vaufrègesI3

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Tout ce qui a été posté par vaufrègesI3

  1. Actualités de Curiosity - 2013

    Changement radical d'approche pour les roches qui entourent le rover sur sa dernière position au 22 février ! Ils confirment l'appellation "roches ondulées" pour les roches rencontrées plus avant sur la bande de marquage (image ci-dessous) : ... Mais pas pour les roches situées autour du rover sur sa position actuelle : Je cite Catherine O'Connell-Cooper, géologue planétaire : "Nous sommes dans une zone de substratum rocheux fortement stratifié. L'image ci-dessous montre le substrat rocheux à droite de notre espace de travail actuel, avec des laminations ou couches distinctes très régulières, espacées d'environ 3 cm ou moins. Nous sommes intéressés par la comparaison avec le matériau de la bande de marquage "ondulé" que nous avons essayé de forer au cours des derniers mois, mais plus particulièrement pour déterminer si ce matériau est une cible de forage appropriée." Je dois donc humblement battre ma coulpe pardon à @Adlucem, à sa famille et à tous ! : il s'agit bien ici de très fines laminations, pas de rides provoquées par des vagues et les propos d'Ashwin Vasavada sur les "roches ondulées" concernaient une autre position sur la bande de marquage (voir première image de ce message). Noter toutefois qu'il reste à vérifier par quel "mécanisme" ces strates se sont déposées, dépôts éolien ou dépôts lacustres. Dans ce cadre, un nouveau forage est annoncé !! Je cite à nouveau Catherine O'Connell-Cooper : "Après de multiples tentatives dans le matériau Marker Band "ondulé", l'équipe a décidé qu'il était temps de passer à autre chose. Ce fut difficile, car obtenir un échantillon foré dans cette zone est considéré comme étant de très haute importance scientifique. L'analyse des échantillons forés est l'une des forces de Curiosity - c'est le Mars Science Laboratory (MSL) après tout ! En utilisant nos instruments analytiques hautement spécialisés (SAM et CheMin), nous pouvons ajouter beaucoup d'informations à celles que nous obtenons habituellement avec nos instruments géochimiques (APXS et ChemCam). Nous allons donc réessayer dans une unité différente de la bande de marquage, cette fois sur "Tapo Caparo". Il s'agit d'une zone de substratum rocheux avec des laminations plus discrètes (et plus faciles à forer !)". NAVCAM - 22 FÉVRIER 2023 (SOL3749) : Zone de forage possible à "Tapo Caparo" : PANO NAVCAM - 22 FÉVRIER 2023 (SOL3749) - Stuart Atkinson : Magique !
  2. Actualités de Curiosity - 2013

    Je comprend ton raisonnement, et je crois que ce qui peut te faire penser à un litage d'origine éolien est surtout le fait que l'on observe ici parfois des ondulations sur des surfaces non planes.. Sur Terre il est fréquent d'observer aussi des ondulations dues à des rides de courants d'eau sur des surfaces non planes. Par ailleurs, même si les effets de litages éoliens sont parfois bluffant, je doute qu'ils puissent atteindre cette finesse et la régularité d'ensemble observée ici. Je cite Ashwin Vasavada, patron de l'équipe scientifique de la mission (constituée essentiellement d'une impressionnante armada de géologues de plusieurs nationalités) qui a déclaré : "C’est la meilleure preuve d’eau et de vagues que nous ayons vue dans toute la mission. […] Nous avons grimpé à travers des centaines de mètres de dépôts lacustres et n’avons jamais vu de preuves comme celle-ci – Nous les avons finalement trouvées dans un endroit que nous pensions être sec. Les ondulations des vagues, les coulées de débris et les couches rythmiques confirment que l’histoire du passage de l’humide au sec sur Mars n’est pas simple. L’ancien climat de Mars avait une merveilleuse complexité, un peu comme celui de la Terre." On va dire que sur ce coup j'aurais tendance à le croire . Il est vrai que ce qui peut paraître paradoxal, c'est de trouver ce genre de "preuve" de présence d'eau dans un territoire plus jeune, là où on imagine plutôt la transition vers un climat beaucoup plus sec et une eau plus acide. . En fait dans leurs commentaires ils précisent malicieusement que ces preuves peuvent paraître plus évidentes et spectaculaires.... pour "les non initiés" . Cette remarque sous entend que les preuves scientifiques les plus concrètes et définitives ont déjà été très largement révélées par la découverte plus bas dans la vallée de dépôts de sédiments lacustres d'une épaisseur de 400 mètres ! Sachant que les ondulations sédimentaires ne peuvent se produire que dans des lacs peu profonds, rien à voir donc avec le (où les) grand(s) lac(s) qui, 6 à 700 mètres plus bas emplissai(ent) la vallée du cratère 800 millions à 1 milliard d'années plus tôt. Pas de soucis, ces textes sont un regroupement d'infos glanées le plus souvent depuis plusieurs sources. Je ne fais que reformuler l'ensemble pour une bonne compréhension. PANO NAVCAM - 22 FÉVRIER 2023 (SOL 3749) - Jan van Driel : Magnifique ! Noter le franchissement de la dune
  3. Actualités de Curiosity - 2013

