vaufrègesI3

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Tout ce qui a été posté par vaufrègesI3

  1. big bang et temps

    Gordon > Oui.. le "Daisein", les étants.. l'être.. tout ça.. on est d'accord bien sûr.Bêtement , je trouvais amusant l'inversion de citation de Sartre par ChiCyg par son analogie avec celle de Heidegger "L’essence du Dasein réside dans son existence" même si, je te le concède volontiers, ce parallèle est littéralement et philosophiquement impropre.. Toutes mes confuses .. Sans compter qu'on est ici totalement hors sujet.. Mais c'est la faute à ChiCyg ..
  2. Rosetta -100 jours :)

    Merci de ce recadrage..Tu écris "comètes de la famille de 67P" n'a pas de définition et dans ce contexte ne correspond plus à rienChristelle Briois s'y risque :"67P viendrait donc de la ceinture de Kuiper et elle fait à présent partie de la famille des comètes de Jupiter." http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/11607-gp-rosetta-rosina-et-l-eau-de-la-terre.php
  3. Actualités de Curiosity - 2013

    28 mois résumés en quelques minutes.. Accrochez vous... ça speede !! ..Mais si vous avez suivi ce fil, vous reconnaîtrez facilement les lieux explorés et le chemin parcouru.. Sinon tant pis pour vous .. : http://www.nytimes.com/interactive/2014/12/09/science/space/curiosity-rover-28-months-on-mars.html?_r=0
  4. big bang et temps

    En fait la citation de ChiCyg pourrait être d'Heidegger ...
  5. Rosetta -100 jours :)

    Encore une fois, c'est une avancée, mais ce n'est pas une surprise colossale.. Cette hypothèse était envisagée depuis des lustres.. et donc "présente à l'esprit de nos savants" .. Ici ça date de 2010 : http://www.sciencepresse.qc.ca/revue-presse/2010/05/04/ceinture-dasteroides-lorigine-vie-terre Extrait :Andrew Rivkin de l'Université Johns Hopkins à Baltimore : "L'eau pourrait provenir des comètes, mais nous pensons qu'il est plus probable qu'elle provienne des astéroïdes. Et pour ce qui est des matières organiques, les astéroïdes sont les meilleures sources." http://www.nature.com/news/2010/100428/full/news.2010.207.html http://www.nature.com/nature/journal/v464/n7293/full/nature09028.html http://www.nature.com/nature/journal/v464/n7293/full/nature09029.html
  6. Actualités de Curiosity - 2013

    Kaptain, à l'échelle géologique, l'érosion éolienne est extrêmement active sur Mars, et la formation du mont central qui en résulte dans le cratère Gale n'est pas vraiment contestable. Sur la base du rayonnement cosmique subi par la surface de Mars et implanté dans les premiers décimètres les plus superficiels des roches et du sol martiens, leur teneur indique depuis combien de temps cette roche est en (sub)surface. Par exemple, dans le cas des roches forées à "Yellowknife Bay", on trouve un âge de 78 ±30 Millions d'années. Cet âge, associé à la morphologie du site, permet d'estimer la vitesse d'érosion éolienne à environ 1 mètre/Million d'année. Ce qui ne constitue pas une valeur absolue pour l'ensemble du cratère, mais permet de donner l'échelle.. http://planet-terre.ens-lyon.fr/article/Curiosity-mai-2014.xml
  7. Lancement du EELT, c'est (presque) bon !

    Extrait du lien de Jack : "Pour parvenir à boucler le budget, le plan de financement inclut des contributions supplémentaires des états membres de même qu’une réduction des dépenses de l’Observatoire austral européen autres que l’E-ELT, afin de dégager 300 millions d’euros sur 10 ans".Deux remarques.. S'il manque 300 millions d’euros sur un coût total tournant autour du milliard, je vois mal comment on peut écrire que "Les neuf dixièmes de son coût sont garantis".. les contributions supplémentaires restent à approuver par les états membres. Par ailleurs, il serait intéressant de savoir ce qui peut résulter ".. d'une réduction des dépenses de l’Observatoire austral européen" ??.. Rien de bon je présume.
  8. Actualités de Curiosity - 2013

