vaufrègesI3

Et l'autre là, Popovmachin, qui annonçait gaillardement que la fenêtre de lancement pouvait se prolonger jusqu'à mi-décembre.. et que tout était nominal.. Pire que Poutine..Le goulag oui !!.. Franchement, vu le pataquès de la com qui a suivi cette affaire, on se demande même s'il y a "un pilote dans l'avion".. Consternant..Il ne reste plus qu'à conférer les derniers sacrements à cette sonde (en lui oignant les saintes huiles)...

En tout cas, c'est de la bonne..J'en veux aussi..

Position au 18 novembre (sol 2778 - Tesheiner-umsf) : Image anaglyphe de la crête (Stu-umsf) :

C'est vrai ça.. Joël, tu devrais lui en envoyer une caisse, ça lui ferait pas de mal..

Oui, mais le samedi à 16h02, après mon goûter, mes parents m'ont déjà contraint à faire la sieste..

Les commentaires d'un obscur chroniqueur : http://www.franceinfo.fr/sciences-sante-curiosity/du-cote-des-etoiles/curiosity-la-nasa-lance-un-nouveau-robot-vers-mars-450579-2011-11-19 Il évoque une "sonde martienne "définitive"...En effet, on a tiré quelques leçons des missions précédentse : Que ce soit le site (soigneusement choisi grace aux spectromètres des sondes MRO et Mars Express), l'autonomie permise par la RTG, les instruments particulièrement performants, le rover présente en effet des atouts incontestables.. Sauf que, handicap majeur, tout comme ses prédécesseurs, il ne pourra réaliser que quelques gratouillis dans la surface de Mars hyper-stérilisée par les radiations.. Et compte tenu de l'histoire de Mars, des dépots volcaniques et météoritiques.. c'est quand même "un peu" juste.. Dommage..

[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 19-11-2011).]

A ma connaissance, rien n'a encore filtré sur les tentatives d'analyse récentes de la veine "homestake" et de l'affleurement "Deadwood".. On soupçonne que ces structures se soient formées par précipitation de minéraux transportés par l'eau, en tout cas c'est ainsi qu'elles se forment sur terre.Le problème c'est que les deux instruments qui auraient pu dérecter les argiles à coup sûr sont HS - Le spectromètre Mössbauer à émission gamma (sa source radioactive n'émet plus qu'une très faible fraction des rayons gamma qu'elle fournissait au départ. Il permettait de déterminer l'abondance et la composition des minéraux riches en fer (carbonate de fer, sulfate de fer, nitrate de fer). - Le spectromètre infrarouge "Mini-TES" (installé sur le mât), conçu pour étudier la composition minéralogique des roches et des sols, il ne fonctionne plus depuis la tempête qui a frappé le rover en 2007. Le mini-TES pouvait en particulier révéler la présence de certains minéraux dont la signature infrarouge est caractéristique d’une présence passée de l’eau. Il pouvait identifier des carbonates, des silicates, des minéraux déposés en milieux aqueux et éventuellement des dépôts de matière organiqueSont encore opérationnels :- Le spectromètre "Alpha Particle Rayons X" (l'APXS)pour l'analyse de la chimie élémentaire d’une roche ou d’un sol. Les sources radioactives de Curium 244 de cet appareil bombardent de particules alpha et de rayons X le substrat à étudier. Ensuite, il analyse en retour soit les rayons X émis par les éléments les plus lourds, soit les particules alpha réfléchies par les éléments les plus légers (carbone, oxygène, azote), à l'exception des deux plus légers (hydrogène et hélium). - La caméra microscopique, montée sur le bras robotique elle peut tenter d'identifier quelques minéraux, comme le ferait un géologue de terrain, mais les données ainsi obtenues ne sont bien sûr pas suffisantes et ne donnent aucune certitude. Elle produit des images à 20 à 40 microns par pixel et mesurant 2 cm de côté. On peut ainsi examiner la texture et la morphologie des matériaux étudiés. Ces informations permettent à minima de faire la différence entre une roche sédimentaire, une lave volcanique ou un fragment résultant d'un impact météoritique. - Le RAT (Rock Abrasion Tool), qui constitue l'équivalent du fameux marteau des géologues. Il permet d'abraser la surface des matériaux à étudier et d'ôter ainsi la poussière et les couches superficielles altérées pour mettre à jour la roche saine. La meule peut dégager une zone circulaire de 4,5 centimètres de diamètre, et d'une profondeur maximale de 5 millimètres. Fixée sur le bras robotique, sa tête est composée d'une multitude de petits éclats de diamants incorporés dans une résine solide.A noter qu'il a été utilisé quelquefois une petite astuce pour creuser le sol : En bloquant cinq roues et en patinant avec la sixième, ce qui permet de "raviner" une petite portion de la surface martienne..

