jackbauer 2

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Messages posté(e)s par jackbauer 2


  1. "...il existe une extraordinaire terra incognita sur Terre : les grands fonds océaniques. Essentiellement, c'est exploré par les robots. Est ce que tu rêves d'y aller en sous-marin, est ce que tu rêves d'y installer une base permanente ?..." (SuperF)


    C'est vrai que les grands fonds sont largement inexplorés et qu'on y rencontre des créatures extrordinaires, qui défient l'imagination ; Tout cela donne d'ailleurs un argument supplémentaire pour chercher la vie sur (ou plutôt sous) Europe et d'autres endroits du syst. solaire.(merci de me tendre la perche)
    Mais voilà, à cinq ou dix mille mètres sous l'eau on ne voit rien : ça ne fait pas réver ! aucun repère, pas de décors, le noir et même pas possible de sortir en scaphandre : on serait écrasé par la pression... sympa comme endroit !!
    Par contre sur la Lune, le plus beau spectacle que l'on puisse imaginer : regarder notre planète bleue de l'EXTERIEUR, libre dans l'espace, au sein de la voûte étoilée, au dessus des paysages sélénites...
    Je doute que l'on ait, dans un avenir prévisible, les moyens de développer le tourisme sur la Lune mais tu as raison de l'évoquer, c'est bien là un fabuleux terrain de prospection pour nos lointains descendants. http://img266.imageshack.us/my.php?image=wqaxc2.jpg

    [Ce message a été modifié par jackbauer 2 (Édité le 01-11-2008).]


  2. "Voui, Jackbauer, mais tu oublies un petit détail : les astronomes ne prétendent pas visiter par eux-mêmes les quasars"

    C'est curieux cette phrase... Comme si c'était sacrilège de prospecter un corps céleste, PHYSIQUEMENT...
    hum hum hum, allonges toi sur le divan, parles en toute liberté, j'ai besoin d'en savoir plus pour determiner la cause de tout ça...
    (La consultation est gratuite)


  3. "Mercure pas d'eau, Vénus pas d'eau, la Lune pas d'eau..."
    Bon je laisse Pierre Thomas combler vos lacunes : http://vacamuerta.ens-lyon.fr/ramgen/Planet-Terre/Planetologie/P-Tho-EauMOSysSol/PTho_EauMOSysSol.smi

    Quant à l'utilité de la conquête de la Lune, de son exploration, d'un retour in situ, de l'installation d'une base pour faire de la recherche, du commerce, une base de relais ou tout autre chose, tout cela est vain évidemment, comme l'est l'astronomie en général !!! Et oui à quoi peut bien servir l'étude des quasars, supernovaes, exoplanètes, ect...
    Parceque, à part établir des cartes pour naviguer, et peut-être un jour créer une météo solaire, l'astronomie n'a jamais eu d'intérêt pratique, c'est juste de la connaissance pure : de la culture, en définitive.


  4. Serait-ce le même docu déjà passé sur une autre chaîne il y a quelque temps ?

    Vendredi 31 Octobre à 23h55 sur PLANETE

    TANK SUR LA LUNE

    A défaut de réussir à y envoyer leurs cosmonautes, les Soviétiques ont fait parvenir deux petits robots sur la lune. Un projet fou et précurseur, un volet méconnu de la conquête de l'espace.

    Téléguidés depuis la Terre, les "lunokhods", ont parcouru plus de 50 km sur la surface lunaire entre 1970 et 1973, pendant 16 mois. Lancé dans le plus grand secret par Nikita Khrouchtchev, le programme qui a donné naissance à ces deux petits robots marque l'un des exploits technologiques les plus importants de l'ex-URSS. Il a consacré les Soviétiques comme précurseurs en matière de robotique.
    Dans les années 1990, les scientifiques américains ont pu enfin rencontrer leurs homologues russes, et se sont inspirés de leurs recherches pour mettre au point leurs " rovers " martiens. Grâce à l'ouverture des archives spatiales de l'ex-Union soviétique et au témoignage de plusieurs des acteurs clé du programme Lunokhod, l'histoire des robots lunaires russes, restée confidentielle pendant plus de deux décennies, a pu enfin être racontée !