    Il faut noter que ces hypothèses, plutôt argumentées, semblent assez contradictoires avec un constat effectué par ailleurs sur les roches sédimentaires rencontrées tout au long du parcours du rover depuis plus de deux ans : Leur incomplète altération physico-chimique par l'eau, ce qui peut laisser supposer des épisodes aqueux relativement brefs..J'ai tenté de résumer cet aspect page précédente - message du 31/10 à 18h05 - sur la base de plusieurs articles dont un d'Emily Lakdawalla (elle même géologue) du 24 octobre..Pour l'instant, à ma connaissance, la Nasa n'a pas levé cette contradiction..Plus haut je m'étais risqué à formuler ceci - je me cite : ".. s'agissant de l'altération incomplète du basalte par l'eau, il faut aussi considérer que la chimie de l'eau puisse être moins efficace dans les conditions martiennes. Si on considère par exemple une rivière, l'eau y circule plus lentement avec une gravité inférieure (sachant que la viscosité des molécules du liquide entre elles, et entre le lit de la rivière et le liquide demeurent). L'énergie cinétique libérée dans les collisions de grains est donc plus faible et influe sur l'altération. Même chose pour l'énergie éolienne et ses conséquences.De même on connaît très mal la météorologie martienne de ces quatre derniers milliards d'années , l'évolution de la composition et de la densité de l'atmosphère. Des conditions climatiques et atmosphériques différentes peuvent avoir donné lieu à des produits très différents d'altération." Ceci étant, n'étant pas géologue, je demeure prudent .. On aura j'espère des développements et des avis autorisés plus tard.
  9. Actualités de Curiosity - 2013

    Quelques images pour illustrer..Source : http://mars.jpl.nasa.gov/msl/news/whatsnew/index.cfm?FuseAction=ShowNews&NewsID=1761 Ici au waypoint de "Kimberley" au 25 Mars 2014, sol 580. Au premier plan de multiples couches de grès montrent une inclinaison systématique au sud suggérant une progressive accumulation de sédiments vers le mont Sharp : Ces lits inclinés sont interprétés comme des petits deltas formés en débouchant dans un lac peu profond. L'eau chargée des sédiments de la rivière rencontre l'eau stagnante d'un lac, le courant est contraint de ralentir brusquement conduisant à un dépôt rapide de sédiments à l'embouchure de la rivière. Ce dépôt a conduit à la formation d'un delta. L'apport continu des sédiments par les rivières s'écoulant depuis les bords du cratère a conduit à la formation de deltas orientés au sud vers Sharp.Toujours à Kimberley ce pano du 4 Avril 2014, sol 590. Le mont Sharp se trouve à la gauche de la scène. L'image montre un ensembles de lits de grès inclinés vers le sud indiquant une progressive accumulation de sédiments vers la montagne : Cette autre image date du 7 août 2014, sol 712. Elle montre un affleurement au bord de "Hidden Valley" vu du fond de la vallée. Ce point de vue s'étend sur environ 1m50 : C'est un exemple d'un type de roche uniformément stratifiée qui se forme non loin de l'endroit où l'eau s'écoule en entrant dans un lac, en formants des lits considérés comme des dépôts fluviaux antiques. Roches stratifiées comme ici à "Pahrump Hills" au 28 octobre 2014, sol 792. Situées entre "Alexander Hills" et les dernières zones cibles explorées actuellement à "Chinle" (voir position plus bas) depuis le 2 décembre 2014, sol 826 : Position au 2 décembre 2014, sol 826. Image Phil Stooke-umsf : [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 10-12-2014).]
  10. Actualités de Curiosity - 2013

