vaufrègesI3

Dimanche 19 octobre à 20 h 27 (heure de Paris), le noyau de la comète a foncé à moins de 136000 km de la surface martienne à la vitesse impressionnante de 201 600 km/h. Et suivait moins d’une heure et demie après la zone la plus dense de sa queue de gaz et de poussières .La bonne nouvelle, c'est qu'aucun des cinq orbiteurs n'a souffert du passage de Siding Springs.. Pour le reste, il va falloir attendre un peu..Perso j'aimerais bien une image de la comète depuis le sol martien.. Sauf que même ça, comme Super l'a précisé sur BFM, ça ne peut pas être simple.

M'en fous.. l'OM a gagné .. Tais toi P.Alain..Une image du rapprochement obtenue par Damian Peach le 19 octobre 2014 à 11 h 07 m TU. : [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 19-10-2014).]

Au cours du week-end des 11 et 12 octobre, Curiosity était censé effectuer un certain nombre d'activités avec la caméra Mahli et l'APXS, mais malheureusement un défaut s'est produit au niveau du bras manipulateur lors de l'observation du trou de forage avec Malhi. Toutes les activités ont été interrompues. En conséquence le capot de la caméra est demeuré ouvert avec le risque d'être pollué par la poussière. Les ingénieurs du JPL sont intervenus dès samedi pour établir un plan de récupération qui a au moins permis de refermer le couvercle. La nature du défaut reste à découvrir et à résoudre. Dans l'attente la caméra Malhi ne devrait pas être utilisée (ou bien avec le bras restant replié ce qui est très limitant)Comme je l'avais prévu dans mon précédent message, au sol 780 – 16 octobre - le rover s'est déplacé de 22 m, toujours en direction sud ouest vers un affleurement nommé "Book Cliffs" visible à droite sur cette image : En début de semaine prochaine, les scientifiques de la mission présenteront des résultats lors de la réunion annuelle à Vancouver de la "Geological Society of America".. Le moins que l'on puisse dire dans l'attente, c'est que le blackout continue à bien fonctionner. C'est simple, absolument RIEN ne filtre.Demain dimanche 19 octobre, "Comet C / 2013 A1", également connue sous le nom de comète "Siding Spring", passera à 56 km/s à environ 139 500 km de la planète rouge - moins de la moitié de la distance entre la Terre et la Lune et moins d'un dixième de la distance de tout survol de comète de la Terre. "Siding Spring" sera la première comète du nuage de Oort à être étudié de près par les sondes spatiales, donnant aux scientifiques une occasion unique d'en apprendre davantage sur sa composition, en particulier ses composés d'eau et de carbone originels datant de de la formation du système solaire il ya 4,6 milliards années . "Les diverses missions scientifiques de l'agence sera en pleine mode de réception" a déclaré John Grunsfeld : "Cet type de comète n'a jamais pénétré dans le système solaire interne, il fournira une nouvelle source d'indices pour les premiers jours de notre système solaire." Les deux rovers sont prévues pour effectuer des observations de la comète avec leurs caméras. Mais les meilleures images et les données scientifiques viendront des orbiteurs (Mars Odyssey, Mars Reconnaissance Orbiter, ainsi que MAVEN) qui ont manoeuvré en préparation du survol de la comète afin de réduire le risque d'impact des particules de poussière à grande vitesse venant de la comète. La période la plus à risque pour les engins spatiaux en orbite débutera environ 90 minutes après l'approche au plus près du noyau de la comète et durera environ 20 minutes. Si les chances que les poussières de la comète impacte les orbiteurs sont jugés très minimes, la décision a été prise de les "cacher" dans l'ombre de Mars après que la comète soit passée, pour les protéger de la traînée. Ce sont surtout les instruments de MRO qui seront mis à contribution : Avec la caméra haute résolution "HiRISE", l'imageur de contexte "CTX" et surtout le spectromètre "CRISM".Selon le physicien David Humm : "Avec un peu de chance, CRISM sera en mesure de détecter certaines caractéristiques dans le gaz et la poussière, de faire des images de la distribution des différents gaz détectés et de nous apprendre quelque chose sur la nature de la poussière". Le problème étant que ces intruments n'ont pas été construits pour étudier une comète en mouvement, de sorte qu'ils vont utiliser la capacité de MRO à tourner afin de capturer des images. http://mars.nasa.gov/news/whatsnew/index.cfm?FuseAction=ShowNews&NewsID=1727

