vaufrègesI3

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Tout ce qui a été posté par vaufrègesI3

  1. Actualité d'Opportunity (suite)

    C'est un scandale !!!!!!!..L'ot' là.. le veau-fraises, au lieu de se disperser inutilement sur des fils débiles, y f'rait mieux de mettre à jour un des rares fils où il peut se rendre utile.. pffffff...
  2. Actualités de Curiosity - 2013

    Le 15 janvier (sol 1224) la mini pelleteuse a prélevé un échantillon de sable et l'instrument SAM en a reçu une partie pour l'analyse de sa composition chimique (moléculaire, élémentaire et isotopique) effectuée la nuit suivante. Parallèlement, les instruments ChemCam et APXS sont entrés en action dans et hors de la tranchée dessinée par la roue avant droite du rover. Le 16 janvier (sol 1225) une partie plus fine de sable (<150 microns) a été livrée à l'instrument CheMin après tamisage pour une analyse minéralogique, en particulier pour rechercher les minéraux formés en présence d’eau.. Le reste de l'échantillon non utilisé sera vidé au sol et analysé par l'APXS (analyse chimique des éléments lourds) et imagé par la caméra Mahli. Prélèvement du 15 janvier : L'instrument APXS le 15 janvier au contact du sable dans la tranchée : … et hors de la tranchée le 17 janvier : Pano de Paul Hammond – images du 12 janvier :
  3. PascalD (répondant à ChiCyg) > "Mon point de vue, contrairement au tien ("rien n'émerge"), (je laisse Tournesol formuler le sien), c'est que rien, à l' heure actuelle, ne permet de penser que quelque chose, et peut-être quelque chose comme la "conscience", ne peut pas émerger d'un réseau suffisamment complexe. Autrement dit, contrairement à la position de Searle, de ChiCyg, de Penrose, et Vaufrèges, et peut-être de Superfulgur, je pense que c'est une question ouverte. Ce qui est clair (et observé, et documenté, il suffit d'un petit effort pour en prendre connaissance) c'est que des comportements non programmés peuvent émerger de réseaux de neurones relativement simples pour peu qu'on introduise de la sélection (algorithme génétique). Pas en 3 milliards d'années : en quelques heures. De là à affirmer que des comportements supérieurs genre la conscience, la compassion, l' empathie, etc, peuvent émerger, il y a un pas que je ne franchirai pas.." Moi non plus ..Je suis d'accord sur l'ensemble de l'énoncé, disons qu'on peut s'interroger simplement sur le signifiant de "quelque chose comme la conscience". Il est vrai que ces dernières années, les technologies évoluant, les systèmes de réseaux de neurones ont commencé à montrer des résultats prometteurs. Je cite Yan LeCun : "Vers 2010-2012, on a commencé à établir des records. Les grandes entreprises se sont aperçues que ces systèmes fonctionnaient très bien. /../ On est passé d'une attitude très sceptique à une situation où tout le monde s'est mis à y travailler en un an et demi. Je n'ai jamais vu une révolution aussi rapide. Même si, de mon point de vue, elle a mis beaucoup de temps à arriver…"Pour le chercheur Yan Olivier "On est passé en cinq ans de techniques qui ne fonctionnaient pas vraiment à des techniques qui marchent. Un cap a été franchi"Les réseaux de neurones pourraient aussi avoir une influence sur les neurosciences, explique Yann LeCun. "Des chercheurs les utilisent comme un modèle du cortex visuel, car il y a des parallèles". Le cerveau humain fonctionne aussi par couches : il capte des formes simples, puis complexes", explique Christian Wolf, spécialiste de la vision par ordinateur à l'INSA de Lyon. "En ce sens, il existe une analogie entre les réseaux de neurones et le cerveau humain. Mais, à part cela, on ne peut pas dire que le deep learning est à l'image du cerveau."Il me semble aussi..Dans les neurosciences collaborent un grand nombre de communautés, des neurophysiologistes, des biologistes, des médecins aux roboticiens, aux informaticiens, en passant par les mathématiciens et les physiciens. Et selon que l’on est biologiste, neurophysiologiste, psychologue, mathématicien ou physicien, il y a différentes façons de comprendre et d’expliquer. Les approches, les questions, et la notion même de modèle diffèrent selon les communautés. En ce sens, il n’existe pas encore de "bon" modèle universellement reconnu. Même si la structure hautement complexe, différenciée et hiérarchisée du cerveau est de mieux en mieux connue. Traiter et interpréter les informations qui proviennent du monde extérieur, via les organes sensoriels, et produire, en réponse, un comportement adapté, c'est le rôle du cerveau de tous les animaux. Et pour l’espèce humaine, c'est aussi développer des langages évolués, produire des théorèmes mathématiques, créer des œuvres d’art... Toutes ces capacités qu’on est encore bien loin de comprendre ou d'expliquer.Les progrès des réseaux de neurones sont peut-être une "porte" vers certaines formes de ces capacités. Perso j'imagine qu'ils pourraient être une sorte "d'interface" entre le monde physique, notre corps physique, et le niveau supérieur de notre conscience. Tryphon > ".. dans la mesure où notre cerveau est un réseau de neurones, j'en déduis donc que vous pensez que notre conscience procède de quelque chose de parapsychologique ou surnaturel, puisqu'a priori si je suis votre idée, notre conscience ne peut être le fruit de ce qui se passe dans notre cerveau ?"Comme le souligne Christian Wolf cité plus haut, je pense qu'il est au moins aussi fou et prématuré de réduire la conscience aux réseaux de neurones tels que nous les concevons aujourd'hui (fussent-ils multicouches ), comme il serait déraisonnable d'affirmer qu'elle n'est pas issue du cerveau mais d'une transcendance quelconque. On s'ébahit beaucoup et à juste titre des progrès réalisés dans les neurosciences. Mais ce qu'on croit savoir aujourd'hui n'est très probablement qu'une toute petite partie du mystère. Si une "émergence" est la clé du problème, elle peut être issue de processus que nous ignorons encore totalement.[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 17-01-2016).]
