes (le prix non plus); les résultats seront différents et il ne faut pas se le cacher, sinon cela se saurait. J'aime beaucoup le message d'espoir qu'il nous transmet. En optimisant tous les paramètres, on peut obtenir de beaux résultats. Bonne journée Pierre
  8. Réseau 7500 TPI, utilisable ?

    Encore moi pour un détail d'expérience: Un réseau blazé donnera plusieurs ordres, les lois de la diffraction sont difficiles à circonvenir: ce qui change par rapport à un non blazé est qu'il concentre le maximum d'intensité dans un ordre choisi, en général le premier ordre diffracté, néanmoins les autres ordres restent visibles bien que beaucoup plus faibles.Le spécialiste mondial des réseaux de tout type est français, malgré son nom, mais je ne ferai pas de pub sur ce forum. Bonne journée Pierre
  9. Réseau 7500 TPI, utilisable ?

    BonjourBien entendu je n'ai pas le réseau entre les mains mais sa description correspond à ceux que j'avais avec les étudiants; si c'est bien cela alors il n'est pas blazé à coup sûr. Ils sont en général faits sur une feuille type mylar, assez fragiles et ce sont des reproductions photographiques ou holographiques. Il ne faut pas rêver à un réseau gravé, encore moins blazé à ce prix, même en occasion. On le teste aisément en envoyant perpendiculairement au plan du réseau un faisceau laser type de pointage: une répartition symétrique des faisceaux diffractés par rapport au faisceau incident et l'égalité des intensités des spots ordre à ordre signe qu'il n'est pas blazé. Toute dissymétrie géométrique ou d'intensité indiquerait qu'il est blazé: par exemple si l'intensité de l'ordre un d'un coté est fortement différente de celle du même ordre de l'autre coté, il est blazé. J'en doute très fort.Bonne journée Pierre
  10. système de dispersion atmosphérique

    BonsoirCe système ASH à deux prismes est aussi connu sous le nom de prismes de Risley. Cette version est assez facile à calculer: angle des prismes selon les trois longueurs d'onde - une centrale et deux symétriques - que l'on veut faire fusionner, puisqu'on la donne en optique aux étudiants de première année de faculté. Pour corriger plus que trois longueurs d'onde, comme pour les corrections chromatique, il faut compliquer un peu la version simple.Bonne soirée Pierre
  11. Réseau 7500 TPI, utilisable ?

    Encore moi.Rien de tel que l'expérience pour savoir: j'ai utilisé un CD Verbatim fonctionnant comme réseau par réflexion du coté métallisé, avec un laser à 650 nm. On constate qu'il y a bien les faisceaux diffractés de manière symétrique à la normale; les mesures donnent alors un nombre de traits par mm compris entre 600 et 650. Ne cherchez pas la précision, c'était sur un coin de table et avec une feuille de papier; néanmoins on obtient le double de celui sur diapo par transmission.L'idéal est de prendre un CD vierge; je n'ai jamais fait la manip avec un DVD, ou un "blue ray" qui devrait montrer plus de traits par mm.Bonsoir Pierre
  12. Réseau 7500 TPI, utilisable ?

