jackbauer 2

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Messages posté(e)s par jackbauer 2


  1. Le modèle standard une nouvelle fois confirmée !!

     

    https://actu.orange.fr/societe/high-tech/le-boson-de-higgs-pris-en-flagrant-delit-de-desintegration-CNT00000162A0o.html

     

    Le boson de Higgs pris en flagrant délit de désintégration

    (AFP)

     

    Six ans après la découverte du boson de Higgs, des physiciens ont annoncé mardi avoir enfin observé la désintégration de cette particule fondamentale, qui donne leur masse à nombre d'autres particules, en une paire de petites particules, les "quarks bottom".

    Ce résultat a été obtenu au grand collisionneur de particules LHC du CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire), basé à Genève.

    La découverte expérimentale en 2012 du boson de Higgs, prédit dès 1964, a été récompensée par l'attribution du prix Nobel de physique à François Englert (Belgique) et Peter Higgs (Grande-Bretagne) l'année suivante.

    Le boson de Higgs est considéré comme la clef de voûte du Modèle standard de la physique des particules, qui définit la structure fondamentale de la matière.

    Ce modèle théorique, élaboré dans la deuxième moitié du XXè siècle, prédit notamment que dans 60% des cas, le boson de Higgs se décompose en une paire de quarks bottom (ou quarks b).

    Les quarks sont aussi des particules fondamentales. Il en existe de six sortes. Notamment le plus lourd, le quark top (quark t), suivi du quark bottom, qui vient en deuxième position par sa masse.

    Il était "crucial de confirmer ou d'infirmer cette prédiction" du Modèle standard sur la désintégration du boson de Higgs en quarks b, souligne le CERN dans un communiqué.

    Après des années d'efforts, les collaborations scientifiques ATLAS et CMS du CERN sont parvenues à saisir cette "insaisissable désintégration" du boson de Higgs en une paire de quark b.

    "Ce résultat est indubitablement une confirmation du Modèle standard et un triomphe pour nos équipes d'analystes", considère Karl Jakobs, porte-parole de l'expérience ATLAS. Mais au départ, "nous avions des doutes sur notre capacité à observer cette désintégration", reconnaît-il.

    Le boson de Higgs est une particule très instable qui se désintègre rapidement en diverses particules.

    Les chercheurs n'étaient jamais parvenus à observer sa désintégration en quarks b. Cette dernière est particulièrement difficile à repérer car il existe de nombreux autres modes de production de quarks b à l'occasion de collisions de particules.

    "Il est donc compliqué d'isoler le signal de désintégration du boson de Higgs du +bruit de fond+ constitué par les autres types de désintégration", souligne le CERN.

    "C'est un peu comme repérer une aiguille dans une botte de foin", déclare à l'AFP Pauline Gagnon, auteur du livre "Qu'est-ce que le boson de Higgs mange en hiver?".

    "Une fois encore, le Modèle standard a marqué un point", ajoute cette ancienne chercheuse au CERN.

    "C'est à la fois un exploit" d'avoir réussi à confirmer cette prédiction du Modèle standard et "les gens qui l'ont fait peuvent être extrêmement fiers", souligne cette Canadienne.

    "Mais c'est aussi une déception" pour la communauté des physiciens car "le Modèle standard n'a encore jamais été pris en défaut". "Or l'on sait qu'il est incomplet car il n'explique pas certaines choses, notamment la matière noire, qui représente 27% de l'Univers".

    Le Modèle standard repose sur deux principes. Le premier, c'est que toute la matière est faite de particules fondamentales, "comme des blocs de Lego", rappelle la chercheuse.

    Le second, c'est que ces particules interagissent entre elles en s'échangeant d'autres particules.

    Mais ce modèle a ses limites et les physiciens tentent de trouver une théorie plus puissante et plus complète qui permette de combler ses lacunes.

    Plus grand collisionneur au monde, le Grand Collisionneur de Hadrons (LHC), situé à la frontière franco-suisse, comprend un tunnel en forme d'anneau de 27 kilomètres, dans lequel s'entrechoquent des faisceaux de protons pour faire surgir toutes sortes de particules.

