Géo le curieux

Membre
  • Compteur de contenus

    439
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Last Connexion

    Soon available - 49684

Tout ce qui a été posté par Géo le curieux

  1. Quelle honte !!

    On devrait sélectionner des astronautes médiatiquement charismatiques pour y réaliser des shows télévisés et les équiper de tenues et casquettes publicitaires comme les coureurs de F1. Bien orchestré, cela aiderait à rentabiliser l’ISS. Trump a peut-être de bonnes idées, il s’y connaît en shows télévisés.Cela n’est pas nouveau que l’on s’interroge sur l’utilité des stations orbitales. La principale me semble être d’apprendre à maîtriser la présence prolongée de l’homme dans l’espace, étape nécessaire si l’on veut pourvoir en envoyer vers des destinations plus lointaines que la Lune. Entre autres, leur permettre de se passer de couches.
  2. Programme SLS : la NASA avance des chiffres et des dates

    Je ne suis pas une fusée moi non plus, mais jusqu'à maintenant, en toute logique, les premiers vols prévus pour le lanceur SLS et ses équipements étaient prévus sans équipage. Ils ne sont pas fous ni complètement ouf ou kamikazes à la Nasa. Le premier vol avec équipage était programmé, si tout se passe bien, pour 2021. Cela m'étonnerai beaucoup que le génial Trump, grand spécialiste des vols spatiaux, arrive à bousculer beaucoup ce programme et ces échéances.Quant au vol Apollo 8, il fut précédé de deux vols d'essais sans équipage avec la fusée Saturn V et le véhicule spatial Apollo.[Ce message a été modifié par Géo le curieux (Édité le 18-02-2017).][Ce message a été modifié par Géo le curieux (Édité le 18-02-2017).]
  3. Actualités de Curiosity - 2013

    "un flux de chaleur sous la croûte martienne capable de faire fondre de façon catastrophique de grandes quantités de glace enfouies dans le sous-sol", ou liée au volcanisme, engendrant donc des débâcles glaciaires, je suis tout à fait d'accord avec cela et depuis longtemps. De même que ce n'est sans doute pas l'origine de nombreux autres fleuves martiens, en particulier les plus anciens, mais cela n'exclue pas qu'ils aient pu être alimentés en grande partie par la fonte de neiges et de glaces plutôt que par des pluies persistantes. Le problème est d'expliquer l'absence de calcaires, qu'un climat chaud et humide persistant aurait dû contribuer à former, or on n'en a encore jamais détecté. On peut certes les présumer rares et enfouis. C'est le problème sur Mars où les orbiteurs ne détectent que la nature superficielle des terrains souvent masqués de poussières. En attendant la preuve de l'existence de dépôts calcaires, j'émets des hypothèses. Pour les dépôts sulfatés, assez abondants sur Mars, les émissions volcaniques peuvent expliquer l'origine des sulfates. Leur dépôt, selon certains, n'est pas incompatible avec un climat de type glaciaire.https://hal-lirmm.ccsd.cnrs.fr/UNIV-NANTES-THESES/tel-00762257Localement, sans généraliser à la Planète, dans le cratère Gale, mon hypothèse est en bon accord avec le fait que les nombreux lacs terrestres alimentés par la fonte de neige, de glacier ou d'inlandsis, renferment des sédiments essentiellement détritiques et argileux, comme ceux rencontrés par Curiosity, et non pas calcaires. Leur absence, dans ce cas, peut s'expliquer ainsi et n'est pas paradoxale.
  4. Actualités de Curiosity - 2013

    Le dépôt de carbonates CaCO3 (les calcaires) ne dépend pas que de la teneur en CO2 de l'atmosphère. Sur Terre, leur dépôt est très souvent associé à des organismes vivants sans doute absents sur Mars.Indépendamment de cela, il faut également, en plus du CO2 (généralement d'origine volcanique), des ions calcium pour former des carbonates. Sur Terre ils proviennent essentiellement de l'altération puis du transport par l'eau des roches de surface. L'eau liquide sur Terre est abondante et cette action a pu avoir lieu au cours de milliards d'années. Sans cesse recyclés, par le jeu de la tectonique, du métamorphisme et de l'érosion, les carbonates ainsi créés sont abondants sur Terre. Ils semblent beaucoup plus rares dans les roches très anciennes.Mars est différent. L'érosion des roches de surface et son altération par l'eau semble y avoir eu une bien moindre ampleur que sur Terre et n'était peut-être qu'épisodique. De même que de nos jours, la planète fut peut-être la plupart du temps gelée avec une atmosphère très sèche. Les traces laissées par les grands fleuves martiens s'apparentent d'avantage à de grandes débâcles glacières qu'à des fleuves permanents. Les cours d'eau qui alimentaient le cratère Gale avaient un bassin versant assez réduit. L'eau, faute d'une altération suffisante de la roche, quand elle était liquide en surface, était alors peut-être trop pauvre en ions calcium, restés piégés dans les minéraux, pour permettre la création et la précipitation de carbonates, même en présence d'une atmosphère riche en CO2. Les rares ions calcium présents dans l'eau ont pu alors s'associer à d'autres éléments et se déposer sous une autre forme que du calcaire CaCO3. Dans des argiles par exemple.C'est une de mes hypothèses, de mon point de vue, celui d'un géologue.
  5. Actualités de Curiosity - 2013