    Curiosity a traversé la crête dans laquelle la roue avant gauche avait creusé un sillon et il a encore parcouru environ 18 mètres ce jour 22 février. C'est depuis cette nouvelle position que Curiosity a imagé toutes ces roches ondulées extraordinaires. POSITION AU 22 FÉVRIER 2023 (SOL 3479) : HAZCAM AVANT - 22 FÉVRIER 2023 (SOL 3479) : Curiosity est tourné vers ses traces de roues à l'arrière et vers la butte "Chenapau". En haut à gauche de l'image noter les traces de roues lors du franchissement de la dune. NAVCAM ARRIÈRE - 22 FÉVRIER 2023 (SOL 3479) : Vers le Sud : à l'extrême gauche les contreforts Ouest de la butte "Chenapau", au centre et au loin la butte imposante "Kukenan".. et encore plus loin à droite les "yardangs" qui apparaissent plus clairs Au premier plan les roches ondulées noyées dans le sable. Traces de roues sur une dalle rocheuse ondulée Et ces roches extraordinaires, sortes de "planches à laver" à l'ancienne.. PANOS NAVCAM - 21 FÉVRIER 2023 (SOL 3478) : Jan van Driel Stuart Atkinson
  4. Actualités de Curiosity - 2013

    Le 21 février Curiosity a parcouru environ 26 mètres vers la limite Sud du plateau de la "bande de marquage" qui longe la butte "Chenapau" afin d’y observer des "caractéristiques éoliennes", en fait des petites dunes de sable (visibles ci-dessous) qui se succèdent à l’Ouest de ce plateau : POSITION AU 21 FÉVRIER 2023 (SOL 3748) : HAZCAM AVANT - 21 FÉVRIER 2023 (SOL 3748) : Curiosity s'est avancé jusqu'à la crête d'une dune pour que la roue avant gauche creuse une tranchée profonde dans le sable, ceci afin de permettre aux instruments du rover de pouvoir accéder à la couche sous jacente. NAVCAM - 21 FÉVRIER 2023 (SOL 3748) : Une petite dune franchie Vue sur les dunes à l'Ouest Crête de la dune où est positionné Curiosity... et les rides de sable spectaculaires en aval Dune vers l'Est Dune vers l'Ouest Vers l'arrière à l'Est vers "Chenapau" HAZCAM AVANT 2 - 22 FÉVRIER 2023 (SOL 3749) : Mise en place du spectro APXS pour l’analyse de la chimie élémentaire HAZCAM ARRIÈRE - 22 FÉVRIER 2023 (SOL 3749) : Les ondulations, très nettes ! NAVCAM - 22 FÉVRIER 2023 (SOL 3749) : Des ondulations spectaculaires, il ne manque que le bruit du clapotis ! Incroyable.. les sceptiques de "l'eau sur Mars".. levez la main ! .. Belle illustration du phénomène par Thomas Appéré - plage de Penvins (56) à marée basse :
  5. Actualités de Curiosity - 2013

    Les panoramiques depuis la position actuelle PANO NAVCAM - 16 FÉVRIER 2023 (SOL 3744) Jan van Driel : Pano centré sur l'arrière au Nord Stuart Atkinson : HAZCAM AVANT - 19 FÉVRIER 2023 (SOL 3746) : La caméra MAHLI image une petite roche MAHLI - 19 FÉVRIER 2023 (SOL 3746) : La petite roche ciblée dans l'image précédente MASTCAM - 16 FÉVRIER 2023 (SOL 3744) : Le terrain autour du rover est parsemé de caractéristiques rocheuses "diagénétiques", c'est-à-dire des roches qui ont été chimiquement modifiées par une interaction probable avec l'eau dans un passé lointain (une eau probablement plutôt acide). On peut le voir sous la forme d'abondants nodules couvrant une grande partie de la surface au-dessus du socle rocheux plat non altéré (ou moins altéré) : MAHLI - 19 FÉVRIER 2023 (SOL 3746) : Ces caractéristiques ressemblent curieusement à des popcorns Curiosity évalue actuellement la persistance de l'habitabilité en explorant deux caractéristiques du Mont Sharp qui sont supposées être la preuve de transitions environnementales majeures. La première est l'unité de sulfate de magnésium hydraté de 400 mètres d'épaisseur qui pourrait être associée à un changement à l'échelle planétaire de conditions plus humides à des conditions plus sèches. La deuxième, également dans cette unité, est un ensemble de reliefs qui peuvent représenter l'étape la plus récente de l'activité hydrique à Gale : un canal fluvial, sculpté par le vent, et un canal de la rivière du même nom "Gediz Vallis", et une grande crête probablement déposée par des coulées de débris. Vers 2025, si tout va bien, Curiosity atteindra son objectif sans doute ultime, un champ de fractures cimentées de taille décamétrique (structures en caisson) qui pourraient présenter la meilleure opportunité d'évaluer l'enregistrement d'un environnement autrefois habitable préservé dans le sous-sol. Tous les systèmes du rover et les instruments scientifiques sont capables d'atteindre les objectifs de la mission. Le système d'alimentation en radio-isotopes du rover (MMRTG) se dégrade comme prévu (la puissance diminue d’environ 1 W tous les 80 sols), avec moins d'énergie disponible pour les déplacements, les forages et les opérations scientifiques au fur et à mesure que le temps passe. Cette réduction a été en partie compensée par une planification et une utilisation plus efficaces, mais la productivité diminuera encore inexorablement dans les années à venir, en particulier pendant les hivers australs. Le rover ne dispose plus d'un ordinateur principal (A) entièrement redondant, bien que le second ordinateur (B) reste disponible pour assurer le fonctionnement de base dans le cas d'une anomalie majeure. L'échantillonnage par forage se poursuit prudemment après avoir surmonté la perte du système initial et des freins redondants de deux articulations du bras robotique (ce qui ne permet pas d'appliquer la pression nominale au foret - jusqu'à 30 kg). L'usure des roues du rover ne devrait pas limiter la durée de la mission restante mais elle exclut certains types de terrains "pathologiques". Bien que certaines capacités de mesure d'instruments clés se soient dégradées avec le temps, la mesure de la vitesse et de la direction du vent est la seule perte fonctionnelle complète. PANO MASTCAM - 12 FÉVRIER 2023 (SOL 3740) - Neville Thompson : Vers l'Est - les buttes "Chenapau" à droite, "Oronico" à gauche Gigapan : http://www.gigapan.com/gigapans/231825
  6. Actualités de Curiosity - 2013