     

    J'ajoute ce petit article paru dans Le Monde d'aujourd'hui :

     

     

    2.JPG

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  2. Sur le site du CNES :

     

    https://mascot.cnes.fr/fr/ma-9-le-site-datterrisage-de-mascot-sur-lasteroide-ryugu

     

    MA-9 : le site d'atterrisage de MASCOT sur l'astéroïde Ryugu

     

    Le petit robot franco-allemand, MASCOT, se posera finalement dans l'hémisphère sud de l'astéroïde Ryugu (un géocroiseur de 900m de diamètre) en octobre 2018 à 300 millions de km de la Terre. L'agence spatiale japonaise (JAXA), qui chapote la mission Hayabusa2, a annoncé la nouvelle lors d'une conférence de presse ce jeudi 23/08 près de Tokyo

    Le site visé s’appelle pour l’instant MA-9. Il remplit de manière satisfaisante les critères techniques pour le bon fonctionnement de MASCOT, notamment d’un point de vue thermique, d’illumination et de lien radiofréquence avec la sonde Hayabusa2 et n’interfère en rien avec les zones retenues par la JAXA pour les activités de la sonde Hayabusa2 et des mini-rovers MINERVA-II. Les équipes scientifiques des instruments MicrOmega, MasMag, MASCAM et MARA sont également convaincues de l’intérêt scientifique de la zone malgré les exigences variées des différents instruments. La séparation et l’atterrissage de MASCOT sur Ryugu sont prévus le 03/10 prochain au petit matin (heure de Paris). Quel que soit l’endroit où MASCOT finira ses rebonds, les découvertes promettent d’être fascinantes !

     

     

    Modélisation 3D du site MA-9 choisi par l'agence spatiale japonaise (JAXA) pour faire atterrir le robot franco-allemand MASCOT sur l’astéroïde Ryugu le 03/10/18 (zones de probabilité du 1er contact en bleu clair, zones de stabilisation après rebonds en bleu plus foncé)

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  3. C'est bien évidemment la proximité avec l'étoile (45.000 fois l'ensoleillement que reçoit notre Terre du soleil) qui sert de base de calcul pour les chercheurs (il ne s'agit pas d'un relevé de température)

     

    Extraits du communiqué de l'Université de Genève :

     

    https://www.unige.ch/communication/communiques/2018/du-fer-et-du-titane-dans-latmosphere-dune-exoplanete/

     

    KELT-9 est une étoile située à 650 années-lumière de la Terre dans la constellation du Cygne. Avec une température de plus de 10 000 degrés, elle est presque deux fois plus chaude que le Soleil. Une planète gazeuse géante, KELT-9b, tourne autour de l’étoile KELT-9, à une distance 30 fois plus proche que celle de la Terre par rapport au Soleil. En raison de cette proximité, la planète effectue le tour de son étoile en 36 heures et est chauffée à une température de plus de 4 000 degrés. Ce n’est pas aussi chaud que le Soleil, mais plus chaud que beaucoup d’étoiles

    (…)

    Cette découverte révèle les propriétés atmosphériques d’une nouvelle classe d’exoplanètes dites «ultra chaudes». Les scientifiques estiment que plusieurs exoplanètes se sont entièrement évaporées dans des environnements similaires à celui de KELT-9b. Bien que cette planète soit probablement suffisamment massive pour résister à l’évaporation totale, cette nouvelle étude démontre le fort impact de l’irradiation stellaire sur la composition de l’atmosphère. En effet, ces nouvelles observations montrent que les hautes températures qui règnent sur cette planète cassent la plupart des molécules, y compris celles contenant du fer et du titane. Dans les exoplanètes géantes moins chaudes, ces espèces atomiques sont cachées dans des oxydes gazeux ou sous la forme de poussières, les rendant difficile à détecter. Ce n’est pas le cas sur KELT-9b. «Cette planète est un laboratoire unique pour analyser comment les atmosphères peuvent évoluer sous une irradiation stellaire intense», conclut David Ehrenreich, chercheur principal de l’équipe FOUR ACES de l’UNIGE.