    Merci Vaufrèges pour les longues et complètes explications (en date du 9) sur le paradoxe de l'absence de carbonates dans les roches analysées par Curiosity, ce qui confirme ce que l'on mesurait depuis l'orbite. Cela va à l'encontre de ce que l'on pensait jusque là sur un effet de serre dû à une épaisse atmosphère riche en dioxyde de carbone.J'ai lu que l'on envisageait également, pour expliquer des températures autorisant la présence d'eau liquide, une instabilité de l'axe de rotation de la planète Mars. Cette instabilité aurait pu amener son axe de rotation davantage vers la direction du Soleil et exposer ainsi longuement et alternativement chacun ses hémisphères face au Soleil. Qu'en pensez-vous ?
  6. L'expansion de l'univers est trop rapide...

    Scato : L'Univers primordial, avec son Big-bang, nous contrepète un parfum diffus si bien mélangé qu'on a du mal a savoir ce qu'il a mangé.
  7. L'expansion de l'univers est trop rapide...

    Historien des sciences : À cette époque, malgré de nouvelles mesures qui venaient compliquer un peu plus la cohérence de leur belle théorie, les doctes savants se refusaient toujours à remettre en cause le fondement même de leur paradigme expansioniste qui leur permettait d'expliquer et de calculer l'âge de la création de l'Univers.
  8. Actualités de Curiosity - 2013

    Je réponds avec un peu de retard à la question de Vaufrèges du 5 janvier :"Pourquoi parles-tu de seulement "deux formidables années passées sur Mars" ? Les trois précédentes ne t'ont pas intéressé ?"Si bien sûr, comme le temps passe donc vite... C’est un bug temporel de ma part car je ne suis l'actualité martienne assidûment sur Astrusuf que depuis environ deux ans. Avant je suivais ça épisodiquement sur les sites de la Nasa. Depuis, je préfère Astrosurf, c’est beaucoup plus vivant, avec une info bien faite et beaucoup plus facile d’accès, et je suis devenu davantage accro. Mais j’ai tout lu rétrospectivement et donc merci à toi et les autres pour ces cinq formidables années de chronique martienne.Si la foreuse s’avère définitivement inopérante, ne peut-on envisager de prélever des échantillons exploitables par les labos autrement ? Par exemple en faisant patiner une roue sur la roche pour la broyer (avec une roue pas trop abîmée) et récolter avec la pelle les poussières produites pour alimenter le labo (le tamis faisant le tri des grains de dimension appropriée). Je ne sais si c’est possible et réaliste, avec des problèmes liés à la granulométrie et la représentativité de l’échantillon (un mélange), mais si ça l’est, ce serait mieux que rien.Ils ont dû penser à des solutions alternatives de ce genre à la Nasa. On verra bien. Allez Curiosity ! Continue !
  9. Actualités de Curiosity - 2013

    BONNE ANNEE à vous tous et bonne santé à Vaufrèges et Curiosity. Merci à eux et Astrosurf pour ces deux formidables années passées sur Mars.A propos de l'image publiée le 18 Décembre (p.12) et son curieux effet de perspective (les altitudes ne semblent pas coller avec les distances), je me suis livré à de petits calculs. Compte tenu du diamètre de la planète et de la hauteur de la caméra de prise de vue (2 m), l'horizon martien se situe vers 3,7 km de distance (pour 5 Km sur Terre et 2,6 Km sur la Lune). Cet effet dû à la rotondité ne me semble pas suffisant pour expliquer l'impression que donne l'image.L'essentiel de l'effet trompeur me semble provenir du fait que l'image a été prise au téléobjectif (100 mm) et que l'image est composée d'une mosaïque de trois images donnant l'illusion d'une vue panoramique grand angle. Les rochers du premier plan y semblent tout proches alors qu'ils sont encore assez lointains. Sur une vraie image grand angle les mêmes repères distance-altitude ne nous donnent pas cette impression trompeuse (voir l'image panoramique en noir et blanc du 25 décembre prise à la même distance ou la superbe photo "Curiosity on the road" offerte en cadeau de Noël).Bonne continuation ![Ce message a été modifié par Géo le curieux (Édité le 05-01-2017).]
  10. Quelle honte !!