    Documentaire
    FRANCE 2007 - 53'

    REDIFFUSIONS :
    > 02 Novembre 2008 à 18h30
    > 03 Novembre 2008 à 08h25


  5. Pour compléter le dossier il faut noter que la sonde (à "budget modeste")JUNO qui doit être lancée vers Jupiter en 2011 sera équipée de panneaux solaires ; C'est la 1ère fois qu'une mission utilisera cette source d'énergie en direction des planètes lointaines.
    La NASA avait il y a quelques temps tiré la sonette d'alarme, les stocks de plutonium utilisable pour les RTG devenant trop bas ; L'agence préconisait la relance de la production.

  6. Que dire de plus que tous les autres ?
    Bravo et merci de nous offrir une telle merveille...
    Il me semble que toi et SuperF parliez d'Alain Maury au début du topic ?
    Je suis passé chez lui il y a un mois, à San Pedro (en simple touriste); Hélas c'était quasiment la pleine lune et pendant la séance je l'ai tout juste devinée (la Voie Lactée): un comble ! Heureusement je me suis rattrapé 2 jours plus tard.
    J'ai quand même eu le plaisir de voir Alpha du Centaure parfaitement dédoublée dans un de ses télescopes...
    Je me risque à une petite requête : aurais-tu une photo de notre belle voisine ? Merci Steph !!

  7. "Nous éteignons ce cheval de trait avec la conviction qu'il a de loin dépassé les attentes et a accompli chaque opération demandée”.

    Hé bé, sont capables de lyrisme en toutes circonstances nos amis du JPL
    Frustrant, voila bien le mot pour résumer le bilan de PHOENIX...
    Mais puisque les nouvelles sont rassurantes côté budget de la NASA, dans un an MSL, si tout va bien, va continuer l'aventure et offrir à Vaufreges l'occasion de donner libre cours à ses talents de narrateur pour nous conter une nouvelle saga d'un engin sur la planète rouge !
    L'aventure continue !!


  8. L'avantage de deux missions c'est d'explorer deux endroits differents !!!
    Mais si MSL ne trouve rien de special, les gouvernements européens ne vont pas se presser pour financer EXOMARS...
    La réunion des 25 & 26 novembre à La Haye risque d'apporter de mauvaises nouvelles pour l'astro !

    [Ce message a été modifié par jackbauer 2 (Édité le 23-10-2008).]


  9. DARWIN et TPF sont destinés à fusionner, sans doute...
    Vu que les objectifs sont exactement les mêmes et que la facture totale sera dans les 5/10 milliards €, si la NASA et l'ESA se lancent dans l'aventure ils devront joindre leurs efforts...
    Reste que le défi technologique à relever, c'est pas de la gnognote...
    Il y a peut-être d'autres concepts qui vont s'imposer, que ce soit au sol ou dans l'espace : par exemple un grand interféromètre dans l'Antartique reviendrait moins cher et surtout serait moins risqué.
    Pour l'ESA faut pas se faire trop d'illusions, même une nouvelle version d'ARIANE V n'est pas à l'ordre du jour !

  10. Pour info, l'équipe de Vénus Express éssaie de prouver l'existance de la vie sur... la Terre !! Et bien pour l'instant, pas de résultat probant...
    Certes les sondes & rovers martiens sont sur place, mais ils recherchent des indices vieux de milliards d'années, au petit bonheur la chance jusqu'à présent, et les robots ne sont même pas capables de mettre un peu de glace dans les fours...
    Mais il me semble vain d'essayer de te convaincre avec des arguments rationnels : le problème c'est que tu n'y crois plus, tu t'es mis dans la tête que "ça" ne se fera pas de ton vivant, alors à quoi bon...

  11. Pas de chance...
    Je te souhaite d'y aller dès que c'est possible, ça doit être génial comme aventure (enfin si tu survis, arf arf arf...)
    M'enfin ne t'inquiètes pas pour les -65°, une jolie sibérienne qui me servait de guide à Irkoustk m'a affirmé que passé -20 on ne sent plus de difference !!!! à condition de ne pas oublier de bouger, hi hi hi...
    ça te fera un bon entrainement pour aller sur Mars !

