Dr Eric Simon

Membre
  • Compteur de contenus

    170
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Last Connexion

    Soon available - 47785

Tout ce qui a été posté par Dr Eric Simon

  1. Etudier la composition chimique de l'Univers jeune grâce aux GRB, c'est possible ! Voir là : Des rayons gamma pour étudier la jeunesse de l'UniversEric
  2. Des rayons gamma pour étudier la jeunesse de l'Univers

    La source est clairement indiquée à la fin de ce post : Source : Nature 485, 290–291 (17 Mai 2012)
  3. Des rayons gamma pour étudier la jeunesse de l'Univers

    Bonjour,Merci de prendre soin de votre grammaire et de votre orthographe. Un forum n'est pas une compilation de SMS !
  4. Un débat passionné a éclaté il y a quelques mois au sujet de savoir qui est à l'origine de l'une des découvertes les plus profondes de notre époque : l'expansion de l'Univers.C'est le célèbre (depuis) astronome américain Edwin Hubble, qui traquait l'expansion grâce à l'étude des vitesses et des distances de plusieurs dizaines de galaxies lointaines dans les années 1920, qui est généralement cité.Mais il n'y a aucun doute que c'est en fait à Georges Lemaître, cosmologiste belge, que l'on doit d'avoir proposé la démonstration expérimentale de l'expansion de l'Univers en 1927, deux ans avant Hubble.La "découverte" de Hubble en 1929 a quant à elle confirmé et bien étendu les résultats de Lemaître. Or il est apparu une controverse liée à l'article de Lemaître publié en 1931 qui était la traduction en anglais de son article de 1927 (publié en français dans une revue assez confidentielle).Cette controverse vient du fait que dans cet article de 1931, les conclusions révolutionnaires de Lemaître n'apparaissent plus, ce qui rend a posteriori tous les honneurs à Hubble pour la découverte qui, lui, a vu son article de 1929 largement diffusé dans le monde... Des accusations de censure ont même été entendues...Très intrigué par cette histoire, un astronome fasciné par l'histoire récente de l'astrophysique, Mario Livio du Space Telescope Science Institute de Baltimore, s'est mis en tête de retrouver exctement pourquoi des passages-clé de l'article de 1927 de Lemaître ont ainsi été supprimés en 1931 dans sa traduction. Et il a trouvé !, grâce à la trouvaille d'une lettre inédite de Georges Lemaître.Mais revenons un instant sur l'histoire de cette découverte...En 1922, Alexandre Friedman à Leningrad avait publié la théorie de l'expansion de l'univers dans l'une des revues de physique les plus prestigieuses de l'époque, le Zeitschrift für Physik, que Einstein réprouva dans un premier temps en déclarant faux les calculs effectués par Friedman, puis finit par en reconnaitre l'exactitude. Il manquait bien évidemment une preuve expérimentale.La même année (1922) l'astronome américain Vesto Slipher avait commencé à mesurer le redshift (décalages des fréquences vers le rouge, indiquant les mouvements relatifs) pour 41 galaxies dans le ciel de l'hémisphère Nord. Les listant dans son livre de 1923 The Mathematical Theory of Relativity, le physicien britannique Arthur Eddington écrivit : «La grande prépondérance de vitesses de recul positives est très frappante." Mais il ajouta que le manque d'observations du côté de l'hémisphère Sud ne permettait pas de tirer davantage de conclusions.En 1927, Georges Lemaître, prêtre et scientifique à l'Université catholique de Louvain en Belgique, après avoir passé deux ans à Cambridge (Royaume-Uni) auprès de Eddington et un an à Cambridge (MIT, Massachussetts) publie, en français, un article remarquable dans la revue assez confidentielle Les Annales de la Société Scientifique de Bruxelles intitulé "Un Univers homogène de masse constante et de rayon croissant rendant compte de la vitesse radiale des nébuleuses extragalactiques" - oui, à cette époque les galaxies n'étaient que de vulgaires nébuleuses...