vaufrègesI3

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Tout ce qui a été posté par vaufrègesI3

  1. Actualités de Curiosity - 2013

    Oui Daniel, en effet il manque moins de 40 mètres pour atteindre les 30 kilomètres... en bientôt 11 ans. La mission primaire consistait surtout à atteindre les strates situées au pied du mont Sharp, et pour cela Curiosity disposait d'une année martienne, soit deux années sur Terre. Compte tenu de la variable que constituait alors l'ellipse d'atterrissage (20km sur 7km), on estimait que le rover devrait parcourir de 5 à 20 km pour atteindre ces fameuses strates. Le 6 août 2012 Curiosity atterrit comme prévu à l'intérieur de l'ellipse, à 2,25 km à l'est de son centre, ce qui est remarquable. Le lieu d'atterrissage se trouve à 6 km de la base du Mont Sharp et 28 km des remparts du cratère. Mais les strates argileuses sont à environ 12 km, le rover étant obligé de longer de larges bancs de dunes noires pour trouver un passage plus loin à l'ouest pour accéder aux contreforts du Mont Sharp et à la vallée argileuse (Glen Torridon). Mais la première décision a été d'envoyer Curiosity... à l'Est, en sens inverse de l'objectif primaire, vers Glenelg à 700 mètres de là ! Ils n'ont pas eu à le regretter avec la découverte sur place, dans le site nommé "Yellowknife Bay", de traces témoignant d'un ancien lac et d'un ancien delta aux eaux non acides. Sauf que le détour aura duré 6 mois.. Et ce n'est qu'en juillet 2013 que Curiosity entame son transit vers le mont Sharp.. Mais fin décembre 2013 les ingénieurs du JPL découvrent que les roues du rover ont subi des perforations inattendues sur un terrain parsemé de roches aux angles vifs. Ils décident d'adapter la route suivie par le rover en conséquence. Ce qui eut pour effet d'obliger au contournement des parties rocheuses, et donc de rallonger notablement le cheminement du rover. Ce n'est que mi-septembre 2014 que Curiosity atteindra les terrains proches de la base de Sharp, à "Pahrump Hills" la zone de découverte des sédiments du lac antique, là aussi pour y travailler environ 6 mois et avec des résultats intéressants (dont la découverte de molécules organiques complexes).. Le domaine où la mission avait encore un goût d'inachevé, c'est au niveau du prélèvement d'échantillons de forage.. Six forages effectués seulement en près de trois ans !... Au point qu'à l'époque l'équipe scientifique s'est même fait remonter les bretelles par la Nasa ! Il est vrai que l'armada de géologues de l'équipe scientifique de Curiosity avait mené comme un "travail de sape" en voulant obstinément arrêter l'avancée du rover pour analyser chaque roche ou caillou tout au long du parcours en oubliant ce qui constituait pourtant l'objectif majeur de la mission : la vallée argileuse. C'était alors mon point de vue, mais pas mal partagé par l'ensemble des observateurs plus qualifiés et mieux informés que moi. L'intérêt de la multiplicité de tous ces arrêts demeure toujours plus que discutable encore aujourd'hui. Alors même qu'il était question d'atteindre cet objectif en deux ans, le rover s'est trainé pendant 7 ans pour parvenir à "Glen Torridon", qualifiée pourtant de "Terre promise" par la Nasa pour la recherche de molécules organiques complexes (mission première du rover dont le labo SAM dédié de 38 kg constitue plus de la moitié de la charge utile). Le plus fou, c'est que Curiosity a tourné en rond pendant plus de 18 mois (entre fin 2017 et début 2019) sur la crête "Vera Rubin" qui borde cette fameuse vallée argileuse, et que c'est le moment où il devait enfin y entrer qui a été choisi par le système informatique du rover pour crasher gravement !! : Curiosity a failli tomber définitivement en rade à 100 m de son objectif prioritaire !!! Plusieurs mois et quelques miracles ont été nécessaires pour pallier ce problème et remettre le rover en état de fonctionner. Curiosity est finalement entré dans la vallée argileuse le 5 février 2019 (sol 2311), une zone qui s'était révélée décisive en justifiant à elle seule le choix final du site d’atterrissage de cette mission. Une sorte de "Terre Promise" pour la recherche de molécules organiques pouvant se révéler significatives d’une chimie prébiotique, voire d’une vie passée. Et de fait, plus de la moitié de la charge utile du rover est dédiée exclusivement à cette recherche. Mais que de temps perdu auparavant ! Avant tout, il faut bien considérer que Curiosity est avant tout UN LABORATOIRE (biologie/géologie).. Un laboratoire sur roues certes, mais les pilotes ne sont pas des "rallymen" , ce n'est pas un engin dédié aux performances sur l’aspect de vitesses ou de distances parcourues, d’autant que les déplacements (au mieux à 4 cm par seconde) sont extrêmement énergivores.. Pour Curiosity le record de distance parcourue en un seul sol se situe le 5 sept 2013 au sol 385 avec 141,5 mètres au compteur.. Mais aujourd’hui, Curiosity dispose de moins d'énergie, et il parcourt un terrain difficile, en montée permanente. Oppy a longtemps détenu la plus longue distance parcourue par un engin robotisé sur Mars en un sol. L’exploit a été réalisé le 20 mars 2005 au sol 410 avec une distance de 220 mètres. Perseverance qui dispose d'un ordinateur dédié à la conduite autonome doit être aujourd'hui bien au-dessus de ces chiffres.