    Je m'étais intéressé au problème des toilettes lors des missions Apollo sur la Lune. A cette occasion j’avais trouvé, sur un site de la Nasa, un très intéressant dialogue consacré à ce sujet entre les trois astronautes américains du vol Apollo 10. Rappelons, pour mieux imaginer la scène et son contexte, que ces trois astronautes étaient en apesanteur et entassés à bord d’une petite capsule spatiale très encombrée de 6,2 m3 habitable, pas plus grande que l’habitacle d’une petite automobile (on est loin du confort de l‘ISS), où il leur fallait rester enfermés et cohabiter pendant au moins une semaine.Stafford: Oh –qui a fait ça ? Young: Qui a fait quoi ? Cernan: Quoi ? Stafford: Qui a fait ça ? (rires) Cernan: D'où ça sort ? Stafford: Donne-moi une serviette, vite. Il y a un étron qui flotte dans les airs. Young: C'est pas moi. Ce n'est pas un des miens. Cernan: Je ne crois pas que c'est un des miens. Stafford: Le mien était un peu plus collant que ça. Jette ce truc. Young: Dieu tout-puissant. (astronaute non identifié): (rires) Stafford: Qu'est-ce que tu vois ? Young: Rien, ça me suffit. Cernan: Oui. Young: Joli travail là-dedans. Cernan: Plus aucun étron ne rentrera là-dedans. Stafford: Le compartiment à déchets est plein ? Young: Non, merde; il n'y a rien là-dedans. Cernan: Ça descend tout en bas jusqu'à - (astronaute non identifié): (rires) Cernan: Merde, quand je suis rentré là-dedans, j'ai dû coller ma main là-dedans et... Il l'a mis dans le sac, n'est-ce pas? Les gars, vous avez essayé de le coller à travers ça avec vos doigts ? (astronaute non identifié): (rires) A l’époque d’Apollo la solution trouvée pour uriner et déféquer dans l’espace était encore assez rudimentaire et pas vraiment très au point. La Lune, ça se mérite et il fallait y arriver avant les Russes, au prix parfois de certains emmerdements, et aussi d’occasions d’un peu rigoler.
  11. Question qui me turlupine

    Question relativité, puisque c'est le sujet de cette discussion, on ne voit jamais le Soleil et les autres planètes là où ils sont, mais là où on les voit. Par exemple, comme il faut environ 8 minutes à la lumière issue du Soleil pour nous parvenir, ce dernier, vu depuis la Terre, est toujours environ 8 minutes plus loin dans sa course apparente dans le ciel que ce qu'on en voit. C'est la même chose pour toutes les planètes, on les considère là où on les voit, et d'une manière générale on fait de même pour tout ce qu'on voit dans le ciel. Toutes nos lois astronomiques depuis Kepler, puis Newton, sont basées sur la position de ce que l'on voit, y compris les corrections à apporter aux lois de Kepler et Newton introduites par Einstein. La gravitation, et les lois qui vont avec, sont donc tributaires de ce que l'on voit puisqu'elles ont été établies sur cette base et elles marchent bien à l'échelle de notre système solaire. Ces lois impliquent donc que l'influence de la gravitation se manifeste "en même temps" (ou au "même moment") que celle de la lumière et cette influence gravitationnelle voyage donc à la même vitesse que la lumière. Einstein en a fait un postulat.Qu'en est-il exactement à plus grande échelle, ou dans un autre contexte que celui de notre situation et de notre point de vue depuis la Terre ? C'est une question qu'on peut se poser puisqu'actuellement, pour que nos lois de la gravitation marchent à l'échelle des galaxies et du cosmos, il faut rajouter une astronomique quantité d'invisible et fort mystérieuse "matière noire" dont la seule caractéristique connue (ou présumée) est une propriété gravitationnelle "complétive" (qui vient en complément pour expliquer ce qui semble manquer avec nos lois actuelles). Cette "matière noire" est une explication possible, qui expliquerait bien ce que l'on voit, mais est-ce la bonne ? 2017 nous en apprendra peut-être plus...BONNE ANNEE à vous tous !
  12. Intrication Quantique

