vaufrègesI3

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Tout ce qui a été posté par vaufrègesI3

  1. PascalD, accorde moi cette hypothèse : Il existe une variété de possibles infinie dans des mondes infinis pouvant engendrer la complexité... Largement plus que dans les infinis de nombres pairs, à priori.. Quant à la philosophe de service, j'ai préféré la zapper .. Chaque fois ou presque qu'on l'interrogeait, elle répondait : "Je comprend rien, mais j'écoute".. Un vrai zombi, totalement déconnectée des concepts d'univers évoqués dans le débat. Elle a pourtant écrit un bouquin sur "les mondes possibles" en philo.. Lorsque l'animateur lui a demandé si elle avait introduit Dieu dans sa réflexion, elle a répondu "Je n'y ai pas pensé"... Sans autre commentaire..Quand je pense à certains philosophes des sciences brillantissimes, c'est un beau gachis.. Luc Blanchet était assez brouillon et confus, quelquefois hors sujet. Le plus brillant Barrau, mais il a pas mal esquivé la contradiction que lui porte légitimement Luminet sur les "conséquences des théories" dont il se gargarise et qui "produiraient" le multivers, en évitant de répondre précisément sur ce que lui oppose Luminet, cad le constat des multiples "solutions mathématiques" des théories qui ne correspondent pas au réel..
  2. Oui ChiCyg, mais dans ce débat, on est quand même assez loin des conceptions kantienne sur l'Univers.. Barrau travaille sur la gravité quantique à boucles, il est donc plutôt versé à imaginer des univers multiples en nombre infini. Sur son approche des "conséquences" des théories, je suis plutôt de l'avis de Luminet, il ne faut pas tout avaliser sous prétexte qu'une théorie le prédit. De plus, Barrau est pour le moins audacieux dans son approche du critère de Popper. Même si Luminet semble prêt à le suivre pour sortir un peu du "carcan" qu'elle impose, il me paraît nettement plus prudent..Bref, on demeure ici dans un débat plus philosophique que scientifique, et j'ai le sentiment qu'on en restera là pour longtemps encore compte tenu des difficultés d'expérimentation..PS > J'ai posté la suite..
  3. Un M3 tout riquiqui