  2. Actualités de Curiosity - 2013

    Le 28 avril Curiosity s’est de nouveau avancé vers le Sud avec un parcours d’environ 17 mètres ! POSITION AU 28 AVRIL 2023 (SOL 3812) : CONTEXTE : Parcours depuis 2019 et prévisionnel : J’ai tracé en bleu le parcours qui a notoirement divergé du prévisionnel. L’astérisque bleu indique la position actuelle de Curiosity Les pointillés blancs désignent l’objectif du rover : les chenaux inversés de "Gediz Vallis Channel". HAZCAM AVANT – 28 AVRIL 2023 (SOL 3812) : Toujours en montée, mais plus légère... et encore des blocs rocheux qui mettent les roues du vétéran à l'épreuve NAVCAM - 28 AVRIL 2023 (SOL 3812) : ... et pas mal de sable Le spectro APXS au travail La "route" à venir, toujours au Sud vers l'objectif.. Un autre monde... mais un paysage devenu familier pour ceux qui suivent ce fil et d'autres depuis toutes ces années.. En fait, en bonne part grâce à ces images, et aussi au boulot incroyable de ces engins et des équipes qui les conçoivent, les pilotent, les utilisent, on est tous devenu un peu/beaucoup martiens. L'Homme est déjà sur cette planète. OUI, absolument, nous sommes sur Mars, complètement.. totalement ! PANO NAVCAM - 28 AVRIL 2023 (SOL 3812) – Stuart Atkinson : PANO NAVCAM - 28 AVRIL 2023 (SOL 3812) – Jan van Driel :
  3. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Ben si... Que je sache la Nasa est financée par le contribuable.. et Artémis entre autres. En 2021 SpaceX a remporté un contrat de 2,89 milliards de dollars de la Nasa afin de développer une version lunaire du Starship et effectuer une mission de démonstration inhabitée. C'est ce qui permet de financer la phase actuelle.. En novembre 2022 la Nasa a signé avec SpaceX un nouveau contrat de plus d’un milliard de dollars pour que la fusée Starship participe à l’alunissage des astronautes. Et bien sûr le financement continuera selon les besoins de la Nasa et de la mission Artemis. En janvier 2022 SpaceX a signé un contrat avec le département de la Défense des États-Unis l’engageant à livrer des cargaisons militaires avec ses fusées cargo. Ce contrat, d’une valeur de 102 millions de dollars vise à acheminer des équipements militaires et des aides humanitaires partout dans le monde via le fret de fusée. Après avoir décroché un contrat de 149,2 millions de dollars avec la Space Development Agency pour la conception de satellites optimisés pour la détection et le suivi de missiles balistiques, SpaceX est cette fois-ci sollicité par l'US Air force pour développer un réseau spatial de fret militaire via l’orbite. Bon... en ce moment afin de se ressourcer après la débâcle du pas de tir et les joyeux loopings de l'engin, le boss est parti au Pakistan participer à un atelier spirituel dans une salle de méditation collective située à Karachi . On a pu avoir une image lors d'une de ses rares sorties.. il a bien morflé
  4. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    En tout cas, Saint Elon nous dira ce qu'il veut : en réalité il a voulu faire le malin pour éblouir la galerie de ses disciples "fans boys" un peu inquiets du retard de son bazar, et à cette fin il a décidé de sauter quelques étapes.. Mais la précipitation on sait ce que ça donne ..
