apricot

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Tout ce qui a été posté par apricot

  1. Quelques images en montagne avec une FS60

    Des images de cet été, pour tester un filtre double bande [OIII] et H-alpha. Deux images sous une Lune gibeuse, turbulence ++ La nébuleuse de la cave : Avec juste 32x2 min de pose c'est un peu juste, elle est un peu faiblarde cette nébuleuse. Alors je n'ai pas forcé au traitement, elle reste discrète et voilà ! Une autre nébuleuse classique, NGC7000 L'Amérique est immense, j'ai donc ciblé ici "le mur" qui est particulièrement contrasté. 70x2min de pose. Extraction des plans R (= Ha) et V (=OIII) puis assemblage RVB = HOO dans pixinsight (je découvre ce type de traitement, quel bazard !)
  2. UVEX Optical Components Kit or List ?

    Hello, maybe you can find some info here : https://spectro-uvex.tech/ JP
  3. Quelques images en montagne avec une FS60

    Pour continuer de jouer avec cette petite lunette en montagne, un premier quartier 100 x 10 ms sélectionnées/empilés avec AS3, ondelettes avec Astrosurface. Jean-Philippe
  4. Un article à voir ici https://arxiv.org/abs/2212.12543 sur l'astronomie amateur et les contributions à l'astrophysique.
  5. Identification des rayons cosmiques

    Bonjour, voici une photo de la planche explicative de la chambre à brouillard au pic du midi Une vidéo de la chambre à brouillard : 20221203_111513.mp4 Jean Philippe
  6. Tout ce qui a des aigrettes à 8 branches, il y en a quelques une quand même Mais ... c'est quoi ça ? Une galaxie Seyfert ?
  7. Bonjour, Du côté des spectroscopistes il y a couramment des observations am-pro. Par exemple avec l'alimentation d'une base de donnée de spectres d'étoiles Be, la réponse à des alertes sur des novae, des supernovae, des étoiles cataclysmiques, des confirmations d'étoiles symbiotiques ou de nébuleuses planétaires candidates... Voir : http://www.spectro-aras.com/forum/index.php Une belle histoire de collaboration pro-am est celle de la découverte d'un rémanent de supernovae historique par Pascal Le Du et Quentin Parker, voir http://www.spectro-aras.com/forum/viewtopic.php?f=6&t=2822 et https://www.shelyak.com/sn-1181-une-histoire-peu-commune/ Jean-Philippe
  8. Simeis 147 comme vous l'avez jamais vue

    En fait, c'est l'une des raisons pour lesquelles j'ai tapé au centre... Manque de bol, le pulsar, au moment de la supernova, a été éjecté, il est décalé de près d'un degré, je crois... Oui il a été kické. Et en plus ce n'est pas un pulsar optique comme celui du crabe. Il te faudrait un VLA ou un Chandra pour l'observer
  9. Simeis 147 comme vous l'avez jamais vue

    C'est le Pulsar PSR J0538+2817, pas détecté sur les DSS, Panstarrs etc.
  10. Poids de la Terre

    Il me semble qu'il y a débat sur la tectonique de Vénus Dans un gros papier de l'an dernier, les données radar de la sonde Magellan ont été réanalysées et semblent montrer qu'il y a bien des plaques, plus petites et fragmentées que sur Terre: https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2025919118
  11. Poids de la Terre

    Ha.. ce n'est pas la chaleur interne de la Terre, essentiellement due à la radioactivité, qui est moteur dans la tectonique des plaques (les mouvements de convections dissipent la chaleur interne vers la surface) ? L'effet de marée n'est pas un très mineur par rapport à la radioactivité dans le cas de la Terre ?
  12. J'ai trouvé quand même cette cover dans Cell (un très très bon canard, au niveau des autres pour les sciences biologiques) Dans ce numéro, une belle revue sur la biologie des vols spatiaux : https://www.cell.com/cell/fulltext/S0092-8674(20)31457-4 Jean-Philippe
  13. Ha, Methylobacterium ajmalii, un papier dans Frontier Microbiol. Le communiqué de presse à eu un peu de succès, mais les microbiologistes n'ont pas été décoiffés, du tout. En séquençant les métagénomes de matière fécales, sur Terre et pourquoi pas dans celles des astronotes dans l'ISS, on trouve encore des espèces bactériennes "encore inconnues" Rien de sensationnel, honnêtement. C'est juste un truc dans l'étude plus large "Microbial Tracking" ( https://science.nasa.gov/biological-physical/investigations/microbial-tracking-3). L'intérêt de cette manip, c'est de tracer la contamination fécale - orale inter-astronaute dans l'ISS, si elle est problématique, est-ce qu'elle est influencée par l’environnement particulier. Des données pas inintéressantes pour des grands voyages en petites communautés dans des boites de conserves
  14. Ç est ta vision qui est plus que limité ou tes connaissances dans le domaine. Bonjour. Pour l'ingénierie je ne sais pas, mais pour la recherche en biologie qui est un peu mon domaine, je n'ai pas connaissance de découvertes intéressantes qui soient ressortis des manips en microgravité. J'en ai discuté avec un collègue qui a eu pour voisin de labo un aquarium avec des Xénopes fécondés/éclot en orbite, et avec un autre collègue qui a fait son stage de DEA sur une manip avec des nématodes qui ont pris la navette spatiale Juste mes deux centimes.
  15. Débuts difficiles sur mon projet sur SH2-224