  4. Personne ne met en doute la puissance de calcul d'un ordinateur, puissance bien supérieure au cerveau. Un ordi est capable d'effectuer un très grand nombre d'opérations en un temps extrêmement court.Mais pour autant peut-on imaginer qu'un jour une machine "pense" ? On en revient à la question du "computable" ou "non computable"..Pour qu'une machine pense il faudrait qu'elle puisse intuitivement appréhender un sens. Or elle ne connaît que la pensée discursive, pas la pensée intuitive. Pour que des éléments signifiants soient manipulés, il faudrait que le sens puisse être entièrement formulé dans des propositions de langage "logique". Le prodige consisterait à ramener toutes les opérations de la pensée humaine à une forme de calcul, c'est à dire traduire tous les énoncés du langage naturel dans le langage logique.Pour en revenir à l'exemple d'un texte de Jean Giono que je citais plus haut, la formalisation des énoncés qu'il contient serait pour le moins un écueil difficile à surmonter : Jugements esthétiques, jugement de valeur morale, appréciations subjectives de sentiments, rêveries, énoncés métaphysiques, métaphoriques, poétiques, propositions contenant des probabilités, des suppositions... Et j'aurais pu choisir Proust . PascalD > ".. c'est une piste suffisamment intrigante pour douter de ceux qui affirment péremptoirement l' impossibilité définitives des IA (fortes ou faibles). Surtout en utilisant des arguments affirmant l' impossibilité de construire des systèmes tels que ceux dont il est question plus haut. En science, quand une spéculation est contredite par les faits, elle est déclarée fausse. Pourquoi ça ne serait pas vrai aussi en philosophie ?" Perso, comme beaucoup d'autres il est vrai que je doute sérieusement de l'avènement l'IA forte, mais je ne crois absolument pas qu'on ait besoin d'arguments philosophiques pour ça . A moins que tu considères comme tels les doutes de Yan LeCun que je rapporte plus haut, voire ceux que j'exprime ci-dessus.. Auquel cas, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, Lecun et moi faisons de la philo sans le savoir .La philosophie est une réflexion sur toutes les formes d'activités et expériences humaines. Depuis plus de deux milles ans cette réflexion se construit, se transforme, et évolue, l'expérience humaine s'étant quelque peu enrichie. Mais manifestement on constate que l'histoire ne justifie pas grand chose et n'est pas toujours lisible ni interprétable par tous. Aujourd'hui et à lire certains, on a même parfois l'impression que nous tendons à perdre jusqu'au sens de ce que représente la philo. Mais le comble serait de l'opposer à la science ! A minima et sur ce plan, la philosophie peut aider à faire le lien entre ce que nous sommes et ce que nous savons. Le savoir objectif est souvent abstrait. D'une manière ou d'une autre il faut qu'il soit rattaché au concret de nos vies et à nos subjectivités. Le danger serait que la vie subjective et le savoir n'interagissent pas l'un sur l'autre, au moins pour l'essentiel.[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 15-01-2016).]
  5. Juste pour préciser mon propos..Concernant "l'enthousiasme" sur la capacité des machines à apprendre "toutes seules"..PascalD en réponse plus haut à certaines de mes réserves : "Les algos de d'apprentissage non supervisé sont une invention assez récente (une paire d'année). Il y a peu personne n'aurait parié un kopek sur les réseaux de neurones, maintenant toute la communauté de l' IA est à fond là dessus. Depuis l'avènement de 1) le web et 2) le Cloud, ça ne coute plus grand chose. Et grace à l' invention des algos d'apprentissage sans supervision, il n' y a plus besoin d'expert. Cf la vidéo dont j'ai posté le lien."Ce que dit Yan LeCan sur ce même sujet en juillet 2015: "Aujourd’hui, l’apprentissage non supervisé reste un défi scientifique. Tant que l’on n’y sera pas parvenu, on ne pourra pas construire des systèmes vraiment intelligents, capables d’acquérir du sens commun." Se révèle comme un petit hiatus entre les deux discours. On peut toutefois concevoir l'augure d'un "apprentissage non supervisé" dans quelques années, disons que l'invention des algos d'apprentissage est en cours.. Concernant "l'enthousiasme" sur la capacité des machines à atteindre des pans entiers de la conscience humaine, voir même la dépasser, c'est Tournesol que je vise .Tournesol évoquant l'émergence de la conscience :"Le but de mon propos était surtout de dire que si on commence à argumenter que rien ne peut émerger d'un réseau de neurones suffisamment grand, alors il faut se poser des questions sur le cerveau humain lui-même"Bref, il suffirait donc de connecter le même nombre de neurones artificiels que celui du cerveau humain pour faire émerger la même conscience. C'est un peu optimiste.Il semble qu'il existerait quand même un gros problème qualitatif si on compare les capacités respectives d'un neurone du cerveau humain et d'un neurone artificiel, non? D'ailleurs certain auteurs préfèrent utiliser le terme "d'automate cellulaire". Comme un véritable neurone, le "neurone" artificiel reçoit des informations venant de plusieurs sources et produit un signal en sortie fonction d'une combinaison de ces entrées. Sauf que dans un cerveau un seul neurone possède en moyenne 10000 connexions et reçoit des signaux de plusieurs centaines de milliers de synapses. Pour info 1mm3 de cortex contient un 1 milliard de connexions..