    BonsoirUn des avantages de ce type de réseau s'il doit donner des spectres stellaires est qu'il travaille en transmission: il y aura donc très peu de pertes lors de cette transmission. On peut affiner la valeur du nombre de traits en le faisant diffracter un faisceau laser et en mesurant l'angle de déviation mais cela ne le fera pas passer de l'ordre de 300 traits/ mm à 900 ou 1200 traits. Par contre, l'ennui est que les faisceaux diffractés le sont des deux cotés de la perpendiculaire au réseau: on perd très vite de la lumière. La dispersion dans le premier ordre va être faible; néanmoins je chercherai la direction de diffraction de cet ordre et des suivants avec un petit laser rouge ou vert, pour qu'ensuite on sache dans quelle direction observer. Si je devais tester sur une étoile, je mettrais le réseau en sortie d'un télescope avec un oculaire monté en afocal pour disposer d'un faisceau parallèle de petit diamètre en sortie et une bonne quantité de lumière collectée. En sortie du réseau, le faisceau direct (non diffracté) est transmis dans l'alignement de l'axe optique du télescope, les faisceaux diffractés de manière symétrique de part et d'autre de l'axe avec les divers ordres: le plus proche de l'axe est l'ordre un, le suivant le 2 etc. Pour l'observation, une lunette de visée de bonne qualité visant le premier ordre: il faut installer un fond noir dans le prolongement de son axe de visée pour pouvoir distinguer le spectre si l'étoile en envoie un avec des raies en émission ou en absorption. Un spectre, disons plutôt de la lumière, sera visible à l'oeil, alors tenter de le prendre avec une CCD puis tracer une coupe pour savoir s'il y a des variations d'intensité assimilables à des raies. Ensuite seulement tester à l'ordre 2. Bon, comme on trouve mieux quand on sait ce que l'on doit trouver, j'imagine que certains catalogues doivent dire si telle ou telle étoile a tel ou tel spectre. Le soleil est aussi une étoile, dans mon souvenir ses raies sont extrêmement fines et je ne tenterai pas le coup tel que je viens de le décrire. Je n'ai pas déterminé le nombre de traits par mm d'un CD vierge mais il fonctionne pas mal en réflexion et en transmission; c'est une alternative possible s'il y a plus de 300 traits/mm.Bonne soirée Pierre
  13. Réseau 7500 TPI, utilisable ?

    Désolé, j'ai oublié que l'on peut en effet enlever le tour en carton ou autre qui maintient le réseau mais que la pellicule plastique qui constitue le dit réseau est fragile. Cependant, enlever l'entourage va modifier la tenue mécanique de la pellicule diffractante et donc ses propriétés optiques dans la mesure où elle perdra sa "planéité" . Cordialement Pierre
  14. Réseau 7500 TPI, utilisable ?

    BonsoirUn réseau par transparence ou réflexion faisant 300 traits par mm est bon pour une démonstration à des étudiants. S'il s'agit de faire de la spectroscopie dans le visible et d'obtenir une dispersion convenable ( nombre de nanomètres par mm de spectre), il est plutôt d'usage d'utiliser des réseaux ayant de l'ordre de 1200 traits par mm. Selon le domaine du visible utilisé, on peut moduler ce nombre de traits. Il faut aussi ne pas oublier qu'en sortie de l'appareil dispersif, on image la fente d'entrée et sa largeur: pour une dispersion donnée du réseau on ne pourra séparer deux radiations que si la dispersion dans le plan de la fente de sortie est supérieure à sa largeur . Pour un réseau par transmission, on peut utiliser le second ordre diffracté qui donnera une dispersion plus grande que le premier ordre, au détriment d'une intensité lumineuse plus faible. Ce que l'on gagne en dispersion pour un nombre de traits par mm donné est perdu en quantité de lumière. Enfin, si le réseau fonctionne par réflexion, l'angle dit " de blaze" importe pour la quantité de lumière réfléchie.Ce que j'ai indiqué concerne les lignes générales des réseaux; il faudrait préciser l'usage envisagé pour pouvoir donner une réponse plus précise. S'il s'agit de visualiser les raies des lampes d'éclairage public, cela conviendra; s'il s'agit des raies émises ou absorbées par le soleil, c'est une autre affaire.Cordialement Pierre
  15. miroir/ultrason