    Quelques précisions sur ces sujets : Le vaste volume de matériel excavé dans le bassin du cratère Gale est estimé à environ 64 000 kilomètres cubes. C'est compatible avec les observations orbitales sur les effets des vents, dans et autour du cratère, sur une durée de un milliard d'années ou plus. Kenneth Farley (du California Institute of Technology) et son équipe ont conçu des expériences pour déterminer depuis combien de temps diverses roches sont restées exposées en surface du cratère Gale en mesurant (avec le labo SAM) les isotopes de l'hélium, du néon et de l'argon produits dans la roche par exposition aux rayons cosmiques. Il s'agit d'une méthode couramment utilisée sur les météorites et les roches lunaires, appelée "Datation de l'exposition en surface". Sur la base de ce rayonnement cosmique subi par la surface de Mars et implanté dans les premiers décimètres les plus superficiels des roches et du sol martien, leur teneur indique depuis combien de temps cette roche est en (sub)surface. Par exemple, dans le cas des roches forées à "Yellowknife Bay", on trouve un âge de 78 ±30 millions d'années. Cet âge, associé à la morphologie du site, permet d'estimer la vitesse d'érosion éolienne à environ 1 mètre/Million d'année. Ce qui ne constitue pas une valeur absolue pour l'ensemble du cratère, mais permet de donner une échelle.
  7. Actualités de Curiosity - 2013

    Hier 16 février Curiosity a quitté le site de forage pour une chevauchée d'une centaine de mètres vers le Sud ! La tentative de forage à "Dinira" est un nouvel échec ! Le volume d'échantillon recueilli est très probablement demeuré insuffisant (voire inexistant) du fait d'une trop faible profondeur de forage. Dans l'absolu le foret commence à "charger" des matériaux à partir de 2 à 2,5 cm de profondeur.. Sachant que les volumes nécessaires sont pourtant assez modestes (chaque coupelle des labos CheMin ou SAM est conçue pour recevoir un volume d'échantillon de 0,78 cm3 - soit moins d'un dé à coudre) Écrit par Lauren Edgar, géologue planétaire : "L'équipe attendait avec impatience notre liaison descendante ce matin pour savoir comment s'était déroulée la tentative de forage de la mission 3742. Les images sont arrivées et il y avait effectivement un trou de forage... un mini trou de forage... et malheureusement pas assez profond pour que l'assemblage de forage puisse commencer à collecter des échantillons. C'était notre quatrième tentative de forer cette bande de marquage, et nous avons fait de notre mieux, tant du point de vue de la géologie que de l'ingénierie. Malheureusement, ces roches ne veulent pas coopérer - elles sont dures et se transforment en lits résistants et récessifs qui les rendent très difficiles à forer. L'équipe a donc pris la difficile décision de reprendre la route, sans échantillon de forage à cet endroit. Je peux imaginer les futurs scientifiques du rover raconter des histoires de ces roches à bande de marquage et de celle qui s'est échappée : "C'était la pierre la plus dure que j'ai jamais vue ! Elle m'a regardé droit dans les yeux et a sauté hors du filet (assemblage du trépan)...". Blague à part, nous avons beaucoup appris sur ces roches grâce à la télédétection, à la science du contact et aux tentatives de forage, et l'équipe est impatiente d'analyser les données et de réfléchir à ce qui nous attend." "Nous disons donc au revoir aux environs des cibles de forage "Encanto" et "Dinira"... ces cibles n'étaient pas charmantes et n'ont pas livré de richesses comme leurs noms ont pu le suggérer, mais nous nous souviendrons toujours de leurs qualités insaisissables et intrigantes !" POSITION AU 16 FÉVRIER 2023 (SOL 3744) : HAZCAM AVANT - 16 FÉVRIER 2023 (SOL 3744) : NAVCAM - 16 FÉVRIER 2023 (SOL 3744) : Vues arrière vers le Nord Des nuée de nodules collés aux dalles rocheuses Jeux de lumières sur les roches / nodules et dunes de sable fin
  8. Actualités de Curiosity - 2013