  6. J'interviens ici pour la dernière fois.. Il y aurait beaucoup de philo à développer sur ces sujets, mais depuis quelques pénibles épisodes astroufiens déjà anciens, j'ai compris que c'est un exercice particulièrement difficile à tenir sur un forum en général, et sur Astrouf en particulier. Ce sont essentielement les propos de Searle (il n'est pas plus mon "gourou" que Penrose) qui donnent lieu ici à ce dialogue de sourds. Je ne comprend toujours absolument pas que l'on puisse contester son exercice de pensée. Sauf si on me prouve qu'un ordinateur - soyons fous - AVEC réseaux neuroniques est capable de s'émouvoir , c'est à dire de capter toute la sémantique de la poésie sublime d'un livre - tiens au hasard, par exemple – de Jean Giono, voire même d'en retranscrire l'émotion sensible sous une forme ou sous une autre : Images, commentaires, expressions artistiques.. Car c'est bien ça la "sémantique" rapportée à "l'intelligence humaine", à sa conscience. Pas seulement de savoir reconnaître un chat ou un raton laveur .. Sur ce point précis je cite une réponse de Yan LeCun que les pointures sur le sujet doivent/devraient connaître. A toute fin utile je précise que ça date de mai 2015 hein : Question : "La machine qui comprendra un texte n’existe pas encore?""Disons que c’est un peu un rêve, même si le but semble aujourd’hui relativement atteignable. Quelquefois les questions que l’on pose ne sont pas très compliquées (les heures d’ouverture d’un restaurant, par exemple), mais si l’information n’est pas structurée, ce ne sera pas facile de la trouver. Et une machine ne saura pas répondre à une question plus complexe, par exemple : "Antoine prend le planeur, le lance du balcon, puis va le chercher. Où est parti Antoine ?". Répondre à cette question requiert du sens commun: le fait que le planeur est un jouet, qu’il finira par atterrir dans la rue ou le jardin, que pour aller le chercher Antoine devra descendre des étages, etc. Nous devinons tout cela grâce à notre expérience du monde qui nous entoure." Bref, pour Jean Giono c'est pour l'an 3000, peut être ... Plutôt de se focaliser sur les propos de Searle et d'ergoter sur leur éventuelle obsolescence, j'aurais préféré que la discussion aborde les aspects que j'évoquais dans mon message suivant..Je me cite donc : "Sauf que concilier la puissance de calcul des outils modernes avec la capacité d’apprentissage d’un système biologique n'est pas encore pour demain matin, voire même pour un peu plus tard . Face à ces difficultés de réalisation, ces dernières années il semble que l'engouement a faibli quelque peu.Néanmoins depuis 2014 on assiste au développement des nouvelles techniques de "Deep Learning" qui permettent de donner du sens à des données sous forme d’image, de son ou de texte.. mais les progrès sont encore modestes eu égard aux ambitions de départ.." fin de citationJustement, Yan LeCun est un des principaux artisans du Deep Learning, et je crois intéressant de rapporter ici certaines de ses considérations qui ne sont pas forcément en accord avec l'enthousiasme et les certitudes parfois affichées ici, par exemple sur la capacité des machines à apprendre "toutes seules" et à atteindre des pans entiers de la conscience humaine, voir même la dépasser. Je précise encore que ces propos ne datent pas "de 15 ans", mais de juillet 2015 : Question : " Le terme de « deep learning » évoque cependant l’idée que les machines peuvent apprendre"…"Disons que l’on commence à avoir des techniques qui marchent à peu près, comme les réseaux neuronaux multi-niveaux. Mais il s’agit d’un apprentissage purement supervisé: on entraîne la machine à reconnaître l’image d’une voiture ou celle d’une table en lui montrant des milliers d’images et en la corrigeant systématiquement lorsqu’elle fait une erreur. Les animaux et les humains ne fonctionnent pas comme cela : nous découvrons le monde qui nous entoure de façon non supervisée. Aujourd’hui, l’apprentissage non supervisé reste un défi scientifique. Tant que l’on n’y sera pas parvenu, on ne pourra pas construire des systèmes vraiment intelligents, capables d’acquérir du sens commun." Question : "Pourquoi l’intelligence artificielle suscite-t-elle un tel engouement aujourd’hui?""C’est un domaine qui a toujours connu des hauts et des bas. Une nouvelle catégorie de solutions apparaît, les chercheurs sont enthousiastes, il y a une montée en puissance et très souvent, après, l’intérêt retombe. On a appelé cela les « hivers » de l’intelligence artificielle. Depuis quatre ou cinq ans, l’intérêt monte très rapidement, en grande partie à cause de succès réels dans la reconnaissance de la parole ou des images. Il y a une série de mini-révolutions, notamment avec le « deep learning » et les réseaux neuronaux multi-couches, mais aussi grâce à des ordinateurs capables de grandes puissances de calcul, utilisant des processeurs graphiques conçus au départ pour le jeu vidéo" L'avenir semble donc sourire au deep learning, mais Yann LeCun reste méfiant : "On est dans une phase très enthousiaste, c'est très excitant. Mais il y a aussi beaucoup de bêtises racontées, il y a des exagérations. On entend dire qu'on va créer des machines intelligentes dans cinq ans, que Terminator va éliminer la race humaine dans dix ans… Il y a aussi de gros espoirs que certains placent dans ces méthodes, qui ne seront peut-être pas concrétisés. Des gens promettent la Lune, et c'est dangereux pour le domaine. L'IA a souvent souffert des attentes disproportionnées à son égard. On espère que, cette fois, la discipline ne sera pas victime de cette « inflation des promesses".
  7. Actualités de Curiosity - 2013

