Géo le curieux

Membre
  • Compteur de contenus

    439
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Last Connexion

    Soon available - 49684

Tout ce qui a été posté par Géo le curieux

  1. Actualités de Curiosity - 2013

    Je parlais de Farah Vallis, au Sud-ouest (et non pas Sud-est comme j‘ai écris par erreur).Merci pour les liens, très complets (surtout le second). Ça va me faire de la lecture intéressante pour mieux comprendre l'environnement où évolue Curiosity et revitaliser un peu mon anglais.
  2. Le voyage interstellaire est-il possible ?

    Le problème introduit par Bruno Salque est avant tout celui de l'énergie nécessaire pour espérer pouvoir entreprendre un voyage interstellaire ("je m'étais amusé à calculer l'énergie nécessaire pour propulser un vaisseau interstellaire", dit-il en introduction). D'où tirer cette énergie ? Il en faut beaucoup pour pouvoir atteindre en un temps raisonnable (une vie humaine) l'étoile la plus proche. J'ai lu (des spécialistes ont fait le calcul) qu'avec les moyens actuels (nos fusées à propulsion chimique et leur rendement énergétique), il faudrait embarquer au départ une masse de carburant de l'ordre de grandeur de la masse terrestre...Il va falloir inventer autre chose que nos fusées, au rendement énergétique astronomiquement ridicule, pour aller visiter l'étoile la plus proche.Quant à convertir 100% de la masse en énergie (selon la formule d'Einstein), je ne connais aucune théorie permettant d'y arriver. A ma connaissance le meilleur rendement est celui de 2 trous noirs en rotation entrant en coalescence et convertissant une partie de leur masse en ondes gravitationnelles (soit un équivalent énergie colossal).Restent les "trous de ver", comme dans le film Interstellar... Mais la sonde Cassini n'en a détecté aucun au voisinage de Saturne. Dommage !En relativité par ailleurs, il n'y a pas que le temps et l'espace relatif qui change quand on approche la vitesse de la lumière, mais aussi la masse qui augmente considérablement (les particules du LHC, pourtant pas bien lourdes, exigent une énorme énergie pour être accélérées). Qu'en est-il pour un vaisseau spatial si sa masse relative (par rapport au point de départ) augmente avec sa vitesse et de l'énergie nécessaire pour continuer à accélérer cette masse ? Il en de même pour la ralentir (par rapport au point d'arrivée).
  3. Actualités de Curiosity - 2013

    Oui Vaufrèges, c'est dommage que la Nasa n'ait pas nommé les diverses buttes Murray rencontrées par Curiosity (ou leur attribuer un numéro). Ils avaient pourtant l'habitude de donner un nom exotique au moindre caillou singulier ou aux divers affleurements observés (mais c‘est l‘été et celui qui donne les noms est peut-être en vacances...).Une question au sujet du cratère Gale. Les vues satellitaires montrent clairement sur sa limite sud-est une longue et profonde vallée qui entaille le rempart du cratère et se termine dans celui-ci par un bel et important dépôt de type deltaïque. C'est une source d'alimentation du cratère en eau ayant sans doute contribué à la formation d'un lac. Cela a certainement été étudié. Quelqu'un connaît-il un lien traitant de cette vallée ?Ouf ! la foreuse marche.
  4. Actualités de Curiosity - 2013

    Restons positif sur la vitesse d’avancement de Curiosity. Il a progressé en moyenne de plus de 9 m par jour (jours terrestres), ou environ 9,5 m par jour martien. Cette performance est en soit un exploit technique remarquable compte tenu des difficultés de terrain et des problèmes de transmission pour son pilotage. La moisson des renseignements recueillis à ce jour est telle que cette mission, même si elle devait échouer à atteindre les affleurements d’argile, est déjà un succès.
  5. Actualités de Curiosity - 2013

