vaufrègesI3

C'est au 18ème siècle qu'une part de l'humanité a commencé à sortir de l'enfance et à douter de la protection de Dieu.. Jusque là, une nature généreuse avait été donné à l'homme, il en était le centre, point final !L'astronomie lui a permis de reconnaître peu à peu sa propre précarité, sa solitude, sa fragilité et sa totale subordination au monde. Hors les catastrophes historiques et destructrices induites par les impacts météoritiques, le volcanisme et les séismes, l'astronomie démontre que d'infimes changements, telle une variation de quelques degrés de l'obliquité de l'écliptique de la Terre, sont suffisants pour établir une nouvelle et radicale distribution des climats. De même, une très légère diminution de la distance entre la Terre et le soleil ferait changer la longueur d'une année et varier drastiquement les températures du globe, en témoignent les cycles glaciaires. De plus, comme la plupart des étoiles, la luminosité du soleil augmente très lentement au cours de son existence. On s’attend ainsi sous l’effet du rayonnement solaire à un réchauffement progressif du climat terrestre dont les températures devraient fortement augmenter dans les futures centaines de millions d'années (sans lien aucun avec le réchauffement climatique actuel). Certains modèles prédisent même que d’ici seulement 150 millions d’années, la Terre commencera à perdre toute son eau dans l’espace et se transformera en une nouvelle Vénus !.Mais bonne nouvelle ! : Une équipe du Laboratoire de météorologie dynamique (LMD/IPSL, CNRS / UPMC / ENS / École Polytechnique) a établi un modèle climatique plus précis (publié le 12 décembre 2013 dans la revue "Nature") permettant de mieux simuler ce phénomène. Il prédit que la disparition de l’eau liquide sur Terre sous l’effet d’une augmentation très forte du flux solaire commencera "seulement" dans plus de 800 millions d’années - Ouf !.. Selon ce modèle sophistiqué le basculement devrait se produire lorsque le flux solaire moyen atteindra environ 375 W/m2 pour une température de surface de près de 70°C (!) (le flux actuel étant de 341 W/m2). Les océans se mettront alors à bouillir et l’effet de serre augmentera jusqu’à s’emballer. Sauf que bien sûr, l'humanité aura disparu bien avant ce terme et que la Terre atteigne de telles températures. Dans 150.. 200 million d'années ??... Autrement dit "demain" à l'échelle géologique. Nous dépendons entièrement et collectivement de ces facteurs objectifs sur lesquels nous n'avons aucune prise. Le sentiment de cette dépendance et l'humilité qu'elle engendre peuvent être d'un certain point de vue considérés comme l'élucidation du lien d'extrême dépendance d'une humanité éphémère immergée dans un monde doté d'un "ordre" extrêmement précaire, très relatif et très incertain.. Quels que soient l'intensité et les délais de survenance de ces changements futurs inéluctables, le sort de l'humanité est scellé.Qu'au moins une fois, et sur notre Terre, la vie et la conscience aient pu s'involuer dans ce chaos universel et la matière demeure une énigme.. Comment passe t-on de la molécule à la cellule et de la cellule au vivant, personne ne sait vraiment. Existe t-il un processus spontané n'exigeant que les conditions du "moule originel" du vivant : De l’eau plus "autre chose" ??... Le débat reste ouvert.Ce qui est clair, c'est que si une vie a pu émerger ailleurs dans l'Univers ses conditions d'existence sont très probablement semblables à la notre, à savoir extrêmement éphémères au moins à l'échelle géologique. Et surtout l'idée qu'elle soit synchrone avec la vie terrestre est très loin d'être assurée. A l'heure où sur la mer le soir silencieux Efface les lointaines voiles, Où, lente, se déploie, en marche dans les cieux, L'armée immense des étoiles,Ne songes-tu jamais que ce clair firmament, Comme la mer a ses désastres ? Que, vaisseaux envahis par l'ombre, à tout moment Naufragent et meurent des astres ? [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 28-07-2015).]