Tout comme Rosetta a réalisé une série de dix manœuvres de correction pour freiner et modifier sa trajectoire vers l’orbite de la comète pour enfin être capturée par la (très faible) force d’attraction du noyau de la comète, il va être nécessaire d’enchaîner une série de manœuvres complexes pour que Rosetta se présente devant le noyau, côté Soleil, et largue Philae de telle sorte que sa vitesse relative sera diminuée par rapport à l’orbiteur et qu’il tombera vers la surface. Cette phase devra être extrêmement précise car il n’y a aucun système de contrôle de descente sur Philae : Une fois largué, le module sera sur une trajectoire de rencontre avec la surface et c’est la rotation de la comète sur elle-même qui l’amènera au contact. Dans tous les cas, le but est de synchroniser parfaitement la séquence pour que Philae touche la surface à une vitesse relative lui permettant de ne pas s’écraser, soit entre 0,55 m/s et 1,5 m/s.Je cite le CNES:"L’équipe de mécanique spatiale du SONC est en charge du calcul de la meilleure trajectoire de largage. Elle est constituée de 6 ingénieurs qui travaillent depuis des années sur la mission et qui ont calculé des milliards de trajectoires possibles pour atteindre la surface, mais cela restait théorique tant que la masse et la forme du noyau n’étaient pas connues. Il n’y a donc que quelques semaines à peine que les calculs tiennent compte de la forme réelle du noyau et quelques jours seulement qu’ils intègrent une valeur suffisamment précise de sa masse. Pour évaluer celle-ci, les scientifiques étudient le signal radio émis par Rosetta."(*)Il est bien clair en tout cas qu'avoir réussi à satelliser une sonde autour d'une comète est déjà extraordinaire, mais poser Philae sans encombre sur "Chury" constituerait un exploit de première grandeur dans le spatial. On va tuer le mythe : http://www.esa.int/fre/ESA_in_your_country/Belgium_-_Francais/Du_mythe_a_la_realite_-_Nos_connaissances_sur_les_cometes_evoluent_au_fil_des_siecles (*)"Lorsqu’elle se déplace dans l’espace en ne subissant que l’influence de la pression de radiation du Soleil sur les panneaux solaires, la sonde a une vitesse parfaitement connue. En passant à proximité de la comète, 2 éléments peuvent également modifier très légèrement cette vitesse : la force d’attraction du noyau et la pression des éventuels jets de gaz et de poussière sur les panneaux solaires. En étudiant le signal radio, il est possible de déceler ces infimes variations et de faire une estimation de la masse du corps qui les provoque ; plus Rosetta passe près du noyau, plus son attraction se manifeste et plus la précision de la mesure croît si l’on parvient à quantifier correctement la force des jets."[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 17-10-2014).]

"Rosetta et Philae : Se poser sur une comète" Avec le responsable scientifique de Philae Jean-Pierre Bibring, et Philippe Gaudon chef de projet de la mission Rosetta au CNES : http://www.youtube.com/watch?v=cR45YRJNhzQ Source : http://www.enjoyspace.com/fr/news/confirmation-du-12-novembre-pour-philae Les circonvolutions de Rosetta avant et après le largage de Philae (Esa) : http://www.youtube.com/watch?v=4a3eY5siRRk

Faut déjà espérer qu'en préliminaire les manœuvres longues, complexes et nécessairement hyper précises de Rosetta dans le temps et l'espace qui doivent aboutir à "l'expulsion" chrono de Philae vers la comète le 12 novembre, se déroulent parfaitement.. Déjà ça, c'est pas simple..Ensuite, pour Philae ... C'est un peu comme espérer qu'un jour les Suisses gagnent la coupe du monde de foot.. Mais sait on jamais ..