    Superbes paysages avec les buttes Murray. Merci Vaufrèges et aux autres participants de nous en faire profiter avec des commentaires pertinents et un peu de poésie. L'idée du cosmonaute "Astrid" est très bonne pour donner l'échelle.C'est curieux que l'on ai baptisé ces buttes du nom de Murray, alors qu'elles font partie de la formation éolienne "Stimson" et non pas la formation "Murray" d'origine lacustre, beaucoup plus ancienne et située au dessous. Cela prête un peu à confusion...Certaines figures d'érosion me rappellent des figures semblables observables sur Terre et réalisées par le vent dans des dunes éoliennes légèrement cimentées (avec de fragiles dentelles de fines couches en surplomb).Espérons que la foreuse va retrouver une santé plus percutante et sera toujours opérationnelle quand Curiosity arrivera enfin aux couches d'argiles. Je partage le point de vue de Adintc, je trouve que Curiosity lambine un peu trop. 14 Km en 4 ans et un mois, cela fait une vitesse moyenne d'environ 39 cm à l'heure... pas terrible la propulsion au plutonium !
  6. Question marée

    Non, j'ai beau tenter d'imaginer ce que donnerait ce gif, cela n'expliquerait pas "beaucoup mieux". Comme le dit Chicyg, cela n'explique pas les 2 bourrelets. Mieux vaut raisonner en rapport de force de gravitation plutôt qu'en "force centrifuge" du couple Terre-Lune pour expliquer ces deux bourrelets, et les calculer. Avec deux mouvements de rotation simultanés et de centre différent la "force centrifuge" résultante devient impossible à visualiser et à définir, sinon sous forme d'un "moment cinétique global". Ce gif est trompeur, il nous fait perdre du temps.
  7. Question marée

    Oui Kaptain, je suis tout à fait d'accord. Mais du point de vue de la fréquence des marées (environ 2 par jours) c'est bien la rotation de la Terre sur elle-même qui en est responsable en premier lieu. C'est ce que je voulais dire. Cette rotation ne peut donc pas être ignorée, comme sur le gif, pour expliquer les marées . Un montage d'animation plus complet peut faire tourner la Terre sur elle-même et montrer également la rotation du couple Terre-Lune en prenant le Soleil comme point de référence fixe. On comprendrait alors beaucoup mieux.ChiCyg. Je voyais l'explication du résultat un peu autrement, mais cela revient au même : Les frottements (ou friction) des marées ralentissent la rotation de la Terre (la "rotation diurne"), et par conservation du moment cinétique globale du couple Terre-Lune cela entraîne une accélération de la rotation de la Lune autour de la Terre et donc son éloignement.
  8. Question marée

    Je reprends ce forum après un mois d’absence et je vois que les choses ont bien avancées depuis. Je réponds à Kaptain qui, j’espère, ne trépigne plus d’impatience depuis ma dernière intervention du 10 mars. Je persiste à trouver le gif d’introduction à ce débat sur les effets de marée assez trompeur puisque la Terre n’y tourne pas sur elle-même, ce qui est astronomiquement faux, vous en conviendrez Kaptain.Quand j’écris que « les effets de marées sont en premier lieu dus à la rotation de la Terre sur elle-même », je considère le fait que cette rotation modifie en permanence en tous points de la Terre les positions respectives de la Lune et du Soleil et donc le rapport des forces gravitationnelles attractives qu‘ils exercent. Ce rapport des forces attractives variable explique en premier lieu les mouvements de marée, leur amplitude et leur fréquence avec trois mouvements de rotation à prendre en compte: La Terre sur elle-même, la Lune autour de la Terre et le couple Terre-Lune autour du Soleil. Les divers lien ajoutés à ce forum l’expliquent bien. Viennent ensuite s’y ajouter divers facteurs assez complexes ici abondamment discutés.On peut effectivement considérer le bourrelet de marée opposé à la Lune comme un effet d’une « force centrifuge » due à la rotation du couple Terre-Lune, mais le gif ne le précise pas, pas plus que cette rotation n’apparaît sur ce gif (seule la Lune tourne). Dynamiquement cette « rotation » s’applique au centre de gravité commun situé à l’intérieur de la Terre et entraîne des oscillations de l‘orbite terrestre autour du Soleil. On peut se passer de cette force centrifuge, mal définie dans ce cas, et raisonner plutôt en terme de rapport de force d’attraction gravitationnelle, ce qui explique bien le phénomène.
  9. Actualités de Curiosity - 2013