Position au 17 novembre, celle des dernières images panoramiques de Fourmi103, ci-dessus (sol 2777 - Tesheiner-umsf) :

Bonsoir Huitzy' .Merci pour ces infos et le lien..Si "tous les systèmes fonctionnent nominalement" on peut se demander pourquoi la sonde en est là aujourd'hui, bloquée sur son orbite de parking.. Il pousse un peu le bouchon Vladimir Popovkin .. Sachant qu'à cette heure, sans communication avec la sonde, il n'a aucun élément précis et concret pour juger de la situation réelle de son engin.. Comme mentionné plus haut, à ce stade toutes les opérations avait été conçues pour être menée exclusivement sous contrôle automatisé, et aucun moyen de communications avec les stations au sol n'avait été prévu. Et manifestement, aucune solution ou système de sauvegarde n'avaient été anticipé pour ce cas de figure. On peut donc comprendre qu'il soit très compliqué de devoir improviser.. C'est pas gagné..J'ai un gros doute aussi pour la "fenêtre" soudainement élargie au "début décembre" (initialement annoncée jusqu'au 25 novembre)...[Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 15-11-2011).]

Yes Damien !..

Position aujourd'hui 15 novembre (sol 2775 - Tesheiner-umsf).Le rover a maintenant atteint sa zone d'hivernage en remontant comme prévu sur sa droite, près du "sommet" de Cape York : Cette position permet d'apercevoir l'extrémité nord de Cape York, toute proche (sol 2775 - Tesheiner-umsf):

Quelques lueurs d'espoir..Depuis dimanche les contrôleurs au sol sont enfin en contact avec la sonde. Malheureusement, en raison de son orbite très basse, les sessions de communications ne durent que sept minutes, ce qui n’est évidemment pas suffisant pour faire un diagnostic précis de l’état de la sonde et comprendre ce qui s’est passé. Mais Vladimir Popovkin, le chef de l’Agence spatiale russe Roscosmos, veut encore y vroire : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/phobos-grunt-roscosmos-veut-croire-quil-est-possible-de-la-sauver_34615/ Par ailleurs, les moteurs qui stabilisent l'altitude de la sonde russe en orbite sont bien en marche, a annoncé mardi le commandement stratégique américain. Mardi matin, la sonde évoluait sur une orbite d'un périgée de 209,2 km contre 207,7 km la veille et de 206,6 km le 9 novembre, selon ce commandement. Dans le même temps, l'apogée de son orbite n'a cessé de diminuer, - de 342 km depuis le lancement à 331,8 km mardi matin. "Si la sonde évoluait passivement, ce serait impossible. Des facteurs non-gravitationnels sont donc à prendre en compte. Un appareil en chute non contrôlée doit perdre de l'énergie (…) et le périgée de son orbite doit diminuer. Mais ce n'est pas le cas", a indiqué un représentant de l'industrie spatiale russe. Selon un observateur italien, Simone Corbellini, l'apogée de Phobos Grunt a diminué de 342 km à 334 km depuis le 9 novembre, alors que le périgée a augmenté de 206,6 km à 207,8 km. http://fr.ria.ru/science/20111115/191985722.html