    Il existe deux gros problèmes.. Je cite la dernière mise à jour par Keri Bean, responsable adjointe de l'équipe de planification : "Aujourd’hui 14 février nous forons la cible Dinira ! Les scientifiques et les ingénieurs ont travaillé en étroite collaboration pour ajuster la stratégie de forage afin de nous donner les meilleures chances de réussir le forage tout en gérant l'usure de notre matériel. Il n'y a aucune garantie que cela fonctionnera, car Mars aime toujours nous envoyer des balles courbes, mais nous faisons de notre mieux !". FIN DE CITATION L’usure du matériel concerne bien sûr le foret… mais aussi les freins motorisés au niveau des articulations du bras robotique. Ces derniers ont des problèmes d’efficacité (depuis plusieurs mois) et ils peuvent être rapidement limités pour " bloquer" les articulations s'il s'agit d'appliquer une pression supplémentaire, adaptée/nécessaire à la progression du forage. Citation dernière mise à jour (suite) : "Le forage consomme une grande partie de l'énergie du rover, donc une fois que nous aurons terminé, le rover fera une sieste jusqu'au coucher du soleil. À ce moment-là, le rover se réveillera et fera quelques observations atmosphériques supplémentaires avec la Navcam et la Mastcam. Une fois ces observations terminées, le rover dormira une grande partie de la nuit, ne se réveillant que pour les fenêtres de communication prévues. Le matin du 15 février, le rover fera d'autres observations atmosphériques et environnementales avec Navcam et Mastcam. ChemCam utilisera son laser sur la cible Yakarinta du plan précédent et prendra également des images de notre cible de forage Dinira. Mastcam prendra également des images de Dinira ainsi que des images à longue distance. Le rover passera la majeure partie du reste du sol à dormir pour récupérer de l'énergie, bien que le rover se réveillera deux fois, une fois en milieu d'après-midi et une fois juste après le coucher du soleil, pour faire plus d'observations atmosphériques et environnementales avec Navcam et Mastcam". FIN DE CITATION Hors l’usure du matériel, le deuxième très gros problème est en effet le côté extrêmement énergivore d’un forage, surtout s’il se prolonge et que la percussion est utilisée. Sachant que la diminution de la production d’énergie des thermocouples du générateur (que j’ai souvent détaillé plus haut) a déjà un impact significatif sur la productivité du rover. Bref, j’espère encore qu’ils ont pu récolter sur la cible "Dinira" un volume d’échantillon suffisant pour les labos SAM et CheMin. Sinon je crois qu’il leur faudra quand même (à minima) en première approche se poser la question du remplacement du foret. Noter que le laser et l'imagerie sont très peu consommateurs d'énergie.
  9. Actualités de Curiosity - 2013

    La nouvelle tentative de forage à "Dinira" s'est déroulée le 14 février (sol 3742).. Le trou de forage semble légèrement plus profond que la tentative infructeuse du 21 janvier à "Encanto"... mais c'est encore très limite. Reste à savoir si la profondeur atteinte a été suffisante pour le recueil d'échantillons. HAZCAM AVANT - 14 FÉVRIER 2023 (SOL 3742) : Forage en cours.. le foret n'est pas descendu bien bas ... Retrait du foret.. MASTCAM - 14 FÉVRIER 2023 (SOL 3742) : Il existe pas mal de résidus de forage autour du trou (plus qu'à "Encanto") c'est donc un motif d'espoir.. affaire à suivre. CHEMCAM - 15 FÉVRIER 2023 (SOL 3743) : MOSAÏQUE NAVCAM - 31 JANVIER 2023 (SOL 3728) - Thomas Appéré : Nuages noctulescents Agrandir
  10. Actualités de Curiosity - 2013