-Dans ce papier, Lemaître rapporte sa découverte de solutions dynamiques aux équations d'Einstein de la relativité générale,desquelles il dérive ce que l'on appelle aujourd'hui la loi de Hubble : la vitesse des galaxies est proportionnelle à leur distance par rapport à nous.Mais Lemaître alla au-delà des seuls calculs théoriques dans son article. Il détermina le taux d'expansion de l'Univers en utilisant les vitesses des galaxies mesurées par Slipher, et leurs distances déterminées à partir de la luminosité, mesures publiées par Hubble (tiens, tiens...) un an plus tôt en 1926. Pour la valeur de ce taux d'expansion, appelé aujourd'hui la constante de Hubble, Lemaître obtint une valeur de 625 km/s par mégaparsec. Lemaître disait aussi que la précision des estimations de distance disponibles était insuffisante pour évaluer la validité de la relation linéaire qu'il avait découverte. (là c'est sûr, il avait pas tort, puisque la constante de Hubble vaut en fait aujourd'hui environ 73 km/s/Mpc) En 1929, deux ans après l'article de Lemaître sort l'article de Edwin Hubble intitulé «A relation between distance and radial velocity among extra-galactic nebulae». Dans cet article, Hubble et son assistant, Milton Humason, ont utilisé des mesures de distance améliorées (en partie basées sur de meilleurs indicateurs de distance stellaire comme des variables céphéides et des novae) et des vitesses prises principalement des données de Slipher. Ils établissent la loi de Hubble, avec une valeur pour la constante de 500 km/s par mégaparsec.En lisant cette histoire, il semblerait logique de mettre la découverte expérimentale de l'expansion de l'Univers et l'existence du principe d'une loi linéaire distance-vitesse au crédit de Lemaître, et puis la confirmation détaillée de cette loi à Hubble et Humason, étant donné leurs observations plus précises, qui ont étendue les mesures de vitesse de Slipher à de plus grandes distances. Mais c'est là que ça ce corse... La traduction anglaise de l'article de Lemaître de 1927 a été publié dans les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society en mars 1931. Cependant, durant le processus d'édition, quelques paragraphes de la version originale française ont été purement et simplement supprimés, et notamment celui très important dans lequel Lemaître décrit la loi de Hubble et déduit le taux d'expansion. Il manque également le paragraphe dans lequel Lemaître discute des erreurs dans les estimations de distance, ainsi que des notes de bas de page cruciales, dans l'une desquelles Lemaître a interprété la proportionnalité entre la vitesse et la distance comme résultant d'une expansion cosmique, rien de moins ! La disparition de ces passages lors de la traduction a été connue par certains mais pas tant que ça.Jim Peebles cosmologiste à l'Université Princeton , a écrit dans un ouvrage sur Lemaître en 1984 : «Il est curieux que les paragraphes cruciaux décrivant comment Lemaître a estimé H, la constante de Hubble, et évalué les preuves de linéarité vitesse-distance ont été tronquées dans la traduction anglaise de 1931." Qui a traduit l'article de Lemaître et pourquoi ont été supprimés ces paragraphes?Sidney van den Bergh, astronome canadien, a spéculé il y a quelques mois que celui qui a fait la traduction sélective peut l'avoir fait pour conserver à Hubble la priorité de la découverte. David Block, un mathématicien à l'Université de Witwatersrand à Johannesburg, Afrique du Sud, a suggéré en outre que Hubble aurait pu lui-même mettre la main dans cette censure cosmique, pour s'assurer que le crédit irait à lui-même et à l'Observatoire du Mont Wilson, où il faisait ses observations.L'historien des sciences Robert Smith de l'Université de Alberta au Canada, qui croit que le crédit de la découverte de l'expansion devrait aller à Lemaître, a suggéré que les paragraphes peuvent avoir été coupés dans le cadre de pratique éditoriale standard par l'éditeur de la Monthly Notices. C'est dans ce contexte commençant à devenir houleux que Mario Livio se mit en quête de la vérité sur ce qui se passa il y a 80 ans... Il réussit à obtenir auprès des Archives Georges Lemaître à Louvain la lettre envoyée par l'éditeur des Monthly Notices, l'astronome William Smart, à Georges Lemaître, au sujet de la traduction et de la publication de l'article.Smart y demande à Lemaître s'il permettrait que son article de 1927 soit reproduit dans le Monthly Notices, parce que le conseil de la Royal Astronomical Society estimait que le papier n'était pas aussi bien connu que ce qu'il devrait.Dans sa lettre, Smart nulle part n'évoque la volonté d'exclure