Une vidéo du CNES qui résume un peu la mission.. A noter que, via la NASA, le CNES disposera d'un centre opérationnel pour piloter la CHEMCAM en direct, et analyser les résultats.. http://www.dailymotion.com/video/xm4de6_msl-percer-les-secrets-de-la-planete-rouge_tech?start=0#from=embed

Position au 13 novembre (sol 2773 - Tesheiner-umsf) Le rover est non loin de sa zone d'hivernage, il lui suffira de remonter d'environ 50 à 100 m sur sa droite en direction d'Endeavour.. En attendant, il va certainement explorer les environs : Une image du 13 novembre dirigée vers le gigantesque cratère, on aperçoit par dessus la crête de Cape York les imposants remparts d'Endeavour, à l'opposé : Toujours le 13 novembre, les traces du rover sur le bord ouest de Cape York :

Super le fourbe déclare > "Ce détecteur permettra de mieux comprendre l'impact des radiations sur Mars et montrer pourquoi il y a pas de vie sur Mars, ce qu'on sait, quand même, depuis 1976. L'équipe de RAD est fâchée avec l'équipe de SAM."Pffff... Punaise.. N'importe quoi. Le rover est encore sur le plancher des vaches, et y fait déjà du mauvais esprit . Les gars, n'en croyez pas un mot.. En passant, il faut quand même savoir que ce rover n'aurait certainement pas existé sans la perspective d'une mission humaine à l'époque où il a été conçu (comme MRO entre autres).. Le détecteut RAD n'est pas sur MSL par hasard..Ce détecteur devrait enfin fournir des relevés précis de radiations sur cette planète en termes de caractéristiques physiques dans les différents environnements rencontrés (dans l'espace ou en surface de Mars). L’ambiance radiative créée sur Mars par le rayonnement cosmique et (occasionnellement) par les événements paroxysmiques solaires est influencée par deux facteurs : l’atmosphère et le sol. L’atmosphère, bien que relativement ténue, constitue un écran significatif, son épaisseur verticale représentant une masse d’environ 28 g/cm² de surface au sol, masse équivalente à celle d’un écran de 28 cm d’eau liquide. Le sol, quant à lui, a également deux effets opposés : géométriquement, il occulte la moitié de la sphère céleste, divisant ipso facto par deux la dose endurée dans le vide interplanétaire. Par contre, les particules parvenant jusqu’au sol peuvent réagir avec lui, conduisant à l’émission secondaire de neutrons ou de rayons gamma. La complexité de l’ensemble de ces phénomènes permet de comprendre la difficulté qu’il y a à prédire le dosage à attendre en surface et l’intérêt que présente l’expérience RAD.

Quand j'écris que "l'énergie noire n'est pas la seule hypothèse", je fais référence à ce qui lui est le plus souvent associé, l'énergie du vide..Comme le modélise la constante cosmologique, l'énergie du vide est supposée constante partout et toujours. Comment se fait-il alors qu'elle prenne une valeur aussi particulière que la densité critique aujourd'hui ? Cette densité critique est une propriété cosmologique associée à l'Univers et qui n'a a priori rien à voir avec l'interprétation quantique de l'énergie du vide. De plus, cette valeur est reliée à des propriétés de l'Univers d'aujourd'hui, ce qui laisserait croire que nous vivons à une époque fort particulière, voire privilégiée, de l'histoire cosmique.De plus l'énergie du vide pose de sacrés problèmes théoriques en étant 10^120 fois trop grande pour expliquer l'accélération..Comme alternative, il existe par exemple l'hypothèse de la "quintessence" ou "constante cosmologique variable". L'expansion de l'Univers est avant tout une histoire de refroidissement : la température de la "soupe" cosmique diminue au cours du temps. En remontant le cours du temps, on doit donc s'attendre à découvrir des effets de variation temporelle des lois de la physique. Pour modéliser ces processus inconnus de "quintessence", les cosmologistes introduisent le plus souvent un outil mathématique que l'on appelle "un champ scalaire". Ce champ, qui agit comme une espèce de "constante" cosmologique variable dans le temps et l'espace, peut avoir plusieurs interprétations différentes suivant la physique à laquelle il est relié. Par exemple, il peut être vu comme une nouvelle particule scalaire (de spin 0) très légère telle qu'on en rencontre un bon nombre dans la physique des hautes énergies, ou encore comme une nouvelle force à grande distance accompagnant la gravitation. Pour produire de l'accélération cosmique, la quintessence doit interagir avec elle-même: elle doit générer quelque chose qui ressemble à l'énergie du vide. Une autre alternative consiste à revoir "le principe cosmologique" en reconsidérant l'hypothèse d'homogénéité du cosmos. L'idée est que les inhomogénéités de matière aux grandes échelles induiraient en relativité générale des effets similaires à une accélération cosmique sans recourir à une constante cosmologique. Un principe cosmologique revisité pourrait alors expliquer l'énergie noire, à condition que l'écart faible au principe cosmologique qui est observé par ailleurs permette d'expliquer dans le même élan l'ensemble des autres arguments observationnels en faveur de l'énergie noire (fond diffus, grandes structures, etc.).Le coeur du problème pourrait se trouver soit dans une théorie quantique de la gravitation, soit dans une nouvelle physique gravitationnelle, soit.. dans autre chose dont on a aucune idée aujourd'hui...