    Alain, pas d'autre explication que "MSL has recovered from the motor controller anomaly".Soit : "MSL a récupéré de l'anomalie de commande de moteur". Il s'agit des moteurs des roues et du bras robotique.. C'est clair, ils ont embauché un stagiaire pendant les vacances .. Etonnante Polo l'image de ce champ volcanique dans le désert Lybien.. merci. Dommage que les circonstances actuelles ne se prêtent guère à y faire du tourisme..
  8. Tournesol > "Par ailleurs, il est de bon ton en science de ne pas se limiter à un seul ouvrage, surtout quand celui-ci a 15 ans !"Dites les techniciens, ce serait trop demander d'arrêter un peu avec ces "15 ans" lancés ironiquement plus haut par PascalD et de lire un peu ce que j'écris sur la date réelle des propos de Searle et du livre de Penrose ?..
  9. Actualités de Curiosity - 2013

    C'est bon, cette fois l'équipe du rover était à jeun : Hier 12 janvier et comme prévu Curiosity s'est légèrement déplacé vers la dune et a pu creuser le sillon pour le prélèvement de sable à venir..Position - Phil Stooke : Et donc le sillon creusé par la roue avant droite :
  10. Actualités de Curiosity - 2013

    Cette séparation visuelle n'est sans doute qu'apparente et trompeuse.. L'olivine est un silicate et les grès environnant semblent comporter un taux de silice étonnant.. Voir cet article du JPL de décembre 2015 : http://mars.jpl.nasa.gov/msl/news/whatsnew/index.cfm?FuseAction=ShowNews&NewsID=1879 .. que j'essayais de traduire au mieux (mais ce n'est pas toujours évident) et qui évoquait entre autres un minéral appelé "tridymite", rare sur Terre et jamais encore vu sur Mars ;J'en ai trouvé avec ravissement la traduction in french ici : http://planete-mars.com/labondance-de-silice-au-pied-du-mont-sharp-une-nouvelle-enigme-martienne/
  11. Alain > Les propos de Searle que je rapporte datent de 1996 dans le mag "La Recherche" (lien donné au début de ce fil). Il y fait aussi un peu plus loin une critique du livre de Penrose "Shadows of the mind" auquel Richard Guillaume fait référence au début de ce fil dans son "Antithèse" pour démarrer le sujet.. Donc il faudrait aussi considérer la référence à Penrose comme ringarde ??...PascaD > "Les réseaux de neurones tournent dans des ordinateurs classiques, cher Vaufrèges"Sans blague !? ... Je formule donc autrement pour, peut être, me faire comprendre : ".. dans cette partie de son exposé Searle n'a pas encore évoqué les réseaux de neurones". Il le fait plus loin dans sa critique de "Shadows of the mind" de Penrose "les ordinateurs qui selon Searle ne comprennent rien"OK, à ce stade il vaut mieux que j'arrête de blablater par ici..[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 13-01-2016).]
  12. PascalD > "Les réseaux de neurones artificiels dont il est question ici tournent bien entendu dans des ordinateurs, donc le discours de Searle les englobe." Non non, il n'évoque que les ordinateurs classiques dans cette partie de son exposé.. Mais peu importe.. De toute façon, les mots "sémantique" et "conscience" n'ont manifestement pas la même signification pour nous..Quant à ta vidéo, impossible pour moi : C'est sous-titré uniquement en anglais, ou alors quelque chose m'échappe "Il n' y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre". Excellent, très bonne remarque, merci.. Pardon Votre Eminence de vous paraître aussi lamentable et laborieux. Je me prosterne à vos pieds, si fins, si élégants , et me retire en silence (et même à reculons).. flap flap... encore pardon.. oui.. la porte, je sais..PS > Le générateur de blagues des deux distingués chercheurs de l'Université d'Edimbourg a encore une belle marge de progression... on va dire
  13. Actualités de Curiosity - 2013