    Ce qui est devenu très clair pour tout le monde aujourd'hui, c'est que "la chronologie martienne" est à manier avec précautions et délicatesse . Tout d'abord deux choses à souligner.. Sur Terre la notion d'hydrothermalisme est d'abord liée à une circulation d'eau chaude souterraine dans une zone volcanique. Les quelques "traces d'hydrothermalisme" trouvées par Curiosity (fluor) se rapporterait plutôt à l’impact de l'astéroïde qui a provoqué la formation du cratère. Par ailleurs, c'est un point toujours en débat, mais accessoirement je précise que selon des études récentes il apparait que la période de "Grand bombardement tardif" et intensif ait pris fin plus tôt qu'estimé jusqu'ici c'est à dire il y a environ 4,48 milliards d'années. Une période plus "calme" lui aurait succédé jusqu'à - 3,8 milliards d'années. https://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/sur-mars-les-impacts-de-gros-asteroides-ont-cesse-tres-tot_134818 Les premiers "mudstones" analysés l'ont été dans la "baie de Yellowknife" où avait été observé des caractéristiques morphologiques créées par la présence d' eau liquide, suggérant la présence d'un ancien lac. Depuis son site d’atterrissage Curiosity a conduit un demi-kilomètre au nord-est vers la "baie de Yellowknife", une région plus basse atteinte en décembre 2012 (sol 125) et caractérisée par un dépôt fluvio - lacustre peu profond. L’échantillon prélevé provenait de la couche nommée "Sheepbed". À l'aide du spectromètre de masse , et à partir de l'ensemble d'instruments "Sample Analysis at Mars" (SAM), ont été mesuré les isotopes d'argon pour une date radiométrique absolue de l'élément rocheux, et un âge approximatif de son exposition à la surface. L'âge de la roche du lit du lac a été daté à 4 milliards d'années et elle a été exposé par l'érosion éolienne il y a entre 30 et 110 millions d'années, nous donnant le premier âge absolu d'une roche sur une autre planète (les estimations précédentes reposaient sur des bases géomorphologiques). C’est plus loin et un peu plus haut que Curiosity a commencé à explorer la "formation Murray", des sédiments lacustres d’épaisseur estimée de 300 à 400 mètres (selon les sources) et parcourue jusqu’à la "crête Vera Rubin" 250 à 300 m plus haut. Sachant que selon l’équipe scientifique de Curiosity, cette formation passe très probablement sous la crête et se prolonge dans « Glen Torridon », les dépôts de cette vallée argileuse datant de - 3,4 à 3,7 milliards d’année. Les "buttes Murray" font partie de l'"Unité Stimson"" (ainsi que le "plateau Naukluft"), c'est à dire composé de sable éolien déposé pendant la période sèche par vagues successives en sédimentant et en cimentant par couches à chaque nouvel apport.. Ceci très probablement sur des dizaines/centaine millions d'années. Il est probable que "l'Unité Stimson" ait pu être plus épaisse que ce que les buttes "Murray" suggèrent. En témoigne la grande hauteur des mesas voisines, visibles plus loin au Sud Ouest. Selon le modèle reconnu, J.P. Bibring estimait que "l’âge de l’eau" sur Mars se situait avant -4,2 milliards d’années et que dès -4,1 milliards d’années Mars était aussi sèche qu’aujourd’hui (ce qui explique le fait qu’il n’était pas très "fan" de la destination vers le cratère Gale, réputé plus jeune) ! Dès cette époque il n’aurait plus existé d’océan ni de lacs nulle part car il n’y avait plus de dynamo, plus de magnétosphère, plus d’atmosphère épaisse. Dans ce cadre les écoulements massifs qui ont provoqué les deltas et les vallées fluviales jusqu’à -3,6 milliards d’années seraient restés transitoires (quelques milliers d’années seulement) et témoigneraient surtout de phénomènes climatiques ponctuels. On sait aujourd’hui que c’est beaucoup plus compliqué que ça, et surtout beaucoup moins linéaire. En effet, le hiatus c’est que pour le/les lac du cratère Gale par exemple le remplissage s’est produit (principalement par les rivières) sur une période d’environ 500 à 700 millions d’années et très probablement jusqu’à -3,3 milliards d’années, même s’il semble acquit qu’il y ait eu des intervalles où ces écoulements ont pu se tarir transitoirement. Les "roches ondulées" trouvées par Curiosity sur la "bande de marquage" témoignent de la présence d’un lac datant de 3,2 à 3,5 milliards d’année (on est ici 650 m plus haut que le site d’atterrissage, donc les roches sont plus jeunes) Lors de la 49ème"Lunar and Planetary Science Conference" (LPSC) à Houston au Texas qui s’est tenue du 19 au 23 mars 2018, et qui permet de faire le point de la recherche planétaire menée partout dans le monde, deux scientifiques, Sharon Wilson et Alex Morgan, ont donné les conclusions de leur étude visant à comprendre le début de l’histoire géologique et climatique de Mars à travers les caractéristiques fluviales observées depuis l’orbite par MRO. Une étude qui confirme et conforte les éléments fournis par Curiosity in-situ. Extrait du compte rendu : ".. des vues largement répandues de l’histoire géologique et climatique de Mars dans la communauté indiquent que la majeure partie de l’activité fluviale sur la surface martienne était concentrée dans le Noachien (plus de 3,7 milliards d’années), avec une activité fluviale très limitée dans les époques hespérosienne et amazonienne. Dans ces dernières périodes, les chances pour la stabilité de l’eau liquide à la surface sont devenues rares et éloignées pendant que Mars a fait une transition vers le désert hyperaride et hypothermique que nous observons aujourd’hui". Cependant, cette session a démontré l’inventaire croissant des formes fluviales de terrains qui se sont formées pendant et après le Noachien, indiquant ainsi des épisodes ultérieurs d’activité aqueuse. Ces caractéristiques ont été récemment identifiées dans les données d’images à plus haute résolution renvoyées par Mars Reconnaissance Orbiter, et une vague de cartographie a suivi..." "Nous considérons généralement Mars comme une planète où la plupart des processus géologiques ont cessé après le Noachien; cependant, ce nouveau travail montre que dans de nombreux endroits de la planète, une telle affirmation dissimule une histoire géologique plus compliquée. Mars a peut-être été plus active sur le plan hydrologique que nous le pensions, et de tels processus ont pu fonctionner beaucoup plus tard que ne l’indique notre compréhension actuelle de l’évolution du climat martien". Pour la chronologie (simplifiée) des schémas 1 à 7, il faut déjà bien comprendre le schéma 7 qui présente le mont Sharp actuel. Très schématiquement toujours, le rover a roulé dans les strates jaunes, puis a traversé les strates oranges et aborde bientôt les strates vertes. La hauteur actuelle du mont Sharp, très supérieure à celle des remparts du cratère, intègre une période où non seulement le cratère, mais aussi son environnement ont été recouvert avec l'apport de sable éolien lithifié, un phénomène de longue durée certainement lié en bonne part au volcanisme et à l'érosion des hauts plateaux.(schéma 6). C'est ensuite sur des millions d'année qu'une érosion éolienne très active a excavé des quantités phénoménales de matériaux, avec des vents localement circulaires dans le cratère ayant façonné le Mont Sharp actuel et creusé jusqu'au plancher du lac antique (schéma 7). Les observations par les sondes, les télescopes et les rovers ont montré que le système climatique martien est complexe et hautement variable, de saison à saison et d'année en année, ces variations demeurant mal comprises. En fait, le système climatique martien a probablement subi de grandes variations liées aux oscillations des paramètres de l'orbite et de la rotation de la planète (obliquité) au cours des millions ou même quelques milliers d'années. Ces oscillations ont lourdement impacté les températures de surface et le cycle de l'eau. Il faut donc en bonne part renoncer à tenter de construire l’histoire climatique et géologique de Mars de façon purement linéaire
  11. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    C'est amusant.. En vous lisant je me me suis souvenu d'une jeune amie qui, bizarrement, a souvent l'accent du côté sémantique !..
  12. Actualités de Curiosity - 2013