.. Sont fous !.. Impossible.. Trop de rochers, de relief.. le chaos quoi..Bref, culbute assurée pour Philae, désastre annoncé .. Dommage...

"Tremblotante et frileuse, la France se couvre de lois et d’interdits comme les vieillards se couvrent de petites laines" (Christian Millau)

Depuis la baie de "Yellowknife" jusqu'à la base du mont Sharp à "Pahrump Hills" (section de l'unité géologique de base du mont Sharp appelée "formation Murray"), Curiosity a conduit plus de 8 kilomètres... en environ 15 mois, avec de longues "pauses" scientifiques ou techniques..Difficile de rendre compte des multiples activités des différents instruments du rover depuis son arrivée à "Pahrump Hills" le 19 septembre.. Rien de bien sexy pour le "vulgum pecus", on fait de la science là.. Et en fait on peut considérer que la mission commence vraiment ici et que son succès va dépendre de l'efficacité des instruments du rover et de la pertinence des cibles et des recherches.. Je tente ici de résumer l'essentiel.. On se souvient que le forage complet (le quatrième depuis l'arrivée de Curiosity sur Mars) a enfin été réalisé le 24 septembre.. Le même jour, il y a eu un problème avec la centrale inertielle du rover (en particulier sur l'un de ses gyroscopes) lors du transfert de l'échantillon de forage à la pelle. Du coup l'achèvement de la manipulation de l'échantillon a été prévue plus tard au sol 762 (28 septembre). Ces images de la caméra Mahli montre deux exemples d'un type de trait distinctif (en forme de dendrites) apparu sur ces roches sur lequelles les chercheurs se penchent actuellement dans cette zone. Ces caractéristiques particulières résultent de l'accumulation de matériaux résistant à l'érosion. On trouve sur Terre des formations d'apparence semblable lorsque des étendues d'eau peu profondes commencent à s'évaporer et que les minéraux précipitent suite à une augmentation de leurs concentrations dans une forme de saumure.La largeur de l'image couvre environ 2,2 cm de la surface de la roche : La cible "Morrison" (le poulpe ) : En étudiant les formes et les ingrédients chimiques de ces formations, l'équipe scientifique espère obtenir des informations sur la composition possible des fluides qui les ont constitué..L'événement principal du sol 765 (1er octobre) est le transfert de l'échantillon foré dans l'instrument CheMin qui effectue l'analyse minéralogique d'échantillons de roches par diffraction X. L'objectif est de détecter la présence de minéraux formés en présence d’eau. CheMin est logé comme SAM dans la partie avant du corps du rover avec des ouvertures débouchant sur le pont supérieur permettant au bras d'introduire l'échantillon à analyser qui a été préparé auparavant. L'échantillon est introduit dans une capsule d'analyse situé sur une batterie (un carrousel) comprenant 26 autres capsules utilisables. Une analyse complète dure généralement 10 heures et est effectuée de nuit pour permettre le refroidissement du capteur CCD à -60 °C.L'échantillon de forage a été tamisé de sorte que seules les particules inférieures à 150 microns sont introduites. Ensuite le rover vide au sol les particules qui sont plus grosses, en prend des images avec MastCam et Mahli, puis mesure leur composition chimique avec l'APXS. Une partie seulement de l'échantillon à grain fin ira jusqu'à l'instrument CheMin. L'autre partie est récupérée pour analyse pour l'instrument SAM (suite d'instruments dédiés à la recherche d'indices possibles de vie passée sur Mars, ou d'une activité prébiotique, principalement par la recherche et la caractérisation des molécules organiques présentes dans l'échantillon), ou/et au cas de ré-analyse pour CheMin. De fait, dans la matinée du Sol 772 (7 octobre) et dans la nuit au soir du sol 776 (11 octobre) CheMin analysera l'échantillon de forage à nouveau afin d'améliorer la qualité de la mesure minéralogique.Bien sûr, ChemCam et son laser (qui permet d'établir la composition chimique élémentaire des roches) est aussi largement utilisé sur de nombreuses cibles à portée autour du rover. Au sol 765 (1er octobre) plusieurs tirs ont été effectué sur la paroi intérieure du trou de forage, ainsi que sur les "fractures" à proximité. Au sol 766 (2 octobre) l'APXS (spectromètre à rayons X qui mesure l’abondance des éléments chimiques lourds dans les roches et le sol) a été utilisé sur les cibles "Comb Ridge" et "Morrison" (voir image ci-dessus). Il y a eu aussi plusieurs observations MastCam pour documenter les objectifs de ChemCam. Au sol 773 (8 octobre) succès de la livraison de l'échantillon de forage à l'instrument SAM. Le rover va recharger ses batteries pour que SAM analyse l'échantillon pendant la nuit suivante. L' APXS a pris 4 mesures de la cible "Morrison", puis la caméra Mahli fera l'image du fond du trou de forage de nuit en utilisant les LED pour l'éclairage.A suivre..Curiosity n'a pas bougé depuis le 19 septembre mais devrait sans doute bientôt se déplacer quelque peu, toujours dans cette zone, pour examiner d'autres cibles et peut-être forer à nouveau ailleurs, selon les résultats à venir.. résultats dont la publication va se faire attendre longuement.. Comme d'hab' quoi. [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 15-10-2014).]

