jackbauer 2

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Messages posté(e)s par jackbauer 2


  1. hum hum hum...

    J'ai fait une petite recherche au sujet de ce cratère d'impact. Je ne sais plus où j'ai relevé de chiffre de 200 m... Soit c'est moi qui ai mal lu soit l'info était fausse : plutôt que lire m ce devait être... cm ! xD

    Sur ce docu il est fait mention de 4 m ; Evidemment ils ne peuvent pas prévoir précisément quelle taille aura ce cratère mais comme Bob l'a relevé ça ne sera pas des centaines de m !

    Du coup je suis un peu dépité, ça ne sera pas aussi spectaculaire qu'espéré.

     

     

    rectif.JPG


  2. La figure 1 montre MASCOT photographié par l'ONC-W2 immédiatement après la séparation. MASCOT a été capturé sur trois images consécutives, réalisant un court film d'animation. L'heure de capture des images est comprise entre 10:57:54 JST et 10:58:14 JST le 3 octobre. Étant donné que le temps de séparation lui-même était à 10:57:20 JST, ces images ont été capturées immédiatement après la séparation. L'ONC-W2 est une caméra montée sur le côté de la sonde et tire en diagonale vers le bas depuis Hayabusa2. Cela donne une image montrant MASCOT descendant avec la surface de Ryugu en arrière-plan. MASCOT est particulièrement clair dans la troisième image

     

    Autre photo montrant MASCOT à la surface de Ryugu :

     

     

    DovxetBXoAApRwb.jpg

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  3.  

    il y a 43 minutes, Mercure a dit :

    Est-ce que le tir qui va creuser le cratere du site de recueil sera suffisamment puissant?

     

    Je ne peux que répéter ce que j'ai posté en page 1 :

     

    Le moment le plus spectaculaire de la mission sera le bombardement de l’astéroïde !

    SCI (Small Carry-on Impactor) sera largué à 500m par la sonde avant que celle-ci se dépêche de se réfugier de l’autre côté de Ryugu (l’explosion se produira 40 mn après la séparation !)

    SCI est constitué d’une charge de quelques kg d’explosif qui va propulser un disque en cuivre de 30 cm

    Sa vitesse au moment de l’impact sera de 2 km/sec et devrait produire un cratère de 200 m de diamètre

     

     

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  4. il y a 43 minutes, brizhell a dit :

    Musk ne me semble pas le sujet le plus intéressant dans l'épopée SpaceX. Ce qui me semble intéressant par contre, c'est qu'avec ses délires de grandeur techniquement fumeux, on le sait tous, il donne malgré tout une impulsion incroyable dans le développement actuel du spatial.

    Je viens juste de tomber sur le site de SpaceX cette news dont Jack ne s'est pas fait l'écho (sauf erreur de ma part) :

    https://www.spacex.com/news/2018/08/04/nasa-astronauts-flying-aboard-crew-dragon

    Et sur le site de la NASA :

    https://blogs.nasa.gov/commercialcrew/

    Ça date du 03 août, ça m'étonne que personne n'ai rebondi la dessus.

     

    Entièrement d'accord avec toi !

    Pour l'info que tu donnes, j'en avais sans doute parlé il y a longtemps. Mais les retards repoussent sans cesse la réalisation concrète des projets, et puis ici pratiquement tout le monde s' en fout ; C'est un fil pour se défouler avec Musk comme tête de turc...

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  5. "Couiner pour tout et n'importe quoi"  (SF)

     

    Je ne vais pas commenter ces propos lamentables...

     

    Ceux qui suivent ce fil et l'actualité des exoplanètes savent sans doute que la première candidate sérieuse au titre d'EXO-LUNE graviterait autour de Kepler-1625b à 8.000 a.l

    Certes il s'agit d'une très grosse lune : la planète hôte a la taille de Jupiter et celle de son satellite la taille de Neptune

    Il semble que les découvreurs, appuyés par des observations de Hubble, se sont décidés à faire une annonce, d'après cette news sur le site de C&E :

     

    https://www.cieletespace.fr/actualites/une-exolune-decouverte-a-8000-annees-lumiere

     

    Si cela se confirme c'est une date historique pour l'astronomie !!

     

    Le papier des découvreurs :

     

    http://advances.sciencemag.org/content/4/10/eaav1784

     

    Evidence for a large exomoon orbiting Kepler-1625b

     

    Abstract

    Exomoons are the natural satellites of planets orbiting stars outside our solar system, of which there are currently no confirmed examples. We present new observations of a candidate exomoon associated with Kepler-1625b using the Hubble Space Telescope to validate or refute the moon’s presence. We find evidence in favor of the moon hypothesis, based on timing deviations and a flux decrement from the star consistent with a large transiting exomoon. Self-consistent photodynamical modeling suggests that the planet is likely several Jupiter masses, while the exomoon has a mass and radius similar to Neptune. Since our inference is dominated by a single but highly precise Hubble epoch, we advocate for future monitoring of the system to check model predictions and confirm repetition of the moon-like signal

     

    Traduction automatique d'un passage de cet article :

     

    http://hubblesite.org/news_release/news/2018-45

     

    À la recherche d'exomoons, Alex Teachey et David Kipping, astronomes de la Columbia University à New York, ont analysé les données de 284 planètes découvertes par Kepler qui étaient sur des orbites relativement larges, plus longues que 30 jours, autour de leur étoile hôte. Les chercheurs ont découvert un cas, dans Kepler-1625b, d'une signature de transit avec des anomalies intrigantes, suggérant la présence d'une lune.