    Eh bien, on a du nouveau..Tout semble indiquer qu'il a existé de nombreux cycles sédimentaires dans ce cratère : On est passé de l'humide au sec et inversement à de multiples reprises au cours de millions d'années.. Ce qui pose pas mal de questions, en particulier sur l'atmosphère et le climat.. Source : http://www.jpl.nasa.gov/news/news.php?feature=4398 Curiosity trouve des indices sur la façon dont l'eau a contribué à façonner la paysage martien. Les observations de Curiosity indiquent que le Mont Sharp a été construit par les sédiments déposés dans le lit d'un grand lac sur des dizaines de millions d'années.Cette interprétation des découvertes de Curiosity dans le cratère Gale suggère une Mars ancienne avec un climat permettant l'existence de lacs durables à de nombreux endroits sur la planète rouge."Si notre hypothèse sur le Mont Sharp tient le coup, elle remet en question la notion selon laquelle les conditions chaudes et humides ont été transitoires, locales, ou seulement souterraines sur Mars" a déclaré Ashwin Vasavada, scientifique adjoint au JPL. "Une explication plus radicale, c'est qu'une atmosphère plus épaisse de Mars ait élevé les températures à un niveau supérieur au gel à l'échelle mondiale, mais jusqu'à présent, nous ne savons pas comment l'atmosphère a pu évoluer".Pourquoi cette montagne en couches stratifiées se trouve t-elle dans un cratère est une question difficile pour les chercheurs. Le Mont Sharp culmine à environ 5 kilomètres de haut, ses flancs inférieurs exposent des centaines de couches de roches. Les couches de roches - alternant entre les dépôts lacustres, fluviaux et éoliens - témoignent de remplissages répétés et de l'évaporation d'un lac martien beaucoup plus grand et plus durable que tout ce qui a déjà été précédemment examiné."Nous faisons des progrès dans la résolution du mystère du mont Sharp" dit le scientifique John Grotzinger de l'Institut de Technologie de Californie à Pasadena. "Là où il y a maintenant une montagne, il peut y avoir eu une série de lacs."Curiosity enquête actuellement sur les couches sédimentaires les plus basses du mont Sharp, une section de roche de 150 mètres de haut, dénommée la "formation Murray". Des rivières ont charrié du sable et du limon dans le lac, et des dépôts de sédiments à l'embouchure de ces rivières pour former des deltas similaires à ceux trouvés à l'embouchure de rivières sur la Terre. Ce cycle s'est produit maintes et maintes fois...."La grande chose au sujet d'un lac qui se renouvelle encore et encore, c'est que chaque fois c'est une nouvelle expérience pour nous révéler comment fonctionne l'environnement" a déclaré John Grotzinger. "Quand curiosity montera plus haut sur le mont Sharp, nous aurons une série d'expériences pour montrer comment, dans les modèles, l'atmosphère, l'eau et les sédiments interagissent. Nous pourrons voir comment la chimie s'est modifiée dans les lacs au fil du temps. C'est une hypothèse soutenue par ce que nous avons observé jusqu'ici, et fournissant un cadre pour les expériences l'année prochaine".Après un cratère rempli à une hauteur d'au moins quelques centaines de mètres, les sédiments ont durcis dans la roche, les couches accumulées de sédiments ont été sculpté au fil du temps en une forme montagneuse par l'érosion éolienne qui a transporté au loin le matériau situé entre le périmètre du cratère et ce qui est maintenant le bord de la montagne.Sur 8 km à partir du site d'atterrissage en 2012, et sur son site de travail actuel à la base du mont Sharp, le rover a découvert des indices sur le changement de forme du plancher du cratère à l'époque des lacs. "Nous avons trouvé des roches sédimentaires qui suggèrent de petits deltas anciens empilés les uns sur les autres", a déclaré un membre de l'équipe scientifique, Sanjeev Gupta, de l'Imperial College de Londres. "Curiosity a traversé la frontière d'un environnement dominé par les rivières pour un environnement dominé par les lacs."Malgré les preuves précédentes de plusieurs missions martiennes qui pointent vers un ancien environnement martien humide, la modélisation de ce climat ancien n'a pas encore permis d'identifier les conditions qui pourraient avoir produit de longues périodes assez chaudes pour permettre une eau liquide et stable à la surface.Mars Science Laboratory utilise Curiosity pour évaluer d'anciens environnements potentiellement habitables, et d'importantes modifications qu'a connu l'environnement martien au cours de millions d'années. C'est un élément permanent de recherche et de préparation de la NASA pour une mission humaine sur la planète dans les années 2030."La connaissance que nous gagnons sur l'évolution de l'environnement de Mars en déchiffrant comment le mont Sharp s'est formé aidera également à guider les plans pour de futures missions destinées à chercher des signes de vie martienne", a déclaré Michael Meyer, responsable scientifique principal de la mission.
  11. Actualités de Curiosity - 2013

