Géo le curieux

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Tout ce qui a été posté par Géo le curieux

  1. La distance Terre-Lune à l'échelle

    Une bien belle photo Kaptain, qui a dû nécessiter un très long self stick pour être prise. Les choses gagnent a être vue à l'échelle, comme sur cette belle photo.Mars étant, au plus près, au moins 145 fois plus loin de la Terre que ne l'est la Lune, à cette échelle, au lieu d'une distance d'une dizaine de cm entre la Terre et la Lune comme sur mon écran, cela mettrait Mars à plus de 15 mètres quand il passe au plus près de la Terre, environ tout les deux ans. Il me faudrait, pour le visualiser, un écran qui déborde la largeur de ma maison. On comprend pourquoi on n'y est pas encore allé... La Lune, en comparaison, c'est à un saut de puce et elle est toujours à la même distance.Pour Cassini qui gravite autour de Saturne, il me faudrait pour les visualiser, toujours à la même échelle et quand Saturne est au plus près de la Terre, un écran de plus de 300 mètres de long et la taille de Saturne serait en gros de la taille d'une balle de ping-pong.Toujours à cette échelle, le Soleil serait à environ une quarantaine de mètres et il serait un peu plus gros qu'un ballon de basquet.C'est grand l'espace, avec surtout du vide...
  2. Projet de Mission Russe Venera D

    Est-ce vraiment nécessaire d'y atterrir pour améliorer nos connaissances de Vénus ? Vu les problèmes que cela pose avec nos technologies actuelles (température en particulier) mieux vaudrait peut-être continuer à étudier Vénus à distance là où les conditions sont à priori plus favorables à la survie et au bon fonctionnement de nos robots.A partir des satellites, leurs mesures et images radars, on a en davantage appris sur Vénus qu’avec les sondes Vénéra qui y ont atterri.Sur Vénus, l'atmosphère y est dense, un peu comme dans un océan, et l’on peut y flotter. On n'étudie pas nos fonds océaniques à l'aide de robots qui se posent et se déplacent laborieusement en roulant sur le fond, mais à l'aide de sous-marins qui se déplacent en flottant et remontent ensuite vers la surface avant qu’ils n’expirent. L'équivalent sur Vénus serait celui de ballons (sorte de bathyscaphes atmosphériques) qui se déplaceraient au dessus de la planète au grès des vents (très rapides sur Vénus) à des altitudes modulables et adaptées à leur survie.Ce concept est envisagé et me semble prometteur. Si c’est réalisable cela pourrait nous apporter bien plus d’informations sur la planète et son atmosphère qu’un robot atterrissant ponctuellement à la durée de vie et champ d'observation beaucoup plus limités.______« Nous avons beaucoup à apprendre, en particulier découvrir si Vénus a un jour été couverte d'océans et a abrité la vie » aurait déclaré un responsable de la Nasa selon Science et Vie. Curieuse déclaration... Vu ce que l'on sait sur Vénus, son évolution et celle du système solaire, je croyais jusque-là que la question était plutôt de savoir si la vie pourrait être possible sur Vénus dans un hypothétique et lointain futur.Le contraire et complémentaire de Mars en quelque sorte.
  3. Des microfossiles vieux de 4 milliards d'années !...