    Joli retour Penn ! Et avec la CCD, tu vas changer de dimensions... et de prise de tête
  4. Je possède ce numéro de Science&Avenir, vraiment pas de quoi sauter au plafond Jack.. L'olographie là dedans.....A mon humble avis , tu n'as pas écouté ce débat qui dure une heure, c'est plus riche et les intervenants, en particulier Barrau et Luminet, sont les parmi les plus qualifiés pour discourir sur ce sujet.. L'échange concernant la réfutabilité me semble essentiel, et les points de vue, différents, de Barrau et Luminet sur ce point (et d'autres) sont très intéressants...D'ailleurs, j'ai trancris ça d'abord pour moi hein, je me suis "donné du mal" pour moi, et je m'en félicite chaudement .
  5. Comme tout ça m'intéresse un peu , et qu'on peut pas compter sur ChiCyg pour un résumé (pourtant la cosmo le passionne ), pour en conserver une trace j'ai travaillé une transcription écrite de ce débat en m'attachant aux points clés développés par Aurélien Barrau et J.Pierre Luminet qui ont l'analyse la plus aboutie sur l'hypothèse des multivers. Je vous en propose une copie, si ça vous intéresse (les paroles s'en vont les écrits restent ). Et merci à Chico d'avoir posté ce lien.. Comment des univers parallèles pourraient-ils exister ? Aurélien Barrau : « Nous créons une nouvelle mythologie, la différence avec les précédentes, ce n'est pas le « mythos » qui est en premier, c'est le » logos », la raison. Dès les origines de la pensée, dès les grecs, les liens s'articulent très profondément entre le mythe et le « logos » qui est à la fois la parole et aussi la rationalité et ici, il semble effectivement que l'ordre s'inverse, que ce n'est plus le mythe qui est le premier, mais que c'est au contraire à partir d'un enchevêtrement de raisonnements et de déductions purement rationnels, en particulier dans les théories physiques contemporaines qu'apparaissent des univers invisitables et qui, quelque part, touchent donc au mythe.Et c'est ça qui caractérise les univers parallèles que nous allons évoquer. Ils ne sont pas « inventés de toute pièce » dans un geste épistémique ou esthétique, mais ils sont là, présents dans nos théories, et de façon remarquable, ils permettent de répondre à un certain nombre de questions. » J.P. Luminet : «Le terme « univers parallèle » est plutôt emprunté à la littérature de science fiction. Ce qui est fascinant, c'est que l'hypothèse des univers multiples, ou multivers, n'est pas mise « à la main » au départ comme retrouver un fantasme « science-fictionnesque » ou utopique, elle est issue d'une réflexion beaucoup plus profonde sur des théories éventuellement unificatrices de la gravitation et de la physique quantique qui font émerger de façon relativement naturelle l'idée de mondes possibles avec des propriétés physiques différentes. Etant entendu qu'il existe plusieurs approches possibles dans ces voies exploratoires actuelles :-Multivers de certaines interprétations de le physique quantique (théorie d'Everett, bourgeonnement continu d'univers) -Multivers de la théorie des cordes -Multivers de l'inflation chaotique -Multivers de la gravité quantique à bouclesC'est passionnant pour un physicien théoricien d'explorer ces voies, même si ça pose de très sérieux problèmes épistémologiques. » Alain Barrau : « Les univers multiples, on les trouve chez les épicuriens, Démocrite, Lucrèce, on les retrouve à la renaissance avec Nicolas de Cuse, Giordano Bruno, Rabelais, ensuite avec Leibniz, en philosophie contemporaine avec David Lewis, Nelson Goodman... Dominique Leglu : La résistance à d'autres mondes, c'est une blessure narcissique de plus, après Copernic, après Freud, après Darwin... et la matière non atomique.. Platon se demandait pourquoi s'encombrer d'autres mondes alors que l'on a déjà du mal à déchiffrer la notre ? Pour Aristote, pourquoi aurait-on deux chaussures dont l'une ne sert pas ? Aurélien Barrau : Ca s'inscrit dans le sens de l'histoire. Notre pensée est ancrée dans le mythe de « l'un » et le « mythe de « l'ordre ». Je crois que c'est une très bonne occasion de tenter de les déconstruire. Le fil de l'histoire, c'est un peu celui là : On a eu une ère géocentrée sur la terre, puis héliocentrée sur le soleil, puis galactico-centrée sur notre voie lactée, et cosmo-centrée, et on entre peut-être dans une ère d'a-centrisme absolue, une nouvelle blessure narcissique. Notre Univers déchu de son piédestal, qu'on revient à interpréter comme un ilot dérisoire et contingent dans un vaste multivers.Nous « n'inventons » pas le multivers, nous n'avons pas de motivations suffisamment fortes pour permettre se saut ontologique et conceptuel absolument faramineux. Si le multivers existe probablement, le gain est considérable pour une raison simple : Les lois physiques semblent extrêmement finement ajustées pour l'existence de la complexité. Si on change un tout petit peu une quelconque constante fondamentale, on se retrouve dans un monde pauvre, un monde sans chimie, morne et uniforme, pas diapré et foisonnant comme celui que nous observons..Il y a trois solutions : Soit on a eu une chance extraordinaire, faramineuse sur le « coup de dés » initial, et les lois de la physique sont figées dans cet ilot absolument improbable, permettant la complexité. Soit les lois ont été orientés par une intelligence, donc Dieu pour ne pas le nommer, hypothèse théologique finaliste. Soit les dés ont été lancé un grand nombre de fois, explication assez tentante. Notre planète est singulière et n'est pas du tout représentative de l'Univers. Si notre Univers n'est pas du tout représentatif du multivers, ce problème d'ajustement fin tombe de lui même, indépendamment du processus de création.Il y a beaucoup d'erreurs et d'incompréhensions autour du principe anthropique. Dans le cadre scientifique, il ne s'agit en aucun cas d'expliquer les lois à partir de l'existence des êtres humains, c'est un contre-sens absolu. Le principe anthropique dit en fait le contraire, c'est en fait un principe d'humilité qui dit simplement : N'oublions pas que le simple fait que nous observions est – en soi – une observation. C'est simplement une manière de tenir compte que s'il existe une distribution d'Univers, par modestie, il faut se souvenir que l'Univers que nous habitons n'a pas vocation à être « moyen », à être aléatoire, dans cet ensemble de multivers. Il ne peut pas être représentatif de l'ensemble. Dans ce contexte, le principe anthropique est simplement un rappel d'une évidence pour tout scientifique, à savoir ce que l'on appelle le « biais de sélection ». L'échantillon dont on dispose n'est pas n'importe quel échantillon, c'est celui sur lequel on se trouve. Dans le modèle d'Einstein décrit par la relativité générale, il se trouve qu'au moins dans les topologies les plus simples, pour 2 ou 3 des géométries compatibles avec notre cosmologie, l'espace est strictement infini. S'il est infini, tout ce qui peut arriver arrive, c'est une nécessité. Donc en particulier on doit trouver des copies strictement identiques à chacun de nous..J.P. Luminet : L'espace infini ne suffit pas, il faut un temps infini, éternel, et toutes combinaisons ne sont pas nécessairement réaliséesNote personnelle : C'est bizarre cette remarque de Luminet. Il me semble aussi qu'un espace infini implique des mondes infinis et, par définition, cette hypothèse suffit à elle seule pour énoncer que dans ce cadre « tout ce qui peut arriver arrive ». Nul besoin d'invoquer un temps éternel je crois.. Aurélien Barrau : Concernant l'image du «coup de dés » initial, il provient d'un concept très clairement défini en physique des particules appelé « brisure spontanée de symétrie ». Deux règles pour faire un monde : La première, c'est de sur-déterminer les invariances, ce que l'on appelle les « jauges » en vocabulaire savant. Ce qui signifie simplement les « symétries », c'est à dire tout ce qui ne change pas quand quelque chose se translate ou se déplace. L'ennui, c'est que ceci permet d'unifier, hors notre monde n'est pas unifié, fort heureusement ! Il est même extrêmement diversifié. Et donc, pour réhabiliter cette diversité en dépit de l'unification conceptuelle, il faut briser les symétries. C'est là qu'intervient un processus aléatoire.A ce niveau, il faut faire une taxinomie des multivers. J'en dénombre au minimum cinq :-L'espace infini. En ce sens restreint, il constitue déjà un multivers.. -Le multivers de la mécanique quantique où chaque fois que quelque chose se passe, l'Univers s'embranche en univers multiples.. -Le multivers associé aux termes « inflation » et « théorie des cordes », cette infinité d'Univers bulles, chacun avec des lois physiques différentes. -Le multivers très curieux associé aux trous noirs, mais qui a un rôle historique, c'est à dire que l'intérieur des trous noirs, on ne sait pas très bien si c'est un artefact mathématique ou si ce sont des indices « d'arrière monde », mais il semble même en relativité générale, de façon tout à fait banale, faire apparaître d'autres univers. -Les univers temporels, associés par exemple aux effets de rebond, aux univers cycliques que l'on voit apparaître aussi bien en théorie des cordes qu'en gravité à boucles et qui est une très élégante approche de plus en plus étudiée. J.P. Luminet : Ces différentes approches ne sont pas toutes conciliables. On peut peut-être en concilier deux ou trois, il faudra bien un jour tenter d'en réfuter l'une ou l'autre si c'est possible.L'un des problèmes majeurs, de nature épistémologique, est : Comment trancher entre ces théories. La voie ordinaire de la physique, c'est de confronter à l'expérience. Ca s'est souvent passé comme cela dans toute l'histoire de la science, mais pas toujours. Prenons par exemple la simple histoire de l'hypothèse héliocentrique de Galilée, Copernic etc.. De leur vivant, on n'avait aucune possibilité de vérification expérimentale de la validité de leur hypothèse. Aujourd'hui, le problème s'est largement aggravé, nos modèles théoriques vont tellement au delà de nos possibilités de vérifications expérimentales, en tout cas de vérifications directes, que commence à se poser le problème de la réfutabilité. Epistologiquement, si on s'en tient à certains critères de ce que prétend définir la science au sens énoncé par Karl Popper : « Ce qui est scientifique doit être réfutable ».Hors, certaines hypothèses ne sont pas nécessairement réfutables.. On va trouver deux courants différents chez les physiciens, ceux qui s'en tiennent à Popper et qui vont dire qu'au delà de ce cadre, c'est de la métaphysique, d'autres (comme moi) qui vont dire que ce qui est précisément intéressant , c'est de sortir du cadre de définition habituel de ce que doit être un modèle scientifique. (A suivre..........) Suite et fin : Aurélien Barrau : Je voudrais faire trois commentaires.Le premier, c'est que par rapport à ce que vous évoquiez tout à l'heure, il faudra choisir entre certaines choses, entre théorie des cordes et gravité quantique à boucles, certainement aussi.. Mais tous les modèles qui mènent à des multivers ne sont pas incompatibles. On peut très bien envisager une structure gigogne, une structure de multivers en poupées russes.Le multivers est testable, je voudrais vraiment y insister, pourquoi ? Parce que ce n'est pas une théorie, c'est le point nodal, c'est une conséquence des théories. Ce qu'on teste, ce n'est pas le multivers en tant que tel, c'est la théorie qui lui donne naissance. Hors cette théorie, quelle qu'elle soit, des cordes, des boucles, de la relativité générale, elle a lieu ici et maintenant, on peut la tester dans notre Univers. Le multivers est une de ses conséquences. Si la théorie a été suffisamment corroborée pour que nous l'adoptions comme paradigme, il est tout à fait légitime et même nécessaire d'accepter toutes ses conséquences, y compris celle du multivers. J.P. Luminet : Toute théorie physique est fondée sur un système d'équations mathématiques qui, lorsqu'on les résout, engendrent une infinité de solutions possibles qui ne sont pas réalisées dans l'Univers. Un exemple tout simple : La théorie de Maxwell de l'électro-magnétisme a prédit la propagation d'ondes vers le futur et vers le passé, pour des raisons « bêtes » de symétries temporelles. Dans l'Univers que nous connaissons, il n'y a pas vraiment d'ondes qui se propagent vers le passé. Donc, toutes les solutions mathématiques ne correspondent pas à une réalité physique. Sur la relativité générale, on sait très bien que dans les années 60 à 70, il y avait tout un jeu pour trouver des solutions exactes des équations avec tout un tas d'hypothèses. Il y a des livres entiers de 600 pages sur les solutions de la relativité générale. Combien il y en a t'il qui peuvent correspondre à de véritables solutions physiques ? Trois, quatre, cinq ?... Le foisonnement des solutions d'équations ne répond pas à un foisonnement du réel. Aurélien Barrau : Je défend deux choses :La première, c'est qu'on peut tester le paradigme du multivers. C'est très simple l'idée : On a un seul échantillon, c'est notre Univers, mais un seul échantillon suffit déjà pour corroborer à un certain niveau de confiance une théorie. On vérifie la relativité générale dans notre Univers, si elle est suffisamment bien vérifiée pour devenir notre modèle dominant, il faut accepter ses conséquences, y compris celle d'un multivers.Le deuxième point, c'est que quand bien même le multivers ne serait pas si facilement testable que ça suivant les critères de Popper, comme l'a mentionné J.P. Luminet, il faudrait interroger ce même critère.Je ne comprend pas pourquoi les scientifiques sont si timides par rapport aux linéaments de leur propre discipline.. Tous les champs disciplinaires se transforment de l'intérieur. Pourquoi les scientifiques devraient ils s'interdirela capacité à auto-transformer leur propre jeu. Le critère de Popper est à mon avis très faible et très caricatural. J.P. Luminet : [i]Il y a plusieurs formes de testabilité. Je ne suis pas tout à fait d'accord sur l'idée que si on teste la théorie de base, toutes les conséquences que l'on peut en tirer en découlent nécessairement. En tout cas, il peut y avoir des résistances au moins psychologiques à cela. Je prend l'exemple de la relativité générale : Einstein lui même a été extraordinairement réticent devant deux conséquences qui, avec le recul, nous paraissent aujourd'hui incontournables, les trous noirs et l'expansion de l'Univers. Aurélien Barrau : [i]Du point de vue conceptuel, le critère poppérien fonctionne encore, du point de vue pragmatique, ça me semble très difficile. Tester la théorie des cordes, c'est très diffile mais pas impossible. Cette théorie n'a pas mes faveurs, je travaille sur le modèle concurrent, la gravité à boucles. Il n'en demeure pas moins que la théorie des cordes qui est une tentative de sujonction, c'est à dire d'unification de toutes les interactions élémentaires à partir d'une unique plage de cordes. Selon les modes de vibration des cordes, on génère toutes les particules, comme une corde de violon, selon la position des mains sur le manche, on génère toutes les notes de la gamme chromatique. Elle n'est pas absolument infalsifiable : Elle prédit des violations du principe d'équivalence, elle nécessite l'existence de la supersymétrie (qui ne prouverait pas sa véracité), mais de toute façon, on ne peut jamais prouver qu'une théorie est vraie. On peut juste prouver qu'elle est fausse. [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 11-04-2011).]
  6. On saura bientôt s'il y a de la XXX sur Mars