    A ma connaissance, les meilleurs spécialistes galèrent à expliquer l'intrication et diverses particularités quantiques d'aspect paradoxal. Alors, avant de plonger ce genre de problème dans celui des trous noirs, certains envisagent plutôt de le tester au voisinage de la Terre à l'aide de satellites pour voir ce que ça donne. C'est ce que commence à faire la mission chinoise Mozi avec des photons intriqués qui peuvent être utilisés pour le cryptage des télécommunications.Mais il s'agit de photons, intriqués en polarisation, une intrication assez "robuste" qui se conserve assez bien. Pour les particules massives que l'on arrive à intriquer, l'intrication s'avère très fragile, même dans le relativement paisible environnement de nos laboratoires. Je doute que cette intrication survive bien longtemps au voisinage d'un trou noir. Elle sera sans doute très rapidement "décohéré" bien avant d'atteindre l'horizon du trou noir.Quant à la nature de l'information contenue dans les algorithmes quantiques qui lient les particules intriquées, quelle est-elle exactement ? Actuellement, ces algorithmes me semblent surtout corréler une part d'incertitude commune, plus qu'une information clairement définie."Celui qui prétend comprendre la physique quantique est un menteur", ai-je lu, écrit par des spécialistes. Personne ne semble la comprendre vraiment, pas plus qu'on ne sait ce qui se passe dans un trou noir, ou de façon encore très spéculative.
  13. Actualités de Curiosity - 2013

    Topoétique martienne : Sur son chemin lointain notre Curiosity Sème des noms martiens tous pleins de poésie On y trouve Oodi à côté de Tsandi Sans oublier bien sûr Etsha et Sangwali Ou Chiagne et Chibanda, Cuangar, Chitembo Lucusse, Chibemba, Chadibe et Longojo Lumeje et Calenga, Tobane et Chipindo Jwaneng, Maun et Nata, Serowe, Luremo Uteseb et Topong, Caconda, Cacuso Tobane et Bonobong, Caugula, Chingupo Masunga et Shoshong, Katima Mulilo Et Orapa, Cassongue, Coutada, Muhango, Palapye, Molepolole,Tutume, Catumbela...Tous ces noms j'en raffole, merci à la Nasa !
  14. Sonde JUNO : destination Jupiter

    Ce spot semble un peu délaissé, malgré le suspens et les inquiétudes de ces derniers jours. Il manque sans doute de belles photos et un Vaufy ou Bob jupitérien pour alimenter cette chronique de Juno.Le site de Science et Avenir me semble bien résumer ce qu’il s’est passé, ci-après :« Soulagement à la Nasa. Après avoir connu une série de problèmes suscitant des inquiétudes sur le succès de la mission, Juno, en orbite autour de Jupiter depuis le 4 juillet 2016, semble à nouveau pleinement opérationnelle. Le 16 octobre, l’agence spatiale américaine a constaté que deux clapets situés dans le système de pressurisation du moteur principal fonctionnaient beaucoup plus lentement que prévu. Afin d’éviter tout dommage et prendre le temps de résoudre le problème, les responsables ont décidé de maintenir la sonde dans une orbite elliptique longue de 53 jours. La manœuvre visant à placer l’engin spatial sur une orbite courte de 14 jours, depuis laquelle il doit effectuer une trentaine de révolutions, est reportée au 11 décembre. Un autre incident s’est produit le 19 octobre. Pour une raison inexpliquée, les systèmes informatiques de la sonde l’ont placé en « mode sans échec », procédure de sécurité entraînant la mise en veille de tous les instruments scientifiques. Aucune donnée n’a ainsi pu être recueillie lors du dernier vol rapproché, à seulement 4 100 kilomètres de la géante gazeuse.Mais heureusement, Juno est sortie du mode sans échec le 24 octobre. La sonde « se porte bien, et répond désormais à toutes nos commandes », précise Rick Nybakken, du Jet Propulsion Laboratory de la Nasa. Le 25 octobre, afin de préparer le prochain vol rapproché, les petits propulseurs de Juno ont été actionnés pendant 31 minutes et tout s’est déroulé sans encombres. L’ensemble des instruments devraient être mis en marche début novembre. »Il va donc nous falloir patienter en attendant la remise en marche des instruments et le prochain survol rapproché. En espérant que tout se passe bien.
  15. Schiaparelli