Champion Michel !Il s'agit des strates situées plus haut au col Maria (dans la couche supérieure "Stimson") qui sont remarquables de finesse en effet.. Une autre mosaïque (27 images) de cette zone par PaulH51 sur UMSF : Pour s'amuser à scruter les détails, l'original : 12080 x 3179 pixels : http://www.flickr.com/photos/105796482@N04/19281452743/sizes/o/ Ici il s'agit du point atteint le 24 juillet (sol 1053) qui correspond à la zone de roches claires et siliceuses ayant motivé le demi-tour.. avec un forage annoncé. A suivre.. : Grand format : http://www.flickr.com/photos/105796482@N04/19803156618/sizes/h/

Vos tentatives d'humour cachent mal vos angoisses métaphysiques.. Elles ne sont que de vaines et désespérantes arguties face à la question obsédante de notre solitude face au "silence éternel de ces espaces infinis" de Pascal (le vrai Pascal hein, pas son vague succédané astroufien).. Les ceusses qui postulent (comme jadis Saint Augustin et Saint Thomas d'Aquin) que nous soyons seuls dans l'Univers donnent de l'homme (malgré eux) une vision troublante, finalement totalement mystique. Sans le moindre risque d'être démantis, les fourbes..De tout façon,dans ce forum de techniciens la discussion ne peut que demeurer lamentablement académique, autant dire "épicière" hein.. Et la preuve est là, accablante : Les - soi-disants - grands/meilleurs experts en astrophotos du mooooonde, les super-astrophysiciens d'opérette du forum, tous se sont jadis lamentablement "viandés", voire même ridiculisés et cassés les dents sur cette énigme qui demeurera comme une tache indélébile sur la question de la véritable qualité des intervenants (dont moi même d'ailleurs ):

On connaît enfin les raisons qui ont conduit les scientifiques de la mission à faire exécuter un demi-tour au rover et à le ramener sur sa position du sol 991 (2 mai), soit à près de 50 mètres en arrière sur une zone nommée "Elk".La décision a été prise après avoir analysé les données de deux instruments, le laser ChemCam) et le "Dynamic of Albedo Neutrons" (DAN), qui ont montré pour la première fois sur Mars des quantités élevées de silicium et d'hydrogène. Des niveaux élevés de silice dans la roche pourraient indiquer des conditions idéales pour la préservation de matière organique ancienne éventuellement présente."Pour Roger Wiens, chercheur principal de l'instrument ChemCam [i]"On ne sait jamais à quoi s'attendre sur Mars, la cible "Elk" était assez intéressante pour revenir en arrière et enquêter".. Avant que Curiosity commence à étudier cette zone à haute teneur en silice, il était occupé à scruter la zone de contact géologique près de "Marias Pass" où un "mudstone" clair (roche sédimentaire à grains fins composée à l’origine de boue ou d’argile) rencontre un grès sombre nommé "couche Stimson". "Nous avons trouvé un affleurement nommé "Missoula" où les deux types de roches se sont réunis, mais il était assez petit et près du sol" (pour pouvoir l'étudier au contact) a déclaré Ashwin Vasavada, responsable scientifique de la mission (voir l'image plus bas). Désormais les scientifiques sont intéressés par un large affleurement de roches claires (affleurement surnommé "Lion" - voir image plus bas) à l'est du rover, et espèrent être en mesure de se mettre en position "ce week-end" pour y pratiquer un forage. (Sachant que les objectifs "Elk" et "Lamoose" (voir image plus bas) n'étaient pas adaptés pour un forage). Position au sol 1053 (24 juillet). Phil Stooke-umsf : L'affleurement de roches claires "Lion" vers lequel le rover se dirige maintenant - image sol 1049 (19 juillet) : L'affleurement rocheux baptisé "Missoula" tout près de Marias Pass vu ici au sol 1031 (1er juillet), une zone de contact géologique qui a suscité l'intérêt des scientifiques. Les veines minérales blanches qui remplissent les fractures de l'unité de roche inférieure finissent brusquement quand elles rencontrent l'unité de roche supérieure de grès plus sombre. Ces indices aident les scientifiques à comprendre le calendrier possible des événements géologiques. Un fragment de roche baptisée "Lamoose" à haut niveau de silice, comme d'autres roches à proximité étudiées au sol 1041 (11 juillet). C'est une zone où il existe des concentrations anormalement élevées de silice. Cette roche a été ciblé pour étude par la caméra Mahli et par le le spectromètre APXS au bout du bras-robotique. La roche mesure environ 10 centimètres. Elle est à grain fin, érodée par le vent. Image au sol 1054 (25 juillet) : Images au sol 1053 (24 juillet) : On évite les dunes si possible : Images Matscam des strates supérieures de grès sombre dans la zone de couche géologique "Stimson" au sol 1049 (19 juillet) : [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 25-07-2015).]