    Merci Vaufrèges pour ces précisions. Je fais parti de ceux qui te lisent avec attention. Le problème des perchlorates rend malheureusement la recherche par Curiosity d'indices moléculaires organiques problématique, même si la foreuse remarche. Hélas. Mais cela n'empêche pas notre robot de continuer à faire de la géologie et climatologie martienne, c'est bien !Merci aussi à Tournesol pour ces références aux études concernant l'émergence du métabolisme. Cela aide d'avoir une femme bien informée, elle aussi chercheuse dans un domaine complémentaire. On en profite sur ce fil, mais il faut prendre le temps de lire, et en anglais... comme jadis il fallait comprendre le latin et le grec pour faire de la science. De même, je me suis obligé à me mettre aux mathématiques pour tenter d'y comprendre quelque chose à la physique quantique ou celle d'Einstein, piliers de toute la cosmologie explicative de "l'origine de l'Univers" et son histoire avec son « anus mirabilis » et inflationniste de Big Bang primordial.Pas faciles, variées et complexes, les sciences modernes, comme l'est le monde.Cela n’empêche pas de s’intéresser également à la philosophie, tout aussi variée et qui n’est pas seulement éthique et toc.Pour les fossiles du Gabon, si leur découverte avait été américaine ou anglo-saxonne, on en parlerait sans doute davantage... « They are the Champion ». Nous aussi, parfois, Cocoricooooo !!!!
  4. Des microfossiles vieux de 4 milliards d'années !...

    "Encore une fois, le truc important avec cette découverte c'est que si la vie est effectivement apparue il y a 4.2 milliards d’années (borne haute de l'estimation) ça change pas mal notre conception de ce que sont les conditions favorables à l’émergence de la vie."Tout à fait d'accord, j'essaie moi aussi de rester pragmatique et interroge avec cette question.
  5. Des microfossiles vieux de 4 milliards d'années !...

    En interlude à ce passionnant débat passionné, pensez-vous que ces traces de filaments et vésicules trouvées dans de très anciennes roches du Québec vieilles d’au moins 3,8 milliards d'années (objets de ce fil) sont bien celles d'organismes vivants ? Et si oui, quelle chance ont nos vaillants robots chercheurs de pouvoir trouver sur Mars semblables traces de vie avec l’appareillage dont ils disposent, et pensez-vous qu’ils sont capables de prouver qu’il s’agit bien d’anciennes traces de vie ?Religion, philosophie, métaphysique, sciences, « scientisme » ou charlatanisme, qui est le plus efficace pour étudier la vie dans sa diversité et sa complexité et apporter des réponses à nos questionnements sur son origine ?L’illustre Isaac Newton, un des pères fondateurs de la science moderne, a également beaucoup étudié l’alchimie (il avait un labo de ce type de « charlatanisme » chez lui) et il a davantage écrit au sujet de la religion et sur la théologie qu’au sujet de la science (il était très croyant). De même Galillée a écrit sur la religion (mais, non croyant et sous un pseudo, pour démontrer le contraire de Newton). La théologie était considérée comme une science à l’époque. Quel schmilblick on-t-ils fait le plus avancer ?Alors, les traces fossiles du Québec, est-ce une preuve de l’existence de Dieu, de l’émergence de la conscience issue du Grand Tout quantique ou physico-chimique, ou bien de la découverte des plus anciennes traces de vie connues sur Terre ?S’il s’agit bien de traces de vie, l’environnement volcanique suggère qu’il s’agirait alors de vie s’étant développée à proximité d’évents hydrothermaux sous-marins.Les autres traces les plus anciennes actuellement connues attribuables à une vie fossile datent d’environ 3,7 milliards d’années et ont été trouvées au Groenland (dans le même genre de vieux « craton » qu’au Québec). Ce sont de petits cônes (quelques cm) ressemblant à de petits stromatolites (des agglomérats bactériens). Ils se seraient développés dans un environnement de type lac ou mer en eau peu profonde, un environnement davantage similaire à celui du cratère Gale. Mais leur origine « organique » (attribuable à la vie) est encore discutée.
  6. Cassini, le spectacle continue ...