    Nouveau rebondissement pour ExoMars !!!..Comme mentionné plus haut (voir aussi vidéo page précédente), une collaboration Esa/Nasa devait placer deux rovers "en tandem" sur Mars en 2018, ExoMars pour l'Esa et Max-C pour les ricains.Les crises budgétaires des deux cotés de l'atlantique conduisent la Nasa et l'ESA à envisager de regrouper leurs moyens dans un seul véhicule Un grand nombre de détails techniques doivent encore être travaillés. Il est suggéré que le nouveau véhicule soit construit en Europe. La Nasa fournirait le lanceur, le vaisseau de transport, et tout le système d'approche et d'atterrissage, dont le "skycrane" (comme prévu dans l'ancien projet).Les objectifs de la mission resteraient globalement les mêmes : rechercher des signes de vie passée ou présente en creusant le sol et récupération de roches qui pourraient être recueillies et expédiées à des laboratoires sur Terre par une mission ultérieure ("Mars sample return"). Le rover serait notoirement plus gros (600 kg)..Tout ça reste au conditionnel, mais on peut tracer une croix sur ExoMars, serpent de mer de l'Esa depuis plus de 10 ans.. Source : http://www.bbc.co.uk/news/science-environment-13002214 [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 10-04-2011).]
  7. On saura bientôt s'il y a de la XXX sur Mars