    Merci Biver pour la référence d'un site de communication de l'ESA en français. Ils ne sont pas idiots, ils y ont pensé. C'est mon moteur de recherche, ou moi-même, pas très futé, qui ne savait pas le trouver.
  16. Schiaparelli

    Superfulgur, ESA must engage you for their communiqués of press, your English is very compréhensible.
  17. Schiaparelli

    Au sujet de la politique de communication de l'ESA, la diversité des langues parlées dans ses états membres ne facilite sans doute pas la tâche. La Nasa n'a pas ce problème. Si je vais pour me renseigner sur un site de l'ESA, j'y trouve des explications en anglais et rien qu'en anglais (et d’une actualité pas toujours mise à jour). Les pays anglophones (l'Angleterre et l'Irlande) ne représentent pourtant que moins de 10 % du financement de l'ESA, à comparer avec les plus de 30 % du financement assuré par des pays francophones (France, Belgique, Suisse).L'anglais est logiquement choisi comme langue internationale au sein de l'ESA , mais en matière de communication grand public cet organisme devrait faire un effort linguistique avec des sites adaptés à la langue maternelle des principaux pays membres, en particulier la France et l'Allemagne, les deux principaux bailleurs de fond (plus de 45 % du budget). Tout le monde ne maîtrise pas parfaitement l'anglais et si l'ESA veut intéresser les gens à ses activités et développer sa communication efficacement, mieux vaut parler leur langue maternelle. Pour Schiaparelli, au lieu d'un « hard landing », on aurait eu un atterrissage violent ce qui est davantage susceptible d’être compris par tous dans nos chaumières.S’il faut aller sur les site du Figaro, du Monde ou d’Astrosurf pour être informé des dernières nouvelles à propos de Schiaparelli, ou lire la revue américaine Nature, c’est qu’il a un problème de communication à l’ESA.
  18. Actualités de Curiosity - 2013

    « ...Soit une élévation de 100 m dans la stratigraphie formant la base du mont Sharp et témoignant en particulier d'une incroyable épaisseur de sédiments lacustres !" Un des "géologues de la mission" affirme cela, mais sans apporter d'arguments stratigraphiques (uniquement topographiques) pour le prouver. Le prouver n‘est pas facile avec ces couches fracturées dont il est très difficile d‘analyser la continuité. Peut-être a-t-il fait une analyse plus précise... Mais peu importe, dans tous les cas il y a une assez forte épaisseur de sédiments lacustres dans ce cratère, suffisante pour en recouvrir une vaste surface.[Ce message a été modifié par Géo le curieux (Édité le 16-10-2016).]
  19. Actualités de Curiosity - 2013