Et faudrait pas croire que notre Serge ne prend son plaisir qu'entre deux vins..

L'astrophysicien Louis d'Hendecourt remet cette affaire en perspective (et les pendules à l'heure) : http://www.atlantico.fr/decryptage/recherche-vie-extraterrestre-que-scientifiques-savent-vraiment-desormais-louis-hendecourt-2247757.html

"En fait, le terme découverte est exagéré"A peine.. [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 23-07-2015).]

Super > "ce sépia monochrome, c'est immonde"... Tas pas compris. Là c'était pluton derrière des lunettes de soleil.. pffff Sans lunettes :

Peut-être que cette version de Thomas Appéré fait moins mal aux yeux

Puisque "infini" ne vous plait pas s'agissant de l'imaginaire humain, on va dire, comme mon nouveau copain Sobiesky" que "l'imaginaire humain est sans bornes".. Comme l'Univers quoi..Ceci dit, vous vous contredisez un peu vous qui semblez avoir des capacités d'émerveillement plutonesques et autres quasi infinies ..

Dès qu'on parle d'escargots, v'là Bruno ..Bruno > "notre monde est plus imaginatif que nous"Tiens ! Une fois n'est pas coutume, je vais faire mienne la réponse du dénommé "Sobiesky" sur Webastro à cette même affirmation : "La nature a bien plus d'imagination que l'Homme"..."Je ne suis pas d'accord avec cette affirmation car je pense que l'imagination est liée a la conscience et a priori elle est le propre de l'homme. Ce dont est capable la nature (et encore il faudrait définir le mot nature) c est de complexité mais sans recherche a priori d'un but quelconque. La mission NH est bien la preuve de l imagination sans bornes des humains." [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 21-07-2015).]

PascaD > "Le nombre total de modes imaginables par l' espèce humaine sur une période de 100 ans est seulement de 40.10^18 Le nombre total de monde imaginables par l' espèce humaine pendant toute son existence est de seulement 8 10^26.Boutiquier !!!!!!!!... Technicien !!!!!!!... Comptable !!!!!... Même pas capable de me lire.. Pffffff...Je me cite : "Mais il faut se détendre.. Ainsi que Super l'a mentionné, il y a infiniment plus de mondes dans l'imaginaire humain que dans le ciel, et ainsi les capacités d'émerveillement sont infinies.. Et dans bien d'autres domaines que l'astro, bien évidemment..J'espique donc le sens de cette dernière phrase pour les cancres au fond de la classe : Les "mondes" évoqués ici ont quelque peu vocation à se démarquer de l'astronomie, si si. Il peut s'agit de littérature, de peinture, de botanique, de philatélie, de gastronomie, de l'étude de l'évolution des techniques de cueillette des olives en Basse Provence depuis l'antiquité, ou ch'ai pas moi... de l'élevage d'escargots .. Quant à Valère et ses melons, profite, y sont bons cette année !

"Seul le présent est, l’avant et l’après ne sont pas. Mais le présent concret est le résultat du passé et il est plein de l’avenir. Le Présent véritable est, par conséquent.. l’éternité... C'est bien que vous parliez "d'ignorance", "d'illusions" et de "connaissances", sauf que ça n'a pas grand chose à voir avec le point de vue de Super et le mien.. Je préfère l'approche d'Alain Moreau pour qui "enchantement ou désenchantement tiennent essentiellement à la façon intime dont nous nous représentons le monde et notre rapport à lui - pas seulement celui de la connaissance". Comme Super, il me semble que cette "façon intime" de percevoir cet évènement, cette notion de "désenchantement", elle peut être partagé par beaucoup d'autres. Ou à minima, comprise.. Même si Super, comme d'hab' s'adonne à sa délicieuse provoc , je trouve étonnant la passion dont certains font preuve pour contester cette vision.. Mais c'est bien de philosopher un peu par ici ..Mais il faut se détendre.. Ainsi que Super l'a mentionné, il y a infiniment plus de mondes dans l'imaginaire humain que dans le ciel, et ainsi les capacités d'émerveillement sont infinies.. Et dans bien d'autres domaines que l'astro, bien évidemment..

