jackbauer 2

Membre
  • Compteur de contenus

    9 672
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    33
  • Last Connexion

    Soon available - 78520

Messages posté(e)s par jackbauer 2


  1. Alors certains vont se demander, pourquoi est-il nécessaire d'utiliser une énorme fusée et 7 fois l'assistance gravitationnelle de Vénus pour envoyer une petite sonde de quelques centaines de kg vers notre étoile ? hein ? hein ?

    Bon. La réponse avec cette 'tite vidéo, en anglais mais facile à comprendre. La Terre tourne très vite autour du Soleil et, à l'image d'un bateau qui remonte un fleuve il faut ramer à contre-courant. Il faut 55 fois plus d' énergie pour envoyer une sonde vers le Soleil que pour l'envoyer vers Mars !

     

     

    • J'aime 3
    • Merci 1

  2. C’est une mission spectaculaire de la NASA qui doit être lancée demain samedi 11 août, à 09h33 (heure française) depuis Cap Canaveral. Une puissante fusée Delta IV Heavy va lancer Parker Solar Probe, une sonde de 685 kg dont la mission est d’étudier le soleil.

    Une de plus ? Non, car celle-ci va s’approcher à seulement 6 millions de km ! Le record actuel est de seulement 43.4 millions de km (Helios-2 en 1976)

    Pour s’approcher si près et supporter une température de 1.400 °C la sonde est équipée d’un bouclier en carbone de 11.43 cm d’épaisseur, qui sera constamment orienté vers le soleil ; Pour les panneaux solaires la NASA a imaginé un dispositif complexe qui les fera se contracter à mesure que la sonde se rapproche du soleil.

    L’orbite sera très elliptique et va nécessiter 6 survols de Vénus (le premier le 28 septembre) et la première approche du Soleil est pour le 1er novembre de cette année, à 25 millions de km, ce qui constituera déjà un record !

    C’est le 19 décembre 2024 que Parker Solar Probe va frôler notre étoile à seulement 6.2 millions de km de la photosphère à la vitesse de 700.000 km/h !!

     

    Lien Wiki : https://en.wikipedia.org/wiki/Parker_Solar_Probe

     

    Précisions sur le bouclier thermique, de la même composition que les têtes de missiles balistiques et le nez des navettes spatiales :

    https://en.wikipedia.org/wiki/Reinforced_carbon–carbon

     

     

    1.JPG

    2.jpg

    3.jpg

    4.jpg

    5.jpg

    6.jpg

    • J'aime 3
    • Merci 2

  3. Il y a 3 heures, Huitzilopochtli a dit :

    Dans le lointain, un lion rugit...

     Je doute fort qu'il y ait encore des lions au Sénégal...

     

    Il y a 4 heures, jldauvergne a dit :

    Pour l'anecdote, ils ont utilisé le C14 de Pablo Escobar. Non pas qu'il s'intéressait à l'astronomie, il s'en servait pour voir les mouvement de la police de loin dans la jungle.

     

    Je part en voyage en Colombie le mois prochain, j'essaierais de me renseigner sur cette histoire.

     

    Le New York Times a publié un article sur cette fameuse expédition au Sénégal :

    https://www.nytimes.com/2018/08/05/world/africa/astronomy-senegal-nasa-new-horizons.html

     

     

    000nw.jpg

    • J'aime 1

  4. http://www.hayabusa2.jaxa.jp/en/topics/20180807e/index.html

     

    L'opération a parfaitement réussi ! La sonde s'est approché jusqu'à 851 m de la surface, permettant aux instrument de mesurer le champ de gravité de Ryugu (info nécessaire pour la suite des opérations)

     

    deux photos de la caméra optique de navigation prises à 1250 et 1000 m de la surface, ainsi que la localisation sur l'astéroïde.

    Pas évident de faire poser des robots à la surface...

     

     

    Fig23.jpg

    Fig24.jpg

    Fig25.jpg

    Fig26.jpg

    • J'adore 1
    • Merci 1

  5. il y a 4 minutes, ALAING a dit :

     

    Et donc un montage bidon

     

    Oui et non. La face de la Terre qui serait plongée dans l'obscurité aurait son propre éclairage : la pollution lumineuse, en particulier celle des villes côtières  ! D'un autre côté, la couverture nuageuse en cacherait une bonne partie, donc l'animation n'est pas totalement réaliste...

     

    La grosse différence avec une éclipse de soleil vue depuis la Terre, c'est qu'ici en voit un disque de flammes et depuis la lune un disque rouge

     

    Source NASA avec les commentaires :

    https://svs.gsfc.nasa.gov/cgi-bin/details.cgi?aid=4341

     

    P.S : soirée astro en ce moment sur Arte (en particulier à 22h35 sur la mission CASSINI)


  6. Ah ça c'est formidable : on ne serait pas capable de détecter une activité biologique au temps présent, par contre des indices de vie il y a des milliards d'années pas de problème ??

    Je ne sais pas si la vie est apparue, sous forme de micro-organismes , sur Mars à une époque lointaine, mais dans ce cas elle s'est adaptée aux changements qui ont transformés la planète rouge. Elle doit bien subsister quelque part, sous la surface, dans des niches...

    Bon quand allons nous avoir les résultats de la sonde TGO sur ce fameux méthane ???