    "l'odométrie".. pour ne pas dire de conneries, ce qu'en dit wiki : L'odométrie repose sur la mesure individuelle des déplacements des roues -grâce à des capteurs - pour reconstituer le mouvement global du robot. En partant d'une position initiale connue et en intégrant les déplacements mesurés, on peut ainsi calculer à chaque instant la position courante du véhicule.Le "cahier de charges" de MSL, c'est de fonctionner "une année martienne", soit environ 2 années terrestres (donc de supporter au moins un hiver martien), et de parcourir "5 à 20 km".Curiosity est capable de rouler à 90 m/h, mais on table sur 30 m/h, compte tenu des "irrégularités du terrain ou des problèmes de visibilité". Curieusement, les MER sont potentiellement deux fois plus rapide (180 m/h), mais ils ne peuvent rouler que 4 heures par jour, dans le meilleur des cas.. Dans l'absolu, MSL peut rouler jour.. et nuit !Sachant que la source d'énergie RTG serait capable de continuer à fonctionner durant au moins 14 années terrestres, j'imagine que les valeurs de base mentionnées peuvent être très largement dépassées.. Et même, s'il n'y a pas de "vice caché", on devrait même pouvoir les exploser, comme Spirit et Oppy...Un point important pour les performances de MSL, c'est la garde au sol : 60cm (30 cm pour les MER).
  8. On saura bientôt s'il y a de la XXX sur Mars