un passage ou une note et n'évoque à aucun moment les résultats de Hubble.Pour aller plus loin, Livio partit donc enquêter du côté des archives de la Royal Astronomical Society et a fini par retrouver la réponse que Lemaître adressa à Smart le 9 mars 1931, et cette dernière résoud entièrement l'énigme : " Dear Dr. Smart I highly appreciate the honour for me and for our society to have my 1927 paper reprinted by the Royal Astronomical Society. I send you a translation of the paper. I did not find advisable to reprint the provisional discussion of radial velocities which is clearly of no actual interest, and also the geometrical note, which could be replaced by a small bibliography of ancient and new papers on the subject. I join a french text with indication of the passages omitted in the translation. I made this translation as exact as I can, but I would be very glad if some of yours would be kind enough to read it and correct my english which I am afraid is rather rough. No formula is changed, and even the final suggestion which is not confirmed by recent work of mine has not be modified. I did not write again the table which may be printed from the french text. As regards to addition on the subject, I just obtained the equations of the expanding universe by a new method which makes clear the influence of the condensations and the possible causes of the expansion. I would be very glad to have them presented to your society as a separate paper. I would like very much to become a fellow of your society and would appreciate to be presented by Prof. Eddington and you. If Prof. Eddington has yet a reprint of his May paper in M.N. I would be very glad to receive it.Will you be kind enough to present my best regards to professor Eddington." C'est donc bel et bien Lemaître lui-même qui a fait la traduction (comme il a pu) et a enlevé les passages qu'il pensait devenus quelque peu obsolètes depuis les résultats de Hubble... Il ne cherchait absolument pas à revendiquer quelque paternité que ce soit sur une découverte et préférait visiblement aller de l'avant, en évoquant dans cette réponse de nouvelles équations et proposant un nouvel article sur ces nouveaux travaux... - Livio, M. Nature 479, 173 (10 november 2011) - Lemaître, G. Ann. Soc. Sci. Brux. A 47, 49–59 (1927) - Hubble, E. P. Proc. Natl Acad. Sci. USA 15, 168–173 (1929). - Lemaître, G. Mon. Not. R. Astron. Soc. 91, 483–490 (1931).Dr Eric SIMON http://drericsimon.blogspot.com Dobson Sky Watcher 254 mm F/4.7 TV Nagler 13 mm, TV Nagler 3.5 mm, HR planetary 5 mm, Plössl 10 mm, Plössl 25 mm, Barlow TV x2 filtres Moon et OIII, Guided by Telrad [Ce message a été modifié par Dr Eric Simon (Édité le 12-11-2011).]
  5. Et si le retour à la symétrie matière-antimatière était une clé du puzzle incompris de l'Univers actuel ?Quels sont ces problèmes ? - L'Univers semble peuplé presque exclusivement de matière, alors que l'antimatière (particules de charges opposées) existe bel et bien; pourquoi cette asymétrie ? Est-elle naturelle ? - Quelle est la nature de cette hypothétique Énergie Noire (qui devrait représenter 73% de l'Univers si son expansion est bien accélérée) ? - Quelle est la nature du phénomène physique à l'origine de la phase d'inflation dans l'Univers jeune, concept introduit pour permettre de coller aux observations d'homogénéité du fond cosmologique ? - Quelle est la nature de la Matière Noire non baryonique, représentant 23% du contenu de l'Univers et 85% de la matière ?Ces quatre questions sont des éléments totalement incompris actuellement. Pour essayer de littéralement se débarasser de ces questions et retrouver une vision beaucoup plus élégante de l'Univers, les physiciens français Aurélien Benoit-Lévy et Gabriel Chardin, proposent de changer d'Univers!Pour cela, ils font seulement deux hypothèses qui peuvent paraitre à la fois simples et élégantes : 1) matière et antimatière sont symétriques : il en existe autant l'une que l'autre dans l'Univers 2) l'antimatière possède une masse gravitationnelle active négative : il y a répulsion entre matière et antimatière et aussi entre antimatière et antimatière, comme il y a attraction gravitationnelle entre matière et matière.Le deuxième point est certainement le point