    C'est d'autant plus crédible Alain que ces commandes avaient été préparées et (soi-disant) envoyées pendant les fêtes de fin d'année.. Ce sont des hommes, y sont comme nous..J'imagine le mec : "Alors voyons.. j'appuie où au fait ?... hic !... là ?.. non.. hic !.. c'est pas là.. merde j'ai éteint la lumière !.. pfff.... hic !.. sont bien ces nouveaux fauteuils... RRRRRRR......RRRRRRR..."
  14. Tryphon > "Les réseaux de neurones sont entre autres utilisés parce que justement, ils permettent de faire de l'analyse sémantique"Pascal D > "Ce qui est représenté dans l' état d'un réseau de neurones informatique, ce n'est pas de la syntaxe, c'est de la sémantique (genre, je simplifie : un chat est un petit truc à fourrure avec 4 pattes, une queue, des oreilles pointues), etc récursivement. (la fourrure est une texture comme ci comme ça, etc). C'est un exemple fictif, en réalité il est assez difficile de demander au réseau ce qu'il a vraiment compris (les exemples d'images de Tournesol sont une tentative dans ce sens : injecter du bruit et lui demander d'extraire les trucs qu'il "reconnaît").L'état de l' art arrive à extraire d'un tas d'image celles qui semblent contenir des chats. Parce que le réseau a appris à reconnaître un chat à partir d'exemples, quand il y en a un dans l' image, pas parce qu'il applique une recette statique et préprogrammée à partir des pixels de l' image. J' ai pris "chat" comme exemple, mais le même code marche aussi avec "zèbre", "raton laveur", "fer à repasser". La "sémantique" des réseaux de neurones artificiels appliquée pour identifier les chats, les zèbres, les ratons laveurs voire pour l'accent marseillais OK OK.. En quoi cela contredit il les propos de Searle ??.. Mon impression est que vous n'attribuez pas à la sémantique du langage le rôle éminent qui est le sien dans la conscience et son éveil.. A tout le moins je vous trouve extrêmement optimistes dans vos analyses sur les capacités actuelles et à venir des réseaux de neurones artificiels. Il ne vous a sans doute pas échappé que Searle évoquait les ordinateurs, pas les réseaux de neurones artificiels.. Pour autant,je ne crois pas que la différence entre ordinateurs et réseaux de neurones artificiels permette d'effacer la pertinence de son discours (qui aurait "15 ans de retard" - pour info ses propos datent de 2009) pas plus que celui de Penrose (pourtant différent sur la forme, pas sur la conclusion).La sémantique est une branche de la linguistique qui étudie les signifiés, ce dont on parle, ce que l'on veut énoncer. Sa branche symétrique, la syntaxe, concerne pour sa part le signifiant, sa forme, sa langue, sa graphie, sa grammaire, etc. C'est la forme de l'énoncé. Bref, pour simplifier, la sémantique c'est le sens, les idées de l'énoncé (le fond). La syntaxe ce serait plutôt la grammaire (la forme).. Je développe un peu pour bien définir de quoi on parle :Le principe du réseau de neurones est de créer un raisonnement statistique. En fonction de ce qu’il a appris par le passé, grâce à une "base d’apprentissage", il va prendre des décisions par rapport aux données d’entrées qu’il reçoit. Le choix de classification se portera sur la probabilité de ressemblance à une classe qu’il connaît déjà. On appelle aussi ceci l’apprentissage "par expérience", le réseau de neurones intervenant comme une aide statistique à la décision. Ces réseaux sont en relation plus ou moins étroite avec la modélisation de processus cognitifs réels, et bien sûr des structures et liaisons des réseaux de neurones biologiques. Dans ce cadre les "neuromiméticiens" manipulent des modèles de réseaux de neurones artificiels dans le but de vérifier leurs théories biologiques du fonctionnement du SNC (système nerveux central). Dans la pratique, ils ont surtout été développé pour résoudre des problèmes : - de contrôle, - de reconnaissance de formes ou de mots - de décision - de mémorisation.Grâce à leur capacité de classification et de généralisation, les réseaux de neurones sont généralement utilisés dans des problèmes de nature statistique, tels que la classification automatique de codes postaux ou la prise de décision concernant un achat boursier en fonction de l'évolution des cours. Autre exemple, une banque peut créer un jeu de données sur les clients qui ont effectué un emprunt constitué : de leur revenu, de leur âge, du nombre d’enfants à charge... et s’il s’agit d’un bon client. Si ce jeu de données est suffisamment grand, il peut être utilisé pour l’entraînement, l'apprentissage, d’un réseau de neurones. La banque pourra alors présenter les caractéristiques d’un potentiel nouveau client, et le réseau répondra s’il sera bon client ou non, en généralisant à partir des cas qu’il connaît.Autre exemple, reconnaître le chant du rossignol en enregistrant. * la hauteur du son, * son timbre * sa mélodieS'il écoute un canari, il note les différences avec les paramètres pour le rossignol. A ce stade, le système saura sûrement reconnaître le rossignol du canari et même rejeter le corbeau. Par contre, il se peut que le pinson le trouble . Ces réseaux ont aussi la faculté de reconnaître les voix, les visages, les formes (analyse morphologique), les règles du jeu de dames ou des échecs ou à stabiliser un hélicoptère..Sauf que concilier la puissance de calcul des outils modernes avec la capacité d’apprentissage d’un système biologique n'est pas encore pour demain matin, voire même un peu plus tard . Face à ces difficultés de réalisation, ces dernières années il semble que l'engouement a faibli quelque peu.Néammoins depuis 2014 on assiste au développement des nouvelles techniques de "Deep Learning" qui permettent de donner du sens à des données sous forme d’image, de son ou de texte.. mais les progrès sont encore modestes eu égard aux ambitions de départ.. Plus le problème est complexe, plus il nécessite une base de données importante pour la "base d’apprentissage" : C'est coûteux en temps et en argent. De plus la détermination des descripteurs nécessite une analyse réalisée par un expert, et la même base de données brutes, selon les descripteurs qui en sont extraits, peut engendrer des réseaux de neurones aux performances très différentes. Tout ce "cousinage" de la sémantique appliqué aux réseaux de neurones n'est pas inintéressant.. Sauf qu'il faut définir la sémantique comme étant d'abord l’étude du langage en tant que système symbolique pour modéliser la réalité sur laquelle nous “pensons verbalement” nos inférences et nos décisions. Selon cette définition, la sémantique a donc plutôt à voir avec la linguistique.Système premier et unique parmi les systèmes symboliques, le langage est aussi le moyen universel de communication entre les humains. Il conceptualise le monde extérieur et permet d’agir sur lui. Il peut parler de tous les autres systèmes et de lui-même, analyser les structures d’un niveau systémique supérieur, assimiler les ensembles qu’il entend modéliser et dont cependant il émane. La physique, la biologie, les neurosciences, les sciences cognitives, la systémique sont apparues ou ont évolué bien après les structures logiques du langage établies il y a plus de 2000 ans. Seuls des néologismes empruntés au grec, et à d'autres langues selon l'époque et le pays où ces nouvelles connaissances ont été développées, introduisent de nouveaux concepts dans le dictionnaire. Mais ces nouveaux concepts sont encore influencés par les vieilles structures logiques implicites. Parler de l'aspect "défectueux" du langage pour modéliser un monde plus complexe que celui d'Aristote ou même de Descartes et de Newton ne nie pas sa richesse pour communiquer l'émotion et la beauté. On lui doit la littérature et la poésie, la créativité de figures de style telles que la métaphore, ou encore les divertissements que nous procurent les jeux de mots et traits d'esprit. On lui doit également les aphorismes qui nous obligent à penser autrement, et les paradoxes, amusantes preuves de la fréquente contradiction entre réalité vécue et raisonnements "logiques" implicites dans les structures archaïques du langage.Par ailleurs, nous ne voyons pas les choses réellement telles qu’elles sont, mais notre conscience en abstrait des détails pour les reconstruire mentalement pendant que nous les regardons. Ce processus dépend des mémoires du vécu, qui dépend à son tour de la culture, de l’éducation, des croyances, du contexte etc. Ce faisant nous extrayons inconsciemment certains aspects en en éliminant d’autres. Le modèle que nous nous construisons pour comprendre le monde qui nous entoure est une abstraction de l’objet- phénomène-processus-observé. Lorsque les réseaux de neurones artificiels balanceront des blagues subtiles ils seront encore à combien du niveau réel de la conscience humaine ??... Même mon chien me faisait des blagues .. Roxy > Paix à ton âme et tes neurones.. sniff.. ..[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 13-01-2016).]
  15. Tryphon > "L'argumentation donnée par Searle reviendrait à considérer que les réseaux neuronaux ne sont pas calculables (ce qui n'est pas le cas) ou que l'analyse sémantique nécessite un aspect non calculatoire, ce qui n'est pas le cas."D'une part il n'existe rien de philosophique dans la réfutation de Searle, d'autre part il s'agit bien de contester l'IA forte par un exemple simple. Comme on est sans doute quelques uns ici d'un niveau à peine supérieur à l'IA faible , nous serions vraiment intéressés de savoir comment tu peux contester l'expérience de pensée de "la chambre chinoise" et affirmer qu'un contenu sémantique puisse être "computable"..
  16. Actualités de Curiosity - 2013