    Bonjour Les piqures visibles par transparence sur une métallisation de miroir proviennent - soit de particules invisibles mais présentes néanmoins après la phase de nettoyage, la surface du verre propre étant très réactive vis-à-vis de l'environnement - soit du fait que l'on a parlé devant le miroir lors des opérations de transfert vers la cloche à vide, ce qui projette des gouttelettes invisibles de salive acide - soit de condensation de vapeur, généralement de l'eau lors du début du pompage primaire s'il est trop rapide. Un étuvage du miroir avant évaporation va dégazer en partie sa surface.La descente en vide primaire avec une pompe à zéolithe évite les "remontées de vapeur d'huile" des pompes à palettes; même un baffle mis à température de l'azote liquide laissera passer un peu d'huile au cours du temps: suffisamment pour que cela soit détectable. Le pompage avec une pompe turbomoléculaire est bien et on termine avec une pompe ionique. On évite ainsi toute contamination de la surface à métalliser.Lors de la remise à l'air, la couche d'alumine transparente qui va se former sur la métallisation d'aluminium reste fine: quelques nanomètres, elle se forme en quelques secondes en présence d'oxygène pur ( à ne pas utiliser si quelque part sur la chaine se trouve un corps gras), plus lentement en présence d'air.La chaine - nettoyage - mise sous vide - évaporation prendra quelques jours ou la semaine mais on obtient un miroir sans imperfections. Cordialement Pierre
  16. miroir/ultrason

    BonsoirOn utilise les ultra-sons pour nettoyer des pièces optiques, ou autres: dans une cuve emplie de liquide avec un mouillant, les ultra-sons décollent les poussières qui sont collées, ils peuvent aider à la mise en émulsion des graisses. Je ne le ferais pas sur un miroir métallisé car, par expérience, si l'adhérence du revêtement est faible par endroits, celui ci peut se décoller; cela a souvent servi à la place d'une attaque chimique. Je ne le ferais pas non plus avec la face optique dirigée vers le haut mais vers le bas pour que les particules décollées puissent tomber sans rayer la métallisation. Enfin, il existe dans la cuve des zones où une cavitation peut prendre naissance sous l'effet de résonances, et alors celle-ci est destructrice sur les métaux.J'ai supposé que les rayures dont vous parliez sont sur la métallisation, le verre lui même étant insensible aux ultra-sons utilisés pour son nettoyage. Cela ne signifie pas que mes explications sont une interprétation de ce qui s'est passé sur votre miroir, car vous donnez peu d'éléments; mais cela peut vous guider. Cordialement Pierre
  17. Logiciel "autoguidage" sous Mac ???

    BonjourCe n'est pas une tentative de corruption des partisans de Mac vers ceux de PC. J'utilise aussi Iris et WcCtr avec mon Mac sur lequel est installé Windows XP via "VM Ware fusion". On bénéficie ainsi de la possibilité d'utiliser divers logiciels disponibles pour divers "OS: operating system". Ce qui est "presque" sûr est que l'inverse, à ma connaissance, n'est pas possible: essayez d'utiliser des logiciels multi-systèmes avec un PC. La conclusion apparaît: peu importe la marque de la clef à molette pourvu que je puisse tourner la vis. J'utilise donc celle que vous avez devinée. Cordialement Pierre
  18. Accès foyer avec PO crayford sur mewlon ....

    BonsoirEn effet, rapprocher le miroir secondaire du primaire est une solution qui fonctionne. Je suggère d'y aller très progressivement car le déplacement du foyer principal n'est pas une fonction linéaire du déplacement du secondaire: lors de ce déplacement, les dixièmes de mm comptent. Je l'ai pratiquée de manière plus élaborée sur mon M-210. Cordialement Pierre
  19. Logiciel "autoguidage" sous Mac ???

    Bonjour J'espère ne pas arriver trop tard pour un choix PC-Mac qui se pose depuis au moins 25 ans. J'utilise sur mon MacBook Pro le logiciel VMWare Fusion qui permet d'installer plusieurs OS, dont Windows XP. Un avantage important est que l'on peut utiliser tout ce qui existe comme logiciels astro. valables pour l'une ou l'autre, d'autres aussi, des plateformes. En diminuant la taille de la fenètre Mac, on fait apparaître celle de Windows. Ainsi, le bureau et les documents du Mac restent visibles, le passage des documents d'un bureau de l'un des systèmes à l'autre se fait par glissement du document avec la souris sans se poser le problème des extensions. En conclusion: on retrouvera évidemment tous les bugs, instabilités de Windows et virus; le Mac donne la possibilité d'utiliser tous les logiciels disponibles sans se soucier du type d'OS pour lequel ils ont été conçus puisque on peut les installer. Dans mon travail, les utilisateurs de PC formaient 80% de la cohorte devant la porte de l'ingénieur; il y a probablement une raison à cela! Cordialement Pierre
  20. Bon, allez... Qui essaye ?