    Hélas, cette chronologie très instructive n’a pas eu de suite, et c'est bien dommage. En effet "Sebina" c’est le site du dernier forage réalisé le 20 octobre 2016 au sol 1495 avant que le système de forage ne tombe en panne et devienne totalement H.S. peu de temps après, soit le 1er décembre 2016, au moment d’effectuer un deuxième forage au même emplacement (on était à un peu plus d'un km de la crête d'hématite "Verra Rubin" et à moins de 2 km de la zone argileuse "Glen Torridon"). Les forages dans l’épaisse couche de sédiments lacustres de "l’Unité Murray" s’effectuaient alors environ tous les 50 m de dénivelé Ce n’est que le 20 mai 2018 à "Duluth" qu’une nouvelle technique de forage improvisée, et appelée "feed extended drilling", a permis à Curiosity de forer son premier échantillon de roches depuis octobre 2016, soit 1 an et demi plus tard (voir pages 111 et 112 de ce fil).
  13. Actualités de Curiosity - 2013

    Oui Serge, c'est une aventure. J'essaye de tempérer ce côté de ma personnalité, parfois hypersensible, de rester froid et "clinique" (car on est dans un forum qui parle d'abord de sciences et de techniques). Mais ce qui me motive avant tout au travers de ces missions, c'est l'aventure humaine, tout l'investissement propre à l'humain qui est derrière tout ça, les répercussions sur notre perception de ce monde et la réflexion sur la place que nous y occupons. Sur ce sol martien, longtemps rêvé avant d'être arpenté, je tire des pérégrinations des rovers une teinte surréelle qui me tient souvent très éloigné de considérations scientifiques... même si j'y reviens ensuite... assez vite .
  14. Actualités de Curiosity - 2013

    Gale est un membre de la grande famille de cratères martiens qui ont été totalement ou partiellement remplis de couches de matériaux. Comme Gale, beaucoup d'entre eux ont l'étrange propriété d'être aujourd'hui doté d'un "monticule", pas forcément centré. Concernant Gale, il faut souligner que l'hypothèse de l'existence d'un "pic de rebond" résultant de l'impact originel n'est généralement plus retenue aujourd'hui.. En fait beaucoup de cratères d'impacts martiens n'ont pas/ou peu de pic de rebond. Il a possiblement existé un petit pic de rebond originel ayant participé à la base de la montagne actuelle, mais aujourd'hui celle-ci présente en plus des centaines de couches géologiques qui peuvent être lues comme autant de chapitres d’une histoire complexe de plusieurs milliards d'années. L'empilement de couches dans le Mont Sharp résulte de l'évolution des environnements dans lesquels elles se sont déposées, les plus jeunes au-dessus des plus anciennes, millénaires après millénaires, et ensuite de leur érosion. Plusieurs cratères sur Mars contiennent des buttes ou des mesas qui se sont formées de façon similaire au Mont Sharp, et de nombreux autres anciens cratères restent emplis par, ou enfouis, sous des strates de roches déposées après leur formation. Quelques exemples, y compris Gale, contiennent un mont plus élevé que le bord du cratère qui l’entoure, ce qui indique que ces monts sont des masses résiduelles à l'intérieur de cratères autrefois complètement remplis. Beaucoup de cratères d’impacts sur Mars ont été complètement remplis, enterrés et exhumés. En voici quelques exemples : Les premières couches de sédiments se seraient lithifiés assez vite avec l'apport de l'eau (sur quelques dizaines/centaines de millions d'années), on suppose que le rover a roulée sur le plancher originel du lac qui occupait probablement au tout début de son histoire la totalité du cratère. Le cratère et les remparts ont pu disparaître ensuite sous des km de matériaux.. Sachant que les phases d'érosion éolienne ultérieures ont pu durer deux à trois milliards d'années.. La montagne apparaît être un gigantesque monticule de couches sédimentaires érodées, situé sur le pic central de Gale. Elle s'élève à 5,5 km au-dessus du plancher nord du cratère et à 4,5 km du plancher sud, soit plus haut que les parois du cratère. Il est probable que les sédiments se sont déposés durant un intervalle de 2 milliards d'années et qu'ils ont rempli autrefois la totalité du cratère. Les caractéristiques de stratifications entrecroisées sur la partie supérieure du monticule suggèrent des processus éoliens. La structure actuelle ne serait d'ailleurs que le résidu d'une couche sédimentaire s'étendant sur toute la surface du cratère — voire au-delà — et qui aurait subi l'érosion éolienne soutenue observée par ailleurs dans toute la région. Le vent ne serait cependant pas seul en cause, et d'autres processus complémentaires doivent également être envisagés. Noter aussi que le mont Sharp est un monticule en pente douce plutôt qu’un pic escarpé : Les 7 images ci-dessous montrent une interprétation du cratère Gale dans laquelle le cratère a été rempli de sédiments qui ont ensuite été érodés pour former le mont Sharp, plus tard enterré sous des matériaux supplémentaires qui pourraient avoir rempli complètement le cratère. Le cratère Gale, peu après sa formation, ici représenté avec un petit pic de rebond résiduel (son existence reste débattue car hypothétique) : Premiers dépôts de matériaux : Les couches antérieures sont lithifiées, puis s'érodent. Cela forme la discordance d'érosion observée sur les "couches inférieures" du mont Sharp. Cette période d'érosion correspond au moment où les plusieurs canyons et canaux observés ont sillonné le monticule : De nouveaux matériaux sont déposés (sans doute aussi à l'extérieur du cratère). Au fil des éons encore plus de matériaux sont déposés. Cette fois, le cratère est rempli et peut-être enterré à une profondeur inconnue. Cette image est interprétée en fonction de la hauteur du mont Sharp par rapport aux élévations du bord du cratère Ces sédiments ultérieurs sont lithifiés puis les matériaux sont érodés jusqu'à la forme actuelle :
  15. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Ils s'amusent bien aussi au FCS https://www.forum-conquete-spatiale.fr/t23311p625-starship-b7-s24-1er-tir-bc-starbase#542377 Ou comment joindre l'utile à l'agréable :
  16. Actualités de Curiosity - 2013