    Merci et Meilleurs vœux à toi aussi ami Polo ! Polo > "le sable des dunes semble noir et contraste avec son environnement immédiat! sait-on pourquoi?" Depuis l'orbite les données du spectromètre de MRO pointé sur ces dunes semblent indiquer la signature de l'olivine, ce qui confirme l'origine volcanique et basaltique de ce sable. L'olivine est le premier minéral à cristalliser lorsqu'un magma refroidit. C'est pourquoi elle est souvent présente dans les roches volcaniques noires, les basaltes. Sachant qu'elle est un des premiers minéraux modifiés par l'eau, les chercheurs essaient d'évaluer dans quelle mesure basses et hautes quantités d'olivine dans certains grès anciens pourraient être causées par le vent plutôt que par l'altération de l'eau.Le prélèvement d'un échantillon de ce sable au bord Ouest de "Namib Dune" doit permettre une analyse chimique et minéralogique plus précise. Le problème des commandes non exécutées le 8 janvier étant semble t-il résolu, c'est finalement aujourd'hui 12 janvier (sol 1221) que Curiosity doit entreprendre un léger déplacement pour creuser un sillon dans ce sable avec sa roue avant droite et permettre un prélèvement de sable en subsurface..
  17. Tryphon > "si un de ces cerveaux de synthèse couplé à une interface arrive à un stade où il affirme avoir conscience de lui et faire preuve de libre arbitre.." C'est l'hypothèse de "l'IA forte".. Réfutation de cette hypothèse par John R. Searle :"Un ordinateur est par définition un appareil capable de manipuler des symboles formels qui sont généralement représentés sous la forme de 0 et de 1, mais n'importe quel autre symbole pourrait faire l'affaire. Le calcul ainsi défini se réduit à une série d'opérations purement syntaxiques. Nous savons pourtant d'expérience que l'activité de l'esprit ne se réduit pas à la manipulation de symboles formels ; les esprits ont des contenus. Lorsque nous pensons en français, par exemple, les mots français qui traversent notre esprit ne sont pas uniquement des symboles formels non interprétés ; nous savons ce qu'ils signifient. Les mots ont pour nous une signification ou un contenu sémantique. L'esprit ne se réduit pas à un programme d'ordinateur car les symboles formels d'un programme d'ordinateur ne peuvent en eux-mêmes suffire à garantir la présence du contenu sémantique qui intervient dans l'activité de l'esprit.Pour illustrer ce point, je me suis servi d'une expérience de pensée toute simple. Imaginez que vous cherchiez à réaliser les différentes étapes d'un programme permettant de répondre à des questions dans une langue que vous ne comprenez pas. Je ne comprends pas le chinois et j'imagine donc que je me trouve enfermé dans une chambre avec tout un tas de boîtes contenant des signes chinois les bases de données. Je reçois de petites quantités de signes chinois les questions en chinois et je cherche dans un livre de règles le programme ce que je suis censé faire. Je réalise certaines opérations sur les signes conformément aux règles j'effectue les étapes indiquées dans le programme et renvoie de petites quantités de signes aux personnes situées à l'extérieur de la chambre les réponses aux questions. Je suis donc dans la situation d'un ordinateur appliquant un programme pour répondre à des questions en chinois. Mais cela ne change rien au fait que je ne comprends pas un mot de chinois. Conclusion : si je ne peux pas comprendre le chinois uniquement à partir de l'application d'un programme d'ordinateur pour comprendre le chinois, il en va de même pour n'importe quel ordinateur numérique appliquant le même programme car aucun ordinateur ne dispose, dans ces conditions, de capacités autres que celles dont je dispose.Cet argument me semble si simple et si évident que je suis presque gêné d'avoir à le répéter mais depuis que je l'ai publié pour la première fois, plus d'une centaine d'attaques ont été publiées contre lui. Cet argument, qui est aujourd'hui connu sous le nom d'argument de la chambre chinoise, repose sur un raisonnement simple en trois étapes :1. les programmes effectuent des opérations syntaxiques.2. l'esprit met en jeu des contenus sémantiques.3. les opérations syntaxiques sont différentes des contenus sémantiques et insuffisantes en elles-mêmes pour atteindre le niveau sémantique.Les programmes informatiques ne sont donc pas des esprits : CQFD.Pour réfuter cet argument, il faudrait pouvoir montrer que l'une des prémisses ci-dessus est fausse et cette éventualité semble peu vraisemblable.Pourtant, il me semble aujourd'hui que cet argument accorde encore trop à la théorie l'IA forte en la considérant comme une théorie fausse : je pense maintenant qu'il s'agit en fait d'une théorie incohérente d'un point de vue logique. Il est en effet possible de montrer que la syntaxe n'appartient pas de manière intrinsèque à la réalité physique.Je rejette donc la théorie de l'IA forte mais accepte celle de l'IA faible. Roger Penrose rejette jusqu'à l'IA faible. Il pense que les processus de l'esprit ne peuvent pas même faire l'objet de simulation sur ordinateur. Gerald Edelman, lui, accepte l'argument de la chambre chinoise contre l'IA forte et propose certains autres arguments mais accepte la théorie de l'IA faible."
  18. Actualités de Curiosity - 2013