    "Nous avons constaté de petites déviations et des oscillations dans la courbe de lumière qui a attiré notre attention", a déclaré Kipping.

    Sur la base de leurs conclusions, l'équipe a passé 40 heures à l'observation avec Hubble pour étudier la planète de manière intensive - en utilisant également la méthode du transit - en obtenant des données plus précises sur les courbes de lumière. Les scientifiques ont surveillé la planète avant et pendant ses 19 heures de transit à travers la face de l'étoile. Après la fin du transit, Hubble a détecté une seconde diminution beaucoup plus faible de la luminosité de l'étoile environ 3,5 heures plus tard. Cette petite diminution est compatible avec une lune gravitationnelle poursuivant la planète, un peu comme un chien qui suit son propriétaire. Malheureusement, les observations programmées de Hubble ont pris fin avant que le transit complet de la lune candidate ne puisse être mesuré et son existence confirmée.

    En plus de cette baisse de lumière, Hubble a fourni des preuves à l'appui de l'hypothèse de la lune en constatant que le transit de la planète se produisait plus d'une heure plus tôt que prévu. Cela concorde avec la planète et la lune qui gravitent autour d'un centre de gravité commun qui ferait vaciller la planète par rapport à son emplacement prévu, de la même manière que la Terre vacille lorsque notre Lune la contourne.

    Les chercheurs ont noté que le vacillement planétaire pourrait être causé par l’attraction gravitationnelle d’une deuxième planète hypothétique du système, plutôt que par une lune. Bien que Kepler n'ait pas détecté de seconde planète dans le système, il est possible que la planète soit là, mais non détectable à l'aide des techniques de Kepler.

     

     

     

     

     

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  6. https://www.liberation.fr/sciences/2018/10/02/objectif-mascot-on-a-marche-sur-un-asteroide_1682627

     

    Le récit du déroulement des opérations (Libération)

     

    Extrait :

    «Ca n’aurait pas pu mieux se passer», résume le responsable de la mission Mascot présent au centre de contrôle allemand de Brême, Tra-Mi Ho. L’appareil photo de Mascot s’est correctement allumé durant sa descente, et a pris une vingtaine de clichés, stockés à l’heure actuelle sur Hayabusa 2. L’équipe responsable du magnétomètre est également rassurée de voir que leur instrument s’est bien allumé et a commencé ses analyses même avant la séparation. On reconnaît dans les données reçues «le champ magnétique relativement faible du vent solaire, et les perturbations très marquées du vaisseau spatial. Au moment de la séparation, ces interférences ont brusquement diminué, comme on s’y attendait», commente le chercheur Karl-Heinz Glaßmeier

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  7. JP Bibring en direct sur France Inter : MASCOT est bien arrivé sur la zone prévue mais dans une mauvaise position

    Il s'est remis correctement et ses instruments enregistrent des données

    Tout à l'air OK d'après Bibring !! :)

     

    CNES :

    https://mascot.cnes.fr/fr/atterrissage

     

    MISE A JOUR : La séparation a été confirmée et s'est bien déroulée à 3 h 57 min 25 s (heure française). L’atterrissage a eu lieu avec succès moins d’une dizaine de minutes plus tard. Ce 1er contact s’est poursuivi par une courte phase de rebonds et MASCOT se situe bien dans la zone MA-9 prévue. Il est en bonne santé et tous les instruments fonctionnent. Un mouvement supplémentaire a également eu lieu afin de mettre MASCOT sur sa face optimale pour les mesures scientifiques

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  8. C'est cette nuit à 03h59 (heure française) qu'aura lieu la séparation Hayabusa 2/MASCOT à une altitude de 60m

    La descente du petit robot devrait durer 3 à 12 mn

     

    Un article sur le site de Futura-sciences fait le point sur la mission :

     

    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronautique-hayabusa-2-apres-rovers-minerva-ii-1-mascot-apprete-poser-ryugu-72523/

     

    Hayabusa 2 : après les rovers Minerva II-1, Mascot s'apprête à se poser sur Ryugu

     

    Dans la nuit de mardi à mercredi, le petit robot du DLR et du Cnes doit se poser sur l'astéroïde Ryugu. Il se détachera de Hayabusa 2 et réalisera un atterrissage à haut risque pour les raisons que nous explique Francis Rocard, le responsable des programmes d'exploration du Système solaire au Cnes

     

    Après que les deux rovers Minerva II-1 ont atterri sur l'astéroïde Ryugu, c'est au tour de Mascot de se poser sur la surface de cet astéroïde. Ce petit robot de 30 centimètres de côté a été développé par le DLR et le Cnes. Son atterrissage est « prévu le 3 octobre 2018 à 3 h 59, heure de Paris, à plus de 300 millions de kilomètres de la Terre», nous explique Francis Rocard, responsable des programmes d'exploration du Système solaire au Cnes.