  5. Actualités de Curiosity - 2013

    Après un long et difficile périple, le 23 avril le rover est sorti de la vallée de la "Bande de Marquage" pour déboucher sur un paysage différent. L’aventure continue !… Le chemin vers le Sud est un peu plus plat, et le 26 avril l’équipe du rover a décidé de reprendre son parcours vers le Sud et plus haut vers "Gediz Vallis Channel" afin d’explorer des "canaux inversés" chargés de roches et débris emportés par l'eau il y a des milliards d'années pour former la longue crête du même nom. Mosaïque HiRISE montrant le canal inversé de Gediz Vallis : L'approche de ces roches et débris est le seul moyen pour Curiosity d'étudier des matériaux plus jeunes provenant de plus haut sur la montagne, là où le rover n'ira jamais. L'un des objectifs de la mission est d'évaluer si, et comment, l'eau et l'habitabilité ont persisté après la formation du Mont Sharp. Désormais Curiosity s'approche de l'embouchure de "Gediz Vallis", une zone d'environ 9 km de long et de 500 à 800 m de large, de 100 à 250 m de profondeur. Au fond de "Gediz Vallis" on trouve une série de formes de relief : un chenal, une "crête inversée" ressemblant à un chenal qui est le premier relief de ce type rencontré sur le sol de Mars. En géomorphologie un "relief inversé" désigne un paysage dont les parties en élévation correspondent à des parties autrefois en creux. Différents processus peuvent rendre le fond d'une dépression plus résistant à l'érosion éolienne que les pentes et escarpements qui l'environnent. Par exemple, les sédiments situés au fond d'une dépression, comme celle de canaux d’écoulement, peuvent être cimentés par des minéraux dissous dans l'eau. Les minéraux à l'origine de la cimentation peuvent provenir d’eaux souterraines. Le point bas d'une vallée peut concentrer un flux d'eaux minéralisées plus important et ainsi avoir un phénomène de cimentation plus important. Une fois cimentés, les sédiments résistent mieux à l'érosion éolienne que le paysage environnant. Ils se trouvent ensuite dégagés pour créer une crête, une colline ou un plateau. Autre exemple, des sédiments à gros grains tels que des graviers qui s'accumulent au fond d'une dépression (vallée d'une rivière, d'un bassin ou d'un lac). L'érosion éolienne supprime ensuite les sédiments à grains fins dans les zones environnant la dépression mais laisse les sédiments à gros grains qui finissent par former une colline, un plateau ou une crête. Image de chenaux inversés sur Mars (formés ici dans cette vallée fluviale par l’eau d’écoulement de rivières et affluents) qui après érosion éolienne dessinent aujourd’hui de nombreuses crêtes sinueuses : La traversée prévue de Curiosity devrait l'amener plus haut et beaucoup plus près de ces chenaux inversés, ce qui permettra d'approfondir l'interprétation environnementale. Une matrice riche en boue soutiendrait l'interprétation de coulées de débris et les clastes transportés pourraient permettre d'accéder à des lithologies situées plus haut. Écrit par Susanne Schwenzer, géologue planétaire : "Nous espérons que ce terrain plus plat nous permettra de mieux voir le chemin à suivre et de réduire le glissement pendant la conduite, de sorte que nous pourrons conduire plus longtemps que récemment - une conduite de 25 mètres est prévue, ce qui est beaucoup plus ambitieux que les déplacements récents ! Nous espérons également que le taux de réussite de notre test "SRAP" (Stability Risk Assessment Process - processus d'évaluation du risque de stabilité) sera plus élevé ici que la semaine dernière lors de l'ascension du canyon. Si nous échouons au test SRAP, nous ne pouvons pas utiliser les instruments MAHLI et APXS - et pour moi, en tant que scientifique de l'équipe APXS, c'est toujours décevant. Vous pouvez voir certaines parties du terrain devant nous : nous avons du sable et des rochers en décrivant toutes les petites caractéristiques saillantes. Bien sûr, il est plus difficile de placer nos instruments de contact que sur une surface lisse. Mais ces caractéristiques sont également très intéressantes car elles indiquent souvent une différence de dureté entre les différentes parties de la roche. Cela pourrait résulter des interactions entre l'eau et la roche, qui déposent des minéraux différents dans les différentes parties de ces roches. C'est un aspect qui intéresse beaucoup l'équipe dans sa quête de compréhension des conditions environnementales à l'époque où les roches se sont formées Il y a, bien sûr, beaucoup d'imagerie en cours car la région est si intéressante et nous sommes toujours à la recherche de la transition entre deux unités qui est indiquée par des textures de roches différentes. Nous voyons la différence d'aspect entre les roches qui nous entourent et celles qui se trouvent à une certaine distance, mais les nombreux blocs rocheux et la nature du terrain font que nous ne pouvons pas voir tous les détails tant que nous ne sommes pas sur place. Ce parcours devrait nous amener dans une zone avec d’autres textures de roches, mais étant donné le terrain rocheux, qui comporte également de nombreuses zones de sable, le rover ne peut pas se diriger vers l'endroit où nous voudrions qu'il stationne. Au lieu de cela, les ingénieurs évalueront soigneusement chaque tour de roues pour éviter les rochers pointus et pour ne pas glisser sur le sable. Par conséquent, il est difficile de déterminer, de notre point de vue actuel, à quel endroit précis du chemin tortueux du rover les caractéristiques des rochers changeront. Nous attendons avec impatience de voir les images. Des moments passionnants à escalader dans un canyon sur Mars ... confortablement installé dans mon fauteuil de bureau !" FIN DE CITATION Ce déplacement semble s’être finalement plutôt bien passé puisque le 26 avril Curiosity a parcouru près de 24 mètres ! POSITION AU 26 AVRIL 2023 (SOL 3810) : POSITION avec carte de niveaux – kymani76 : CONTEXTE : HAZCAM AVANT - 26 AVRIL 2023 (SOL 3810) : NAVCAM - 26 AVRIL 2023 (SOL 3810) : Vers le Sud-Est et la butte "Kukenan" PANO NAVCAM - 26 AVRIL 2023 (SOL 3810) – Jan van Driel : MASTCAM - 26 AVRIL 2023 (SOL 3810) : PANO MASTCAM - 23 AVRIL 2023 (SOL 3808) - Start Atkinson : PANO MASTCAM - 22 AVRIL 2023 (SOL 3807) - Paul Hammond : Adieu la superbe vallée de la "Bande de Marquage" !
