DVernet

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Messages posté(e)s par DVernet


  1. « par contre je ne sais pas si c'est épannouissant pour moi du travail c'est...du travail!Ettonant,non? »

    Dans ce cas n’importe quel effort peut être considéré comme du travail, y compris sortir le télescope dehors pour pouvoir observer avec
    Faire son télescope peut être une grande satisfaction, une belle aventure et une fierté qui donne d’avantage de plaisir a regarder dedans une fois l’instrument achevé, la démarche est assez différente de celle d’un simple consommateur. Après c’est sûr faut que ca plaise, mais c’est en essayant qu’on a une chance de le savoir
    Ils sont un peu outillé tes parents ? il y a de la place chez toi pour bricoler ?

    Et n’écoute pas trop superfulgur, quand il y a quelques années on a écrit dans Ciel et Espace que fabriquer son télescope est à peu près aussi débile que de fabriquer sa bagnole, ca le disqualifie d’avance sur le sujet


  2. Rastaman : En fait t’as de vrais habitués des hivernages. Au labo astro de Nice, t’as au moins 2 chercheurs qui ont fait 2 hivernages à Concordia, Eric Aristidi et karim Agabi, Erick m’avait expliqué que le chef de base qu’il avait eu la dernière fois doit être à son 3ème ou 4ème hivernage, si tu compte ses hivernages à Dumont d’Urville, idem pour certains cuistots et techniciens qui sont également des habitués des hivernages en antarctique.

  3. J12 : 43 mm pour un 600 c’est mince, et c’est justement sur un 600 en 40 mm, mon ancien 600 à F/4.7 que je suis passé d’un barillet tout triangle, pourtant bien fait, de 27 points à un barillet hybride 18 points secondaires pour 6 points primaires, dont les 3 points de collimations + les 3 leviers.
    Et la différence à l’image a été nette, non pas que le barillet tout triangle ne me donnait pas de bonnes images mais parce que régulièrement ce barillet m’engendrais de l’astigmatisme, il fallait secouer le miroir assez régulièrement.
    Dès que je suis passé aux leviers, je n’ai plus été emmerdé.
    Après entre du levier chrysocal et un barillet double étage pour la collimation et des leviers classiques en simple étage, ca se discute, l’un et l’autre ont leur avantages et leur inconvénient.
    Perso j’ai toujours une préférence à éliminer les étages quand on le peut pour plus de stabilité, donc plutôt barillet avec leviers classiques. En fait si tu regarde bien sur les leviers classiques, il y a pas tant de choses qui nécessite un tour, seulement pour faire les pointes, ca fait 6 pointes à usiner dans ton cas, c’est pas la mort, tout le reste peut se bricoler avec une perceuse à colonne et de l’outillage de base.

  4. Je te trouve particulièrement de mauvaise foi Zeubeu, et depuis un moment…

    Sur le site de Thierry, tu as tout. Les formules, l’application numérique pour un positionnement à L/8 en fonction du F/D et même des images:
    http://legault.perso.sfr.fr/focus_fr.html

    Ou il précise également : « Le rapport F/D du miroir primaire d'un Schmidt-Cassegrain est généralement voisin de 2 : la tolérance de positionnement requise à l/8 pour ce miroir est de ± 2,5 microns seulement ! La simulation ci-dessous montre l'effet sur une image planétaire d'un décalage de 1/100 de mm d'un miroir primaire de Schmidt-Cassegrain ouvert à F/D 2. »

    Je comprend qu’il ai pas envie de se répéter à l’infini…


  5. Oui, Bruno, sur le tiens ca collait bien avec leur mesures, et à l’époque ils contrôlaient aussi au Foucault, mais depuis de l'eau a coulé sous les ponts et la concurrence chinoise s'est accentué.
    Mais ce que j'ai vu passer de chez OO reste malgré tout cohérent avec leur prix de vente, c'est juste leur bulletins interféro qui pose à priori problème.

  6. Oui, me rappelle Erick , depuis je leur ai envoyé un autre miroir, un 300 F/4, que j'ai un peu fait tourner, 3 tests interferos réalisé dessus, dont un de chez OO, les 3 tests me donne un Strehl de 0.97, ce qui est bon, mais aucun de ces 3 tests ne donnent le même genre de défauts, un coup c'est un résidu de trifoïl, l'autre un résidu d'astig, et le 3eme un résidu d'aberration de sphéricité... Ca veut juste dire qu’au delà d’un Strehl de 0.97, il est difficile de conclure sur la qualité réelle du miroir, ce qui ne me choque absolument pas sur un Pyrex de 32 mm d’épais. Bon faudrait que je continue à le faire tourner un peu, pour voir
    Ca veut dire au moins une chose, par rapport a d’autres tests interféros, celui de OO est dans les clous… quand ils mesurent un autre miroir que les leurs…

  7. « Bon, le gars de chez OO nous a invité à jeter un oeil sur nos miroirs au cours du processus de fabrication... Je demanderai qu'il me fasse le test de contraste de phase devant moi ou bien je le ferai moi-même!! »

    Ben pas dit que OO sache ce qu’est un contraste de phase… même pas sur qu’ils aient la moindre conscience de ce qu’est un état de surface… Typiquement le genre de truc que l’on ne voit pas à l’interfero, donc si ils ne font que ca, ils passent forcément à coté de cet aspect.
    Le contraste de phase, c’est une mode assez française qu’on a relancé il y a 15 ans dans le milieu amateur, regardez sur des sites étrangers, personne n’en parle, ni ne parle d’état de surface en général, à part Rohr qui pratique le test de Lyot (très mal, l’as pas tout compris du principe).


    Donc sur ce point, on ne peut rien reprocher à OO.

    Par contre ce qui vaudrait le coup de creuser, c'est leur résultats mirobolants à l'interfero...


  8. Un petit exemple en image de la manip de mesure de contraintes dans un Pyrex, avec analyseur et polariseur croisé + lame onde (en mica).

    Le dispositif :

    La mesure au bord, la teinte sensible, pourpre, ne traverse pas le verre :

    Le jaune dans ce cas correspond à une différence de marche de –140 nm environ, cet axe est en compression.

    En tournant de 90° sur la même zone, on voir l’autre axe qui est en tension de + 100 nm

    Sur les autres zones de la galette, on obtient bien moins de contrainte qu’au bord, du à la coupe :

    Ici, on est autour d’une dizaine à une quinzaine de nm de différence de marche, c’est totalement négligeable.

    En moyenne le Pyrex a des contraintes autour de 20 nm de différence de marche par cm de verre traversé près du bord, ici, c’est un Pyrex de 55 mm d’épais.

    Pour le Suprax, sur le seul que j’ai pu contrôler pour l’instant, un 600 de 60 mm d’épais, c’est le triple.

    [Ce message a été modifié par David Vernet (Édité le 28-09-2009).]


  9. asp06 : t'as essayé? c'est assez propre? avec quel type d'imprimante?

    Stanislas, je parle de 5 traits noirs et 5 traits blancs au mm, peut être que certains interprètent ca comme étant du 10 traits/mm, mais il faut pas mettre trop de traits / mm après on est trop gêné par la diffraction.


  10. Ah un autre petit détail pour la tolérance sur les secondaires, quelque soit la nature du défaut et l'emplacement du secondaire par rapport au foyer, on profite pour un secondaire incliné à 45° d'une tolérance de racine de 2.
    Donc même un défaut de L/4 sur l'onde en escalier sur le secondaire deviendra avec l'inclinaison à 45° un défaut à L/5.6