Géo le curieux
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Tout ce qui a été posté par Géo le curieux
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Cet article est plus détaillé. Je résume. On y apprend que lors des survols à basse altitude de Rosetta (10 à 30 Km) les images à haute résolution ont permis de caractériser ces cavités qui font de quelques dizaines à quelques centaines de mètres de diamètre et jusquà 210 m de profondeur.Certaines de ces cavités sont clairement associées à des jets de matière. Des jets semblent provenir de zones fracturées dans les parois des cavités. Les cavités les plus actives sont les plus marquées. Les plus irrégulières sont inactives, sans doute en cours de comblement. On présume que la phase deffondrement à lorigine de la formation de ces cavités serait responsable des soudaines bouffées démissions de matière comme observé sur les comètes. On expliquait difficilement ce phénomène jusquà maintenant.
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Le passionnant feuilleton des communications avec Philae se poursuit, merci pour les détails qui permettent de le suivre presque en direct. Pendant ce temps Rosetta poursuit ses observations et lon analyse en parallèle les données recueillies dont de fabuleuses photos. Elles ont fait lobjet dune analyse géomorphologique portant sur des cavités ressemblant à des dolines, étude signalée par jfleouf le 3 juillet. Pour ceux que cet aspect intéresse, mais ne maîtrisent pas bien langlais, je me suis essayé à une traduction ci après :« Des cavités ont été observées sur plusieurs noyaux cométaires cartographiés par des sondes spatiales. On a envisagé et débattu du fait que ces cavités sont la marque dune activité interne, plutôt que de cratères dimpact comme ceux que lon trouve sur la surface des planètes ou des astéroïdes. Des expériences dimpact et les modélisations ne peuvent pas reproduire les formes de la plupart des cavités observées sur les comètes, et les taux de collision prévus impliquent que peu de ces cavités sont liées à des impacts. Dautres mécanismes comme une activité explosive ont été envisagés, mais le processus à lorigine reste inconnu. Nous rapportons ici que les cavités sur la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko sont actives, et probablement créées par une processus type doline, peut-être accompagné par des explosions. On envisage quaprès leur formation, les cavités augmentent lentement de diamètre, suite à laction de la sublimation qui entraîne un retrait de leur contour. En conséquence, les cavités sont caractéristiques du degré dérosion de la surface. La surface fraîche dune comète devra avoir une structure irrégulière avec de nombreuses cavités, alors quune surface évoluée aura un aspect plus lisse. La taille et la répartition des cavités impliquent lexistence dun grande hétérogénéité dans la composition et les propriétés physiques et structurelles et de la première centaine de mètres sous la surface actuelle de la comète. »
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Oullala ! J.C. Villame... un remarquable scientifique effectivement fort peu académique. Je connaissais les Bogdanov mais pas celui-là. Vous avez dû bien rigoler !
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Désolé, cest rebutant et affreusement compliqué et ça manque de belles images. Ce qui est intéressant ce sont les conclusions. Il ny a pas que la théorie MOND ou la matière noire qui pourraient expliquer ce qui est interprété comme des anomalies de la gravitation.
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Matière noire : enfin du sérieux ?