  6. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    C'est beau un vrai "croyant" ... c'est bien.. en béatitude.. heureux...
  7. Actualités de Curiosity - 2013

    Le 23 avril Curiosity a relevé le défi présenté par ce terrain plus que difficile en atteignant le plateau au-dessus du petit canyon en deux nouvelles petites étapes : - 7 mètres le 20 avril (sol 3805) - 14 mètres le 23 avril (sol 3808) Noter que le total parcouru sur Mars par le rover à cette dernière date se chiffre à 29,920 km. POSITION AU 23 AVRIL 2023 (SOL 3808) : Rédigé par Catherine O'Connell-Cooper, géologue planétaire : ".. notre voyage de fin de semaine a été couronné de succès - il nous a conduits là où nous avions prévu d'aller, et nous a permis de trouver un espace de travail solide et de nous garer en toute sécurité afin de pouvoir sortir le bras pour des travaux scientifiques de contact. Cette roche mère présente de fortes laminations apparentes le long de ses côtés et un sommet plat (que l'on voit ici plus bas sur les images Hazcam et Navcam (sol 3808) de l'espace de travail). Le sommet plat est suffisamment lisse pour être brossé, nous allons donc brosser "Anortosito Repartimento" avant de prendre des images MAHLI, d'analyser avec APXS et d'obtenir une image multispectrale Mastcam, le tout centré sur le même point pour un retour scientifique maximal". HAZCAM - 20 AVRIL 2023 (SOL 3805) : Au bout de la première étape de 7 mètres en montée vers le col. La butte géante "Kukenan" émerge plus loin au Sud. MOSAÏQUE NAVCAM - 20 AVRIL 2023 (SOL 3805) – Jan van Driel : Vers le Sud et le col - La roche sombre "Ile Portal" est au centre de l'image PANO NAVCAM - 20 AVRIL 2023 (SOL 3805) – Jan van Driel : MASTCAM - 20 AVRIL 2023 (SOL 3805) : Traces de roues sur un bloc rocheux MOSAÏQUE MASTCAM - 20 AVRIL 2023 (SOL 3805) – Neville Thompson : Gigapan : http://www.gigapan.com/gigapans/232271 MASTCAM – 22 AVRIL 2023 (SOL 3807) : À gauche la petite butte "Amapa", à droite un peu plus loin la ligne de crête de la "Bande de Marquage", en arrière plan la vallée du cratère et à l'horizon à plus de 30 km les remparts de Gale qui culminent à près de 3000 m. La roche sombre "Ile Portal" MOSAÏQUE MASTCAM - 22 AVRIL 2023 (SOL 3807) - Jan van Driel : HAZCAM AVANT - 23 AVRIL 2023 (SOL 3808) : Deuxième étape de 14 m. Curiosity est enfin arrivé au niveau du col et du plateau supérieur ! : NAVCAM - 23 AVRIL 2023 (SOL 3808) : La cible "Anortosito Repartimento" NAVCAM - 23 AVRIL 2023 (SOL 3808) : Rouler là dessus.. pas évident.. Majestueuses arabesques de sable entre les blocs rocheux L'imposante butte "Kukenan" se profile PANO NAVCAM - 23 AVRIL 2023 (SOL 3808) – Jan van Driel : Une image superbe depuis le sommet du col !.. Curiosity surplombe le terrain hyper chaotique affronté depuis près de deux mois.. chapeau bas à l'équipe et au vétéran !!