    BonsoirCe n'est plus du bricolage et en effet il faut être aisé. Je n'ai utilisé aucun dispositif de ce genre et, par comparaison aux asservissements divers de position, vitesse, température, c'est le niveau au dessus. Dans le même genre de contrôle, et au niveau technique et conceptuel un cran en dessous, il est plus facile de faire varier électriquement la focale d'une lentille que de contrôler la forme d'onde avec un miroir déformable. Pierre P.S. Bonne idée d'avoir rappelé ces Rencontres du Ciel et de l'Espace à ce sujet. Merci
  21. Bon, allez... Qui essaye ?

    BonsoirEdmund Scientific est loin, mais il y a une société française qui fait pareil et mieux pour divers domaines: il s'agit d'Imagine Optics dont le site est http://www.imagine-optic.com. Les applications pour le contrôle de faisceaux sont importantes, pas uniquement en astronomie.Cordialement Pierre
  22. Renvois coudés

    Bonsoir Juste quelques compléments à la réponse de Laurent. Le prisme travaille par transmission, il vaut mieux que les faces soient traitées anti-reflet; la transmission de la silice ou autre BK7 sur plusieurs cm de trajet sera en dessous des 98 ou 99% de réflexion d'un miroir diélectrique qui travaille par réflexion sur un empilement de couches diélectriques vraiment très minces. Concernant la diffusion, elle provient des interfaces d'entrée et sortie et de toute inhomogénéité d'indice ou de structure en volume du matériau: en particulier elle est quasiment nulle pour une surface polie avec une rugosité d'une fraction de nanomètre, on ne voit pas le point d'impact d'un laser sur une telle surface. Pour un miroir diélectrique, la lumière traverse plus d'interfaces comparé au prisme et la rugosité de l'interface premier (support- première couche) intervient aussi mais l'épaisseur totale traversée, donc le volume, des couches diélectriques déposées est faible. La partie de diffusion due aux défauts de volume sera plus faible que celle du prisme: bien réalisé, l'empilement réfléchit plus que 99,99%; c'est le cas des miroirs utilisés pour les lasers de puissance. Ce n'est pas le cas pour ceux destinés à l'astronomie. Le prix n'est pas comparable non plus! Je ne discute pas les arguments de planéité dont l'influence est comparable que ce soit par réfraction ( prisme) ou par réflexion (miroir). Chaque choix a des avantages et des "inconvénients", en fonction de l'usage que l'on veut en faire. Cordialement, Pierre P.S. Déformation professionnelle: ce n'est pas parce que l'on ne voit pas de différence à l'oeil qu'elle n'existe pas.
  23. Renvois coudés