le plus audacieux, mais il peut être fondé simplement par des concepts de symétrie. Et il faut savoir que c'est quelque chose qui n'a encore jamais été testé expérimentalement (une expérience est actuellement en cours au CERN pour regarder ça, l'expérience AEGIS).Quelles sont les conséquences de ces deux hypothèses ? Elles sont énormes car le modèle d'Univers s'en trouve complètement changé. Introduire autant de masse "positive" que de masse "négative" dans l'Univers au sens de la force de gravitation revient à créer (à grande échelle) un Univers vide de masse (les deux composantes s'annulent). Et ce type d'Univers à déjà été inventé il y a bien longtemps par un cosmologiste anglais du nom de Edward Arthur Milne en 1933, comme une alternative à vision de la Relativité Générale einsteinienne.Il se trouve que cet univers de Milne (ou de Dirac-Milne comme l'appellent les auteurs) reste régit par une métrique de type Friedman-Lemaître-Robertson-Walker comme le modèle standard actuel, mais avec des paramètres différents. Le fait essentiel de cette cosmologie est que le facteur d'échelle (que l'on note a(t)) est linéaire et cette linéarité reste identique tout au long de l'évolution de l'expansion. Car il s'agit toujours d'un univers en expansion, dont on peut calculer l'âge (le calcul donne 13.9 milliards au lieu de 13.7 milliard dans le modèle "standard"), mais cette expansion est constante : elle n'est ni accélérée, ni ralentie. Pas d'expansion accélérée, vous avez bien lu. Ce qui implique tout de suite la non-nécessité de recourir à une hypothétique énergie noire.Comment expliquer alors les observations de luminosité des supernovae Ia de 1998 qui ont conduit au concept d'expansion accélérée ? Et bien Benoit-Lévy et Chardin ont réanalysé les données des supernovae Ia avec leur modèle d'Univers et ils trouvent un accord pas trop mauvais, en tout cas bien plus proche du modèle "standard" avec ajout de constante cosmologique que de celui d'avant 1998 sans énergie noire (constante cosmologique)...En d'autres termes, les observations des supernovae (moyennant quelques biais de mesure) pourraient très bien être compatibles avec un univers en expansion non accélérée de type Milne.Une autre énorme implication de ce facteur d'échelle linéaire apparaissant dans l'univers de Dirac-Milne est qu'il n'y a plus de problème d'horizon : chaque point de l'espace a pu être en relation causale avec un autre point de l'espace dans les temps anciens, il n'y a donc plus aucun besoin de recourir à l'Inflation!. L'inflation, introduite au début des années 1980 permettait de résoudre de manière ad hoc l'apparente impossibilité que des directions opposées de l'espace aient pu être en contact causal dans le passé, ce qui est observé.Et où serait cette antimatière ? Et bien tout simplement là où n'est pas la matière! Il faut se rappeler que lorsqu'une particule rencontre son antiparticule, ça se passe mal : elle s'annihile en produisant deux photons dont l'énergie est égale à la somme des masses (valeurs absolues ?) desdites particules.Vous allez dire : il devrait donc exister des galaxies entières d'antimatière! Et bien non, puisque nous avons dit que l'antimatière repousse l'antimatière. Elle ne peut donc pas s'agglomérer comme le fait la matière : point de concentration d'anti-hydrogène, point d'anti-étoiles, point d'anti-galaxies, point d'anti-amas... Les anti-électrons, anti-protons, anti-neutrons sont voués à errer seuls dans les interstices matériels de l'Univers de Dirac-Milne, formant peut-être des halos diffus de (anti-)matière bien sombre... Introducing the Dirac-Milne Universe A. Benoît-Lévy, G. Chardin Astronomy&Astrophysics Vol 537, 11 janvier 2012version preprint en libre accès : http://arxiv.org/pdf/1110.3054.pdf Dr Eric SIMON; http://drericsimon.blogspot.com
  6. Hello,Le télescope Kepler remet ça !, avec la découverte de deux nouvelles « Tatooine » : Kepler-34b et Kepler-35b. C'est ce que nous apprennent William Welsh et ses collègues dans le numéro de cette semaine de Nature ! http://drericsimon.blogspot.com/2012/01/decouvertes-de-deux-nouvelles-tatooine.html Eric
  7. damned, je l'avais raté... désolé pour le doublon...Eric
  8. Première carto de matière noire à grande échelle !