Géo le curieux a répondu à un sujet de jackbauer 2 dans Astronomie générale
À Tournesol, suite à sa remarque sur le « patchwork » de la science. Je sais, Triphon, la science devient de plus en plus en plus complexe, à limage sans doute de la nature, et il devient de plus en plus difficile de la comprendre. Les articles de vulgarisation ne suffisent pas. Cest pourquoi je vais parfois dans des forums pour chercher des informations supplémentaires auprès de gens qui sy connaissent mieux que moi. Je suis curieux, je suis comme ça.Quant à la cohérence du patchwork de la science, en cosmologie en particulier on est en droit de se poser des questions. Nos grandes théories cosmologiques actuelles sont essentiellement basées sur la théorie dEinstein et la théorie quantique. Lune comme lautre sont très complexes et encore assez mal comprises par certains aspects et présentent des paradoxes assez difficilement explicables. Des théoriciens logiciens ont démontré que ces deux théories étaient incompatibles. Je ne sais pas exactement pourquoi mais leur conclusion ne semble pas être remise en cause. Dautres ont appliqué à la théorie dEinstein la logique mathématique quantique et ont trouvé que le temps disparaissait alors. Plus de problème sur la relativité du temps, il nexiste plus (dun point de vue quantique). Mettez ces deux théories à priori incompatibles et parfois paradoxales dans le Big-bang, mélangez et vous aurez une explication à lorigine du monde qui pour rester cohérente nécessite en plus une incroyable période « dinflation ». Cette période dinflation échappe à toutes les lois de la physique connues ce qui nempêche pas certains daller y chercher, à laide dondes gravitationnelles théoriques prévues par Einstein qui auraient été émises à ce moment là, une explication à un certain mode de polarisation dans la lumière du fond diffus cosmologique émise 300 000 ans plus tard et détectée plus de 13 milliard dannées après. On nous présente ensuite ça comme une preuve de la cohérence du modèle (ou de lexistence des ondes gravitationnelles encore jamais détectées, au choix).Moi, quand je vois ça, jai beaucoup de mal à y croire !Et il marrive de douter de la rigueur logique de certains scientifiques, sans doute un peu noyés dans le complexe patchwork des connaisses actuelles et à la recherche avant tout de publications sensationnelles avant les autres. Beaucoup semblent appliquer des recettes mathématiques préétablies, mettent ça dans de gros ordinateurs, et prennent pour argent comptant le résultat obtenu sans trop se soucier du pourquoi et du comment on obtient ça.Pour ce genre de raisons, jai du mal à croire, en létat actuel de nos connaissances, à cette hypothèse de la matière noire.La théorie dEinstein, pas plus que la théorie quantique ne sont « des lois fondamentales de la nature ». Ce sont des théories à usage pratique (cétait lopinion de Niels Bohr un des fondateur de la théorie quantique), validées parce quelles marchent bien sur Terre, à notre échelle, et sont utiles, mais elles nont pas nécessairement une valeur universelle. -
En cherchant à me renseigner sur « la méthode dévaluation » des vitesses orbitales dans une galaxie, je tombe sur cette étude de J.C Villame « Mécanisme causal de la vitesse de rotation des bras spiraux de la Galaxie »(2011). Cette étude, assez sophistiquée avec des arguments dordre dynamique et de répartition de densité (en gros), semble justifier les vitesses observées dans les bras galactiques sans quil y ait un manque de masse. On y fait aussi passage une déduction assez logique qui intuitivement avait été la mienne, celle dune grande instabilité gravitationnelle au centre (sans quon y envisage dy mettre un trou noir). http://jcvillame.free.fr/Mecanisme%20causal%20de%20la%20vitesse%20de%20rotation%20des%20bras%20spiraux%20de%20la%20Galaxie.pdf.
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ChiCyg, merci de me répondre. Cest en effet curieux cette quasi constance des vitesses de rotation sans lien formel bien défini avec le rapport des masses concernées. MOND en fait une loi issue de lobservation.Formellement le problème de léquilibre gravitationnel dune galaxie sapparente au problème à N corps et na donc pas de solution analytique. Les lois qui régissent le comportement de quelques corps deviennent parfois très différentes et imprévisibles quand elles concernent un grand nombre. Je ne connais pas la « méthode dévaluation » qui permet de faire des estimations. Beaucoup détudes ont dû porter sur la question vu limportance que prend ce sujet actuellement en astronomie avec la chasse aux WIMPS ou « matière noire » et avec les logiciels utilisés pour simuler les rencontres de galaxies. Ces simulations ont lair de donner des résultats assez réalistes, mais aussi assez voisins selon quon ajoute de la matière noire ou applique la loi MOND. Ces simulations ont donc une certaine « plasticité » qui dépend des algorithmes utilisés (des approximations) et des conditions initiales retenues, tout autant que des paramètres physiques mis en jeu. Un passionnant feuilleton astronomique à suivre, qui remet en cause des certitudes que lon croyait acquises Il me semble que dans les habituelles lois de Newton, le problème réside dans la densité et la cohésion des corps concernés. La masse ne suffit pas à les caractériser exactement vis-à-vis de lintensité de la force gravitationnelle et de ses effets dans lespace comme dans le temps. À léchelle dune galaxie, cette densité varie en même temps quelle évolue (concentrations locales, créations détoiles ). La question soulevée par Frédogoto sur le rapport entre les masses et les vitesses orbitales montre également que pour deux corps ces vitesses dépendent du rapport des masses entre ces deux corps et du référentiel du centre de masse commun considéré pour caractériser le mouvement. À léchelle dune galaxie plus rien de tel ne peut être clairement défini et change sans cesse.