    En passant...Il y a 50 ans : le lancement de Mariner 4..Le 28 novembre 1964, une fusée Atlas Agena envoyait vers Mars la première sonde américaine Mariner 4. Cette sonde n’avait pas la capacité à se mettre en orbite autour de Mars et sa mission consistait à prendre des images et faire des mesures lors de son passage à proximité de la planète (à environ 10000 km) le 15 juillet 1965. Et concernant les images, ce fut un peu la douche froide.. des surfaces cratérisées, arides, comme sur la Lune observée par l'homme depuis la nuit des temps.. Pareil !.. En gros une vingtaine d'images de la surface désolée de la planète rouge.Il faudra attendre 1971 (et la mission Mariner 9), pour se rendre compte que Mars possède ses paysages propres, ses canyons, ses vallées et montagnes, et le plus grand volcan du système solaire, Olympus Mons, culminant à 21 229 mètres.. http://www.planete-mars.com/il-y-a-50-ans-le-lancement-de-mariner-4/ http://www.planete-mars.com/la-premiere-image-spatiale-de-mars/
  12. Actualités de Curiosity - 2013

    Michel R > ".. ces strates sont elles la preuve de dépôts sédimentaires ou simplement éoliens ?"Il n'y a pas de différence à faire par rapport au mode de transport, les sédiments peuvent aussi être d'origine exclusivement éolienne.. ou pas. Et il n'est pas évident d'identifier formellement cette origine avec les roches résultantes.. Et justement dans mon laïus plus haut je citais un scientifique de l'équipe qui déclarait : "Nous avons choisi des cibles avec lesquelles nous pensons pouvoir nous donner les meilleures chances de répondre à des questions sur la façon dont les sédiments se sont déposés : Dans l'eau stagnante, l'eau courante, portés par les vents, ainsi que sur leur composition au cours de leur dépôt et leurs modifications ultérieures." Donc attendons ...Les sédiments sont composés de particules plus ou moins grosses transportées en particulier par le vent ou/et l'eau, particules qui finissent par se déposer sous l'effet de la gravité, souvent en couches ou strates successives ..Ensuite se produit la transformation progressive d'un dépôt meuble en roche compacte avec présence de plus ou moins d'eau. C'est la "diagenèse", c'est à dire l'ensemble des processus physico-chimiques (voire biochimiques, en tout cas sur Terre) qui interviennent dans la transformation des sédiments en roches sédimentaires, par compaction (gravité), déshydratation, augmentation de la pression (empilement des couches de sédiments), dissolution et recristallisation.Quant aux structures que nous observons, elle résultent très certainement en bonne part de l'érosion éolienne omniprésente sur Mars depuis des milliards d'années..[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 30-11-2014).]
  13. Actualités de Curiosity - 2013