    C'est très beau, très faible, mais très beau ! C'est un rémanent de supernova ? Jean-Philippe
  16. Recherche image et info Catalogue de Barnard

    Tu en as ici: https://www.jthommes.com/Astro/ImageIndexFrame.htm
  17. Les différents Astrams et leur pratique

    Oui, il manquait la classe plus rare, mais très active, des amateurs observateurs scientifiques
  18. Type spectral et nébuleuse

    Pas un couple de raie, mais les raies associées à un élément chimique, en particulier l'H et l'He pour différencier les A des B (ce qui est ta question il me semble) Par exemple, tu reconnaitra une A et une B sur ces spectres : Tu peux utiliser un SA pour distinguer les types spectraux, mais bien sur le spectro à fente sera plus performant. Non, ce n'est pas ça. Le gaz dans la ligne de visée, en fonction de sa température, va absorber / réémettre des photons a des longueur d'onde particulière et créer ainsi des raies en absorption et émission, c'est la loi de Kirchhoff. Image wikipédia : Donc en pratique en spectro, si tu as le cas assez classique d'une étoile chaude entourée d'une nébuleuse de gaz excité/chauffé par l'étoile, tu verra la combinaison du spectre de l'étoile et du spectre de la nébuleuse avec des raies en émission aux longueurs d'onde de l'hydrogène (série de Balmer). par exemple, cette étoile "Be" Si il y a des poussières dans la ligne de visée, qui diffusent les photons (selon la loi de Rayleigh), tu observera un rougissement du spectre, comme expliqué dans un post plus haut. Par exemple cette étoile Be, ou tu vois le continnum + raie en absorption de l'étoile B, sa nébuleuse avec les raies en émission intenses, et le rougissement du continuum de l'étoile (déficit marqué dans le bleu) due à la poussière abondante tout le long du trajet entre l'étoile et le télescope. Le rougissement peut être très important ! en particulier pour des étoiles faibles dans certaines régions du ciel, par exemple BQ Cam qui est pourtant une type Be : C'est pour cela qu'il ne faut pas classifier les étoiles en fonction de la forme de leur continuum mais en fonction des signatures d'éléments et leur abondance. Schéma J Kaler / site web shelyak : Jean-Philippe
  19. Type spectral et nébuleuse

    Il faut comme toujours raisonner en spectro selon la ligne de visée, ou tu vois dans le spectre la composition des spectres de tous les objets le long de la ligne, quels que soit leurs distance. De la poussière dans la ligne de visée va induire un rougissement du spectre, et une extinction de la magnitude. C'est du à l'absorption et à la diffusion des photons. La diffusion de Rayleigh (selon 1/longueur d'onde ^4) fait que le bleu est beaucoup plus éteint que le rouge, d’où le rougissement du spectre. La diffusion de Rayleigh, isotrope, a lieu quand les photons rencontrent des poussières avec une taille << la longueur d'onde (dans le visioble, 400 nm en moyenne). C'est le cas de l'atmosphère terestre, avec des molécules N2 et O2 << 400 nm, d'ou le ciel bleu. Dans le cas de grains de poussière plus gros (comme un nuage de gouttelettes d'eau dans l'atmosphère terrestre) on passe à un régime de diffusion de Mie qui n'est pas isotrope et qui diffuse moins (nos nuages ne sont pas bleus mais blancs) Dans les deux types de diffusion, la poussière affecte autant le spectre d'une étoile A ou B tant qu'elles sont à même distance. Donc pour faire la différence entre un type spectral A ou B, comme le continuum va être affecté par un rougissement interstellaire, c'est surtout l'abondance des éléments atomiques dans le spectre de l'étoile qui te permet de classer l'étoile : dans les B tu observes du He en absorption tandis que les raies H et K du Ca sont faibles ou absentes, la série de Balmer de l'hydrogène est visible dans les A la série de Balmer est très marquée, les raies H et K sont visibles, les raies de He disparaissent Jean-Philippe
  20. En spectro Des spectres amateurs ont été obtenus sur le parachute (au T60 + Alpy du Pic ou encore par Christian Buil avec un petit 200 de mémoire). Je pense que avec un gros scope, c'est chaud mais faisable d'observer deux spectres avec la fente du spectro sur les composantes les plus à l'E et O (décalage de 3 arcsec) et de montrer qu'ils ont le même redshift. Un spectre du bidule au T60 : https://urania.forumactif.fr/t1623-quasar-j014709463037-le-parachute-d-andromede-au-t60 D'après le papier de la découverte de l'objet avec Pan-starrs (un T 1.8 m !) la galaxie n'est détectable qu'en infrarouge proche (bande i z y). La mag i est de 19.5 https://ui.adsabs.harvard.edu/abs/2017ApJ...844...90B/abstract Jean-Philippe
  21. Type spectral et nébuleuse