  12. Lu page 72 du dernier n° de "L'Astronomie" :

    Wanted
    "On cherche une personne jeune (moins de 28 ans), niveau Bac +2, experte en instrumentation d'astronomie (C1, Meade 16 pouces, caméras Sbig, Audine, Finger lake, ect...), dynamique, conviviale, ne craignant ni le froid, ni la nuit, ni l'isolement pour une mission d'un an dans la station Concordia, au coeur du continent Antartique.
    (...)
    Eric Fossat, de l'université de Nice Sophia Antipolis, lance aujourd'hui un appel pour trouver un collaborateur, dans le cadre d'un volontariat civil à l'aide technique (VCAT).
    Chaque année, vers le mois de decembre, les "hivernants" sont envoyés à Concordia pour passer 12 mois, dont 8 coupés du monde avec pour seuls liens à l'extérieur le téléphone, les vidéoconférences et le mail. La mission des astronomes est de veiller au bon fonctionnement des instruments du programme astro, de résoudre les pannes et de transmettre les données à Nice. Les instruments sont adaptés aux conditions météo et pilotés à distance depuis l'intérieur de la station. Mais en cas de panne, il faut sortir et intervenir sur l'instrument par une température de -65°C !"

    Les personnes intéressées peuvent contacter Eric Fossat pour tous les renseignements :
    fossat@unice.fr

    Bon j'ai pas le profil, mais peut-être qu'un p'tit jeune sur Astrosurf est prêt à tenter l'aventure ?


  13. Je remonte ce topic du fin fond du forum pour 2 raisons :
    - primo, la très bonne revue "L'Astronomie" consacre dans son n° d'octobre un article de 7 pages consacré aux résultats obtenus après deux ans d'observation.
    - secondo, l'équipe vient d'avoir l'idée, surprenante à 1ère vue, de voir si les instruments de la sonde étaient capables de detecter des preuves de vie sur... Terre !!

    article tiré de Flashespace :

    Déterminer l'habitabilité de la planète Terre

    La sonde européenne Venus Express, en orbite autour de Vénus, pointe plusieurs fois par mois ses instruments pour déterminer l'habitabilité de la Terre. Cet exercice n'est pas si inutile que ca. Une réponse positive signifierait qu'il serait techniquement possible d'être en mesure de détecter de la vie sur une exoplanète.

    Explications

    Lorsque les occasions se présentent Venus Express prend des clichés et des spectres de la Terre dans le visible et le proche-infrarouge. Une quarantaine en 2 ans. L'intérêt de l'exercice réside dans le fait que sur ces clichés, la taille de la Terre est de seulement 1 pixel. Une taille comparable à celle des exoplanètes lorsque les astronomes seront en mesure de les photographier d'ici quelques années.

    Bien qu'il ne soit pas possible de discerner le moindre détail de surface dans ce simple pixel, les astronomes sont convaincus dans retirer beaucoup d'informations. En étudiant comment il se modifie avec le temps et l'analyse de ses spectres ont peut, par exemple, déterminer une partie des éléments qui composent l'atmosphère de la planète observée, la présence d'un système météorologique, de régions glacées et d'océans. Elle peut également fournir des informations sur la rotation de la planète autour de son étoile.

    Les astronomes cherchent donc à savoir ce qu'ils peuvent comprendre du caractère habitable de la Terre. Par la suite il suffira d'appliquer ce que l'on aura appris de son observation à l'étude d'autres mondes.

    Le cas de la Terre

    L'exercice consiste à déterminer l'habitabilité de la Terre en recherchant dans ses spectres la signature de molécules présentent dans l'atmosphère terrestre. Le moins que l'on puisse dire c'est que déterminer l'habitabilité d'une exoplanète ne va pas être facile.

    Dans le cas de la Terre, si les spectres montrent de l'eau et de l'oxygène moléculaire dans l'atmosphère, on trouve ces 2 éléments également sur Vénus. Ce n'est donc pas suffisant pour établir s'il y a de la vie (Vénus n'est pas habitable). Les astronomes vont donc pousser plus loin l'analyse de ses spectres de façon à trouver des traces de la photosynthèse par exemple comme de la chlorophylle par exemple. Une preuve irréfutable de la vie.