    Merci pour les liens, mais j'ai du mal à m'y retrouver dans certains pour accéder à l'information pertinente... Bravo BobMarsian et aux quelques autres sur ce fil qui font efficacement ce boulot pour nous.Il n'y a en effet pas que la gravitation qui est en jeu. Pour la cohésion, la densité et l'accrétion des très fines particules au sein des anneaux, celles-ci peuvent être chargées en surface. Les forces électromagnétiques répulsives peuvent alors prendre le dessus sur les forces gravitationnelles attractives, ou plus ou moins s'équilibrer, et ces fines particules chargées peuvent être influencées par le fort champ magnétique de Saturne (540 fois plus fort que celui de la Terre). Comment s'organise l'équilibre transitoire résultant ? Cela me dépasse, je laisse ça aux spécialistes et leurs puissants ordinateurs pour tenter de le modéliser. Mais il leur faut pour ça un maximum de données pour calibrer leur modèle. Il n'y a pas que les images, Cassini mesure aussi le champ gravitationnel et le champ magnétique avec une grande précision.Le survol plus rapproché et rasant des anneaux, tant attendu par Superfulgur, nous apportera sans doute d'autres utiles informations. En attendant, on continue la moisson. Vive Cassini !
  7. Des microfossiles vieux de 4 milliards d'années !...

    Pour les tardigrades je ne les présentais que comme une spéculation parmi tant d'autres. Personnellement, je doute qu'ils soient d'origine extraterrestre. Leurs étonnantes facultés de résistance nous enseigne cependant que cette forme de vie, assez évoluée, peut se perpétuer en résistant à des conditions extrêmes qui échappent à l'ordinaire (comme les formes de vie autour des « fumeurs noirs »). Ils doivent cette résistance, entre autres, à leur enveloppe lipidique protectrice, un peu comme les "proto-cellules" artificielles, présumées primitives, que l'on arrive à produire en laboratoire. L'analogie s'arrête là, leur très hypothétique origine extraterrestre est pure spéculation avec effet médiatique.Les "miracles" sont toujours l'effet de ce que l'on ne comprend pas, le résultat de notre ignorance, de ce qui nous échappe. On appelle ça le hasard. La somme de certains hasards, même fort peu probable, peut donner quelque chose qui arrive quand même (« émerge ») compte tenu des myriades de possibilités offertes par la nature (dont celles offertes par la Terre primitive). Si Dieu ne joue pas aux dès, comme disait Einstein, la nature y joue peut-être, avec comme résultat : la réalité. Et la nature y joue sans faire de savants calculs avec des "objets mathématiques". On peut gagner aux dès sans rien connaître des mathématiques et des probabilités, surtout si le résultat n'est pas une valeur indiquée par un seul dé, mais une valeur globale plus ou moins bien définie et fluctuante. Le « bon résultat » pour la nature est celui que l’on obtient. Et pour nous, les bonnes formules mathématiques, ou raisonnements complexes de logique de causes à effets, parmi les myriades de combinaisons possibles, sont celles qui nous permettent d’expliquer la partie de ce que l’on peut connaître, caractériser et mesurer.Pour l'origine de la vie, on cerne actuellement mieux les possibles, grâce à la science et à des myriades de chercheurs passionnés dans différentes disciplines, surtout les biologistes, associés aux géologues et maintenant également les astronomes.Je retourne à mon jardin en pleine éclosion de vie, et s’il fait beau cette nuit je jetterais un petit coup d’oeil dans ma bien modeste lorgnette astronomique d’amateur à la recherche d‘extraterrestres (chauves souris et lucioles) ou pendant la journée dans ma loupe de géologue à la recherche de restes de formes de vie du passé (il y en a plein dans les cailloux près de chez moi). Bon week-end !
  8. Cassini, le spectacle continue ...