    Ces gros plans sur les grès de la formation Simpson sont formidables. Ils donnent envie de les toucher et les effriter pour les examiner au microscope ou à la loupe binoculaire. Sur ces photos, comme sur les vues d’ensemble, on voit des couches bien régulières, bien stratifiées, finement laminées et des stratifications obliques d’assez faible pendage et concernant de petits inter bancs. Ces caractéristiques ne correspondent pas vraiment à celles qu’ont généralement sur Terre les dépôts d’origine purement éolienne (type dunaire). Ceux-ci sont généralement associés, au moins localement, à de forts pendages et de grosses discordances. La formation Simpson ressemble davantage à de très anciens dépôts attribués à environnement périglaciaire comme on en trouve dans le Sahara.Le Mont Sharp voisin semble en grande partie constitué de dépôts à priori apportés par le vent, et de couleur claire comme la formation Simpson. Cette dernière pourrait résulter du transport de ce matériau depuis le mont Sharp, à l’occasion de fonte de glace, et qui se seraient ensuite redéposés sur le lit asséché d’un ancien lac. C’est mon hypothèse pour l’instant, en attendant d’autre informations sur cette formation Simpson.
  10. Actualités de Curiosity - 2013

    De bien belles vues sur un paysage très accidenté où Curiosity doit avoir du mal à trouver un chemin favorable. Je profite de cette pose « court-circuit » pour demander des nouvelles des petits nodules (ou « myrtilles ») rencontrés précédemment. Qu’a donné leur analyse ? Autre question : Quel critère permet de dire que les formations actuelles de l’« unité Simpson » sont éoliennes ? On trouve sur Terre des dépôts d’aspect similaire d’origine éolienne, mais aussi d’origine fluviatile, lacustre ou lagunaire. Les stratifications obliques (et localement « entrecroisées ») renseignent alors sur la direction des courants plutôt que sur celle du vent.
  11. Question marée

    Évidemment, ce gif est faux, à vite mettre à la poubelle avec sa « force centrifuge qui crée un effet de marée à l’opposée du premier » en guise d‘explication. Sur ce gif, la Terre n’y tourne pas sur elle-même, or les effets de marée sont en premier lieu dus à cette rotation.Pour ce qui est de la Lune, elle tourne sur elle-même de façon synchrone avec sa rotation autour de la Terre. Elle nous présente toujours la même face et tous les points de Lune sont toujours situés à la même distance d’équilibre gravitationnel vis-à-vis de la Terre. Il n’y a donc aucun effet de marée dû à la Terre sur la Lune.Ce n’est pas le cas sur Io vis-à-vis de Jupiter.
  12. Rosetta -100 jours :)

    Passionnante mission. Je reprends le sujet en marche. Peut-être cela a-t-il déjà été expliqué, mais pour ceux qui viennent aux nouvelles de temps en temps et ne maîtriseraient pas bien l’anglais (les documents mis en ligne parlent généralement cette langue), je résume ce que j’ai appris sur la fin prévue pour cette mission.On pouvait envisager de laisser la sonde Rosetta autour de la comète Tchouri pour continuer ses observations pendant longtemps, mais cela pose les problèmes suivants :- La comète s’éloigne du Soleil et Rosetta va recevoir de moins en moins d’énergie pour ses panneaux solaires nécessaire à son fonctionnement.- La position de la comète, vue depuis la Terre, se rapproche actuellement de celle du Soleil et va passer derrière, vers Octobre, ce qui va empêcher ou gêner les communications avec Rosetta pendant de longs mois.- Le carburant embarqué, nécessaire aux manœuvres de positionnement et d’orientation, va bientôt être épuisé.- Les instruments scientifiques et divers appareillages à bord risquent d’atteindre leur « date de péremption » (leur fiabilité n’est pas garantie pour une beaucoup plus longue durée).On a donc décidé d’en profiter tant que tout marche bien à 100 % pour engranger un maximum d’observations scientifiques et s’approcher au plus près de la comète (ça va être génial en rase motte) puis de tenter de s’y poser en douceur au mois de Septembre, comme sur des œufs (afin d’éviter de rebondir comme l’a fait Phyllae).Malheureusement, une fois posée, Rosetta ne pourra plus communiquer avec la Terre et va s’endormir définitivement faute d’énergie (elle ne pourra plus orienter son antenne de communication, ni ses panneaux solaires). C’est dommage …
  13. Gravité! Du Big Bang aux Trous Noirs