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Matière noire : enfin du sérieux ?
Géo le curieux a répondu à un sujet de jackbauer 2 dans Astronomie générale
Je vois que le problème fait débat dans le monde scientifique.Que Superfulgur se rassure, je nai aucun mépris pour les spécialistes de la relativité bien au contraire. Je me suis intéressé à la théorie de la relativité avant que les lentilles gravitationnelles soient découvertes et confirmées par les observations astronomiques. Ce nétait alors quune prédiction théorique. On fut un peu surpris à lépoque de pouvoir en observer daussi beaux et nombreux exemples, mais les moyens de calcul dalors ne permettaient guère de les relier à la masse de lobjet déformant comme on semble savoir le faire maintenant.« Ca ne vous vient pas à l'esprit que les chercheurs puissent penser et tenir compte de tout cela ? » sinterroge Tournesol. Jy ai pensé, mais les chercheurs névoquent jamais ce genre de considération dans leurs articles de vulgarisation et jaimerais en connaître le détail, cest pourquoi je soulève la question sur ce genre de forum (Le diable se cache souvent dans les détails). Merci à ceux qui peuvent me renseigner.ChiCyg mapporte des éléments de réponse dans un autre forum sur la matière noire, je le cite :« c'est un problème très difficile de reconstituer la répartition de masse avec un ensemble d'arcs gravitationnels. C'est un "problème inverse" qui a une infinité de solutions et pour la résolution duquel il faut poser toute une série d'hypothèses. C'est encore plus difficile que la reconstitution d'images en interférométrie ! Les "lentilles gravitationnelles" donnent d'ailleurs des résultats joyeusement contradictoires dans les collisions d'amas ... » -
Merci ChiCyg. Ça cest la façon dont on mesure les vitesses apparentes avec nos télescopes. La question que je me pose et de savoir comment on compare ensuite ses vitesses avec celles quelles devraient être pour en conclure que les étoiles périphériques tournent trop vite. Autrement dit, comment calcule-t-on, en théorie, la vitesse que les étoiles devraient avoir en tournant autour dune galaxie ? Mais cette question sort du débat initié par Frédogoto, jaurais dû la poser ailleurs.Pour Frédogoto, il est amusant de savoir que dans la station orbitale, si lon se tient debout les pieds tournés vers la Terre, ces derniers auront tendance à tourner plus vite que la tête puisque leur orbite est un peu plus petite. Leffet est négligeable et imperceptible pour les astronautes, mais il est bien utile quand il sagit de réaliser une rencontre orbitale entre deux vaisseaux. Si lon se trouve sur la même orbite derrière un autre vaisseau, les deux vont à la même vitesse puisque lorbite est la même. Comment rattraper le vaisseau qui est devant vous ? Contrairement à lintuition et à ce que lon fait sur Terre, il faut commencer par freiner. Cela a pour effet de vous faire descendre sur une orbite plus basse où lon tourne plus vite. Vous rattrapez donc le vaisseau par dessous. Peu avant darriver juste en dessous, vous accélérez, ce qui vous fais remonter à son niveau et à sa vitesse si vous avez bien dosé votre accélération et au bon moment. Rendez-vous spatial réussi.