    - "Curiosity a atteint une altitude qui est à 100 m au-dessus du site de "Confidence Hills". Soit une élévation de 100 m dans la stratigraphie formant la base du mont Sharp et témoignant en particulier d'une incroyable épaisseur de sédiments lacustres !" - Nous dit Vaufrèges.La formation lacustre "Murray" sur laquelle roule actuellement Curiosity, semble correspondre aux dépôts formés par les derniers lacs présents dans le cratère, lacs qui se seraient formés après la mise en place du mont Sharp.Le fait que Curiosity soit monté de 100 m en altitude n'entraîne pas nécessairement qu'il ait remonté la stratigraphie d'une même épaisseur. Curiosity circule sur des sédiments déposés au fond d'un lac et ce fond devait remonter sur les bords au voisinage du Mont Sharp. Les sédiments se déposent parallèlement au fond et le sommet des dépôts s'élève donc sur les bords, comme ils le font dans les lacs terrestres. Il faut s’imaginer les couches non pas parfaitement horizontales, mais légèrement inclinées parallèlement au fond du lac avec des épaisseurs variables suivant les endroits, plus importantes à proximité des apports.L'épaisseur des sédiments lacustres est néanmoins sans doute importante sous les roues de Curiosity. Une étude faites sur ces grands lacs formés après l'édification du mont Sharp (présumé peu changé depuis) indique qu’il y aurait eu au moins trois grands lacs successifs. L'épaisseur totale des dépôts lacustres n‘est pas connue, mais il s'agissait de lacs assez importants. Pour le plus grand (« Pancake lake » ), sa superficie aurait atteint près de 5800 Km2 (dix fois plus grand que le lac Léman), son volume environ 3700 Km3 et sa profondeur environ 700 mètres. Cette étude estime la durée de ce lac à 10 000 à 130 000 ans. Un autre lac ultérieur aurait duré davantage et l’ensemble des épisodes lacustres postérieurs au mont Sharp aurait pu s’étaler sur plusieurs millions d’années, entrecoupé d’épisodes d’assèchement, au moins partiel. Pour plus de détails, lire cette étude, cf. le lien communiqué par Vaufrèges : http://www.researchgate.net/p ublication/296469328_Sequence_and_relative_timing_of_large_lakes_in_Gale_crater_Mars_after_the_formation_of_Mt_Sharp On trouve également sous le mont Sharp, affleurant localement sur sa bordure ouest, d'autres dépôts lacustres qui sont plus anciens. Ces dépôts sont antérieurs à la formation du mont Sharp qui les recouvre. On semble savoir peu de choses à leur sujet car les affleurements sont restreints et ils ont sans doute été érodés ou recouverts par les dépôts ultérieurs. Il s'agit des dépôts lacustres renfermant les fameuses argiles et au-dessus contenant des sulfates, objectif de Curiosity. Leur épaisseur serait de 75 à 250 mètres. Les couches y sont recoupées par l'érosion ce qui fait une belle coupe géologique et permettra à Curiosity d'en étudier l'évolution stratigraphique.L’ensemble des principaux dépôts dans ce cratère (formation du Mont Sharp, avec vers la base les argiles, puis les dépôts lacustres postérieurs) se serait fait entre 3,8 milliards d’années (date estimée de l’impact) et 3,6 milliards d’années.La géologie de ce cratère très particulier est encore assez sommairement connue et comprise (et pour cause, c'est sur Mars et vieux de milliards d'années), notamment le mode de formation du mont Sharp qui fait l'objet de diverses hypothèses. Curiosity, espérons le, nous en apprendra plus une fois enfin arrivé au droit des couches formant la base de cette formidable et singulière montagne.Quant aux argiles, desséchées depuis des milliards d'années et sans doute compactées par les anciens terrains érodés qui les recouvraient, elles doivent être dures comme de la brique et la foreuse sera sans doute indispensable si l'on veut pouvoir les analyser avec Sam (le laboratoire d‘analyse). Mais on n’en est pas encore là. Bonne chance et endurance Curiosity !Il parait qu'une tempête de poussières planétaire s'annonce sur Mars d’après les météorologues martiens. Si cela se confirme, souhaitons à Curiosity de s'en sortir aussi bien que l’ont fait Spirit et Oppy lors de la précédente tempête de 2007. Je suppose que Curiosity est conçu pour y résister, mais la fine poussière en s’infiltrant un peu partout peut avoir des effets pernicieux.[Ce message a été modifié par Géo le curieux (Édité le 15-10-2016).]
  20. Si le "grand public" s'intéresse peu aux astres, c'est peut-être parce qu'il ne les voit plus. Ils ont disparu de leur vécu, de leur réalité. C'est la faute à la télé qui les cloisonne chez eux le soir et à la fée électricité qui nous aveugle la nuit quand on sort, en particulier en ville où le ciel nocturne est quasiment privé d'étoiles. Ce n’était pas le cas de nos ancêtres qui avait beaucoup plus souvent l’occasion de contempler le ciel nocturne et de s’intéresser au mystérieux spectacle du lent ballet des planètes et des étoiles.Je vis à la campagne et quand je reçois des amis, je les invitent parfois la nuit à faire un tour dans le jardin sans emporter de lampe ou s'éclairer "au portable". Stupéfaction et émerveillement de beaucoup d'entre eux quand, une fois habitués à l’obscurité et levant la tête, ils découvrent dans le ciel une myriade d'étoiles scintillantes et la laiteuse traînée de la voie lactée. A croire qu’ils n’avaient jamais vu ça sinon dans des livres ou à la télé. Ce n’est plus du virtuel, cela devient concret, bien réel, et c’est beau, avec une part de merveilleux. Comme le dit Serge, c’est l’occasion, loin du tumulte et de l’agitation de nos vies modernes, d’un paisible moment de partage face aux mystères de l’univers. Sous cette silencieuse et obscure clarté qui tombe des étoiles, la plupart des gens s‘y intéresse et chacun a sa part intéressante de chose à dire, de questionnement. C‘est le moment de les guider vers une lunette astronomique pour leur faire voir de plus près ce qu’il y a là haut au dessus de nos têtes et que la plupart n’ont vu que distraitement sur un écran télé dans leur salon entre deux spots publicitaires. L’astronomie n’est alors plus une affaire de doctes spécialistes de big-bang et trous noirs, mais quelque chose à leur portée et de bien réel, il suffit de lever les yeux et de regarder, comme Galilée, par le petit trou de la lorgnette vers Jupiter et Saturne ou vers la belle princesse Andromède flottant dans la sombre immensité de l‘univers.
  21. Le retour du problème du retour du jumeau