    Pano d'images du 11 au 13 décembre 2015 de "Namib Dune" - eliBonora : [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 12-01-2016).]
  19. ChiCyg > "De toutes façons, branque comme je suis..." Non non.. quelqu'un qui réfléchit au darwinisme sur une plage Corse en examinant un crabe au lieu de mâter les nanas en maillot micro... moi je dis Respect !!...
  20. Actualités de Curiosity - 2013

    La genèse de "Life on Mars" est étonnante..
  21. Un atterrisseur pour la mission Europa

    Tout ça a encore largement le temps d'évoluer, affaire à suivre.. Sachant quand même que le coût faramineux de la mission (3,5 milliards de dollars, voire au delà) pourrait peut-être freiner les ambitions.. Déjà il faudrait que le lander soit confirmé officiellement On demeuree encore au niveau des intentions, à savoir une demande du Congrès à la Nasa.. qui devra évaluer plus précisément les objectifs, les contraintes techniques du projet, et la cohérence de l'enveloppe financière.. Et si ça se réalise, d'une façon ou d'une autre, ce sera totalement extraordinaire..
  22. Actualités de Curiosity - 2013

    Au matin du 9 janvier, l'équipe du rover a constaté que la plupart des activités planifiées pour le 8 ne se sont pas exécutées. En particulier le léger déplacement programmé pour créer un sillon dans le sable avec la roue avant droite, les manœuvres du bras robotique, rien n'a été réalisé. La journée du 9 sera donc consacrée à essayer d'évaluer ce qui est arrivé, pourquoi c'est arrivé, et trouver ensuite comment procéder.. À priori pas d'inquiétude..En conséquence les activités devant mener au prélèvement d'un échantillon de sable sont reportées à la semaine prochaine. Ce week-end le rover, condamné à l'immobilité, aura une nouvelle occasion de faire plusieurs observations de détection des changements à la surface de Namib Dune en utilisant à la fois les caméras MastCam et la station REMS (pour le vent) à de multiples reprises. [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 09-01-2016).]
  23. Un atterrisseur pour la mission Europa

    Kaptain > "Annulons donc cette mission puisque la pureté, la virginité de l'univers doit être maintenue coûte que coûte..."Non non.. on maintient, aucun RTG n'est prévu dans cette mission Kaptain..C'est l'ot' là, le Docteur Moreau des tropiques, le trompe la mort des randonnées martiennes qui voudrait balancer un RTG pour transpercer la glace d'Europe.. Du coup il a mis Pierre en colère..
  24. Un atterrisseur pour la mission Europa