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Matière noire : enfin du sérieux ?
Géo le curieux a répondu à un sujet de jackbauer 2 dans Astronomie générale
Je serais curieux de savoir sur quelles bases théoriques est calculée la répartition de la matière noire à partir de larc gravitationnel visible autour de lamas. Je présume que lon tient compte de chacune des galaxies qui le compose, mais quen est-il de la distance entre elles, de leurs vitesses relatives, de la trajectoire et du temps mis par la lumière pour aller de lune à lautre dans ce champ de déformations despace-temps bosselé à géométrie variable ? Le temps que cette lumière traverse lamas, lobjet darrière-plan sest déplacé et nest plus exactement dans le même axe de visée et la position relative des galaxies composant lamas a également changée. Cela doit sérieusement compliquer les calculs. Je doute que lon en tienne compte, pas plus quEinstein na envisagé ce cas de figure dans sa théorie et ses équations qui sont déjà bien assez complexes sans cela à partir dun référentiel fixe et ponctuel et non pas multiple et variable dans lespace comme dans le temps. Peut-être, dans ce cas de figure, y a-t-il un effet cumulatif de la « déformation » résultante sur la lumière, comme des ondes en phase. Un même type dincertitudes sur les rapports exacts de causes à effet qui se cumulent dans leurs effets sur la lumière ?Il me semble que lon procède à une extrapolation de la théorie, hors de son cadre rigoureux, et à une approximation dans les calculs. Dans ces conditions il est peut-être un peu hasardeux, à de telles distances astronomiques, den tirer de subtiles conclusions sur des effets dinteraction de la mystérieuse matière noire avec elle-même.Curieusement larticle de lEso conclut dans le dernier paragraphe par ces mots : « Considérés simultanément, les résultats issus de ces deux études permettent, pour la toute première fois, « d'encadrer » le comportement de la matière noire. La matière noire interagit davantage que prévu, mais moins qu'attendu ».Davantage que prévu, mais moins quattendu ??? Voilà le comportement de la matière noire bien « encadré » ! -
matière et energie noire
Géo le curieux a répondu à un sujet de micheldelmas dans Astronomie générale
Toutes nos lois sont des artifices, inventés par lhomme pour mieux comprendre la nature. Cela na rien de péjoratif comme a lair de le penser Superfulgur. Quant à la matière noire, elle est totalement invisible, tout comme les trous noirs.Quand on « regarde » les loupes gravitationnelles induites pas des amas de galaxies, ce que lon « voit », à laide de savants calculs, cest que ça ne colle pas avec les prévisions dEinstein et nos actuelles lois de la gravitation. Comment lexpliquer ? Avec de la matière noire par exemple, mais on peut aussi se permettre de douter de la validité, ou de la précision, de nos lois de la gravitation appliquées à cette formidable échelle cosmique et tenter de trouver dautres explications.Kepler a mis des années de vaines tentatives et laborieux calculs avant darriver à trouver ses trois lois qui permettent de rendre compte des mouvements des planètes dans le ciel. Il na pas cherché que dans une seule direction avec une seule hypothèse. Il a dû remettre en cause les hypothèses qui prévalaient à son époque (des mouvements circulaires, une « propriété fondamentale » que lon attribuait à la nature). Ses lois de la gravitation, complétées par Newton, sappliquent bien à notre échelle terrestre et la précision de nos mesures, mais elles ne collaient plus pour expliquer la période de lorbite de Mercure à léchelle du système solaire. Ses lois ne sont pas « une propriété fondamentale de la nature » mais seulement une bonne approximation et nétaient pas rigoureusement exactes. Einstein y a apporté un correctif sans avoir recours à de la matière noire, mais sa théorie implique lexistence de trous noirs associés à de très forts champs de gravitation (ou une très grande densité de matière). Cette théorie est basée sur un référentiel inertiel théorique et savère pertinente et exacte sur Terre. Or nous ne sommes pas dans un référentiel inertiel. Elle na donc quune valeur relative à ce référentiel, le nôtre avec son champ gravitationnel associé et sa densité de matière qui sert de référence, et sa précision ou exactitude nest pas nécessairement universelle. En particulier dans des gradients gravitationnels associés à des échelles de rapports entre lespace, le temps et les masses très différents du nôtre comme dans lespace inter sidéral autour des galaxies ou des amas de galaxies.Un peu de relativité aide à la réflexion. Einstein a introduit une nouvelle unité de mesure de temps et/ou despace avec la valeur de c. Si lon se trompe sur la valeur exacte du temps, on se trompe alors aussi sur lespace et réciproquement et en conséquence sur le rapport qui relie ses notions à celle des masses dans nos lois de la gravitation. Il conviendrait peut-être, comme on le fait fort pertinemment en physique quantique, dintroduire en astrophysique des principes dincertitudes relatives. -
Et dans une galaxie spirale, qui tourne autour de quoi, à quelle vitesse et par rapport à quoi ?