    Les lois de la gravitation font que l'effet engendré (les "vagues") ne dépend pas que de la masse du satellite et l’inverse du carré de la distance, mais aussi de la masse de l'anneau avec laquelle le satellite est en interaction gravitationnelle. L'effet résultant est donc aussi tributaire de la densité de l'anneau en bordure du gap (les forces gravitationnelles en dépendent), laquelle densité a également une influence sur sa cohésion gravitationnelle et donc sur sa facilité à plus ou moins se déformer pour former des vagues. Ceci ne pourrait-il pas expliquer la différence d'amplitude de l'effet résultant qui ne dépend pas que de la masse du satellite et de la largeur du gap ?Pour la forme très allongée de Daphnis sur d'autres clichés plus anciens (mais de mauvaise définition), phénomène "éphémère" semble-t-il, ne pourrait-il s'agir d'une queue de poussières (issue du satellite et/ou des anneaux) s'allongeant de façon éphémère de part et d’autre d’un noyau plus cohérent, queue de poussière indifférenciable du satellite lui-même sur les images ?Ces phénomènes ont comme moteur des effets gravitationnels dépendant d'interactions assez complexes avec des résonances difficiles à quantifier pour l'expliquer à partir d'une unique image dans le temps. Trop de paramètres incertains sont en jeu. En particulier pour les petits satellites dont la composition et la forme de l’équilibre « hydrostatique » est difficile à définir à priori et qui peuvent être très variables. D'où sans doute le silence "prudent" de la Nasa au sujet des premières images du « cigare » Daphnis et l’attention actuellement apportée aux « propellers ». Ces derniers, tout comme Pan et sa surprenante couronne de poussières (sorte de "dune gravitationnelle"), sont des précurseurs, par accrétion gravitationnelle, de futurs satellites de plus grande taille, un peu comme dans le disque d’accrétion de la nébuleuse primitive qui serait à l’origine des systèmes planétaires autour des étoiles. On a, avec Saturne et ses anneaux, un beau modèle réduit actuellement à l’oeuvre que l’on peut observer en détail grâce à Cassini, et sur ce fil grâce à BobMarsian. Merci Bob, cette mission Cassini est vraiment formidable ![Ce message a été modifié par Géo le curieux (Édité le 17-03-2017).]
  9. Des microfossiles vieux de 4 milliards d'années !...

    Tu nous fais rêver avec des nuages aux allures de piliers de la création Hamilton.Merci aussi à Abricot (in french) pour le lien BBC (en anglais) et son excellente et nutritive présentation épistémologique riche en enseignements. Cela vaut le coût d'être lu. Pour faire le lien avec l'astronomie il n'y manque qu'une dose de panspermie et quelques spéculations illustrées par un tardigrade dans sa "tenue de cosmonaute". Ci-joint un lien le présentant. http://www.out-the-box.fr/tardigrade-animal-extraterrestre-aux-incroyables-capacites-survie/
  10. Sonde JUNO : destination Jupiter

    La sonde Juno, actuellement sur une orbite très elliptique de 53,4 jours, devait prendre une orbite plus circulaire de 14 jours. Mais des problèmes de clapets de pressurisation du moteur principal, déjà rencontrés en octobre sur Juno et sur une autre sonde, ont conduit la Nasa, par précaution, a renoncer à ce changement d’orbite.Les objectifs de la mission ne sont pas compromis, elle durera seulement plus longtemps avec des orbites de 53,4 jours au lieu de 14 et les survols rapprochés du pôle nord de Jupiter seront plus éloignés dans le temps mais tout aussi rapprochés du pôle.Dans tous les cas, peu de belles images WAOUH sont prévues, c’est dommage, mais en contre partie cette mission va permettre de beaucoup mieux connaître et comprendre la composition, la structure et le comportement interne de cette planète géante. C’est un peu comme en géologie la sismique sur Terre : ça ne donne pas de belles images, ce n’est pas évident à interpréter, sauf par des spécialistes, mais cela permet de découvrir et comprendre beaucoup de choses cachées en profondeur (ça manque sur Mars).
  11. Des microfossiles vieux de 4 milliards d'années !...