    [Ce message a été modifié par jackbauer 2 (Édité le 13-10-2008).]


  14. Bon, ça sent le sapin pour notre PHOENIX, qui ne renaîtra sans doute pas de ses cendres...

    Sur Mars, Phoenix est à l’agonie au seuil de l'hiver arctique
    Par Jean Etienne, Futura-Sciences

    Après plus de quatre mois passés dans les plaines arctiques de la Planète rouge, Phoenix commence à souffrir de la rigueur du climat. Ses jours sont désormais comptés.La sonde américaine Phoenix avait atterri le 25 mai dernier en région arctique martienne, sous une latitude correspondant à peu de chose près au nord de l’Alaska sur Terre. A ce moment, le Soleil grimpait encore haut dans le ciel et alimentait sans peine les deux panneaux solaires, fournissant aux instruments une énergie de quelque 3.300 wattheures par journée martienne (qui dure 24 heures 39 minutes), soit de quoi alimenter une ampoule de 60 watts durant 55
    heures. Comme en toute région arctique, quelle que soit la planète, le Soleil reste constamment visible durant l’été. Mais l’hiver approchant, l’astre du jour a commencé à plonger sous l’horizon un peu plus longtemps chaque jour, réduisant progressivement l’énergie disponible à bord. Le problème est encore accentué par le fait que les deux panneaux solaires de Phoenix n’ont pas été conçus pour être
    orientés en direction de la source, comme le sont par exemple ceux de la Station Spatiale Internationale. Le nombre d’expériences réalisables à bord, en effet, ne justifiait pas une durée de vie supérieure à quelques mois. Les jours de Phoenix, à son arrivée sur Mars, étaient déjà comptés. Pourtant, les chercheurs aimeraient bien garder le contact avec leur petit ambassadeur martien le plus longtemps possible, ne fût-ce que pour savoir comment l’hiver se manifeste dans l’environnement désolé de l’engin. Déjà, tous les moyens ont été mis en œuvre pour économiser l’énergie disponible, et certaines analyses de sol programmées pour septembre (une analyse chimique et quatre expériences dans les fours Tega
    restants) ont été étalées jusqu’à fin octobre. Barry Goldstein, directeur du programme, n’exclut pas que les échantillons restants soient rassemblés et analysés ensemble. La raison en est que la quantité d’énergie nécessaire pour la manipulation du bras est pratiquement impossible à déterminer d’avance tandis que le fonctionnement des fours est, lui, parfaitement connu. Cela permettrait de mieux organiser la dépense énergétique en fonction de la quantité d’électricité encore disponible à bord.
    Le samedi 13 septembre, soit le 109e jour martien après l’atterrissage l’énergie fournie par les panneaux solaires était tombée à 2300 W/heure et baisse rapidement. Les instruments de la sonde ont été conçus pour fonctionner sous 1.000 W.h, ce qui représente la valeur minimale pour que la sonde puisse se réveiller lorsque la température remonte. Quant aux températures, si elles oscillaient entre -20°C (la journée) et -80°C (la nuit), elles ont commencé à baisser respectivement à -30°C et -90°C, et devraient atteindre -120°C à la
    mi-novembre. « Nous poursuivrons la mesure des températures tant que nous le pourrons », indique Peter Taylor, de l’Université York à Toronto(Canada), responsable du département météo de la sonde. De même, la Nasa tentera aussi de garder le lidar en activité pour étudier les nuages ainsi que la caméra pour obtenir des images du terrain au fur et à mesure que celui-ci est envahi par le gel, lequel a déjà commencé à se former dans les excavations creusées par Phoenix. Phoenix pris par les glaces ?Jusqu’à présent, aucune trace de gel n’a encore été observée sur la sonde elle-même, excepté sur le petit miroir utilisé pour visualiser le vent au sommet du mât d’instruments car Phoenix reste plus chaud que le terrain aux alentours. Son architecture a en effet été conçue pour absorber le plus possible le rayonnement solaire et émettre le moins possible
    dans l’infrarouge. L'engin conserve ainsi sa propre chaleur qui se disperse très lentement. Les traces de gel observées actuellement dans l’environnement immédiat sont composées uniquement de glace d’eau, car la température n’est pas encore assez basse pour provoquer la solidification du dioxyde de carbone. Il est probable que lorsque cela surviendra, Phoenix se sera tue à jamais.