  4. Un lien (en anglais) pour compléter le post de Huitzi :

    http://astronomy2018.cosmoquest.org/newspaper/its-safety-first-for-selecting-hayabusa2s-first-landing-site-on-asteroid-ryugu/

     

    On peut y lire que Ryugu est un peu plus petit que prévu : 865m de diamètre, et surtout sa surface ne correspond pas à ce qu'espéraient (?) les responsables de la mission :

     

    "...The surface of Ryugu is not exactly like the science team expected. “Somehow, we thought that Itokawa is a template for surface conditions for an asteroid,” laughs Fujimoto. Instead, Ryugu has a rough surface everywhere without smooth flat patches, is darker than anticipated, and may have fewer hydrated minerals..."

     

    Les chances de succès pour les petits robots (MASCOT, MINERVA) me semblent bien minces... Espérons quand même !!

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  5. il y a 35 minutes, Huitzilopochtli a dit :

    Heureusement que tout ne se trouve pas dans le premier post de Jack' car si c'était le cas il serait inutile d'y ajouter nos contributions (si modestes soient-elles). :) 

     

    C'est fait exprès pour que tu bosses un peu !!

    Toujours est-il qu'on a pas grand chose de la part des japonais à part les quelques rares photos postées sur ce fil...


  6. il y a 55 minutes, Only4Star a dit :

    J'ai commencé à m'intéressé à l'astronomie en sortant mon chien pour qu'il fasse ses besoin en regardant le ciel

     

    xD Et c'est comme ça que naissent des vocations !

    Bienvenu par minou ! Vous allez bientôt fonder un club de québécois !!


  7. Une belle démonstration de ce que peut fournir le catalogue de GAIA dans le domaine des exoplanètes ! La masse de Beta Pictoris b, la plus célèbre des exoplanètes photographiée, vient d’être déterminée par la méthode astrométrique : 11 (+ ou - 2) masses de Jupiter

    Les calculs ont été faits à partir de 111 mesures faites par le satellite Hipparcos entre 1990 et 1993 et 30 mesures (beaucoup plus précises) de Gaia présentes dans le dernier catalogue publié.

    La méthode habituelle pour « peser » une exoplanète est celle des vitesses radiales (qui donne la masse minimum) mais dans le cas de la jeune étoile Beta Pictoris, l’exercice est difficile : l’étoile est active, très chaude et tourne très vite sur elle-même. La méthode astrométrique, grâce à Gaia, a de beaux jours devant elle. D’ici quelques années, en accumulant les mesures, Gaia va permettre la découverte de milliers de nouvelles planètes et en confirmer d’autres…

     

    Article de Nature (abstract seulement) :

    https://www.nature.com/articles/s41550-018-0561-6

    The mass of the young planet Beta Pictoris b through the astrometric motion of its host star

     

    Communiqué de l‘ESA :

    http://www.esa.int/Our_Activities/Space_Science/Gaia/Infant_exoplanet_weighed_by_Hipparcos_and_Gaia/(print)

    Infant exoplanet weighed by Hipparcos and Gaia


  8. Et bien justement, à propos de MASCOT, une quarantaine de de spécialistes français, japonais et allemands se sont réunis hier à Toulouse pour présélectionner 10 sites potentiels pour recevoir (ou plutôt réceptionner) le petit robot.

    Le choix définitif sera annoncé au Japon le 23 août.

     

    Annonce sur le site du CNES :

    https://mascot.cnes.fr/fr/choix-du-site-datterrissage-de-mascot-un-vrai-challenge

     

    Quelques twits & photos, ainsi que la carte de Ryugu et les 10 sites présélectionnés :

     

     

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  9. « A quoi sert d’envoyer des hommes dans l’espace ?« une question récurente, à laquelle on peut apporter au moins une réponse : le prestige !

     

    https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2018/08/15/inde-modi-annonce-le-lancement-d-une-mission-habitee-dans-l-espace-en-2022_5342606_3216.html

     

    Inde : Modi annonce le lancement d’une mission habitée dans l’espace en 2022

     

    Dans son discours à la nation, le premier ministre a déclaré vouloir faire de l’Inde le quatrième pays à réaliser une telle mission, après la Russie, la Chine et les Etats-Unis

    « L’Inde enverra dans l’espace un homme ou une femme en 2022, et avant cela si possible », a déclaré, mercredi 15 août, le premier ministre indien, Narendra Modi, dans un discours fleuve au Fort rouge de New Delhi, à l’occasion du jour de l’indépendance nationale.