    "Mais qui saura s'en délecter ?"Nous autres, dont moi, pouvons nous en délecter. Bien le bonjour à ce cher vieux T.Rex qui soixante millions d'années après sa mort nous rappelle encore à son existence.Nous ne sommes pas seuls dans l'espace-temps de nos divers univers personnels. A défaut d'extraterrestres, ce n'est pas la diversité de la vie et celle de différentes sortes d'intelligences qui manquent sur notre bonne vieille Terre. Notre forme d'intelligence du monde est essentiellement basée sur la lumière. "Et la lumière fut" dit la Bible, maintenant c'est celle du "fond diffus cosmologique" au sein de laquelle on tente de comprendre l'origine de l'Univers.D'autres espèces vivantes ont une autre intelligence du monde basée sur d'autres sens et perçoivent des choses qui nous sont étrangères. Savons nous seulement décrypter le sens des signaux de communication qu'émettent les baleines à travers les océans ?Que dire d'un éventuel signal "intelligent" émis par des extraterrestres ? Serions nous capable d'y reconnaître une forme d'intelligence très différente de la notre ?En attendant, comme pour les modalités d'apparition de la vie, on cherche, avec nos moyens. Pour trouver il faut chercher, sans trop d'à priori et dans différentes voies, sur Terre, sur les planètes proches, dans l'espace, ou en nous-mêmes. La nature nous réserve bien souvent des surprises inattendues.C'est passionnant !
  12. Actualités de Curiosity - 2013

    Lors du choix du site d'atterrissage de Curiosity les géologues de la Nasa avaient bien vu cette discordance sur les images satellite et y avait consacré une étude la mettant en évidence. Mais ils ne l'interprétaient pas et n'en tenaient pas compte, du moins "officiellement", dans leur hypothèse à la base de la formation du Mont Sharp considéré comme résultant de dépôts purement aquatiques. Cela n'expliquait pas cette discordance ni le fait que le "lac" à l'origine de ces dépôts aurait dû largement déborder des limites du cratère Gale pour atteindre l'altitude actuel du sommet du mont Sharp. Or on ne trouve pas de traces évidentes de dépôts du même type autour du cratère.Un curieux mystère pour lequel Curiosity nous apporte des éléments nouveaux qui permettent d'envisager d'autres hypothèses pour le résoudre. Dont celle de dépôts éoliens ou un mixte "éolien et glaciaire" comme l'envisage le géologue Pierre Thomas. Espérons que Curiosity arrivera à s'approcher suffisamment de ces dépôts pour nous nous en donner des images assez précises pour pouvoir mieux les comprendre.
  13. Cassini, le spectacle continue ...

    "A noter une différence de niveau entre la partie gauche et la droite..."Oui, il semble à première vue y avoir un très léger décalage du "gap" de part et d'autre du passage du "propeller" (invisible, sauf peut-être le petit point blanc sur l'image du haut). Le communiqué de la Nasa ne parle pas de cette différence de niveau. Mais elle n'est pas évidente quand j'aligne les deux côtés avec une règle repère (illusion d'optique ?).
  14. Actualités de Curiosity - 2013

    Avant même l'arrivée de Curiosity cette discordance était visible sur les photos satellitaires. Mais cela restait ambigu. Moi-même, habitué à l'interprétation des photos aériennes, je l'avais remarqué en passant de longues heures, chaque soir au lieu de regarder la télé, à observer en détail ces photos. Toutes les photos (plus d’une dizaine de milliers) prises par les divers satellites américains autour de Mars sont librement et facilement accessibles sur le net et facilement localisables, merci à la Nasa. Le survol de Mars est passionnant pour un géologue. Je n‘ai pas trouvé de site équivalent pour les photos prises par le satellite européen Mars Express, c‘est dommage.J'avais lu à l'époque que des géologues européens avaient noté cette discordance et avaient émis l'hypothèse que ces dépôts supérieurs puissent être d'origine éolienne. Cette hypothèse était alors réfutée par les géologues américains... jusqu’à ce que Curiosity vienne la confirmer sans ambiguïté.Pour le rebond central, les photos satellitaires montrent vers le centre du cratère des terrains en surélévation de caractéristiques différentes des dépôts supérieurs sans doute éoliens. Il pourrait s'agir d'un pic central, entièrement recouvert côté Nord mais qui ne serait qu'en en partie masqué côté Sud. Le cratère Gale semble avoir un pic central, lequel a pu contribuer à amorcer des dépôts de type éolien. [Ce message a été modifié par Géo le curieux (Édité le 05-03-2017).]
  15. Mond