J'aime bien la piste de ski là : Parmi les 11 instruments scientifiques de Philae on trouve "COSAC", un chromatographe en phase gazeuse couplé à un spectromètre de masse (comme sur Curiosity). "COSAC" identifiera et quantifiera les composés volatiles incluant les molécules organiques complexes obtenues à partir des échantillons chauffés dans les fours à température moyenne (180°) et les fours à haute température (600°).Ainsi on pourrait trouver intactes et identifier certaines molécules complexes et les chaines moléculaires originelles qui ont ensemencé les océans terrestres et pu jouer un rôle clé dans l'évolution vers le vivant..

PascalD > "Sauf évidemment si l' un des membres d' équipage fait une sortie dans un petit véhicule en oubliant son casque"Un gaganaute peu-être ?...

Alain 31 > "A-t-on déjà vu des si petits corps orbiter l'un par rapport à l'autre (comètes ou astéroïdes) ?"Oui.. Petite recherche sur le Web : Ci-dessous l’astéroïde "Ida" et son satellite "Dactyl", photographiés en 1994 par la sonde Galileo d’une distance de 10 870 kilomètres. "Ida" (à gauche) est membre de la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter. "Ida" a une dimension de 56 kilomètres et "Dactyl" de 1.5 kilomètre : Certains possèdent deux satellites ("Sylvia"), d'autres systèmes ("Antiope") comportent deux astéroïdes de même taille.. De mémoire on peut aussi évoquer "Chariklo" (petit corps de 250km récemment découvert qui navigue entre Saturne et Uranus). Lui il possède même des anneaux !.. Qui proviennent peut-être de petits satellites qui gravitent autour !

Bruno Salque s'agissant de la vision mystique de l'Homme "seul dans l'Univers" que j'évoquais plus haut > "... je trouve que c'est une ânerie de première grandeur."OK.. Même s'il s'agit d'une posture d'agnostique, on va dire que la forme d'expression paraît quand même un tout petit peu excessive..