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matière et energie noire
Géo le curieux a répondu à un sujet de micheldelmas dans Astronomie générale
La « matière noire » nest quun artifice théorique pour faire coller linterprétation que lon fait de nos observations avec les lois de la gravitation : celles de Newton-Kepler, corrigées par Einstein. Les principales divergences sont les suivantes :Les étoiles périphériques des galaxies semblent tourner trop vite et dans certains amas de galaxies ceux-ci semblent sattirer davantage que la masse visible permet de le calculer . Par ailleurs, les déformations, type « loupe gravitationnelle », prévues par la théorie dEinstein savèrent plus importantes que la masse visible des galaxies qui en seraient à lorigine permet de le calculer. Dans tous les cas il manque de la masse, il en manque beaucoup. De savants calculs permettent de faire la « cartographie » (la répartition dans lespace) de cette masse manquante et de déterminer la quantité nécessaire pour que les observations collent avec nos lois de la gravitation. Comme cette masse manquante est totalement invisible et très mystérieuse on la qualifiée de « matière noire ».Dans la théorie de lexpansion de lUnivers (ou « Big-Bang »), la gravitation soppose à cette présumée expansion. Comme on rajoute une grosse quantité dhypothétique matière noire, pour que lexpansion puisse avoir lieu, il faut aussi ajouter une quantité équivalente dénergie ayant leffet contraire (pour repousser la matière alors que la gravitation lattire). Cest « lénergie sombre » (ou « noire »), tout aussi mystérieuse et hypothétique que la « matière noire ». Actuellement, question certitudes pour notre matière grise, à ces échelles cosmologiques on est dans le « noir ».Il me semble plus logique (comme le fait par exemple de façon empirique la théorie « Mond ») de remettre en cause la pertinence de nos lois de la gravitation à léchelle des galaxies plutôt que de rajouter, tiré du chapeau, ces pharamineuses quantités de totalement énigmatiques et mystérieuses « matière noire » et « énergie sombre ». Nos lois de la gravitation sont établies dans le système solaire avec le Soleil, objet central très massif servant de référentiel. On nest plus dans le même cas de figure avec les galaxies où interagissent gravitationnellement entre elles plus détoiles quil ny a de secondes ou de mètres contenus dans c. La théorie dEinstein permet destimer la déviation des rayons lumineux autour dun objet central bien défini, ce nest pas le cas des galaxies et des amas qui ont des formes diffuses et évoluent dans le temps, tout comme évoluent également dans le temps les objets darrière plan déformés et notre propre position et angle de point de vue quand on en reçoit la lumière. Un problème de relativité complexe, associé à des rotations, que nos théories trop simplistes ne parviennent pas encore à expliquer, ou interpréter.Une réflexion du même type, pourrait également remettre en cause linterprétation actuelle (un banal effet Doppler Fizeau linéaire dans la ligne de visée) du décalage vers le rouge des fréquences de la lumière perçue des objets lointains à lorigine de la théorie du Big-Bang.