    Alain Moreau > "Si tes chiffres sont exacts Daniel, c'est par jour, dix fois la dose annuelle maximum tolérée !"En fait c'est bien pire !.. L'exposant du facteur de puissance "^4" était passé à la trappe.. je rectifie donc le laïus précédent :Le niveau de rayonnement à la surface d'Europe est équivalent à une dose de 540 rem, soit 5 400 mSv par jour, et soit annuellement plus de 10^4 fois la dose considérée comme acceptable pour les travailleurs directement affectés à des travaux nucléaires (20 mSv par an).C'est bien 10^4.. En effet sur Europe le rayonnement annuel c'est près de 2 millions de mSv. Et 20 mSv x 10^4 correspond bien à 2 millions de mSv. Quelques autres valeurs de rayonnements sur les lunes de Jupiter : Callisto: 0,1 mSv / jour Ganymède: 80 mSv / jour Io: 36000 mSv / jour ! Satellites Thébé et internes : 18 0000 mSv / jour ! Sachant que :500 mSv : dose typique pour une expédition Martienne sur 2,5 ans. Le corps peut se guérir avec le temps: ce niveau de rayonnement élève le risque de cancer d'environ 1% par an, à peu près autant que fumer pendant ce laps de temps.750-2000 mSv dans les 30 jours: Le corps ne peut pas réparer les dommages cellulaires assez vite. Vomissements, fatigue, perte de cheveux; Malformations congénitales chez des enfants et cancer. 5000 mSv : Dose mortelle sans délaiPour un niveau inférieur à 100 mSv, aucun effet à long terme sur la santé n’a été démontré. Au-delà de 100 mSv, des effets à long terme des rayonnements ionisants ont été démontrés par des études épidémiologiques (étude des populations d’Hiroshima et de Nagasaki). 1000 mSv est une dose très élevée qui correspond à 1 Gray. Ce niveau d'exposition à la radioactivité a un effet direct sur la santé et implique un risque pour la vie de la personne exposée dans les semaines et les mois qui suivent.Les doses réglementaires de radioactivité : - La limite d’exposition du public est de 1 millisievert par an (mSv/an) en dehors des expositions médicales et naturelles. - A partir de 10 mSv par an, on préconise une mise à l’abri des populations. - Au-delà de 50 mSv par an, l’évacuation est recommandée. - Pour la population, on parle de fortes doses au-delà de 100 mSv par an. - Pour les travailleurs du nucléaire, la limite réglementaire d'exposition est en France de 20 mSv/an.Source : http://www.irsn.fr/FR/connaissances/faq/Pages/Quelle_est_la_dose_de_radioactivite_dangereuse_pour_la_sante.aspx Pierre > "le Pu238 à cette concentration n'a rien de naturel"Je comprend bien que le "naturel" soit tendance de nos jours.. En même temps le "naturel" sur Europe n'est pas celui qui me paraît le plus enviable .. Voir par exemple la nature des élégantes "rivières" de glace couleur rouille sur Europe : http://www.gurumed.org/2015/05/14/la-mystrieuse-matire-qui-assombrit-la-surface-de-la-lune-europe-pourrait-tre-du-sel-de-mer/
  25. Ici l'analyse de John R. Searle sur le travail de Penrose : Pour Penrose, la réponse au problème de la conscience ne doit pas être cherché au niveau des neurones, qui sont trop gros et relèvent de la physique classique, mais plutôt du côté de la structure inter-ne des neurones, de ce qu'on appelle le cytosquelette, c'est-à-dire la structure qui est à la base de la cellule et sert de système de contrôle de ses différentes opérations. Le cytosquelette contient lui-même de petites structures cylindriques appelées microtubules qui, selon Penrose, jouent un rôle déterminant dans le fonctionnement des synapses. Voici quelle est son hypothèse : "Dans la perspective que je voudrais proposer ici, la conscience serait une manifestation de cet état cytosquelettique interne pris dans des phénomènes d'ordre quantique et de sa participation à l'interaction [...] entre les niveaux quantique et classique d'acti-vité" . Autrement dit, le niveau cyto-squelettique est entièrement pris dans des phénomènes relevant de la mécanique quantique et lorsque ce niveau micro entre en contact avec le niveau macro, la conscience apparaît. Les neurones se situent à un niveau qui ne permet pas d'expliquer la conscience. Ils ne sont peut-être qu'un "appareil grossissant" pour ce qui compte vraiment et qui se situe au niveau du cytosquelette. Le niveau neuronal de description pourrait n'être ainsi que "l'ombre" d'un autre niveau, plus profond, où l'on doit rechercher le substrat physique de l'esprit.Fin de citation Quels algorithmes seraient capables de pondre de telles choses Inutile d'attendre de la mécanique quantique une telle proseBien qu'armé de références scientifiques et mathématiques avec Gödel Penrose est un platonicien avoué, le métaphysicien classique originelIl est clair que si la conscience n'est qu'un phénomène biologique Si elle s'avère n'être rien d'autre qu'un processus physico-chimique Si les microtubules des neurones de nos cerveaux ne vibrent aucunement S'ils ne sont pas ce "substrat physique profond" à la base de nos raisonnementsAlors nos consciences sont régies par des phénomènes biologiques ainsi que les huîtres Le temps est venu de sonner définitivement le glas de notre "libre arbitre" Ding dong.. ding dong ..