    Ton nouveau fil m'avait intrigué Barnabé et je savais pas comment l'interpréter (un petit jeu entre spécialistes ?). Il m'a permis de connaître Richard Taillet, merci à toi et à Astroviking.
  16. Cassini, le spectacle continue ...

    Merci BobMarcian. Avec du recul la trace symétrique laissée par Daphnis sur les anneaux est tout à fait semblable à celle laissée par les "propellers".
  17. Actualités de Curiosity - 2013

    « Le sommet du mont Sharp n'a quasiment pas d'intérêt scientifique, on sait qu'il est constitué d'apports purement éoliens. »Je suis content de le voir rappelé car cela semble souvent être oublié.Il semble qu'il n'y ait pas que le sommet du Mont Sharp qui soit composé de dépôts éoliens, mais près des trois quart de sa hauteur. Ce serait le cas de toute la partie supérieure située au dessus des importants dépôts phosphatés qui font suite aux argiles. Toute cette partie supérieure apparaît de couleur claire avec une très évidente stratification oblique en nette discordance sur les dépôts lacustres subhorizontaux situés au dessous qui eux sont indiscutablement essentiellement lacustres comme le démontre bien jusque là Curiosity.Cet épisode de très importants dépôts éoliens n'apparaît pas dans les schémas explicatifs de la formation du Mont Sharp, leur légende et commentaires, du moins dans ceux publiés par la Nasa auxquels j’ai eu accès et qui sont reproduits dans ce fil. On y semble attribuer à des dépôts de type lacustre ou "marin" l'ensemble du Mont Sharp, suivis ensuite d'une très importante érosion périphérique n‘épargnant que le Mont Sharp. Cela m'a longtemps conduit en erreur et laissé fort dubitatif car je n'arrivais pas à comprendre comment cela avait pu être possible, surtout avec cette discordance stratigraphique. Avec d’importants dépôts éoliens concernant toute la partie supérieure, cela redevient tout à fait plausible.
  18. Actualités de Curiosity - 2013

    Même sans atteindre la couche d'argile située derrière la crête d'hématite, un des principaux objectifs de Curiosity aurait déjà pu être atteint : celui de l'étude des argiles et de la recherche d'éventuelles traces de matières organiques. En effet, comme nous l'a dit Vaufrèges, on a déjà trouvé des argiles qui sont assez abondantes dans certains des sédiments lacustres étudiés actuellement par Curiosity.Malheureusement le système de forage est alors tombé en panne et ces argiles n'ont pas pu être analysées à l'aide du labo. On comprend mieux pourquoi le rover est alors resté sur place presque un mois pour tenter de résoudre le problème de forage plutôt que de continuer pour aller faire de l'escalade dans les fortes pentes du Mont Sharp, ce pour quoi il n'est pas conçu et ce qui n'est pas son objectif.
  19. SpaceX inaugure le tourisme lunaire

