Kirth

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Messages posté(e)s par Kirth


  1. Oui, on peut faire comme ça.

    On relance Hermes, mais juste avec les impôts de ceux qui sont d'accord, et en plus de ce qu'ils payent déjà.

    Je ne veux pas être désagréable, mais je trouve que Superrabatjoie a parfaitement raison. Notre pays est déjà dans une merde budgétaire finie, et c'est pareil pour la majeure partie des pays d'Europe, alors il faudrait peut-être s'occuper de ça avant d'envoyer des astro-cosmo-spatio-taikonautes faire joujou avec des machines à cramer les milliards. Je ne parle même pas des US.

    Moi aussi j'ai révé devant la navette au Bourget quand j'étais petit; en CM2, je voulais être Jean-Loup Chrétien, et j'ai toujours regretté de ne pas avoir vu décoller une navette comme ma femme. Mais il faut comprendre que l'argent pour ça ou pour construire des écoles, ou pour faire marcher les hopitaux, il vient des mêmes poches.

    Les symboles, c'est beau, mais ça ne se mange pas.


  2. Bon, alors je tente ma petite interprêtation après avoir essayé de comprendre ces termes:

    RMS de 0,033 μm: en prenant comme longueur d'onde de référence 635 nm, ça donne λ/19.2
    Ça colle avec le ratio de Strehl qui est à 0,899, qui correspondrait en moyenne à λ/18 à la louche.

    Ça donne un miroir acceptable, mais pas tiptop.

    Merci de me dire si j'ai tout faux...

    [Ce message a été modifié par Kirth (Édité le 10-03-2011).]


  3. Oui,

    à moins de s'y connaître vraiment, on ne capte rien.

    L'absence de commentaire sur le forum a-t-elle pour but de ne pas te mettre dans une position difficile vis à vis de ton client, ou du fabricant? Si tel est le cas, je comprends, et je n'aurai qu'à bosser un peu de mon côté si je veux comprendre


  4. Bonjour,


    pour faire simple, ce qui fait "marcher" une étoile, ce sont les réactions de fusion. Pour que la fusion de deux atomes s'opère, il faut que les deux noyaux viennent au contact.
    Or, les noyaux sont chargés positivement. (1 proton pour H, un ou plusieurs protons + neutrons ensuite). Par conséquent les noyaux se repoussent.

    Pour vaincre cette force de répulsion, il faut que le température (donc la vitesse d'agitation des noyaux) soit suffisante.

    Plus les noyaux sont gros, plus la charge électrique du noyau est élevée, et donc plus élevées sont la force de répulsion et la température nécessaires pour la vaincre.

    C'est la raison pour laquelle la fusion H-H demande une température moins haute que celle de He-He, et ainsi de suite.

    Lorsqu'une étoile arrive en panne d'Hydrogène, les réactions de fusion s'arrêtent. La température chute, et donc avec elle la pression interne. L'étoile commence donc à se contracter. La pression remonte, la température augmente elle aussi, jusqu'à un point où la fusion He-He démarre.

    À chaque fois que le combustible de l'étoile arrive à faire défaut, ce cycle peut recommencer. Mais tout dépend de la masse de l'étoile. Si elle n'est pas assez élevée, la force de gravitation peut ne pas être suffisante pour contracter l'étoile au point que la température lance l'étape de fusion suivante. L'étoile reste alors bloquée à ce stade.

    Pour une étoile de masse solaire, la barre est en effet après l'Hélium.

    Si une étoile est assez massive, elle peut arriver à un stade où ce qui génère l'énergie près du coeur est la fusion de deux atomes de Silicum en un atome de Fer. Après ça la fusions s'arrêtent définitivement car le Fer est très stable. On aura alors formation d'une supernova.



  5. VaufrègesI3,

    tu me fais réaliser qu'en vertu du principe d'Incertitude, on ne peut connaître exactement l'endroit auquel se trouve une particule à u instant donné.
    Cela signifie que nous ne pouvons connaître précisément en même temps les valeurs permettant de définir l'état de l'univers à l'instant t (position, vecteur vitesse, etc de chaque particule).