  8. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Pfffffffffff...... HONTE À TOI MÉCRÉANT !! Incline toi devant Saint Elon de Musk !!!!!!!!!!!!!!!!!....
  9. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    La méthode itérative utilisée dans le spatial et dans le cadre de l'élaboration de ce nouveau lanceur peut conduire à la perte de celui-ci , mais n'induit pas nécessairement la destruction totale du socle béton du pas de tir, des dommages graves sur la table du lanceur et sur la tour, sur l'ensemble de la ferme à ergols voisine (probablement à reconstruire et à déplacer), et quelques autres joyeusetés dont la projection de blocs de béton sur plusieurs km dans l'environnement. Je n'ose pas imaginer ce qu'une explosion au sol aurait pu produire. Le projet ayant déjà pris près de deux de retard, il y a eu manifestement de la précipitation et donc de l'impréparation.. Tout ça va se payer cash, au sens propre, et avec une sérieuse remise en question des délais. Comme Lavie Ohana (voir plus haut) il me parait clair aujourd'hui qu'il faudra réviser pas mal d'aspects du projet chez SpaceX, et surtout conserver les appuis politiques. Sur ce dernier point Musk a perdu un joker, mais je ne doute pas de ses ressources dans le domaine, sachant entre autres que l'armée US lorgne sérieusement sur le concept Starship pour pas mal de ses objectifs terrestres et spatiaux.
  10. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    ... on va dire que le terme utilisé ici est quand même assez troublant..
  11. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Je cite Stuart Atkinson : "J’ai vraiment apprécié de lire ceci, c’est une vision très sensée et réaliste de la façon dont le lancement de Starship s’est déroulé et comment cela affecte les plans futurs de la NASA et de SpaceX. Excellente écriture aussi." Je confirme.. https://lavieohana.medium.com/starship-oft-thoughts-15573f6b9cea Écrit le 21 avril 2023 par Lavie Ohana Rédacteur en chef @ spacescout.info. Un extrait ci-dessous : "Je pense que sur presque toutes mes photos, il y a quelque chose qui ne va visiblement pas avec le vaisseau. Qu'il s'agisse des réservoirs qui évacuent constamment du carburant à la mer, des moteurs qui s'enflamment ou des unités de puissance qui tombent en panne, la fusée a été au bord de l'échec pendant toute la durée du vol. Honnêtement, je suis très impressionné par le fait qu'elle ait pu aller aussi loin. Le lancement a été d'une grande beauté, mais il a pris fin lorsque le vaisseau s'est lentement mis à culbuter, se retournant quatre fois (un spectacle incroyable au sol) et, dans un dernier acte, a explosé à 30 kilomètres au-dessus de nos têtes. Le bruit du lancement s'est poursuivi pendant quelques minutes encore, jusqu'à ce qu'il s'achève par un léger bruit sourd et peu convaincant. Il ne nous restait plus qu'une rampe de lancement vide et un nuage de fumée qui s'élevait à des kilomètres de hauteur. Qu'est-ce que je pense du lancement ? En tant que simple témoin, c'est sans doute la chose la plus géniale que j'aie jamais vue. Je suis incroyablement heureux d'avoir pris l'avion pour y assister, et je reviendrai pour le vol 2. Je recommande à tous ceux qui me lisent de venir au prochain lancement si vous le pouvez. Vous ne serez pas déçus. D'un point de vue technique, les choses se compliquent. Avec cette mission, il est plus facile de commencer par ce qui n'a pas mal tourné plutôt que par ce qui a mal tourné. La structure de la fusée s'est incroyablement bien maintenue, bien mieux que ce à quoi je m'attendais. La tour a fonctionné, du moins, les déconnexions rapides ont fonctionné. C'est à peu près tout. Le lancement lui-même a projeté des débris à des milliers de mètres dans certains cas. J'ai regardé David et Derek essayer de savoir si leurs caméras à distance existaient encore, et j'ai vu la photo de l'Orbital Launch Mount avec un trou de 40 pieds creusé sous lui par la fusée, les fondations exposées et tout le reste. Pour le dire gentiment, je suis inquiet pour l'avenir du programme. Il faudra probablement attendre au moins 2024 pour qu'un autre essai en vol orbital, un OFT-2 en tant que tel, soit réalisé. L'aire de lancement est totalement inopérante, le parc de réservoirs est gravement endommagé et d'importantes modifications de l'infrastructure et probablement du véhicule sont en cours d'élaboration. Ne vous y trompez pas, il ne s'agit pas d'une situation similaire à celle de l'atterrissage de Falcon 9, où un échec n'avait que peu d'implications