Jack > "Si je comprends bien la sonde est toujours accrochée à un étage propulsif qui devait l'arracher de la Terre, et l'allumage n'a pas eu lieu ?" Oui, il s'agit de "l'étage Fregat", partie intégrante d'un module de croisière indépendant de la fusée Zénit et de ses deux étages. Il est à la fois utilisé pour modifier l'orbite terrestre, injecter la sonde sur l'orbite de transit, puis insérer la sonde en orbite autour de Mars. Il comprend un réservoir toroïdal d'une masse d'environ 4 tonnes, avec le carburant, dont le contenu est utilisé pour placer la sonde au départ sur l'orbite terrestre appropriée et qui est largué immédiatement après. C'est ce réservoir qui "masquerait" l'antenne à faible gain prévue pour être utilisée seulement après ce largage (voir ci-dessous). Pour les sondes américaines, l'injection vers Mars relève du lanceur ET d'un étage de croisière (pour MSL) considéré lui aussi comme faisant partie de la sonde.Le processus de lancement était prévu ainsi:1)Mise sur orbite basse elliptique (207x347 km) par les deux étages de la fusée Zenit. 2)L'ensemble sonde + étage Fregat effectue 1,7 orbites (2,5 heures) 3)Mise à feu de l'étage Fregat pour insertion sur une orbite elliptique terrestre 250 x 4710 km (c'est là que ça a merdé, pas de mise à feu)4)Largage du réservoir toroïdal, l'ensemble effectue 1 révolution (2,1 heures) 5)Mise à feu de l'étage Fregat pour injection sur une orbite de transfert vers Mars1 = réservoir largable de l'étage Fregat-SB, 2 = étage Fregat-SB, 3 = sous-satellite Yinghuo 1 ; 4 = orbiteur/atterrisseur ; 5 = Module de rentrée sur Terre ; 6 = Capsule échantillon L'étage Fregat vu "seul" : [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 13-11-2011).]

D'après les informations disponibles sur le scénario de la mission, il est devenu clair que toutes les opérations à bord de Phobos-Grunt lors de son transfert de l'orbite de parking initial à l'orbite de transfert avait été conçues pour être menée exclusivement sous contrôle automatisé, et aucun moyen de communications avec les stations au sol n'avait été prévu dans ce cadre. En conséquence, les tentatives actuelles pour contrôler le vaisseau spatial sur son orbite de parking sont totalement improvisée et n'ont guère de chance de succès parait-il. A cette heure, malgré toutes les tentatives, rien de nouveau sur ce point. La fenêtre de lancement pour Mars se cloture le 20 novembre, sauf si la sonde aborde les couches denses de l'atmosphère d'ici là..

De plus, si je puis me permettre, il ne s'agissait de prix nobels "sur l’énergie noire", mais plutôt sur l'observation de "l'accélération de l'expansion de l'Univers".Sans préjuger de son origine, car l'énergie noire n'est pas la seule hypothèse.. Sans compter les ceussent qui contestent la réalité de cette accélération, ça existe, j'en connais ..