Y'a quand même pas mal de gynécos dans ce fil ..Et il existe pour le moins un malentendu. Le point de vue de Super (que je partage en bonne part) ne signifie pas que les images de Pluton et ce qu'elles révèlent sont sans intérêt, et le plaisir de la découverte ne doit pas empêcher d'en considérer tous les aspects, voire de demeurer objectif. Alors bon, selon olili, désormais seul ce qui "apporte à la science" est digne d'être considéré du domaine de "l'astronomie" ???... Voilà aut' choose !.. Tiens, va donc falloir débaptiser le terme "astronome amateur" pour.. ch'ai pas moi.. "rêveur amateur" ???.. .. Bref, peut-être que les "super-andouilles" ne sont pas forcément là où certains les croient.

Après plus de trois semaines de quasi inactivité pendant la conjonction solaire, le 13 juillet le rover a enfin repris la route vers "Marathon Valley" et ses affleurements de minéraux argileux repérés par MRO.Les ingénieurs et scientifiques de la mission ont choisi le territoire de "Marathon Valley" sur les remparts du cratère Endeavour comme emplacement où le rover passera plusieurs mois à partir d'Août 2015. Afin d'y passer son septième hiver depuis 2004, il pourra y profiter d'une pente orientée vers le soleil et demeurer relativement actif. À l'heure actuelle c'est le début de l'automne dans l'hémisphère sud de Mars. Le jour le plus court de l'hiver ne viendra pas avant Janvier. La course du soleil dans le ciel du nord devient plus courte, la pente orientée vers le nord sur le côté sud de la vallée offrira l'avantage de l'inclinaison des panneaux solaires du rover vers le soleil, permettant d'optimiser la production d'énergie électrique. Marathon Valley s'étend sur environ trois terrains de football alignés est-ouest.Le reformatage du système de stockage non volatile "flash" effectué début 2015 n'ayant pas réglé le problème des réinitialisations intempestives avec pertes de données, le rover utilise à nouveau la mémoire RAM volatile. Ainsi, Opportunity doit envoyer à la Terre les données à haute priorité le même jour qu'il les collecte, et perd toutes les données de faible priorité compte tenu des possibilités limitées de transmission.Selon le directeur de la mission John Callas : "Opportunity peut continuer à atteindre ses objectifs scientifiques dans ce mode. Chaque jour nous transmettons les données que nous recueillons le jour même. La mémoire flash est une commodité mais pas une nécessité pour le rover" On va dire que c'est sans doute une vision quelque peu optimiste ..Au sol 4077 (13 Juillet, 2015), Opportunity a contourné "Spirit of St. Louis" à l'est avec une étape de 27,5 mètres. Au sol 4078 (14 Juillet, 2015) le rover a définitivement quitté "Spirit of St. Louis" et s'est dirigé au nord-est avec un parcours de 36,7 mètres. Au sol 4079 (15 juillet) Oppy a roulé près de 19 mètres en commençant sa descente dans "Marathon Valley". Au sol 4079 (15 Juillet, 2015), la production d'énergie solaire était de 421 watts-heures et le rover avait parcouru 42,450 km. Position au 15 juillet (sol 4079). Phil Stooke-umsf : Pano du même jour et vue sur le cratère et les remparts opposés.. à 22 km : ]Un autre vue au 18 juillet, noter le cratère sur le rempart opposé à droite :

http://www.topito.com/top-raisons-virer-pluton-systeme-solaire-casse-toi-la-planete-naine