    Le milliardaire Trump est habitué à faire fructifier avec rentabilité sa fortune. Voici quelques chiffres de coûts qui ont dû l'interpeller (en milliards de dollars actuels) :- Apollo : 135 à 150 - Navette : 160 - ISS : 100 - SLS : 150 - Budget annuel actuel de la Nasa : 19,3A comparer avec la fortune de milliardaires impliqués dans la recherche spatiale :- Ellon Must (Space X ) : 13,9 - Jeff Bezos (Blue Origin) : 45 - Donald Trump (à titre de comparaison) : 3,7La rentabilité... L'argent, le nerf de la guerre. Mais on peut parfois faire efficace sans être nécessairement très cher, en particulier avec de petites structures dynamiques et innovantes, comme Space X, plutôt qu'avec de lourdes structures qui se dispersent dans différents types d'activités et de projets, comme la Nasa.Space X, dans ses coûts, bénéficie largement de l’aide financière de la Nasa, de son expérience, sa logistique et une partie de ses coûteuses infrastructures. Trump, maintenant à la tête de l’état qui finance la Nasa, préfèrerait sans doute que cette réussite spatiale, si elle se confirme, soit mise à son crédit plutôt qu’à celle d’un rival comme Ellon Must. Quitte à prendre des risques. Ce n’est pas Trump qui sera à bord pour partir avec une nouvelle fusée non encore testées dans l‘espace...La grandeur de l’Amérique ne s’est pas faite sans des millions de morts (surtout des étrangers) et Trump vient d’annoncer son intention d’augmenter le budget de l’armée de 54 milliards de dollars. Wouah ! Un petit bonus de 10 pour cent, plus de 2 fois supérieur au budget de la Nasa...
  20. Cassini, le spectacle continue ...

    Jolies vue d'Epiméthée qui contribuerait avec Janus, dont elle partage l'orbite, à la stabilité des anneaux de Saturne.Sans être un lunophobe déprimant exclusivement anneauphile, je serais curieux de savoir comment on explique que pour Daphnis, cet astéroïde entraîne de belles vagues gravitationnelles sur le côté interne des anneaux et pratiquement aucune, juste une petite bosse, sur le côté externe ? Alors que la situation semble quasi symétrique. Un subtil phénomène de résonance ?
  21. Mond

    Bonjour Barnabé !Je vois qu'il n'y a pas beaucoup de volontaires pour oser tenter de résumer la théorie Mond en seulement 10 à 15 lignes. Et pour cause, elle soulève une problématique fort complexe liée à la gravitation, et toujours pas résolue.En cherchant à en savoir plus à ce sujet, je suis tombé sur un long article bien illustré écrit par une "fusée" que je ne connais pas mais qui semble bien renseignée. Il fait, sans baratin superflu, un petit tour de la question. Mais il faut lire plus de 10 à 15 pages ...théorie MOND - Matière Noire lapth.cnrs.fr/~taillet/dossier_matiere_noire/matiere_noire4_mond.phpBon week-end et bonne lecture !
  22. Cadaqués, centre de l'univers?

    Puisqu’il faut étayer, j’étaye mes arguments : Dali connaissait la dérive des continents et l'interprétait à sa façon. En 1970, alors que cette théorie commençait à être bien admise, il déclarait dans une interview :"Au moment où s'est formé le golfe de Biscaye, quand il y a eu la fameuse dérive des continents, c'est uniquement Perpignan qui a tenu le coup et a permis à toute l'Europe de rester là où elle est, là où nous sommes encore ici."Mais, depuis Dali, nous ne sommes plus encore ici puisque nous filons à plus deux millions de Km/h dans l'espace-temps vers un irrésistible grand attracteur en fuyant le vide, ou le presque rien d’où nous sommes partis. Nous avons une compagne de route, la belle Andromède, d'une beauté égale à celle des néréides, dit-on, et qui n’aime pas non plus la solitude du vide. Suite à une attraction mutuelle, elle se rapproche de nous pour s’unir et ne faire plus qu'un avec nous afin que l’on continue le voyage ensemble. Préparons nous, après un petit ballet d’approche, à cette belle et cosmique rencontre fusionnelle. Merci Vaufrèges pour les images de cette future rencontre. Pour une fois qu’une belle galaxie vient vers notre centre du monde au lieu de nous fuir en rougissant, réjouissons nous et faisons la fête à la perspective de cette noce ! Tu es d’accord Kaptain... profitons en, elles ne nous fuient pas toutes, heureusement.
  23. Cadaqués, centre de l'univers?