    La gravité d’une chute dépend de sur quoi on tombe, à quelle vitesse et comment on y tombe. C’est plus difficile à quantifier autour d’un trou noir.A ce sujet, je viens juste de voir le film Interstellar (merci Hollywood) qui m’amène vous poser les questions suivantes :Sur la planète visitée proche de l’horizon du trou noir « Gargantua » la déformation de l’espace-temps d’Einstein y est très importante. Pour le temps, une heure là-bas équivaut à 7 ans sur Terre, soit un rapport de correspondance relativiste d’un peu plus de 60 000. Le film n’a l’air de ne prendre en compte que de l’effet relativiste sur le temps. Sauf erreur de ma part, les équations d’Einstein prévoient d’autres effets relativistes. En particulier sur l’espace qui doit se dilater dans la direction radiale autour du trou noir et une baisse de l’énergie associées aux fréquences de la lumière (une sorte d’effet « red schift »).Puisqu’il a des Kador en maths parmi vous, quelle serait la valeur (au moins l’ordre de grandeur) de ces effets sur l’espace et l’énergie lumineuse dans la situation de cette planète ?
  14. Question marée

    Sur Terre, si les marées déplacent une quantité importante des masses d’eau des océans, c’est que les forces mises en jeu sont importantes et elles ne s‘appliquent pas qu‘aux océans. Cela doit engendrer des contraintes et échauffements au sein des matériaux constituant la Terre, avec la Lune en premier lieu comme responsable. Sur la planète Io, à côté de Jupiter où l‘effet de marée est très fort, cela entraîne du volcanisme. Je me demande si cela ne peut pas contribuer à entretenir sur Terre des courants de convection à l’origine de la tectonique des plaques ainsi que contribuer à son champ magnétique, contrairement à des planètes comme Vénus ou Mars qui sont dépourvus de gros satellite, et sont sans tectonique des plaques ni important champ magnétique. Pour Mars, on a seulement la trace d’un très ancien champ magnétique fossile, antérieur au bouleversement qui semble avoir eu lieu sur cette planète il y a un peu plus de 3 milliards d’années (aurait-il eut un gros satellite jadis qui serait venu le percuter sur son actuel hémisphère Nord ?). Je n’ai jamais vu cette hypothèse envisagée quand on cherche à expliquer ces caractéristiques.
  15. images face cachée de la lune

    Obscur objet de nos désirs, où est cachée ton âme ?N’est-il pas légitime de désirer voir à quoi ressemble le derrière de la Lune ? Merci à Bob le martien pour cette très belle image où on le voit passer devant notre belle planète bleue.
  16. Actualités de Curiosity - 2013