    Pour ceux d'entre vous qui veulent voir où en est la situation actuelle de la recherche directe de WIMPs, entre Wimps légers et bruit de fond, la grosse question... voilà une bonne synthèse de Graciela Gelmini de l'UCLA à la conf XW2011 qui s'est déroulée à Madrid en décembre : http://www.ift.uam-csic.es/workshops/Xmas11/storage/talks/Gelmini.pdf
  9. Première carto de matière noire à grande échelle !

    ouais. C'est vous qui semblez de bonne humeur aujourd'hui ;-) Ce qui est sûr, c'est il n'y a aucun délire dans ce que j'ai dit.
  10. Première carto de matière noire à grande échelle !

    Parce que leurs résultats sont considérés comme fumeux par à peu près tous les autres et qu'ils se sont isolés en ne fournissant pas leurs données... C'est un peu les vilains petits canards du milieu.
  11. Première carto de matière noire à grande échelle !

    Eh, mais vous êtes au courant que ça fait 10 ans qu'une manip prétend mesurer des particules de matière noire ? Elle est complètement non-mainstream dans la communauté des chercheurs de wimps, mais eux campent sur leur position. C'est la collaboration DAMA, installée au Gran Sasso.Sinon, en 2011, plusieurs manips plus "mainstream" ont mesuré des signaux en excès dans la zone intéressante, on peut citer COGENT aux US ou encore CRESST (au Gran sasso aussi).
  12. Première carto de matière noire à grande échelle !

    le parallèle avec l'homéopathie est foireux, désolé... Dans l'homéopathie, il n'y a rien, absolument rien d'observable et d'observé...Dans les problèmes de masse (ou de gravitation), les effets sont bien observables et depuis longtemps, et de mieux en mieux, pour preuve la carte que je montrais.
  13. Première carto de matière noire à grande échelle !

    On pourrait dire aussi qu'on n'a pas encore prouvé sa non-existence !... ;-)... Ou encore que les théories du genre MOND ou TeVeS n'ont pas encore pu être validées expérimentalement à toutes les échelles...
  14. Première carto de matière noire à grande échelle !

    Magritte, c'est la pipe, la pomme, c'est plutôt Newton ;-) On ne peut pas nier l'existence de quelque chose qui existe...
  15. Première carto de matière noire à grande échelle !

    ... qu'on peut cartographier la distribution de matière noire! C'est une belle avancée !
  16. Le chaînon manquant entre galaxies naines et amas globulaires

    Merci pour ce papier, des 6 grosses différences entre GC et dSph, celle qui me plait le plus c'est : quote:dSph galaxies have a range of M/L ratios extending up to very large values, indicating that most of their mass is in the form of dark matter. Globular clusters have low M/L ratios and appear to be baryonic.Le mystère de l'origine de cette différence, sans doute...
  17. Le numéro A3 du volume 537 de Astronomy & Astrophysics nous offre les résultats d’une enquête menée par une équipe d’astronomes de l’ESO (European Southern Observatory) au sujet d’objets encore un peu mystérieux que l’on appelle les galaxies naines ultra compactes (GNUCs, ou UCDs en anglais). Ces UCDs sont connues pour former une classe de systèmes stellaires nombreuse depuis maintenant une dizaine d’années. Mais elles restent mystérieuses notamment par leur morphologie très compacte, montrant généralement une taille entre 30 et 300 années-lumière pour une masse dépassant le million de masses solaires.Plus généralement, leurs caractéristiques (taille, forme ou luminosité) sont similaires à la fois à celles de galaxies naines et à celles d’amas d’étoiles (amas globulaires). Omega CentauriPlusieurs centaines de GNUCs ont déjà été découvertes et deux hypothèses ont été émises au sujet de leur formation : soit il s’agit d’amas globulaires très massifs, soit il s’agit de galaxies naines « normales», mais déformées par de forts effets de marée. S. Mieske, M. Hilker, et I. Misgeld de l’ESO, ont voulu trancher ces deux hypothèses. Pour cela, ils ont conduit une étude statistique sur la population des GNUCs. Ils ont comptabilisé les GNUCs dans différents amas de galaxies, en fonction de la luminosité de leur environnement.Ils parviennent ainsi à établir que si les GNUCs sont des amas globulaires très brillants, nous ne devrions qu’en trouver seulement un ou deux dans le voisinage proche de notre galaxie. Et c’est ce qui est exactement observé. Le seul objet satellite de notre galaxie et qui peut être considéré comme une GNUC est le célèbre Omega Centauri.A l’aide de leur nouvel outil statistique, les auteurs ont étudié à l’aide du VLT non seulement le groupe Local mais aussi des amas de galaxies comme l’amas du Fourneau, de l’Hydre, ou du Centaure. Ils montrent clairement que la distribution de luminosité des GNUCs correspond très bien à celle des amas globulaires les plus brillants. Cela corrobore l’hypothèse que la très grande majorité des GNUCs sont en fait des amas globulaires très massifs.Cette étude montre que d’un point de vue statistique, il n’apparaît aucun besoin d’invoquer un autre scénario pour expliquer l’origine de ces galaxies naines ultra compactes… qui n’en sont donc pas…Eric; http://drericsimon.blogspot.com/
  18. Le chaînon manquant entre galaxies naines et amas globulaires