    Ce robot se posera sur un site d'atterrissage sélectionné cet été. Baptisé MA-9, ce site est le meilleur compromis entre « un bon retour scientifique et des conditions d'atterrissage satisfaisantes pour Mascot ». Or, ces conditions d'atterrissage ne sont pas optimales ! Alors que les contrôleurs au sol auraient souhaité un site d'atterrissage plat et recouvert de poussière ou de sable, le robot va se poser dans un champ de gravier, ce qui ne va évidemment pas faciliter un atterrissage à plat et sur le ventre.

     

    Un astéroïde très différent de ce que l'on s'attendait

    En effet, Hayabusa 2 et les deux robots Minerva II-1 ont rapporté des données plutôt surprenantes et « montré des paysages auxquels on ne s'attendait pas ». Alors que les scientifiques s'imaginaient des zones plates, sableuses et poussiéreuses, Ryugu apparaît comme « un champ de cailloux à perte de vue avec des blocs rocheux gigantesques qui dépassent les 10 mètres de hauteur. D'ailleurs, un de ces blocs, situé au pôle sud, mesure plus de 130 mètres ! ». Autres surprises, « il n'y a pas de traces de processus de fragmentation et Ryugu, avec un albédo de 2, est très sombre ».

    Ryugu est très différent de ce à quoi les scientifiques s'attendaient. Il est certes bien un astéroïde primitif, le plus vieux jamais observé, mais il est très vraisemblable qu'il s'agit d'un « rubble pile [agglomérat lâche, NDLR] très riche en carbone, c'est-à-dire qu'il a été détruit dans une collision violente puis s'est réaggloméré ». Une collision produite avec un autre objet dans une « gamme de vitesse suffisante pour le détruire mais pas trop violente non plus pour éviter de disperser tout le matériau».

     

    L'activité sur Ryugu sera d'environ 15 heures

    Pour fonctionner correctement, « Mascot ne devra pas se poser n'importe comment ». La face qui supporte le transpondeur, qui servira à communiquer avec la sonde Hayabusa 2 « doit pointer vers le ciel ». Inversement, la face qui supporte l'instrument MicrOmega doit être plaquée au sol. Quant aux autres instruments, la caméra Mascam et le radiomètre Mara, ils sont situés sur les côtés de Mascot. La seule contrainte est que le site soit suffisamment ensoleillé.

    Pour réaliser un atterrissage parfait, le Cnes « ne va pas s'en remettre à la seule chance ». Mascot suivra une procédure autonome, téléchargée avant son départ de Terre et, si le robot atterrit dans une mauvaise position, son intelligence à l'atterrissage le fera « se redresser et se positionner correctement ». Pour cela, il est doté de plusieurs capteurs (accéléromètre, senseurs de luminosité par exemple) qui « l'aideront à le mettre dans le bon sens ». Enfin, si Mascot ne parvenait pas à se mettre à l'endroit tout seul, les opérateurs de la mission, basés au centre de contrôle de l'ESA, à Cologne (Allemagne) pourraient « déclencher une manœuvre risquée qui consisterait à faire bondir Mascot pour le dégager de sa mauvaise position et le faire retomber dans un endroit plus accueillant, sans aucune garantie de succès ».

    Comme le robot fonctionnera sur batterie, sa durée de vie et ses observations scientifiques seront forcément réduites. Au cours de cette période de fonctionnement, « estimée entre 10 et 16 heures », Mascot devra se « poser, rebondir et exécuter son programme scientifique ».

    Avec une période de rotation d'environ 7 heures et 30 minutes, le temps qu'il faut à Ryugu pour faire un tour sur son propre axe, les scientifiques « souhaitent voir au moins un cycle diurne, voire deux, ce qui permettra d'obtenir des données de jour et de nuit ». Des données sur « la température et la composition minéralogique du sol de l'astéroïde seront alors collectées ». On s'attend aussi à obtenir des informations sur « les propriétés physiques du sol et notamment sa capacité à conserver de la chaleur, ce qui renseignera sur la porosité et la conductivité du sol ». Mascot réalisera aussi des images stéréo de son site d’atterrissage qui fourniront des informations de distance et de taille des objets vus. En fin de mission, le déclenchement d'une roue à inertie doit permettre à Mascot de réaliser un bond, qui devrait lui faire parcourir environ 15 mètres.

    Seules les données techniques de Mascot seront transmises en temps réel au sol. Elles concernent la température et le déroulement du programme du robot. Elles seront très utiles aux contrôleurs au sol pour s'assurer du bon déroulement de la mission. Quant aux données scientifiques, elles seront relayées vers la Terre seulement trois ou quatre jours plus tard.

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