    Pour compléter la réponse de Mathieu, ca va dépendre de l'étoile et de la nébuleuse. Par exemple dans le cas de l'étoile de Wolf-Rayet WR134, avec un star analyser, ou avec un spectro à fente Alpy, on obtient Les spectres montrent seulement celui de l'étoile qui est très brillante par rapport à la nébuleuse du croissant qui l'entoure. Pour obtenir le spectre du croissant, il faudrait placer la fente du spectro sur une partie brillante de la nébuleuse et poser longtemps. Nota bene toutefois, le spectre d'une WR est un spectre composite car l'étoile est entourée d'une nébuleuse compacte, l'étoile effeuille ses pelures d'oignons dans des ventes violents, d’où les larges raies en émissions Avec une autre nébuleuse et sa WR (NGC40), la nébuleuse est plus compacte et brillante, elle est détectable avec un star analyser et un Alpy : En extrayant le spectre dans la zone de la nébuleuse ou de l'étoile centrale, tu peux séparer les composante jusqu'à un certain point (le spectre de la WR sera toujours "contaminé" par celui de la nébuleuse dans la ligne de visée) Avec une nébuleuse planétaire comme NGC6826, c'est la nébuleuse et ses raies en émission (OIII, Ha) qui dominent, et ça devient compliqué avec nos moyens amateurs d'extraire le spectre de l'étoile centrale : Le spectre Alpy : Tout au plus on devine le corps très chaud/bleu de l'étoile centrale (le continuum qui remonte fortement dans le bleu) : Bon ciel, Jean-Philippe
  22. Recherche image et info Catalogue de Barnard

    https://vizier.cfa.harvard.edu/viz-bin/VizieR-3?-source=VII/220A/barnard et https://in-the-sky.org/data/catalogue.php?cat=Barnard&const=1&sort=0&view=0&page=1
  23. Sur l'image de calibration, on ne voit pas l'impact de la micrométéorite sur le primaire ?
  24. Quelques images en montagne avec une FS60

    Merci à tous pour vos messages Non c'est la 183MC de base, NON refroidie. A 10 même 15°C il n'y a pas beaucoup de pixels chaud, c'est bien gérable avec des darks. Le filtre est vissé devant le capteur avec une bague adaptatrice T2 pour filtres coulant 31,75mm (M28), ZWO référence ZWT2-1.25AD Et pourtant ça marche Avec le "petit" capteur de la 183 il n'y a aucun vignetage J'utilise l’aplatisseur multi correcteur 1.04x, et toutes les bagues qu'il faut pour avoir le bon backfocus. Jean-Philippe
  25. Le patrimoine des Bogdanoff

    Alors l'article a été publié en novembre 2017, et le journal "Homeopathy" (ed Elsevier Science Direct) n'a plus l'air d'exister depuis 2018. On peut lire sur la page d'accueil du journal "Formerly known as British Homoeopathic Journal; Transferred to Thieme as of 2018". Donc le journal a changé d'éditeur, pas très bon signe, probablement pas un canard qui a pignon sur rue Le papier n'est cité que 22 fois d'après Scopus, souvent par un canard "la revue d'homéopathie" (en French, pas la langue scientifique standard, donc nécessairement de seconde zone) ou encore par d'autres articles des mêmes auteurs. Dans Pubmed, on ne trouve qu'une seule citation ? Ca suggère que le papier est surtout cité par des articles dans des journaux qui ne sont pas référencés par Pubmed - qui est la bibliothèque de référence pour la littérature biomédicale sérieuse. Bref, rien qu'en jetant un oeil purement bibliométrique, ça ne sent pas très bon la bonne science Les auteurs montrent des adresses institutionnelles dans des sociétés ou associations tournées vers l'homéopathie, pas dans des universités. Ils ne déclarent pas de conflit d'intérêt... et affirment que les études étaient financées "entièrement par des donations privées". Ca aussi ça ne sent pas très bon, ce n'est pas des chercheurs universitaires financés sur fonds gouvernementaux. (Je n'ai pas les compétence pour juger du fond avec la RMN)