De façon plutôt inattendue, au sol 1035 (5 juillet) le rover a enclenché la marche arrière et est carrément revenu sur ses traces à son emplacement du sol 992 (22 mai) !..En cause – je cite le géologue Lauren Edgar: ".. des données antérieures des instruments DAN et ChemCam sur ce site ont montré des résultats intéressants, donc nous voulons enquêter sur cette région plus en détail".. On n'en sait pas plus pour l'heure. Quelques éléments sur l'instrument DAN : Une façon de chercher l'eau sur Mars est de chercher des neutrons s'échappant de la surface de la planète. Les rayons cosmiques provenant de l'espace bombardent en permanence la surface de Mars et frappent les neutrons dans les sols et les roches. Si l'eau liquide ou gelée y est présente, les atomes d'hydrogène ralentissent les neutrons. Ainsi, certains des neutrons qui s'échappent dans l'espace ont moins d'énergie et se déplacent donc plus lentement. Ces particules plus lentes peuvent être mesurées avec un détecteur de neutrons. C'est dans ce cadre que l'instrument Russe "DAN" (Dynamic of Albedo Neutrons) est utilisé comme détecteur actif et passif de neutrons qui doit mesurer l’hydrogène présent dans la couche superficielle du sol martien (moins de 1 mètre de profondeur) tout au long du trajet suivi par le rover. Les données recueillies doivent permettre de déduire l'abondance de l'eau sous forme libre ou dans des minéraux hydratés. Au sol 1037 (7 juillet) le rover reculait de nouveau de près de 6 mètres pour rejoindre son emplacement du sol 991 (21 mai). Mais les données reçues montraient que la roue avant gauche était perchée tout en haut d'un petit escarpement au sommet de la pente. Après avoir examiné toutes les données, les planificateurs du rover ont déterminé que la position n'était pas sans danger pour les activités du bras, son mouvement pouvant entraîner les roues avant et les faire glisser sur la pente assez forte à cet endroit. Afin de dégager la roue avant gauche, le rover s'est donc déplacé de 33 cm au sol 1039 (9 juillet), permettant à ses 6 roues d'être correctement positionnées et aux opérations scientifiques de se dérouler au contact de rochers brillants près du haut de la pente face au véhicule.Au sol 1042 (12 juillet), le rover reprend enfin la direction du col Maria pour un parcours programmé de 25 mètres. Sauf que le rover stoppe au bout de 17 mètres, le logiciel utilisé pour surveiller la progression ayant, semble t-il, fait un peu de zèle. Au sol 1044 (14 juillet) le rover remet le cap vers le col pour un parcours programmé de 8,5 mètres qui s'est déroulé comme prévu, laissant le rover dans une zone relativement plate et lisse, appropriée pour procéder à l'imagerie périodique des roues, imagerie destinée à en évaluer l'usure.Position au sol 1045 (15 juillet). Phil Stooke – umsf : Pano au sol 1044 : Image cliquable : http://www.unmannedspaceflight.com/index.php?act=attach&type=post&id=36914 Traces de roues du rover sur le sol caillouteux au sol 1039 : … au sol 1041 : ... au sol 1042 avec la MastCam : Vue à l'arrière au sol 1044 à la fin du trajet de 8,5 mètres : Et donc l'imagerie des roues au sol 1046 : Par ailleurs il se confirme qu'un test est prévu ce mois-ci pour le mécanisme de percussion de l'instrument de forage du rover qui présentait un court-circuit transitoire pendant le transfert de matériel de l'échantillon recueilli il y a quatre mois. Le test est conçu pour fournir des informations de diagnostic à utiliser dans la planification de la prochaine opération de forage du rover, probablement donc dans la zone de "Marias Pass".[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 17-07-2015).]

Oui Super, bien sûr, mais ce que je veux dire c'est qu'on fait un peu semblant de "théoriser", mais le plus souvent on comprend encore assez peu de choses des structures, de la formation et des positions actuelles (provisoires) des planètes du système solaire, toutes nées d'un chaos originel (qui renaîtra), et toutes uniques.. Avec toutes les controverses qu'elle suscite, Mars, la planète pourtant la plus observée et explorée à ce jour après la Terre, en témoigne.. [Tiens, va falloir que j'actualise les fils des rovers.. j'ai une fleimasse ] Par ailleurs, seule la notion "d'infinie diversité" peut permettre d'imaginer qu'il puisse exister dans l'Univers un système solaire et une XXX comparables.. Faut écouter Bibring pour s'en convaincre.Mais bon, pour Pluton comme pour toutes les autres planètes on est d'accord : On a maintenant dépassé le rêve, on en est désormais au niveau de la gynéco/géophysique.. de la technique quoi .. ce qui n'est pas inintéressant hein .. Sinon, c'est vrai qu'avec les images de Pluton l'humanité tourne une page de l'exploration spatiale et tend à s'incarner davantage dans l'ensemble de son minuscule territoire stellaire. Mais je ne suis pas sûr que l'impact de cet évènement hautement symbolique ait atteint le vulgum pecus, entre autres en France où il a finalement été globalement très peu relayé par les médias.