pour les missions opérationnelles, mais plutôt un retard important pour l'ensemble du programme. Starship avait pour mission de faire atterrir des humains sur la lune l'année prochaine. Oui, c'était peut-être un objectif incroyablement irréaliste, mais aujourd'hui, il est probable qu'il n'aura même pas atteint l'espace au début de cette année-là. Un OFT-2 est nécessaire, mais aussi une nouvelle rampe de lancement, des permis révisés, des réservoirs fixes, de nouvelles conceptions et, inévitablement, des révisions de l'ensemble du système. Ce vol a permis de tirer de nombreux enseignements. Leur mise en œuvre ne sera pas facile. À l'heure actuelle, le Starship HLS doit reproduire cet exploit au moins seize fois - un chiffre que plusieurs sources ont vérifié à plusieurs reprises - dans une succession (relativement) rapide afin de mener à bien sa mission. Si la journée d'aujourd'hui a constitué un premier pas incroyable, il s'agit d'une étape parmi cent autres, et elle n'a certainement pas obtenu la note de passage d'un point de vue programmatique. Si l'on suppose au minimum un retard jusqu'au début de 2024, Starship a maintenant deux ans de retard sur la première étape. Il reste à réaliser un essai de transfert de propergol, un essai de vol de longue durée et une démonstration d'atterrissage. Chacun d'entre eux exige beaucoup plus que le précédent. N'en déduisez pas que ces choses sont impossibles. La journée d'aujourd'hui a été une preuve de concept remarquable et louable. Mais personnellement, je crains que SpaceX ne puisse supporter qu'un nombre limité de reconstructions et d'échecs avant que les choses ne se gâtent et que le programme ne prenne le chemin de son frère soviétique. Le développement d'un tel véhicule de lancement coûte des milliards - les estimations et les fuites suggèrent que SpaceX a dépensé bien plus de 10 milliards de dollars jusqu'à présent. Il s'agit là d'un montant extrême de dépenses en capital normalement réservées aux États-nations. Pourront-ils continuer à le faire ? Combien de temps auront-ils accès à cet argent ? Je n'en sais rien. Très peu de gens connaissent réellement la situation financière de SpaceX. Du point de vue du client, la situation n'est pas bonne. Le contribuable américain a payé plus de 3 milliards de dollars pour que Starship débarque un équipage sur la Lune - aujourd'hui avec Artemis III, mais aussi avec Artemis IV, et peut-être aussi pour de futures missions. Le SLS d'Artemis III sera prêt à partir fin 2025. Artemis IV, même avec ses propres retards pour le ML-2 (une plateforme qui, bien que coûteuse, existera idéalement toujours après un lancement) et l'étage supérieur d'exploration, devrait être prêt en 2028. Starship sera-t-il prêt à temps pour l'une ou l'autre mission ? L'inspecteur général de la NASA a déjà recommandé l'annulation de l'atterrissage d'Artemis III dès la fin de l'année 2021. Le rythme de production du SLS ne faisant que s'accélérer, cela semble désormais quasiment certain. De plus, la NASA prévoit de stocker des étages centraux, ce qui permettra de faire de la place dans le Michoud (*) et dans les hautes baies de réserve du VAB pour le stockage du SLS. Si vous aviez dit à quelqu'un, il y a seulement deux ans, que le SLS battrait Starship, volerait parfaitement et deviendrait la composante du programme Artemis qui contribuerait le moins aux retards, on vous aurait ri au nez. Et pourtant, nous en sommes là : sur les deux nouveaux lanceurs super-lourds américains qui ont volé, l'un a envoyé un vaisseau spatial capable de transporter un équipage dans l'espace lointain vers la Lune et en est revenu, tandis que l'autre a détruit sa rampe de lancement, s'est débattu et a échoué pendant tout le trajet, et a finalement explosé alors qu'il n'avait même pas parcouru un tiers du chemin vers l'espace - sans parler de l'orbite - ne transportant rien d'autre que les espoirs et les rêves de la génération Artémis. Pour réaliser nos rêves, nous devons faire preuve d'audace. Nous devons faire face à l'adversité, aux difficultés et, inévitablement, nous devons parfois attendre. J'aimerais voir un avenir où nous aurions deux lanceurs super-lourds en ligne, transportant des équipages et des cargaisons vers l'orbite terrestre, la Lune, puis Mars. Notre avenir est dans les étoiles, mais notre heure n'est peut-être pas encore venue." (*) Le centre d'assemblage Michoud est un site de fabrication et d'assemblage de la NASA, situé 24 kilomètres à l'est de La Nouvelle-Orléans en Louisiane aux États-Unis.