    En toute rigueur langagière j'aurais dû écrire que les deux jumeaux iraient alors vers une mort quasi simultanée lors de leur très violente embrassade (ou collision). Une façon pour le jumeau de Langevin de "se mettre à vieillir" (en allant rattraper son frère vers la mort) dès qu'il "embrasserait" ainsi son jumeau plus âgé.Pour les quarks, je viens de me renseigner et il s'avère qu'on ne peut pas les "éjecter". On arrive seulement à créer un plasma de quarks et gluons qui se recombinent quasi instantanément. C'est l'analyse complexe des divers produits que ce plasma engendre qui permet, indirectement, de définir certaines de leurs caractéristiques. Il y a sur ce forum des Cadors en physique des particules (cf. le sujet de discussion à propos du LHC) qui en savent beaucoup plus que moi à ce sujet.En matière de relativité et de « vieillissement » plus ou moins rapide du type « jumeau de Langevin », avec un être humain, pas une particule, on a actuellement les résultats suivants :Au sommet de l’Everest la gravité est plus faible qu’au Pays-Bas, le temps relatif d’Einstein (relativité générale) y bat donc la mesure plus vite. Un homme vivant là-bas serait donc au bout de 100 ans 4 millisecondes « plus vieux » que celui vivant au pays-Bas. Il fêterait ses 100 ans au sommet de l‘Everest 4 millisecondes avant le centenaire vivant aux Pays-Bas. Qui a « perdu » ou "gagné" du temps et par rapport à quoi ? Par rapport à leurs dates de naissance respectives à la milliseconde près ?Le record du monde de décalage temporel est actuellement détenu par le cosmonaute Russe Gennady Padalka. Il a passé 879 jours ( presque 2 ans et demi ) satellisé dans l’espace au cours de 5 missions (à bord de la station spatiale Mir puis de l‘ISS). Il était à plus haute altitude que nous (environ 300 à 400 Km) et la gravité y était donc plus faible, ce qui, selon la théorie de la relativité générale, fait que le temps passe plus vite (il a donc vieilli plus vite là-haut). Mais, par rapport à nous, il tournait là-haut à environ 28 000 Km/h, ce qui, selon la théorie de la relativité restreinte, a des effets contraires à cause des vitesses relatives et le temps passe donc plus lentement (il a donc vieilli moins vite). Ce deuxième effet, dû aux vitesses relatives, est, dans ces conditions de satellisation, plus fort que celui dû à la différence de gravité (satellisé autour de la Terre, les deux effets se compensent à une altitude d’environ 4000 Km). Au final son temps « propre » était davantage ralenti par sa vitesse relative qu’il n’était accéléré par la plus faible gravité et il a gagné environ 22 millisecondes. Une montre très précise à son poignet aurait donné le même résultat et retarderait de cet écart par rapport à nos horloges restées sur Terre. Il a donc vieilli d’environ 22 millisecondes de moins que nous. Prenez deux photos de vous à 22 millisecondes d’écart et vous pourrez voir sur les clichés la même différence sur votre âge.
  22. Actualités de Curiosity - 2013

    Superfulgur a raison, ces dépôts alluviaux (alluvions lacustres je présume) ont l'air assez perfides. Le sol ressemble à un dallage en partie défoncé avec du sable entre les dalles. La vue aérienne laisse présumer qu'on en a pour un bon bout de temps avec un terrain de ce style agrémenté de plus en plus de sable. Ça ne va pas être une « piece of cake » facile à avaler... même avec des "myrtilles" pour nourrir notre curiosity en chemin. Je comprends la prudence de la Nasa qui ne prévoit l’arrivée aux argiles que dans plus d’un an (si tout se passe bien). Un travail de longue haleine en perspective pour «Dany Vauffy », encore merci à lui de nous faire vivre ça en direct, ainsi que pour Opportunity. Le terrain pour Oppy semble beaucoup moins « perfide », bien moins accidenté. Je crains que plus on s’approche du Mont Sharp, plus le terrain soit difficile. On a sans doute bien fait d‘en profiter pour faire de nombreuses mesures et observations tant que c‘était facile, et surtout possible.A-t-on des résultats récents (genre note de synthèse) sur les nombreuses mesures et analyses effectuées à ce jour par Curiosity ? [Ce message a été modifié par Géo le curieux (Édité le 05-10-2016).][Ce message a été modifié par Géo le curieux (Édité le 06-10-2016).]
  23. Actualités de Curiosity - 2013