    Avant tout une question de masse et de structure interne je pense. Moins une question de distance. Il peut aussi exister des galaxies naines qui ne sont pas satellites d'autres galaxies.
  19. Connaissez vous l'oscillométrie ? Et bien c'est en quelque sorte une nouvelle branche de la physique qui est en train de naître sous nos yeux, au croisement de la physique des particules, de la physique nucléaire et de l'astrophysique... http://drericsimon.blogspot.com/2011/12/loscillometrie-des-neutrinos-nouvelle.html Eric
  20. Une nouvelle méthode pour éclaircir la matière noire

    En gros, on peut considérer que le neutrino possède plusieurs états de masse, qui correspondent à plusieurs vitesses de propagation. Lorsque le neutrino voyage, les deux états ne vont pas à la même vitesse. Durant son parcours, c'est comme si il est partiellement électronique, partiellement muonique, partiellement tauique, voire partiellement stérile (mais la part stérile reste à démontrer). On peut comparer un peu le phénomène avec une interférence de plusieurs ondes de fréquences différentes, mais dans notre cas ci, le neutrino interfère avec lui-même. Après une certaine distance, il devient entièrement muonique, puis redevient mixte pour finir électronique avant de tout recommencer...
  21. Une nouvelle méthode pour éclaircir la matière noire

    Bonsoir,J'aimerais bien qu'on arrête de discuter de ma petite personne, de mon nom, de mon titre et autres trucs sans intérêt. Sachez-le, je n'ai aucun intérêt particulier à générer du trafic sur mon blog, je ne fais pas de pub, je ne vend rien.... Il se trouve que la mise en page sur ce forum est extrêmement lourdingue, comparé aux forums (pour vous faire plaisir, puisqu'on ne peut pas mettre d'italiques) de webastro par exemple, que je fréquente bien plus assidument grâce à l'ergonomie qu'on y trouve (insertion de photos, vidéos...), mais aussi à l'ambiance qui y règne où je n'ai jamais vu aucune polémique vaine...Maintenant, pour répondre à la question posée sur le sujet, il faut savoir que l'énergie est conservée bien entendu. Le phénomène d'oscillation est fondé sur un mixing des différentes saveurs, ce n'est pas la même chose qu'une désintégration "simple" comme celle d'un muon en e- + antinu par exemple. N'étant pas un spécialiste du domaine, je vous renvoie vers un papier récent : http://arxiv.org/PS_cache/arxiv/pdf/1107/1107.2335v2.pdf Bonne lecture.
  22. Le numéro de Nature de cette semaine propose deux letters plus un edito consacrés à SN 2011fe qui a été observée en aout dernier dans M101. Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus sur ces travaux essayant de comprendre le fonctionnement des types Ia devenues si importantes depuis leur mise en valeur par le Nobel de physique de cette année, je propose une transcription de l'edito de Nature ici : http://drericsimon.blogspot.com/2011/12/et-la-naine-blanche-devint-supernova.html Eric
  23. Et la naine blanche devint Supernova

    Ca peut foutre les jetons, 10 ans de glace et de bronzage intensif pour un burst de 10 s... mais heureusement, la chimie de l'atmosphère est atrocement complexe, et comme le relate la dernière phrase de l'article français de wiki consacré à cette extinction datant de 443.7 millions d'années, http://fr.wikipedia.org/wiki/Extinction_de_l%27Ordovicien-Silurien : "Cette théorie ne fait cependant pas l'unanimité dans la communauté scientifique."
  24. Et la naine blanche devint Supernova

    Si je ne m'abuse, les photons gamma des GRB ou des supernovae n'atteignent jamais la surface de la Terre mais produisent des gerbes de particules dans l'atmosphère qui peuvent ensuite notamment être détectées par la lumière Cherenkov qu'elles produisent. Juste une douce lumière bleue...
  25. Une nouvelle méthode pour éclaircir la matière noire

    On est dans un fil sur un sujet de physique, peut-on y rester ? On ne va pas discuter des heures sur l'utilisation du titre de Dr en France... si ? Je veux bien pour le coup, mais c'est complètement hors sujet.