    Alors même qu'il était possible d'envisager que le rover vogue vers d'autres horizons, les "scienteux" du JPL ont poussé pour que Curiosity réalise carrément une "deuxième passe" à "Parhump Hills", en suivant exactement le chemin inverse.. Ceci permettant de passer en revue et à nouveau les affleurement de roches précédemment étudiés. L'intérêt porté à cette zone tient à ce que ces couches de roches stratifiées exposées sur la partie inférieure du mont Sharp pourraient fournir des preuves de changements spectaculaires dans l'environnement martien. Dans ce cadre, les analyses ont pour objectif de comprendre l’histoire géologique de l’endroit et comment se sont formées les roches. Ashwin Vasavada, responsable scientifique de la mission, voit dans "Parhump Hills" une diversité de textures. Certaines parties sont finement stratifiées et à grains fins, d'autres paraissent formées de bloc avec des bords résistant à l'érosion. Des variations de composition se superposent dans leurs structures. Certaines de ces variations ont déjà été détecté avec le spectromètre (APXS). D'autres révèlent des différences apparentes dans la cimentation ou dans les veines chargées en minéraux. Selon ce scientifique "Il y a beaucoup de choses à étudier ici. Nous avons choisi des cibles avec lesquelles nous pensons pouvoir nous donner les meilleures chances de répondre à des questions sur la façon dont les sédiments se sont déposés : Dans l'eau stagnante, l'eau courante, portés par les vents, ainsi que sur leur composition au cours de leur dépôt et leurs modifications ultérieures."En quelque sorte l'étude de la zone se conduit de façon similaire à celle d'un géologue de terrain sur Terre.. se déplaçant à pied, en tentant de choisir les meilleurs endroits pour les examiner en détail. Il n'y a eu que deux autres endroits où le rover ait ainsi déployé longuement tous ses instruments : "Yellowknife Bay", et "Kimberley"..C'est loin d'être terminé.. Selon les résultats enregistrés lors de ce deuxième passage, une troisième "repasse" pourrait être décidée, repasse comportant un ou plusieurs forages dans certaines roches cibles !.. Curiosity est donc maintenant bien entré dans la phase véritablement exploratoire et scientifique de la mission.. ce qui s'avèrera certainement moins spectaculaire côté images, il faut bien le dire. Quant aux résultats ce ces investigations... va falloir être très patient.Déplacements successifs :- 5 novembre (sol 799) : 12 mètres - 9 novembre (sol 803) : 12 mètres - 13 novembre (sol 807) : 17 mètres - 18 novembre (sol 812) : 13 mètres - 23 novembre (sol 817):37 mètresPosition au sol 817 – 23 novembre 2014. Phil Stooke-umsf : Pano 23 novembre (sol 817) : La première cible du second passage est appelée "Pelona". Il s'agit de "dalles" à grains fins, finement stratifiées, non loin du forage effectué en septembre 2014.. Image du 9 novembre 2014 - sol 803 : Avant d'examiner "Pelona" les scientifiques ont utilisé les roues de Curiosity pour permettre d'exposer la section transversale d'une ondulation de poussières et de sable soufflés par le vent. L'objectif de cette expérience était de savoir pourquoi ces dunes se sont avérées plus difficiles à franchir que prévu, en particulier à "Hidden Valley". Ici on voit les cinq impacts de tirs laser de l'instrument ChemCam. Image du 7 novembre (sol 801) : La seconde cible du second passage se nomme "Pink Cliffs". Cette petite crête d'environ 1 mètre de long semble avoir résisté davantage à l'érosion éolienne que les dalles plates situées à proximité : Au sol 810 (16 Novembre, 2014) et à "Pink Cliffs", de nuit, avec l’appoint de l'éclairage joint à la caméra. Mahli se situe alors à environ 6 centimètres de l'affleurement. L'image couvre une superficie d'environ 4,5 centimètres de diamètre : Toujours au cours de ce second passage, on voit ici une bande de substrat rocheux appelée "Alexander Hills". La mosaïque de six images MastCam couvre une superficie d'environ 2 mètres de diamètre. Elle montre les détails de l'espace de travail accessible au bras robotique du rover . Images du 23 novembre 2014 (sol 817) : Par ailleurs, un premier instrument semble poser problème : Les données de diagnostic de ChemCam suggèrent un affaiblissement du plus petit laser de cet instrument. Normalement un premier impact de ce laser de faible puissance permet de régler l’optique sur la bonne distance. Ensuite le laser plus puissant est utilisé pour vaporiser de petits volumes de roches analysés par le spectro de l'instrument pour identifier les éléments chimiques. Si l'affaiblissement du laser servant à la mise au point se confirme, la focalisation de l'optique se fera sur quelques tirs du laser principal, ceci nécessitant un étalonnage du système.[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 27-11-2014).]
  14. big bang et temps

    Bruno Salque > "J'avais lu un truc sur ce sujet"Oui Bruno, bien vu .. On a les mêmes lectures, excellent choix .. C'est dans un livre de Michel Cassé "Généalogie de la matière" de 2000, ça m'avait aussi interpellé.. D'ailleurs j'ai retrouvé le fil dans lequel j'avais déjà fait une allusion détournée à ce truc - 21/01/2008 - 17h24 : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum1/HTML/002360.html Les termes de M. Cassé : ".. le mur d'électrons de la table s'oppose au mur d'électrons des doigts (force de répulsion)"..Dans ce même bouquin, il évoque une simple table de cuisine de 1m2.. Si on substitue aux atomes de cette table des grains de sable, celle-ci atteindrait.. 3500 km de long !..
  15. big bang et temps