    On aurait alors un phénomène de « tectonique globale », vraiment globale et non par plaques comme sur Terre. L’histoire géologique ancienne de Mars reste encore à élucider, on progresse petit à petit. Le premier des mystères est celui de la dichotomie entre l’hémisphère nord et l’hémisphère sud, expliquer son origine et ses conséquences. S’il s’agit de l’impact d’un énorme astéroïde (éventuellement plusieurs) cela a dû complètement bouleverser la planète et le volcanisme de Tharsis pourrait en être une conséquence.Plus localement dans le cratère Gale, si les dépôts de type lacustres et fluviatiles ne font pas de doute dans le fond du cratère, il reste à expliquer le dépôt des cinq mille mètres de sédiments qui le remplisse au milieu et forment le Mont Sharp.« Creusée par l'érosion éolienne, la dépression entourant le Mont Sharp a été épisodiquement tapissée de cônes alluviaux alimentés par les chutes de neige et la pluie depuis les remparts et le Mont Sharp lui même, l'apport de ces énormes quantités d'eau formant un/des lacs temporaire(s). » nous dit Vaufrège dans son post du 25 février. Je suis d’accord sauf pour le début de la phrase.On ne trouve aucune trace de dépôt analogue autour du cratère et je doute que le cratère ait été jamais entièrement rempli de sédiments qui dépassent largement la hauteur des remparts périphériques, puis ensuite recreusé par l’érosion éolienne ne laissant que le mont Sharp. Pour les milliers de mètres d’épaisseur de sédiments situés au-dessus des dépôts lacustres et formant l’essentiel du mont Sharp (ceux en discordance sur leur substratum, de teinte claire et à la légère stratification oblique), la seule explication que j’arrive à donner pour leur mise en place serait celle d’un mélange de dépôts de type éolien et glaciaire (glace d’eau et de neige carbonique, accumulés avec les dépôts éoliens puis progressivement sublimés ou restitués ensuite partiellement et occasionnellement sous forme liquide). Une colossale dune géante, à la formation à la fois éolienne et glaciaire. Un phénomène qui reste plausible à l’échelle des derniers milliards d’années où les conditions générales de la planète et de l’environnement de ce cratère semblent avoir peu changées.
  17. Actualités de Curiosity - 2013

    Merci Faufrege13, il n’y a pas que le « quarteron » (normalement une quarantaine, plutôt que quatre), qui suit avec intérêt la présentation que vous faites sur ce forum des pérégrinations de Curiosity. On s’y retrouve beaucoup mieux que sur le site de la Nasa. Bravo, c’est clair, constamment actualisé et bien fait.
  18. La rumeur des ondes gravitationnelles...

    A mon âge j’ai vu l’Univers rajeunir en même temps que je vieillissais (ça compense, en vertu du principe d‘équivalence des âges relatifs).En 1,3 milliards d’années à la vitesse de la lumière, la distance correspondante définie par c correspond à environ 13,6 milliards de fois c, dont 10 % , en équivalent distance, échappent à la valeur prise en compte pour définir la vitesse de la lumière qui se fait pourtant en fonction des distances. Ce paradoxe me laisse fort perplexe et je vois mal comment on peut y échapper à l’aide d’une explication aussi simple qu’un banal et ordinaire Effet Doppler-Fizeau qui serait le seul effet de ce mystérieux espace additionnel sans rien changer à tout le reste de nos lois physiques. Il est dommage que l’abbé Lemaître, initiateur de cette hypothèse explicative, soit mort, il aurait peut-être pu me l’expliquer.Je suis sans doute trop rationnel, un peu comme Etienne Klein qui déclarait à la fin d’un cours d’introduction sur le temps à l’École Polytechnique, qu’il ne comprenait pas la cosmologie. Mais je vis dans le monde réel, assez dissymétrique (surtout entre le haut et le bas) pas celui des mathématiques, ses nombres imaginaires et ses règles de symétrie établissant des équivalences et des covariances quelque soit la direction. Merci pour les info, toutes celles qu’on trouve grâce à vous sur Astrosurf au sujet de ces autres mondes bien réel grâce à nos formidables ambassadeurs envoyés sur Mars, Pluton, Charon, Céres, Tchouri… plus fiables que la lumière, et aussi sur ces fantastiques mondes mathématiques que découvre la cosmologie à des milliards d’années lumière de distance.
  19. La rumeur des ondes gravitationnelles...