Des nouvelles d'Oppy..Le rover était arrivé sur le site d'"Homestaque" le 1er novembre.. Il a utilisé tous ses instruments (sauf il faut noter le spectromètre Mössbauer manifestement H.S.) pour l'analyser longuement, ceci jusqu'au 7 novembre. Au sol 2770, le 8 novembre, il s'est très légèrement déplacé et ses instruments ont été utilisé pour étudier un affleurement rocheux voisin, "Deadwood" : "Deadwood" au Micro Imageur : L' image du jour, samedi 12 novembre, qui indique que le rover reprend la route vers le nord de Cape York et son site d'hivernage, maintenant très proche :

Pour l'augmentation apparente d'altitude, oui cela pourrait être dû à un contrôle actif des moteurs, ou.. à une fuite dans le système de propulsion, voire aussi à un problème de mesure, en effet.Beaucoup d'incertitudes en tout cas sur l'état exact et la situation de la sonde : Problème de logiciel, très probablement en mode de sécurité, qui pourrait être résolu en le redémarrant ? Défaut matériel ? Moteur principal ou une partie des 12 moteurs auxiliaires de Fregat en défaut juste après l'allumage, ceci ayant pour conséquence la mise en mode de sécurité ?En l'absence de communications, on n'en sait strictement rien en fait..Il a été signalé que la télémétrie descendante a été reçu au moins une fois via les antennes à faible gain de l'engin. Hors ces antennes seraient aujourd'hui "masquées" par un réservoir de propergol bien normalement présent, puisque conçu pour être largué après combustion pour alimenter les moteurs qui éjectent l'engin vers la trajectoire martienne. Il n'y aurait donc pas de capacité de liaison montante pour envoyer des commandes à la sonde . Comment faire alors ? Eh ben.. ressortir fissa la navette pour vite aller réparer le bazar.. Bref.. espérons au moins que MSL.. mmmhhh.. hein Huitzy' ?.. J'en connais même un qui a fait l'hypothèse que Phobos Grunt puisse s'écraser sur le pas de tir de MSL, le bougre.. Quoique, au point où nous en sommes des mauvaises nouvelles, c'est assez recevable..

Moins de 200 millions de dollars pour une telle mission.. même avec le génie du bricolage et le savoir faire des Russes (près de 3 milliards pour MSL)..Tout est dit avec ça je crois..

Au 3ème jour après le lancement, les tentatives de communication (dont la dernière depuis Baïkonour à 23h, heure de Moscou, le 10 novembre) ont encore échoué, la sonde (orbite 206/340 km) reste muette. Il semble que la sonde ait été seulement entendue une seule fois le 9 (station au Québec), et que la télémétrie ait confirmé que les panneaux solaires ont été déployé et orienté vers le Soleil et les batteries sont en charge. Mais aucune transmission n'a été reçue de la sonde depuis lors.Les représentants de l'ESA et l'Agence spatiale russe ont discuté de l'aide possible que les Européens peuvent apporter (au niveau des moyens de communication) pour sauver la station "Phobos-Grunt" : "Nous sommes en contact constant avec nos collègues russes et nous discutons avec eux de l'aide dont ils ont besoin"On ne connaît donc toujours pas la cause du problème (panne logiciel ou matériel).En l'état, la sonde retomberait sur terre assez rapidement (fin novembre?) et son énorme charge de carburant en ferait le satellite le plus toxique jamais tombé sur terre..

Dommage, mais même si on voulait y croire (moi le premier), ces dernières années on sentait que les Russe eux mêmes se grattaient le ciboulot.. Par exemple, je n'ai jamais compris que les Russes ait accepté l'emport de la sonde chinoise, ce qui compliquait encore une mission qui n'en avait vraiment pas besoin vu sa complexité.. On peut encore espérer que les Russes surmontent ce premier (gros)problème, sauf que ça augure mal de la suite du fait que les opérations à venir sont autrement plus délicates