    BonsoirPardonnez mon arrivée en retard pour donner un élément de réponse à la question RC à miroir ou à prisme. Un miroir plan est stigmatique, achromatique aussi et donc ne modifiera pas la qualité des images dans l'absolu sauf s'il a de la rugosité en surface. Le prisme, même en position de réflexion totale, ne travaille pas sur un faisceau parallèle, de plus il n'est pas achromatique car son indice dépend de la longueur d'onde, et pas stigmatique. Il dégrade donc la qualité de l'image obtenue, par rapport au miroir plan. Ces propriétés du prisme ont été utilisées il y a longtemps justement pour corriger l'achromatisme et le stigmatisme de certaines jumelles très haut de gamme, moyennant la prise en compte et le calcul des propriétés de l'instrument avec le prisme dès le début de la conception. Cordialement Pierre
  24. BonsoirJ'ai pu disposer de quelque temps pour penser à la question posée. Une fibre de 3 mm de diamètre est constituée d'un assemblage de fibres de verre beaucoup plus petites ou bien d'un plastique gainé; il existe une troisième solution qui est le tube de liquide. Quoi qu'il en soit, leur ouverture numérique O.N. donnée par les fabricants est très proche de 0,5, cela signifie que le demi-angle au sommet du cône de lumière que l'on peut guider est équivalent à 30° d'angle. Il faut donc que l'optique de concentration du flux lumineux ait au plus la même O.N; une partie de la lumière qui "dépasserait" cette O.N finirait par sortir dans la gaine et être diffusée, donc perdue pour la sortie. Les dimensions du filament d'une QI de 100W sont très proches de 2mm x 3mm; former l'image du filament sur la face d'entrée de la fibre de 3 mm de diamètre avec un grandissement 1 et conservant l'ON permet de coupler le maximum de lumière avec une solution simple et peu onéreuse. Pour cela, on prend un miroir sphérique et l'on place la QI à proximité immédiate de son centre de courbure et dans un plan perpendiculaire à l'axe du miroir. L'image du filament sera alors symétrique de la QI par rapport au centre de courbure, et obtenue avec le grandissement 1. Si le miroir a aussi une ON = 0,5, tout ce qu'il renvoie dans la fibre sera guidé vers sa sortie. Il faut cependant tenir compte de la température acceptable par une fibre plastique ( 70°) ou celle supportée par l'enrobage qui recouvre la gaine des fibres de verre: un écran métallique placé entre la QI et son image peut assurer ce point. Un miroir dont le diamètre est égal à son rayon de courbure a une ON égale à 0,5 et va renvoyer tout ce qu'il capte vers la fibre. De tels miroirs sphériques se trouvent chez les fournisseurs ( Voir Edmund Optics France, par exemple, ou Melles Griot ...). Une lentille asphérique utilisée pour un condenseur a la même ouverture numérique mais est beaucoup plus chère qu'un miroir. Faire rentrer plus de lumière nécessite - soit de disposer d'une source dont la luminance est plus élevée que celle d'une QI, par exemple une lampe à arc dans le xénon: cela devient un peu l'usine à cause des problèmes d'allumage et de sécurité; - soit d'utiliser un miroir de section ellipsoïdale dont les deux foyers sont très séparés: en disposant la QI en un des foyers, son image sera en l'autre foyer où l'on place l'entrée de fibre. L'avantage par rapport au miroir sphérique est que, à ON coté entrée de fibre égale à 0,5, on aura capté plus de lumière coté QI. Partant d'une QI qui rayonne 100W dans l'espace entier,la quantité de lumière captée par le miroir sphérique d'ON = 0,5 est en gros 7W qui se retrouveront en entrée de fibre, et dont seulement une partie (60%) sera transmise en sortie. Bonne soirée Pierre
  25. BonsoirUtiliser une quartz iode (QI), rayonnant en lumière blanche, est meilleur que d'utiliser une lampe au sodium pour ce qui est de la luminance en tant que source: les 100W de la QI sont émis par une surface nettement plus faible que celle de la lampe au sodium. A système optique égal après, il rentrera, donc sortira plus de lumière avec la QI. Que l'une rayonne en monochromatique et l'autre non changera peu de choses, les miroirs étant à peu près achromatiques dans ce qui est visible par l'oeil. Le fait d'utiliser un miroir dichroïque pour concentrer le flux lumineux de la QI est une bonne idée car l'énergie infra-rouge, nuisible pour les yeux, n'est pas réfléchie vers le dispositif de guidage. Néanmoins, il serait bon de connaître le diamètre du coeur de la fibre car seule la lumière qui y entre sera guidée vers la sortie. Cela permettrait de quantifier les différences entre source laser et source étendue, QI ou autre. Si j'ai un moment, je ferai un petit calcul pour estimer la chose. Cordialement Pierre