    C’est une tentative d’analyse que je fais en relation avec la problématique des rapports entre la théorie d’Einstein et la théorie quantique qui toutes deux nous servent à interpréter l’image qui nous vient du cosmos, et les incertitudes qui peuvent en résulter sur les rapports possibles de cause à effet. Un vaste sujet qui déborde du cadre de ce forum.Une dernière question : De combien l’espace s’est-il « expansé » au tau moyen estimé actuel et celui qu’il était il y a environ 1,3 milliards d’années, pendant la durée du signal significatif de la mesure de détection de ces ondes gravitationnelles ? Juste l'ordre de grandeur, pour comparer avec ce que l'on cherche à mesurer. « C'est marrant, on peut même voir que ça se passe aux Etats-Unis à cause de la raie à 60 Hz (et ses harmoniques !) du réseau électrique : son niveau excède celui de la coalescence des deux trous noirs, ce qui donne une idée de la difficulté de la mesure ... ». Serait-ce une question de « localité » ou de « causalité » en fréquences référentielles ? Je préfère attendre la mise en service de Virgo pour me faire une idée plus précise de la valeur de cette découverte (ou mesure).
  20. La rumeur des ondes gravitationnelles...

    Oui, je vois l’idée. Effectivement ça s’explique bien comme ça, au « redschift » prés semble-t-il… Ah, ce « redschift » et son « Big-bang », pierre angulaire de tout l’édifice paradigmatique conceptuel !On m’avait dit que l’appareil pouvait mesurer une dilatation de l’espace au passage d‘une onde gravitationnelle, il semble qu’en fait, il serve davantage à détecter des rapports particuliers entre des fréquences possibles correspondant à l’effet que pourraient avoir des ondes gravitationnelle. Normal, ce double « télescope » est construit comme un interféromètre. Ce qui me pose problème c’est l’usage des « probabilités » pour extraire d’un bruit de fond non négligeable, un signal significatif. Une « probabilité », mathématiquement, a la même « dimension » qu’une fréquence, et c’est ce que l’on cherche à « mesurer » par différentiel…Je me perds en conjectures en voyant que l’appareil utilisé est construit sur le même principe que celui des expériences de type de celles d’Alain Aspect pour vérifier les corrélations quantiques en polarité entre des photons intriqués et les incertitudes relatives qui en découlent. Il est aussi un peu du même type que ceux qu’on utilise pour calculer la valeur de la vitesse de la lumière et sa constance quelque soit la direction (mais dans deux directions seulement simultanément, en même temps et à la fois comme ce qui caractérise la lumière dans les équations de Maxwell).???????Au bout du compte, qu’est-ce qui est le plus probable ? Que les équations d’Einstein sont exactes aux abords d’un trou noir où elles se heurtent à des « singularités » qui n’ont pas de solution mathématiques, ou que les ondes gravitationnelles existent vraiment, ce qui nécessite pour qu’elles puissent exister que l’on utilise un référentiel « cylindrique » pour leur trouver des solutions dans les équations d‘Einstein ?Le référentiel utilisé pour les détecter n’est pas « cylindrique », mais posé sur une sphère (notre référentiel terrestre) pas vraiment sphérique…
  21. La rumeur des ondes gravitationnelles...

    Merci ChiCyg, c’est tout à fait le genre d’information qui me manquait, c’est précis et détaillé.« Ensuite il faut estimer si oui ou non les résidus s'expliquent par le bruit de fond de la mesure. Sinon ça veut dire que la théorie ne colle pas parfaitement aux mesures. » Je suis tout à fais d’accord avec cette remarque et c’est-ce qui me semble poser le plus de problèmes vu le caractère très aléatoire de ce résidu qui en amplitude est loin d‘être négligeable Le signal recherché est très bref, donc avec peu d‘oscillations significatives d‘amplitude supérieure à celle du résidu et divers types de signaux peuvent correspondre à des ondes gravitationnelles suivant le scénario envisagé. Un « faux positif », avec deux mesures seulement, me semble difficile à exclure dans ces conditions. Je me méfie des « probabilités » de type bayésiennes, sorte de calcul statistique fait à l’envers.Bon, attendons la suite, une fois le troisième détecteur Virgo opérationnel, la part de hasard sera réduite.Merci dg2. J’avais donc raison de trouver ces détecteurs fantastiques. On est bien dans le domaine de la précision quantique.Je me pose également la question suivante : L’espace est normalement parcouru sans cesse et partout par des ondes gravitationnelles de diverses origines possibles et donc de nombreuses et diverses fréquences et amplitudes (et/ou longueurs d’onde de déformation d’espace-temps équivalentes). Comme toutes ondes celles-ci devraient pouvoir se mettre en phase ou opposition de phase et former fortuitement des ondes d’amplitude différente de la « normale » à diverses fréquences et amplitudes. Comme le font les vagues qui interfèrent à la surface de l’eau quand on y jette de nombreux cailloux, ce qui crée des vaguelettes en tous sens. Le référentiel d’Einstein, me semble-t-il, ne permet de calculer une déformation que pour une cause unique et dans un espace au départ « lisse ». Comment remonter à une unique cause à partir d’un signal ainsi mélangé avec les autres ?
  22. La rumeur des ondes gravitationnelles...