    Il me semble donc qu'au-delà du volume de la tâche, il y a une objection physique réelle au codage de l'univers.

    Et pourtant ces valeurs existent. Elles nous sont seulement inaccessibles, non?


  6. Bruno,

    Les nombres aléatoires sont les nombres dans lesquels aucune régularité n'est présente. Ça revient à dire que l'information contenue dans le nombre ne peut pas être compressée. Ça ne veut pas nécéssairement dire que toute suite est présente. On peut imaginer un nombre dont les décimales ne présentent aucune régularité, mais dont le chiffre 1 est absent.

    Les nombres dans lesquels tout suite numérique est présente sont les nombres-univers, qui ne sont pas nécéssairement aléatoires. Les mathématiciens pensent que Pi en est un, mais c'est une conjecture.
    En revanche, le nombre dont j'ai oublié le nom, dont les décimales sont la suite des entiers (0,1234567891011121314...) est par définition un nombre univers. Ce n'est pas pour autant un nombre aléatoire car on peut assez facilement calculer n'importe laquelle de ses décimales indépendamment des autres. Il a une structure parfaitement définie.

    Il est (je crois) démontré qu'une infinité (et même la quasi totalité) des nombres sont des nombres univers, mais il existe aussi une infinité non dénombrable de nombres qui ne le sont pas.

    Donc, à supposer que l'univers soit codable, il est codé par le nombre cité plus haut, et peut-être par Pi.

    Edit: J'ai retrouvé (merci google). Le nombre évoqué plus haut est le nombre de Champernowne. Va te rappeler un truc pareil toi...

    [Ce message a été modifié par Kirth (Édité le 07-03-2011).]


  7. Kaptain,

    Les Nords Corréens ont encore un peu de mal avec les bouzins qui tombent au metre près...

    Leurs missiles sont des dérivés des Scud. Je te laisse apprécier la précision du machin. Quant à leurs missiles à plus longue portée, il semble que le cercle d dispersion soit proportionnel à la portée, justement . À telle enseigne que les pays voisin s'inquiètent beaucoup de savoir sur qui tomberait le missile, advenant que la Corée du Nord en lance un.


  8. Ravi de t'avoir été utile, mais il n'y a pas de quoi fouetter un chat.

    Je ne mets pas en doute la qualité des ouvrages de M. Brahic, qui semble en effet avoir beaucoup apporté à l'astronomie, tant comme chercheur que comme vulgarisateur. Je serais malvenu de le faire, je ne l'ai pas lu. Je prends en note la nécessité d'y remédier.

    Je me suis juste interrogé sur deux propos qu'il a tenus, l'un dans son livre, l'autre sur le plateau de l'émission, qui me semblaient déraisonnablement optimistes. Je ne suis visiblement pas le seul. Si je me fais massacrer pour ça, tant pis.


  9. Très intéresant.

    Je trouve néanmoins qu'il est, dans son discours sinon dans son livre que je n'ai pas lu, assez optimiste quant à l'avenir de l'exploration spatiale.

    J'aimerais bien par exemple connaître vos avis sur certaines de ses idées comme "Jupier, Uranus, Neptune seront demain aussi banales pour nous et nos enfants que ne le sont aujourd'hui l'Océanie ou l'Amérique par rapport aux grecs ou aux latins", ou bien "allons chercher en vaisseau l'He3 et He4 sur Jupiter pour alimenter des réacteurs nucléaires".



  10. Salut,

    Discovery a "largué" ses boosters 2 min 53 secondes après le décollage.
    Ça place cette opération dans les dernières secondes de la vidéo.

    Cela dit, la vidéo officielle du lancement et les photos de Thierry donnent des éléments de réponse. La trainée laissée par la navette est essentiellement due à la fumée des boosters. Quand elle passe sur sa propulsion propre seule, la trainée disparaît quasi complètement.

    Sur la vidéo prise de l'avion, j'ai l'impression de voir cette trainée arrêter sa progression quelques secondes avant la fin, à un timing cohérent avec celui du largage des boosters. Mais franchement, pris d'aussi loin et à la vue des photos de Thierry... pas évident de voir grand chose.