  12. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Cette vidéo (réalisée avant le test orbital) est très instructive et surtout totalement prémonitoire dans la mesure ou elle mettait en exergue la fragilité du socle béton sous la table de lancement, ainsi que l’absence de déluge d’eau (qui semblait toutefois devoir intégrer la table ultérieurement (lors du 2ème ou 3ème test orbital). Un véritable carnage, tout est à repenser et à reconstruire. Sans en avoir la certitude, au vu de ce spectacle de désolation, il est maintenant envisagé que des raptors aient été endommagés par des projections de béton et/ou de ferraille dès le décollage, voire aussi par l'impact d'ondes acoustiques réfléchies par le socle (et donc non déviées). Une image surréaliste...
  13. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Tout pareil !! Pour se reposer, Sa Majesté prend quelques jours de vacances à Mikonos.. C'est toujours pour rire hein, je ne me moque pas ! (pas mon genre) Punaise... il me ressemble de plus en plus.. Sans cheveux et avec des lunettes.. c'est tout moi ! (mais je suis plus bronzé)
  14. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Ah !!.. bah maintenant, ça va marcher beaucoup moins bien, forcément !!! ...
  15. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Les caractéristiques précises du Starship HLS ne sont pas encore totalement définies, mais le HLS n’aura que six moteurs Raptor principalement utilisés lorsque le HLS agit comme deuxième étage lors du lancement depuis la Terre. De plus pour éviter les problèmes d’impact du panache avec le régolithe lunaire, le HLS devrait être équipé d’environ 24 propulseurs oxygène-méthane placés à mi-corps du lanceur pour une utilisation très proche de la surface lunaire (moins de 100 m) et ainsi limiter les jets de poussière. Étant donné que le Starship HLS ne reviendra pas sur Terre comme les autres versions, il n'est pas équipé d'un bouclier thermique ni des ailerons utilisés sur les autres versions pour la rentrée dans l'atmosphère terrestre. Mais tout ça pour l'heure c'est à vérifier et c'est encore de la science fiction. Par ailleurs Starship HLS devrait être alimenté en énergie électrique par une bande de panneaux solaires autour de la circonférence du véhicule
  16. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Rêver.. c'est rejoindre les étoiles..
  17. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Proverbe breton : "Plus l'amer est haut, plus la mer est basse"
  18. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Tout à fait, on est d'accord.. et à très hauts risques en fait, des risques fous s'agissant d'une telle bombe potentielle, parce qu'on a vraiment changé d'échelle là, c'est du jamais vu, et du coup ça donne l'impression d'une forme de précipitation voire d'impréparation manifeste sur certains aspects.. En vérité ils ont eu beaucoup.. vraiment beaucoup de chance, je comprend les cris d'allégresse après l'autodestruction.. Pour diverses raisons de calendrier stratégique il fallait sans doute tenter le tir MAINTENANT, et quoi qu'il en coute.. C'est mon ressenti hein.. cad que quand je ne comprend pas je deviens d'abord curieux puis ensuite suspicieux .. Et même si je suis un crétin de français, que je ne suis pas ingénieur chez SpaceX, et bien sûr qu'on ne sait pas tout dans cette affaire, il est assez légitime de se poser deux ou trois questions après cet incroyable/formidable "succès historique".
  19. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Je ne suis pas trop fana de thèses sur les bombes..
  20. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Pluie de débris sur Terre et sur mer (qu'en pense la FAA ?..) Mmmmhh... aucun débris n'a pu toucher l'engin ??.. Agrandir
  21. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Oui oui, c'est prévu depuis début 2022 (la Nasa a le budget), on retrouve les mêmes que sur le premier appel d'offres + quelques autres. https://www.clubic.com/mag/sciences/conquete-spatiale/actualite-449553-alunissages-des-missions-artemis-les-industriels-americains-veulent-leur-part-du-gateau.html https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/nasa-artemis-second-atterrisseur-lunaire-concurrent-starship-spacex-97597/
  22. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Sans aucun doute !!!
  23. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Oui, c'est exactement ça.. à priori il semble qu'ils ne veulent pas trop investir sur cet aspect sur la Starbase de Boca Chiqué, mais le grand cratère creusé sur ce tir les fera peut-être réfléchir. En attendant....