    On se rapproche, lentement mais on se rapproche, c'est bien. Avant d'arriver aux argiles il y a "Hématite ridge" à franchir. Une ligne de crête assez continue et localement assez escarpée, je me souviens avoir vu ça sur une vue stéréoscopique (ou anaglyphique). Il faut l’escalader et redescendre de l’autre côté par un chemin praticable. Par où la Nasa envisage-t-elle de faire passer le rover ?Espérons que ça va aller... enfin peut-être...
  24. Le retour du problème du retour du jumeau

    - "Quand une particule entre en collision avec un autre à l'arrêt, quel est leur temps ?" Telle est la première question posée par Dompeyre.Je n’ai pas de doctorat en métaphysique relativiste comme les célèbres frangins mais, d'après ce que je sais de la relativité restreinte d'Einstein, ma réponse est la suivante : Chacune des 2 particules a son temps relatif qui est fonction de sa vitesse par rapport à nous. Celle qui va très vite voit son temps très ralenti par rapport au notre. Elle "vieillit" donc plus lentement ce qui pour une particule stable n'a aucun effet puisqu'elle ne change pas (elle reste stable dans le temps quelque soit ce temps). Celle qui est immobile (par rapport à nous) voit son temps défiler à la même vitesse que le notre, ce qui ne change rien par rapport à celle qui va vite si elle aussi est stable quelque soit le temps. Si les particules sont instables, celle qui va vite durera plus longtemps avant de se désintégrer spontanément en autre chose.- "Y a-t-il transfert de temps ?" Le temps relativiste d'une particule n'est pas un temps qui lui est propre, qu‘elle porterait en elle-même. C'est un temps relatif qui dépend de la vitesse relative par rapport à l'observateur (nous sur Terre et nos accélérateurs de particules). Si la vitesse change, ce temps relatif change, c'est ce qui se passe lors de la collision entre les particules. Il n'y pas "transfert de temps", mais transfert de vitesse suite à la collision. Chaque "morceau" va partir dans une direction et à une vitesse qui lui est propre. Leur nouveau "temps relatif" est alors fonction de cette nouvelle vitesse acquise. Que le morceau provienne de la particule accélérée ou de celle restée immobile ne change rien. Le nouveau temps relatif ne dépend que de la nouvelle vitesse acquise.- "Si il y a éclatement des quarks par exemple à quelle vitesse sont-ils éjectés ?" J'ignore à quelle vitesse ils sont éjectés, sans doute très vite. La durée de vie théorique des quarks est très brève (isolés, ce sont des particules très instables). S'ils sont éjectés très vite, à une vitesse proche de celle de la lumière, leur temps relatif (par rapport à nous et nos détecteurs) est ralenti. Leur duré de vie est donc augmentée avant qu’ils ne se désintègrent en autre chose. Ça tombe bien, ils vont pouvoir "vivre" plus longtemps par rapport à nous ce qui nous donne davantage de temps pour étudier leurs caractéristiques. Suite à la collision, les particules sont désintégrées (sous forme de photons et diverses particules ou antiparticules plus ou moins exotiques). Elles changent donc de nature, ce n’est plus le même type de particule. Leur compteur de durée de vie (ou de "vieillissement") est donc remis à zéro et est propre à chacun des morceaux qui ont pris naissance suite à la collision. Ce n’est pas le cas dans l’expérience de pensée des jumeaux de Langevin où les deux jumeaux restent parfaitement intacts, entiers, toujours vivants et sont immobiles ou presque lors de leurs retrouvailles (même référentiel « d‘immobilité », ou « inertiel », que lors du départ du jumeau voyageur). Si le jumeau voyageur embrassait son frère en arrivant à une vitesse proche de celle de la lumière (comme les particules qui entrent en collision), les deux jumeaux « vieilliraient » alors instantanément à la même vitesse puisqu’ils seraient morts exactement en même temps (totalement désintégrés suite à leur collision), mais le jumeau voyageur mourrait plus jeune que l'autre resté sur Terre. Il aurait donc vécu moins longtemps, ce qui n'est pas vraiment un avantage.
  25. Rosetta -100 jours :)

    Formidables ces images. On s'y croirait comme dit le journaliste de Libé. Et les mesures ? Vous avez des nouvelles ?