    La poésie..
  16. Actualité d'Opportunity (suite)

    "Accrochages" au bistroquet... et surtout une inévitable lassitude... Elle avait été pionnière ici pour les MER.. Voir son message du 27/05 : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum1/HTML/003662-26.html [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 20-11-2014).]
  17. Actualité d'Opportunity (suite)

    Le rover est maintenantsorti du domaine d'éjectas du cratère Ulysse et se dirige vers le sud. Les tempêtes de poussière régionales qui avaient chargé l'atmosphère de poussières ont diminué, et on est de retour à des niveaux saisonniers habituels d'opacité atmosphérique. Sur les sols 3827 et 3828 (29 et 30 octobre 2014), Oppy a roulé respectivement 11,6 et 12,0 mètres en terrain rocheux. Au sol 3829 (31 octobre 2014), le rover s'est de nouveau déplacé mais après avoir parcouru seulement 1,5 mètres, un fort glissement s'est produit. Une évaluation de la situation a indiqué que la cause du glissement était la combinaison d'une forte pente et d'un sol meuble.Au sol 3832 (3 novembre 2014), un parcours de plus de 32 mètres a permis au rover de sortir définitivement et en toute sécurité du domaine d'éjectas. Aux sols 3833 et 3834 (4 et 6 novembre 2014), Opportunity s'est enfin dirigé vers le sud avec des parcours respectifs de 32,4 et 40,25 mètres. Le rover a donc commencé à accélérer le rythme. Le sol 3836 (8 novembre 2014) a été le théatre d'un premier "Touch 'n Go" à l'aide du bras robotique pour recueillir des informations sur une cible près du rover. Opportunity a recueilli une mosaïque (MI) de la cible de la surface appelé "Rock Creek", puis placé son spectromètre (APXS) pour une intégration de plusieurs heures. Au sol 3838 (10 novembre 2014) le rover a roulé environ 69 mètres au sud, atteignant ainsi un total de 41 kilomètres.Le Sol 3839 (11 novembre 2014) a confirmé l'accélération du rythme avec une poussée vers le sud de plus de 113 mètres !... En pleine forme Oppy !! Ainsi l'objectif, "Marathon Valley,", un emplacement présumé abondant en minéraux argileux, n'est plus qu'à 1,4 km.L'équipe du rover a par ailleurs établi un diagnostic plus avancé pour les événements d'amnésie de la mémoire flash (qui ne se sont plus reproduit depuis le 20 octobre) . Au Sol 3839 (11 novembre 2014), la production d'énergie solaire est remontée à 516 watts-heures et Oppy avait parcouru 41,140 km. Position au sol 3842 (14 novembre 2014) Phil Stooke-umsf : Image du 14 novembre.. Oppy prend de la hauteur au dessus de "Wdowiak Ridge" et du plancher du cratère Endeavour au loin : Un peu plus loin le 18 novembre : La cible "Rock Creek" examinée le 8 novembre. Galets ??.. Pano au 31 octobre.. Oppy était encore dans la zone d'éjectas du cratère Ulysse : Enfin, pano de Damia posté sur umsf (18 novembre sol 3846): http://www.db-prods.net/marsroversimages/Opportunity/2014/Sol3846_pano.jpg
  18. Rosetta -100 jours :)

    HC3N a aussi été trouvé dans les nuages interstellaires..Il est urgent d'attendre je crois..
  19. Rosetta -100 jours :)