  24. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Quand on pense à toutes les versions de Starship à concevoir : Starship lunaire HLS (Human Landing System) Starship démonstrateur de dépôt de carburant, Starship démonstrateur de transfert de carburant (tout ça pour Artemis) , puis Starship cargo et/ou de déploiement Starlink ... C'est un projet d'une complexité inouïe !!.. Alors on sait que Musk reste fidèle à la méthode dite "itérative".. Sauf que, normalement, cette méthode de gestion de projet doit permettre, comme toute autre méthode dans ce cadre, de respecter les délais de livraison et les coûts définis (avec une planification et une organisation bien maîtrisée). Tant que la Nasa, son SLS et sa station orbitale lunaire connaîtront de leur côté une succession de report, ça permettra à SpaceX d'éviter la catastrophe.. Mais en considérant l'extraordinaire complexité du projet on peut avoir quelques doutes, à minima sur les délais..
  25. Actualités de Curiosity - 2013

    Le rover rencontre toujours pas mal de difficultés pour tenter de se frayer un chemin dans le parcours terminal en montée du petit canyon, un chemin vers le col très proche qui, de toute façon, promet d'être encore très chaotique,. Le dernier emplacement atteint le 16 avril se situait face à une barrière de blocs rocheux. Afin de la contourner, le 18 avril Curiosity a d’abord été contraint de reculer sur environ 6 mètres avant de reprendre la montée sur seulement environ 2 mètres (voir parcours et nouvelle position ci-dessous). POSITION AU 18 AVRIL (SOL 3803) : DÉTAILS DU PARCOURS au SOL 3803 : POSITION AU 18 AVRIL (SOL 3803) avec courbes de niveaux -kymani76 : Écrit par Lucy Thompson, géologue planétaire (c’est moi qui surligne) : "Pour citer notre chercheur scientifique principal, Ashwin Vasavada, il était clair lorsque nous avons évalué notre liaison descendante que Curiosity avait presque littéralement fait "deux pas en avant et un pas en arrière" pendant le trajet prévu [le 18 avril - sol 3803]. Notre intrépide explorateur martien a eu du mal à se frayer un chemin dans ce petit canyon alors que nous sortions de la vallée de la bande de marquage. Il y a beaucoup de gros blocs que nous essayons d'éviter et des plaques de sable qui représentent des risques potentiels de glissement pour le rover. Par malchance, lorsque Curiosity a tenté de reculer à partir de l'emplacement de stationnement précédent avant d'avancer, nous avons rencontré certains de ces blocs et du sable, de sorte que le trajet prévu n'a pas pu être exécuté plus loin. Un avantage imprévu de la marche arrière est que nous avons eu du sable et des roches fraîchement éraflés dans notre espace de travail. En tant que géologue, chaque fois que je suis sur le terrain, ici sur Terre, pour observer des roches, l'une des premières choses que je fais est d'utiliser mon marteau pour exposer des surfaces fraîches, qui révèlent souvent des couleurs et des textures différentes de celles d'une surface altérée par les intempéries. Au cratère Gale, la seule fois où nous avons l'occasion d'examiner une surface rocheuse fraîchement exposée, c'est lorsque nous éraflons ou cassons une roche en roulant dessus, et elle est alors souvent derrière nous, alors nous avons de la chance d'avoir des surfaces fraîches dans notre espace de travail aujourd'hui. Malheureusement, en raison du terrain délicat, Curiosity n'était pas sur un terrain suffisamment stable pour détacher le bras en toute sécurité. En tant que responsable de la liaison montante de la charge utile APXS aujourd'hui, j'ai été déçu que nous ne puissions pas obtenir une mesure de composition APXS et des images MAHLI rapprochées de la roche fraîche, ce qui aurait nécessité le déplacement du bras. À la place, nous utiliserons ChemCam et Mastcam pour étudier la chimie et les textures de la roche fraîche et du sable dans l'espace de travail. Curiosity devrait ensuite se frayer un chemin à travers le sable et les blocs, en faisant de nombreux pas en avant vers notre prochain espace de travail." HAZCAM AVANT - 18 AVRIL (SOL 3803) : On peut voir à gauche et à droite de l'image les roches éraflées par les roues en reculant NAVCAM – 18 AVRIL 2023 (SOL 3803) : Le sable martien toujours aussi piégeux et source de multiples dérapages pour Curiosity La roche éraflée nommée "Pepejoe", une cible choisie pour en étudier la chimie et sa texture (avec ChemCam et Mastcam) Vers l'arrière et la butte "Owenteik" PANO NAVCAM – 18 AVRIL 2023 (SOL 3803) : MASTCAM - 18 AVRIL 2023 (SOL 3803) : La Mastcam a caractérisé "Ile Portal", une roche flottante gris foncé (basaltique ?) qui ne semble pas à sa place sur la surface claire de la crête du col - peut-être vient elle de plus haut ? PANO MASTCAM - 18 AVRIL 2023 (SOL 3803) – Neville Thompson : "Ile Portal" est parfaitement visible sur la crête du col à gauche de l’image Gigapan : http://www.gigapan.com/gigapans/232213