  7. Un article très intéressant sur le site de C&E. D’abord parce qu’il donne une explication sur ce résultat très tardif de l’instrument MARSIS, ensuite parce qu’il avance des hypothèses sur la nature de ce « lac » :

     

    https://www.cieletespace.fr/actualites/un-lac-sous-la-surface-de-mars-ou-de-la-slush?utm_source=AFA+-+Liste+générale&utm_campaign=644ca444cf-EMAIL_CAMPAIGN_2018_07_17_02_15_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_8f5fd4f34c-644ca444cf-217192913&mc_cid=644ca444cf&mc_eid=7335a95bf3

     

    Extraits :

     

    « …Cet écho intense, les chercheurs l’avaient vu depuis plusieurs années, mais ils ne l’avaient pas interprété comme de l’eau liquide, car le signal ne revenait pas à chaque fois que Mars Express passait au-dessus du pôle. Puis, ils ont réalisé que l’ordinateur de bord compressait les données afin de réduire le volume à stocker, ce qui faisait disparaître l’anomalie. Ils ont donc réquisitionné une puce à bord de Mars Express pour stocker les données brutes. En les analysant, ils ont découvert que l’intense écho revenait bel et bien à chaque orbite et qu’il devait s’agir d’une étendue d’eau liquide

    « C’est un résultat solide. Mais la présence d’eau liquide à cette latitude est très surprenante », commente Valérie Ciarletti. « À 1,5 km de profondeur sous le pôle Sud, il fait environ -60 °C, soit beaucoup trop froid pour que la glace se transforme en eau, ajoute Nicolas Mangold, spécialiste de géologie martienne à l’université de Nantes. Certes, la pression fait baisser la température à laquelle l’eau fond [sur Terre, c’est 0 °C au niveau de la mer, NDLR], mais pas suffisamment. Il faut s’enfoncer à 5 ou 6 km de profondeur pour atteindre le point de fusion. Pour que l’eau fonde à cette haute latitude et à relativement faible profondeur, il faut qu’elle soit mélangée à de très grosses quantités de sel. »

    Ce lac d’eau liquide serait donc en réalité une étendue de saumure, c’est-à-dire de la glace d’eau chargée de sel, donc fondue (de la même manière que la glace sur nos routes fond quand on y ajoute du sel). L’équipe d’Orosei admet d’ailleurs que cela pourrait être une interprétation du signal.

    « Il est possible aussi que cette zone précise de Mars se trouve au-dessus d’une anomalie thermique, une sorte de point chaud qui fait grimper la température. Il peut également s’agir d’un mélange des deux : beaucoup de sel ET un point chaud », avance Valérie Ciarletti.

    Dans tous les cas, la vie dans ce milieu paraît difficile. « Certes, sur Terre, nous avons identifié des organismes extrêmophiles capables de s’épanouir dans des conditions hostiles — des environnements très froids, très chauds, très acides, très salés —, mais la quantité de sel nécessaire à obtenir de l’eau liquide au pôle, à 1,5 km sous la surface est telle que l’on a bien du mal à imaginer que toute forme de vie pourrait s’y développer », poursuit la chercheuse.

    • J'aime 2

  8. Un article signé Gilles Dawidowicz sur le site d’air & cosmos :

     

    http://www.air-cosmos.com/de-l-eau-liquide-sous-mars-113537

     

    Les chercheurs italiens à l’origine de la découverte ont donc étudié la région de Planum Australe en utilisant l'instrument Marsis (Mars Advanced Radar for Subsurface and Ionosphere Sounding), un radar à basses fréquences installé sur la sonde spatiale européenne Mars Express, et justement financé et conçu par l’Italie. Auparavant, des études de la même région avaient été menées à l’aide du radar à hautes fréquences Sharad de la sonde américaine Mars Reconnaissance Orbiter, sans révéler la moindre spécificité pour l’endroit.

    Des profils radar ont donc été recueillis entre mai 2012 et décembre 2015 et, selon les Italiens, ils révéleraient la présence d’eau liquide située sous la glace et les dépôts stratifiés de la région polaire Sud. Des réflexions souterraines anormalement brillantes apparaissent en effet clairement sur les clichés, dans une zone bien définie de 20 km de large, centrée à 193°E par 81°S, et entourée de zones beaucoup moins réfléchissantes. L'analyse détaillée de ces signaux radar (29 profils acquis) montre, selon les chercheurs, une permittivité diélectrique relative élevée (> 15), correspondant d’ordinaire (sur Terre) à celle des matériaux aquifères, ce qui leur permet de penser à la présence d’une importante masse d’eau liquide et stable à cet endroit.

    Pour l’heure, les planétologues situent cette nappe d’eau liquide à 1,5 km de profondeur, mais ne peuvent en certifier la composition précise, à savoir si elle contient ou non des sels minéraux en plus ou moins grande quantité (et donc si elle est fluide ou visqueuse), ni si elle est stagnante ou courante

    • J'aime 2

  9. il y a 14 minutes, Motta a dit :

    Encore….. Y en a marre, y en a super marre, voilà, c'est tout !!!!!!!   

     

    Allons allons ! Ce n'est pas très "grand public", ok, mais c'est une nouvelle et formidable confirmation de la théorie par l'observation :

     

    "...Les nouvelles mesures mettent clairement en évidence un effet de décalage vers le rouge d’origine gravitationnelle. La lumière émise par l’étoile est étirée vers de plus grandes longueurs d’onde par l’intense champ gravitationnel généré par le trou noir. Et la variation de longueur d’onde de la lumière issue de S2 est en parfait accord avec celle déduite de la théorie de la relativité générale d’Einstein. C’est la toute première fois que cet écart aux prédictions de la théorie de la gravitation de Newton est observé dans le mouvement d’une étoile en orbite autour d’un trou noir super-massif..."

    (ESO)

    • J'aime 1