    Peut être Fredo..Pour Philippe Gaudon, les comètes ne sont pas vierges de toute altération, surtout en surface - je le cite : "Les comètes n'ont pas d'atmosphère qui les protège. Pour trouver des constituant inaltérés, il vaut mieux aller voir en profondeur sous la surface" (source Sc.&Avenir déc 2014) Ce qui était prévu avec la foreuse (à 20/25 cm de profondeur).. Les molécules d'eau (ou autres) peuvent avoir subi des modifications chimiques dans la croûte de Tchouri, en particulier sous l'action des U.V. et du vent solaire. Extrait du lien de Jack : "...le résultat de 67P pourrait faire des astéroïdes les principaux suspects de nouveau."L'hypothèse selon laquelle les astéroïdes auraient largement participé à l'apport de l'eau sur Terre n'est pas nouvelle.. http://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2014/01/28/leau-detectee-asteroide [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 19-11-2014).]
  20. Rosetta -100 jours :)

    Ce ne sont pas les hypothèses qui manquent dans le domaine.. déjà sur l'origine endogène ou exogène des molécules carbonées, voire encore plus radical, avec la panspermie (qualifiée d'hypothèse "folklorique" par R. Pascal - v/lien posté 18/11)..
  21. Rosetta -100 jours :)

    Tiens ChiCyg, comme je vois que ça te passionne, si t'as une heure à perdre : http://www.exobiologie.fr/index.php/actualites/evenements/la-chimie-prebiotique-comprendre-lauto-organisation-du-vivant/ Instructif..
  22. Rosetta -100 jours :)

    Merci de ta réactivité Jack.. Edit > Merci aussi FrancisDonc je cite : "COSAC a été en mesure de "renifler" l'atmosphère et de détecter les premières molécules organiques après l'atterrissage".."En mesure..".. C'est pas gagné donc, on verra s'ils obtiennent des résultats.. Ce serait déjà beaucoup même si le Graal aurait été un échantillon de la sous couche bien sûr..[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 18-11-2014).]
  23. Rosetta -100 jours :)

    Jack > ".. d'après ce que j'ai lu, COSAC serait capable de "renifler" "l'atmosphère" et détecter des molécules organiques"Tant mieux mais on va dire que ça parait quand même assez douteux (faudrait voir ce que disent exactement les scientifiques de l'équipe COSAC.. t'aurais une source Jack ?). Pour être précis, on connaît déjà un certain nombre de molécules complexes détectées dans d'autres comètes, presque une vingtaine. Sauf qu'à ce jour, il n'existe aucune indication directe de la composition du noyau. Les seules données disponibles sont les nombreuses observations spectroscopiques de coma depuis la Terre, ainsi que quelques analyses in-situ principalement effectuées par les sondes Giotto, Vega-1 et 2 durant le passage de la comète de Halley en 1986. Des composés organiques plus lourds que ceux observés par télédétection ont aussi été observés dans la coma de Halley par les spectromètres de masse PICCA, à bord de la sonde Giotto, et PUMA, à bord de Vega-1. Le premier était dédié à l'analyse de la phase gazeuse tandis que le second devait analyser la composition des grains de poussièresAvec Philae, on espérait trouver des molécules carbonées plus complexes que celles qui ont été détectées jusqu'à maintenant (c.a.d. des molécules prébiotiques précurseurs des bases azotées ou des glucides (sucres), molécules faisant partie du squelette des acides nucléiques, voire directement des acides aminés)...Et surtout l'idée était de les rechercher plus en profondeur, à savoir forer à au moins une vingtaine de centimètres pour avoir accès à une matière aussi peu modifiée que possible. Et c'est bien l’identification de ces molécules par chromatographie (avec COSAC) et à partir d’échantillons de sol prélevés directement sur la comète et en profondeur – et non à distance depuis Rosetta – qui serait une preuve irréfutable de leur présence.[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 17-11-2014).]
  24. Rosetta -100 jours :)

    Punaise.. Difficile d'interpréter exactement mais on dirait qu'il n'est pas passé bien loin du bord du gros bloc cylindrique avec son méplat à sa gauche (à 15h43).. C'était la cata assurée là..
  25. Rosetta -100 jours :)

    Une simulation du rebond de Philae, modélisée par Rhett Allain, Maître de conférences en Physique à la Southeastern Louisiana University.. C'est forcément quelque peu capillotracté .. Quelques explications ici sur la méthode : http://www.wired.com/2014/11/modeling-philaes-double-bounce-comet-landing/?mbid=social_twitter