Difficile de "théoriser" sur un tel sujet compte tenu d'une part des distances faramineuses qui nous séparent des éventuelles exoterres dites "habitables" et, d'autre part, de notre incommensurable ignorance sur les étapes qui conduisent au processus d'apparition de la vie...On peut noter que postuler (comme jadis Saint Augustin et Saint Thomas d'Aquin ) que nous sommes seuls dans l'Univers tend à donner de l'homme une vision totalement vertigineuse et terriblement mystique.. Dans la mesure où il demeure bien difficile, voire impossible, de le démontrer... ou son contraire, la discussion ne peut en effet se construire qu'au niveau académique..Pour les biologistes et dans notre seul système solaire, l'observation sur Mars ou ailleurs de la seule présence d'une vie microbienne exogène (telle que des bactéries) serait une énorme nouvelle et aurait sans doute un lourd impact sur notre vision de l'émergence de la vie dans l'Univers. Sauf que, même ça, c'est très très compliqué à établir sans retour d'échantillons. Seule l'identification directe de structures biologiques actuelles ou passées dans des échantillons prélevés in-situ et strictement protégés d'éventuellement contaminations permettrait d'identifier formellement d’éventuelles formes de vies extraterrestres. Autant dire que techniquement ce n'est pas encore gagné à ce niveau dans notre seul système solaire .. et que dire des exoterres !!.. Pour Curiosity (ainsi que pour son successeur en 2020), l'idée est d'obtenir une première indication en recherchant la présence de molécules organiques complexes. Les mini-labos de ces engins sont capables de mesurer la masse de ces molécules, d'en déduire leur composition chimique et de faire des mesures de rapports isotopiques de manière à déterminer si elles sont le fruit d'un processus biologique ou minéralogique. "Curiosity 2" doit même préparer un futur retour d'échantillon (projet aux calendes grecques non financé à ce jour)..Il faut bien reconnaître qu'une bonne dose de foi est nécessaire pour espérer trouver un jour ces fameuses molécules dans le sol martien.. Et j'en connais ici qui en sont totalement dépourvus...Hérétiques !! ...

Pour conclure, considérons que les voyages interstellaires sont encore loin d'avoir le vent en poulpe..

Là je seiche...

Super > T'es nul ! Quand on a Lady Gaga et Paris Hilton comme clientes, c'est un gage de sérieux quand même...

Des années que je tente de vous y préparer... Pas besoin de voyager à des années lumières pour trouver de la XXX...En exclu mondiale pour astrouf : Un poulpe fossilisé sur Mars !!!!!!!... : ... ça rigole moins là...

Images et vidéos 3D chez Emily : http://www.planetary.org/blogs/emily-lakdawalla/2014/10020948-malmer-comet-3d.html

Mouarf !!!...... Bien vu Alex... Pour le spatial, le site bien connu de Didier Capdevila (in french), un des mieux documentés : http://www.capcomespace.net/page_accueil.htm Dont pour Mercury : http://www.capcomespace.net/dossiers/espace_US/mercury/

Le détail et l'emplacement des 10 instruments scientifiques de Philae : http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/11310-l-atterrisseur-philae.php

C'est parce que notre bouffeur d'astronautes est actuellement quelque peu occupé ailleurs que vous lancez ce truc ??... Quoi que j'imagine que PierreJL ne pense pas nécessairement au vol habité..Du projet dingue de la "propulsion nucléaire pulsée" des années 60 (projet Orion) au "moteur nucléaire" (NERVA) et à celui non moins fou de "fusion nucléaire par confinement inertiel" des années 70 (Daedalus).. les idées (irréalisables) n'ont pas manqué au siècle dernier.. Pour sortir de la propulsion chimique actuelle et de ses limites, bien d'autres projets et technologies sont proposées aujourd'hui, la plupart se heurtant au cœur du problème : Comment produire les quantités d'énergie phénoménales nécessaires à l'accélération... et à la décélération.. ??..Ps > Il me semble que les moteurs ioniques et leurs quelques grammes de poussée ou les voiles solaires sont plutôt hors jeu pour le moment.. Le projet de moteur à plasma de l'ancien astronaute Franklin Chang-Diaz (projet VASIMR) avec un vol habité vers Mars promis en 39 jours demeure encore... quelque peu utopique.. Faudrait presque embarquer une tranche EPR .. [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 29-09-2014).]