    Dali, grand amateur d'idées originales sortant du commun, avait peut-être entendu parler de la thèse émise par l'astronome et météorologue Alfred Wegener, thèse jugée à l'époque invraisemblable par d'éminents spécialistes géophysiciens.Mais Dali se trompait, comme vous tous : Le centre géo-tellurique et métaphysico-cosmo-quantique relativiste de l'Univers se trouve, non pas à Cadaqués ou la gare de Perpignan, grave erreur, mais en Entre-Deux-Mers, dans ma cuisine, entre la table et le frigo. J'y vais régulièrement y mettre ma tête.Merci Hamilton pour ton très beau texte et les belles images associées. L'astronomie de son côté nous en fournit plein de vraiment merveilleuses, celles de mondes lointains et qui font rêver.Bonne fin de semaine
  24. Cassini, le spectacle continue ...

    Très belle vue du sillage des vagues gravitationnelles engendrées par Daphnis dans le sillon qu'il a creusé au sein des anneaux de Saturne. Si je ne me trompe pas, sur cette image, Saturne est située vers le bas et l'ensemble tourne vers la gauche.C'est à priori assez contre intuitif, bien que logique, de voir que le sillage précède le mouvement de l'astéroïde sur son orbite. Seules les vitesses relatives comptent et la partie interne de l'anneau tourne plus vite que Daphnis, bien que Daphnis, en vitesse tangentielle, aille plus vite que la partie interne de l'anneau.
  25. Voilà une nouvelle étude intéressante et au résultat curieux. Sur la vidéo et les schémas on voit les deux zones respectivement attractive ("Shapley Attractor", riche en galaxies) et répulsive ("Dipole Repeller", dans un secteur très pauvre en matière visible). Ces deux zones sont situées en gros de part et d'autre de notre position. Vers elles convergent des lignes de flux correspondant aux directions et vitesses de déplacement de la matière visible (déduites de très nombreuses observations). Si j'interprète bien l'article et les schémas.Cela ressemble aux lignes des vecteurs de forces d'un champ électrique joignant un dipôle de charges opposées. La charge positive serait ici la matière attirée vers le pôle où se trouve la matière, la matière attirant la matière comme c’est la norme pour la gravitation. La nouveauté est que la matière serait également repoussée par son opposé : le vide (une masse à priori nulle qui ici serait équivalente à une masse "négative" relativement bien localisée). Cette répulsion se ferait avec une force semblable à celle qui attire de l'autre côté, mais de signe opposé. Une sorte de différence de potentiel gravitationnel où les effets s'inversent par rapport à la norme pour les champs gravitationnels faibles.Comment expliquer ce singulier dipôle gravitationnel d’attraction-répulsion ? Je vois mal où caser de la matière noire (ou "invisible") pour obtenir ce résultat (sinon en en répartissant tout autour de la zone étudiée de manière judicieusement adaptée). Serait-ce un effet répulsif de "l’énergie du vide" ou "énergie sombre" ? Mais pourquoi, vu depuis la Terre, s'exprimerait il sous la forme de ce dipôle ? A l'occasion, comme Kaptain, cela m'a permit d'apprendre que l'on était obligé de soustraire, entre autres corrections également nécessaires, une part importante d'effet Doppler aux longueurs d'onde du fond diffus cosmologique pour obtenir la belle homogénéité, exprimée en température d'un corps noir, sous laquelle on nous le présente presque toujours. Notre déplacement "absolu" dans l'espace semble avoir été déterminé de cette façon. Comparé avec d'autres types de mesures de vitesses relatives, comme ils l'ont fait dans cette étude, cela collerait bien et donnerait ce curieux "dipôle gravitationnel".J'espère ne pas m'être trompé dans mon interprétation de cette étude au curieux résultat concernant la gravitation. Qu'en pensez-vous ?