    Erreur de ma part, la précision de Ligo serait d’environ la taille d’un atome (et non pas d‘un proton, j‘ai confondu avec l‘effet qu‘aurait une super nova dans notre galaxie). On frôle néanmoins le domaine quantique ainsi que la précision maximale que l’on peut avoir sur la dimension exacte des objets faits de matière qui ne peut pas être plus précise qu’à un atome prés. Nos détecteurs, ainsi que tout l’appareillage, sont fait de matière. La valeur actuellement fixée à la vitesse de la lumière en tient compte. Elle n’est précise qu’à 9 chiffres significatifs. Au-delà on entre dans le domaine quantique et ses « probabilités » associées à toute valeur mesurable (l’ « observable ») et ses quanta minima ayant un effet détectable.Je me pose une question en voyant reproduit le signal à l’origine de cette découverte d’ondes gravitationnelles (tel qu’il est publié). On y voit les deux signaux osciller de façon assez aléatoire (je suppose que c’est le bruit de fond) qui encadre un signal qui reproduit assez bien l’effet calculé qu’aurait la coalescence de deux trous noirs lointains. En toute rigueur, le signal significatif à analyser et interpréter devrait être celui obtenu en soustrayant le bruit de fond puisqu’il vient s’additionner à ce dernier. Il n’aurait alors plus la même allure. Quelqu’un peut-il m’expliquer ça et comment on traite le signal pour en tirer une information significative et fiable ?
  23. La rumeur des ondes gravitationnelles...

    Ces détecteurs Ligo sont vraiment fantastiques. Ils tirent leur information à l’échelle de la taille du proton, ce qui leur permet des performances analogues à celle des qbits quantiques. Grâce à quelques brefs bip difficilement différentiables du bruit de fond nous pouvons maintenant voir à environ 1,3 milliards d’années lumière, presque comme si on y était, 2 trous noirs en train de spiraler pour s’accoupler et ne faire plus qu’un, et même connaître leur masse. Une remarquable densité d’information dans si peu de bip. Le prix à payer pour l’envoyeur est quand même élevé (3 masses solaires de frais d’envois). Les ondes électromagnétiques réclament plus de photons, mais gaspillent moins d’énergie.
  24. New Horizons - Pluton, nous voilà !

    Il est curieux que l’on ait choisi Cousteau pour désigner une région « rocailleuse » (Rupes en latin). Peut-être par ce que cette région en arc de cercle évoque la bordure d’un ancien cratère d’impact sans doute rempli par un océan de glace (Sputnik planum). Cette région se prolonge par des « collines » (Coles) auxquelles la Nasa a donné le nom d’engins spatiaux au destin tragique qui ont fini désintégrés (Columbia et Challenger). Un clin d’œil au caractère parfois assez explosif de Cousteau ?
  25. Rosetta -100 jours :)

    Dans les schémas expliquant la formation des cavités on peut compléter la légende du schéma numéro 2 par l’action de la pression des gaz issus de la sublimation. Cette pression a tendance à repousser le chapeau des terrains situés au-dessus et à les fracturer. La très faible gravité sur Tchoury fait que cette pression devient vite supérieure au poids des terrains dont la résistance dépend de leur cohésion. Ces terrains peuvent être partiellement expulsés sous forme d’une explosion quand les gaz se détendent brutalement en atteignant la surface.