Coucou, salut à tous ..Oui.. Bertrand .. on pense à lui en effet..

Opportunity est sur toujours sur ​​le bord ouest des remparts du cratère Endeavour et continue la longue et raide montée d'un segment pour redescendre ensuite plus tard en direction de "Marathon Valley", une zone présumée abondante en minéraux argileux.Le rover s'est dirigé vers un petit cratère d'impact nommé "Ulysse" pour en approcher le bord et l'examiner. Oppy a roulé sur "la pointe des pieds" au travers de beaucoup de rochers soufflés par l'impact et largement éparpillés. Au Sol 3780 (11 septembre 2014), il a roulé un peu plus de 10 mètres dans ce terrain difficile nécessitant un pilotage depuis la terre "au visuel" afin de naviguer en toute sécurité. Le lendemain 12 septembre, le rover a parcouru 20 mètres malgré la difficulté (voir les images plus bas). Dans la soirée du Sol 3783 (14 septembre 2014), un événement "d'amnésie" s'est produit dans la mémoire flash alors même que le reformatage complet du système a pourtant été effectuée 10 sols auparavant... Le 15 septembre Oppy a parcouru 30 mètres sans autre problème. Mais le JPL continue d'enquêter sur les questions liées à ce nouveau problème de mémoire flash. Au Sol 3785 (16 septembre 2014), la production d'énergie solaire était de 693 watts-heures et le rover totalisait 40,750 km. Vue générale.. En jaune le chemin parcouru, en bleu la route vers "Marathon Valley" : Le 20 septembre (sol 3789) le rover est au bord du cratère Ulysse : Vue arrière au 22 septembre (sol 3791). Noter les traces de cheminement du rover au milieu des roches : http://www.unmannedspaceflight.com/index.php?act=attach&type=post&id=33870 Au loin derrière les monticules nommés "Wdowiak Ridge" la large plaine dans le plancher du cratère Endeavour : http://www.unmannedspaceflight.com/index.php?act=attach&type=post&id=33809 Vue anaglyphe vers le cratère "Ulysse" au sol 3787 - atomoid-umsf : http://www.unmannedspaceflight.com/index.php?act=attach&type=post&id=33804

On est à probablement à Pahrump Hills pour quelques semaines.. C'est aujourd'hui 27 septembre (sol 762) que va s'effectuer le transfert de l'échantillon de forage à la pelle. Suivra son examen par l'APXS (spectromètre à rayons X) avec une intégration pendant la nuit.. Puis les journées suivantes regrouperont l'ensemble des tâches aboutissant à l'insertion de cet échantillon dans les mini-laboratoires du rover, "CheMin" et "SAM". Parallèlement, dans la nuit du 28 au 29 septembre, le labo SAM va chauffer un échantillon de la cible précédente "Windjana" (forage du 30 avril 2014 - sol 615 – voir page 25), échantillon conservé depuis dans une chambre de stockage. Pahrump Hills, des roches inédites, très claires : En bas le forage "test" ou "minidrill", plus haut le forage complet (6,7 cm de profondeur).. La roche a été baptisée "Confidence Hills" : Les cibles "Mammoth" et "Moenkopi (voir image ci-dessous) ont été brossé avec l'outil DRT ("Dust Removal Tool" - outil d’enlèvement de la poussière) placé sur la tourelle d’instruments située au bout du bras robotique du rover. Il s’agit d’une brosse dotée de deux petits balais avec des "poils" en acier inoxydable. Son moteur imprime une rotation aux balais qui alors enlèvent la poussière sur un diamètre de 4,5 cm.. Ces opérations de brossage permettent de nettoyer les cibles de la poussière, puis avec le spectro APXS de mesurer leur composition, en particulier l’abondance des éléments chimiques lourds (nickel, sodium, magnésium, aluminium, silicium, calcium, fer et soufre). Image Phil Stooke-umsf : [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 28-09-2014).]