    Le premier ministre conservateur a précisé que son pays serait le quatrième – après la Russie, les Etats-Unis et la Chine – à réaliser cet exploit scientifique et technologique seul.

    La mission prendra le nom de « Gaganyaan » et devrait aboutir à l’occasion des 75 ans de l’indépendance indienne de la colonisation britannique – les astronautes à bord seront tenus d’emmener avec eux le drapeau tricolore indien, a déclaré M. Modi lors de son discours


  10. L'article Wiki sur Ultima T est assez complet sur les occultations :

     

    In June and July 2017, 2014 MU69 occulted three background stars.[27] The team behind New Horizons has formed a specialised "KBO Chasers" team to observe these stellar occultations from South America, Africa and the Pacific Ocean.[

    On 3 June 2017, two teams of NASA scientists tried to detect the shadow of 2014 MU69 from Argentina and South Africa.[31] When they found that none of their telescopes had observed the object's shadow, it was initially speculated that 2014 MU69 might be neither as large or as dark as previously expected, and that it might be highly reflective or even a swarm.[32][33] Additional data taken with the Hubble Space Telescope in June and July 2017 revealed that the telescopes had been placed in the wrong location, and that these speculations were wrong.[34][35]

    2014 MU69's shadow traces its most likely binary shape, as seen in the stellar occultation that occurred over Argentina on 17 July 2017. The best-fit red circles reveal MU69's possible doubled-lobed – or binary – nature.

    On 10 July 2017, the airborne telescope SOFIA was successfully placed close to the predicted centerline for the second occultation while flying over the Pacific Ocean from Christchurch, New Zealand. The main purpose of those observations was the search for hazardous material like rings or dust near 2014 MU69 that could threaten the New Horizons spacecraft during its flyby in 2019. Data collection has been successful. A preliminary analysis suggested that the central shadow was missed;[36] only in January 2018 it was realized that SOFIA had indeed observed a very brief dip from the central shadow.[37] The data collected by SOFIA will also be valuable to put constraints on dust near 2014 MU69.[38][39] Detailed results of the search for hazardous material were presented on the 49th Meeting of the AAS Division for Planetary Sciences, on 20 October 2017.[40]

    On 17 July 2017, the Hubble Space Telescope was used to check for debris around 2014 MU69, setting constraints on rings and debris within the Hill sphere of 2014 MU69 at distances of up to 75,000 km from the main body.[41] For the third and final occultation, team members set up another ground-based "fence line" of 24 small, mobile telescopes along the predicted ground track of the occultation shadow in southern Argentina (Chubut and Santa Cruz Provinces) to try to better constrain, or even determine, the size of 2014 MU69.[29][42] The average spacing between these telescopes was as small as 4.5 km (2.8 mi).[43] Using the latest observations from Hubble, the position of 2014 MU69 was known with much better precision than for the June 3 occultation, and this time the shadow of 2014 MU69 was successfully observed by at least five of the mobile telescopes.[42] Combined with the SOFIA observations, this will put good constraints on possible debris near 2014 MU69.[39][35]

    Results from the occultation on 17 July show that 2014 MU69 has a very irregular shape (an "extreme prolate spheroid"), or may even be a close or contact binary.[10][44] According to the number and duration of the observed chords, 2014 MU69 has two "lobes", with diameters of 20 km and 18 km, respectively.[9] A preliminary analysis of all collected data did suggest that 2014 MU69 may be accompanied by an orbiting moonlet, which is about 200-300km away.[45][46] However, it was later realized that a problem with the data processing software was responsible for a shift in the apparent location of the target. After accounting for the software bug, the short dip observed on 10 July is now considered to be a detection of the primary body.[37]

    There are currently two potentially useful 2014 MU69 occultations predicted for 2018, but neither is as good as the three 2017 events.[27] Hubble observations are planned to support ground observations (taken from Senegal and Colombia) of the August 4 occultation, from which ultra-precise astrometry and shape information about the target can be derived.

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