Ben non Jack... pas du tout. Le constat de la diversité infinie des planètes de notre système solaire(que Pluton confirme) et de celles des systèmes extra-solaires (que les observations de ces dernières années semblent souligner), ce n'est "que" de l'astronomie. Je ne fais plus de philo ici, y'a trop de "techniciens" ...

Pluton et ses satellites gardent encore une bonne part de leurs mystères, et c'est bien .. Il faudra sans doute encore beaucoup de temps pour comprendre l'histoire de ces corps et les processus qui ont mené à ces structures originales. Il en est ainsi pour beaucoup d'autres astres du système solaire dont la diversité extraordinaire révèle pour chacun d'entre eux une histoire différente et complexe. Sachant par ailleurs que chacun des systèmes solaires observés paraît infiniment singulier et que, tout comme notre système solaire, chacune des planètes qui composent ces systèmes semblent avoir leur propre originalité.

En effet, la collecte de données n'a commencé que le 3 juin 2015, et elle a du être interrompue de pauses techniques programmées, entre autres pour des opérations de "nettoyage" destinées à chasser des "nuages d'électrons" qui déstabilisent les faisceaux et limitent leur intensité :Les collisions sont reparties depuis le samedi 4 juillet et jusqu'à la fin du mois, avant une nouvelle opération de nettoyage : http://home.web.cern.ch/fr/about/updates/2015/07/lhc-back-collision-mode

Ainsi,en passager improbable de New Horizon, Clyde Tombaugh incarne notre part d'humanité et, quelque part, renaît de ses cendres.

Géo le curieux > "Et il m’arrive de douter de la rigueur logique de certains scientifiques, sans doute un peu noyés dans le complexe patchwork des connaisses actuelles et à la recherche avant tout de publications sensationnelles avant les autres. Beaucoup semblent appliquer des recettes mathématiques préétablies, mettent ça dans de gros ordinateurs, et prennent pour argent comptant le résultat obtenu sans trop se soucier du pourquoi et du comment on obtient ça." ABSOLUMENT !Je te résume :Aucune rigueur de vrais branques... submergés les pôvres.. noyés par la complexité du truc... font quand même la compétition pour un sensationnel bien sûr bidon.. y font distraitement tourner les ordis pré-programmés en faisant de grosses siestes.. et pi après y z'ont plus qu'à faire marcher l'imprimante pour publier (faut les charger en papier hein).. FEIGNASSES !!..Et avec notre pognon en plus !!!...Et nous, comme des cons, on a tout gobé .. Merci Géo.. grandiose !! [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 04-07-2015).]

Extrait :"Sylvain Lodiot : Les nouvelles ne sont pas très bonnes... Nous n'avons plus de contact avec Philae depuis le 24 juin. De plus, les quelques communications qui ont eu lieu entre la sonde et l'atterrisseur depuis son réveil (les 13, 14, 19, 20, 21, 23 et 24 juin, Ndlr.) ont été courtes et interrompues régulièrement, ce qui est assez surprenant. Théoriquement, nous devrions avoir deux contacts par jour qui durent entre quelques dizaines de minutes et trois heures. Avec les collègues du Cnes et de l'Agence spatiale allemande qui contrôlent Philae, nous essayons de comprendre ce qui peut causer ces problèmes. Plusieurs raisons sont envisagées comme une panne technique du côté de l'atterrisseur, un problème d'orientation de ses antennes, ou encore un manque de puissance de sa batterie." http://www.sciencesetavenir.fr/espace/20150701.OBS1898/sylvain-lodiot-nous-n-avons-plus-de-contact-avec-philae-depuis-le-24-juin.html