    Je vais me répéter, mais il faut insister sur un point essentiel et pas forcément facile à intégrer dans la façon dont notre regard interprète les images de la surface de Mars. La majorité du paysage martien observé aujourd'hui sur cette planète résulte de l'érosion éolienne sur des millions/milliards d'années, y compris le Mont Sharp et le cratère Gale. L’épaisseur de sédiments érodés (dépôts de poussière et de sable) est de l’ordre de plusieurs centaines de mètres, ce qui permet d’explorer aujourd’hui en surface des terrains anciens datant de plus de trois milliards d’années et ayant pu être baignés par des lacs sur des durées de temps géologiques. J’ai déjà cité Scott Guzewich, scientifique spécialiste de l'atmosphère, qui rappelle très judicieusement la difficulté d'appréhender les échelles de temps lorsqu'il est question "d'expliquer" le paysage martien - il est utile de le citer à nouveau : "L'esprit humain ne comprend pas facilement les vastes éons de temps qui nous séparent des lieux que nous explorons dans l'espace avec des robots comme Curiosity. Notre esprit est conçu pour penser en termes d'heures, de jours, de saisons et d'années, jusqu'à la durée de notre vie et peut-être de celles des quelques générations qui nous précèdent. Lorsque nous explorons Mars, nous parcourons des roches qui se sont formées il y a des milliards d'années et dont beaucoup sont exposées à la surface depuis au moins des dizaines ou des centaines de millions d'années. C'est un laps de temps que nous pouvons comprendre numériquement, mais il n'y a aucun moyen de ressentir de manière innée l'incroyable ancienneté de la planète et du cratère Gale". Les observations en cours du rover Curiosity ont apporté de nouvelles preuves géologiques de la sédimentation par des processus éoliens, fluviaux, deltaïques et lacustres. Curiosity a utilisé la MastCam pour capturer cette extraordinaire mosaïque composée de 18 images de "Gediz Vallis" le 7 novembre 2022 au sol 3646 : Extrait de ce panorama de "Gedis Vallis": au centre de la vallée et au bas de l'image ci-dessous se trouve un tas de roches et de débris probablement emportés par l’eau qui y a coulé il y a des milliards d’années. Un canal nommé "Gediz Vallis Channel" traverse cette vallée haute et semble avoir été érodé par une petite rivière. C'est la prochaine destination du rover : Les scientifiques pensent que des glissements de terrains humides (débacles) se sont produits ici, envoyant des blocs et des débris de la taille d'une voiture plus bas au fond de la vallée, ces coulées ayant formé la "crête Gediz Vallis" de 70 m de haut et 2,5 km de long qui coupe "le fronton de Greenheugh" en son centre. Le prochain objectif de Curiosity est de s’approcher de ces débris dans le chenal intérieur de la vallée à "Gediz Vallis Channel". C’est la seule façon pour Curiosity d’étudier des matériaux plus jeunes qui proviennent de la montagne beaucoup plus haut, là où le rover n’ira jamais. Toujours extrait du grand pano : les vents (chargés de sable) ont longuement sculpté ces structures, des monticules érodés nommés les "yardangs" : Les "yardangs" atteignent ici des dimensions spectaculaires :
  17. Actualités de Curiosity - 2013

    Pour ce qui concerne la méthodologie de forage et l'algorithme associé, il s'agit d'infos regroupées glanées "au fil de l'eau" des opérations, en particulier pour le forage à "Duluth", entre autres ici : https://www-planetary-org.translate.goog/articles/0629-curiosity-update-sols-2027-2092?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc Pour la bande de marquage, le lien est dans le titre de cette info Nasa/JPL donnée dans mon avant dernier message page précédente : Curiosity trouve des indices surprenants sur le passé aquatique de Mars https://www.jpl.nasa.gov/news/nasas-curiosity-finds-surprise-clues-to-mars-watery-past
  18. Actualités de Curiosity - 2013

    Aucun problème.. J'ai écrit pas mal de choses sur la bande de marquage. Il faudrait me préciser de quelles "explications" il s'agit exactement pour pouvoir te donner la/les source(s) correspondante(s). Le lien pour "Canal Dulce" :
  19. mars 2020 rover