    Une résurrection ?
    Quant aux chances de voir Phoenix se réveiller au terme de l’hiver martien, les scientifiques de la mission n’y croient guère… L’engin
    comporte bien un "mode Lazare", censé ressusciter la sonde dès que l’énergie disponible à bord sera suffisante, et lancer automatiquement un programme qui l’amènerait à communiquer avec la Terre. Mais les conditions environnementales décrites par Phoenix depuis son atterrissage sont pires que celles qui avaient été prévues à l’origine (cette visite en région arctique est une première). Les concepteurs de la sonde pensent que ses composants ne résisteront pas à une température inférieure à -125°C, estimant que les matériaux commenceront à se fendre et provoqueront des dommages irréversibles. Quoi qu'il en soit, d’ici un an, lors du retour du printemps dans la région arctique de Mars, les grandes
    oreilles de la Nasa seront à l’écoute et tous les techniciens aux abois. Ne fût-ce que pour leur satisfaction personnelle…

    [Ce message a été modifié par jackbauer 2 (Édité le 13-10-2008).]


  15. C'est vrai que l'ambiance n'est pas à la rigolade pour le 50ème anniversaire...
    Ceci dit, entre la sonde CASSINI qui continue à merveille l'exploration de Saturne et ses lunes, MESSENGER du côté de Mercure, les diverses sondes et rovers sur Mars, ainsi toutes les autres missions d'astronomie il ne faut pas trop se plaindre !
    Où il faut avoir des craintes c'est sur toutes les missions en développement ou en prévision, par exemple le JWST prévu pour 2013...
    Quand au programme CONSTELLATION...

  16. Il n'est pas du tout certain que MSL parte comme prévu en 2009, et le désastre financier actuel ne va pas arranger les choses...

    La Nasa maintient la lancement de la sonde Mars Science Laboratory en 2009
    AFP 10.10.08 | 23h12

    La Nasa, l'agence spatiale américaine, a indiqué vendredi qu'elle maintenait pour le moment le projet de lancement vers Mars de la sonde "Mars Science Laboratory" à la fin 2009 malgré quelques problèmes techniques et un dépassement de budget.
    Des retards dans la livraison de certains matériels "exercent des tensions sur le calendrier et le budget pour un lancement en 2009 mais nous pouvons tenir cette date et poursuivons nos efforts vers cet objectif", a indiqué Doug McCuistion, le directeur du programme d'exploration de Mars à la Nasa lors d'une conférence de presse téléphonique.
    "Des progrès techniques incroyables ont été accomplis et beaucoup de matériel a déjà été livré mais certains équipements sont toujours en souffrance", a-t-il poursuivi à l'issu d'une réunion avec le patron de la Nasa, Michael Griffin, pour faire le point sur l'état d'avancement de cette mission.
    Une autre réunion est programmée en janvier, a précisé M. McCuistion tout en se refusant à donner une estimation du coût supplémentaire de cette mission dont le montant atteint déjà 1,5 milliard de dollars.
    "Nous avons une estimation générale que nous devons examiner avec le Bureau du budget du Congrès et nous ne pouvons pas encore rendre ces chiffres publics", a expliqué Doug McCuistion.
    "Mais c'est clair qu'il nous faudra plus de fonds si nous lançons en 2009", a-t-il ajouté, tout en se disant "pleinement confiant dans le fait que le Congrès soutiendra cette rallonge car il reconnaît aussi l'importance scientifique de cette mission".
    Selon des informations citées dans des média américains, le Jet Propulsion Laboratory, responsable de la fabrication de la sonde robotique, estime le supplément budgétaire nécessaire à quelque 100 millions de dollars.

    (Site web du Monde)