    Merci Huitzy'.. Bienvenue au club des "charcutés" (4 interventions et 4 anesthésies générales en 3 mois pour ma part).. J'espère que tout va mieux pour toi. En première approche il est difficile de comprendre le pourquoi "d'un motif en zigzag complexe" ????... Pour embrouiller de potentiels voleurs extraterrestres ?? Sauf que, je cite ce qui est écrit plus haut : "Vous ne pouvez pas simplement les déposer en tas car les hélicoptères de récupération sont conçus pour prendre un seul tube à la fois", explique Cook. Les hélicoptères sont destinés à servir de moyen secours. Pour s'assurer qu'un hélicoptère puisse récupérer les tubes sans problème, ni rencontrer de dangers causées par des roches ou des ondulations dunaires, chaque emplacement des tubes aura une «zone d'opération» d'au moins 5,5 mètres de diamètre. À cette fin, les tubes seront déposés à la surface selon une disposition particulière, chaque échantillon étant distant de 5 à 15 mètres l'un de l'autre. Bon, quelque part on s'en fout un peu, puisque si tout va bien pour Percy ces échantillons ne seront très probablement pas ceux qui seront ramenés sur Terre..
  20. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Au regard des affabulations martiennes et/ou intergalactiques du personnage... j'ai encore une marge très confortable ! Quant à "reprendre de la hauteur" .. Elon = "El diablito" Les flammes de l'enfer !!!!!
  21. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    Mais non... pfffff.. Il y a deux personnes allongées près de lui.. (D'ailleurs il lorgne avec concupiscence les longues jambes de la meuf... le saligaud !) M'est avis qu'il a attrapé un sacré coup de soleil ce jour là.. en langage marseillais on le traiterait de "blanquinas"..
  22. Expulsion du CNRS à Meudon ?

    ... . et que le maçon frotte le béton avec sa belle taloche..
  23. Falcon Heavy : l'Odysée de la Tesla dans l'espace

    À propos de "masse à déplacer", si Mr Musk compte utiliser la Starpschiiiit pour lui même et ses voyages intersidéraux, il faudra que tous les 33 "raptors" fonctionnent et soient bien alimentés... Surtout quand on le voit ici à bord d'un yacht à Mikonos l'été dernier.. ça tue un peu le mythe du "Christ Rédempteur", voire même aussi celui du "Space Cowboy" pionnier de l'espace ..
  24. Actualités de Curiosity - 2013

    Il semble que la cible de forage "Dinira" ait passé tous les tests avec succès, en particulier celui de "précharge". Comme on pouvait l’imaginer, l’équipe prend son temps pour cette quatrième tentative et réfléchit à la méthodologie de forage adaptée à ce type de roche (niveaux de percussion, vitesse de rotation du foret, niveau de pression du bras, profondeur nécessaire et suffisante… ) Je cite Abigail Fraeman, géologue planétaire : "L'équipe prend un peu de temps pour définir la meilleure stratégie de forage, aussi le plan d'aujourd'hui était-il axé sur la collecte de données scientifiques de contact et de télédétection supplémentaires autour de la future cible de forage Dinira. Heureusement, il ne manque pas de choses intéressantes à observer depuis notre position actuelle, et l'équipe scientifique a eu beaucoup de plaisir à choisir les roches à observer. Nous allons obtenir la composition et la texture à échelle fine d'une zone plate près de Dinira en utilisant le DRT, l'APXS et le MAHLI sur une cible que nous avons appelée "Yakarinta". Nous profiterons également de l'occasion pour en apprendre davantage sur les caractéristiques résistantes du sommet de cette roche, en utilisant APXS et MAHLI sur une cible nommée "Itu" ainsi qu'une observation ChemCam d'une cible appelée "Los Caracoles". Un bloc voisin qui a été remué par les roues du rover nous donne une rare occasion de voir une face fraîchement exposée des roches de la bande de marquage, nous en profiterons donc pour recueillir une observation ChemCam et MAHLI de cette roche sur des cibles nommées respectivement "Macuanatapurucuara" et "Uraricaá". Enfin, ChemCam observera un bloc voisin nommé "El Pato", et Mastcam acquerra de nombreuses mosaïques de la zone environnante". NAVCAM - 09 FÉVRIER 2023 (SOL 3737) : Le choix de forer dans cette dalle rocheuse est un peu surprenant. La bande de marquage est recouverte quasiment entièrement de ce même type de roches, d'épaisseurs assez faibles et qui ne paraissent pas très stables lorsqu'elles subissent le passage des roues. La crainte c'est que la dalle se fracture pendant le forage avec le risque de coincer le foret.. D'autre part il faut que son épaisseur soit suffisante pour que le prélèvement d'échantillon soit assez productif. MASTCAM - 09 FÉVRIER 2023 (SOL 3737) : La surface de ces dalles rocheuses est recouverte de nodules plus moins "collés" et ici curieusement alignés La cible de forage "Dinira" Je cite Abigail Fraeman, géologue planétaire : "Curiosity regardera également vers le haut à plusieurs reprises ce week-end, car la saison des nuages "noctulescents" est de retour au cratère Gale ! Les nuages "noctulescents" (terme latin signifiant "qui brillent la nuit") s'illuminent aux alentours du coucher du soleil, et nous avons constaté pour la première fois il y a plusieurs années qu'ils se formaient très haut dans le ciel au début de l'hiver au cratère Gale. Ces nuages sont probablement constitués de glace de dioxyde de carbone, et nous allons les surveiller au cours des prochaines semaines" : NAVCAM - 09 FÉVRIER 2023 (SOL 3737) : Nuages "noctulescents MOSAÏQUES MASTCAM - Stuart Atkinson : 05 FÉVRIER 2023 (SOL 3733) 07 FÉVRIER 2023 (SOL 3735) Météorite ferreuse "Cana Dulce"