    En effet Super.. Il faut noter que le RTG de MSL permettra de fournir une énergie davantage maitrisée aux moteurs, et que ces moteurs ont été améliorés depuis ceux des MER, notamment pour éviter de nouveaux blocages. L'un des principaux axes d'amélioration des roues des rovers se trouvent dans les moteurs et dans le logiciel de bord, avec notamment une meilleure prise en compte de l'odométrieLa résistance électrique des moteurs sera surveillée en permanence pour détecter une friction faible, indiquant un patinage probable. (Ce qui est une caractéristique des MER, c'est que rien n'empêche leurs roues de continuer à tourner, même en dérapage. D'où les risques d'enlisement).
  9. Dans tous les coups l'Aurélien.. M'en vais écouter ça.. Alors que certains lui contestent le statut de philosophe émérite , il a pondu quelques lignes dans "philosophie magazine" et son spécial "Le Cosmos des Philosophes".. Un peu décevant d'ailleurs ce mag, les intervenants sont verbeux, et ça part un peu dans tous les sens..
  10. Actualité des Mars Exploration Rover

    Super ! Opportunity apapété !... Les traces de roulement sont nickel chrome, et le rover avance bien.. Y s'ont dû virer la blonde.. Plus aucune traces de roches, c'est le désert, nu. Sol 2559 : [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 08-04-2011).]
  11. On saura bientôt s'il y a de la XXX sur Mars

    M..DE !!!!!...Me suis trompé de sujet.. Là c'est pour la XXX avec MSL
  12. Ma renaissance devant Saturne...

    Et pénible aussi...
  13. On saura bientôt s'il y a de la XXX sur Mars

    Super ! Opportunity apapété !... Les traces de roulement sont nickel chrome, et le rover avance bien.. Plus aucune traces de roches, c'est le désert, nu. Sol 2559 :
  14. Une grande découverte au FERMILAB ?

    Merci Simon, c'est déjà intéressant de savoir que c'est pris en considération au CERN.. Cette histoire m'a fait penser aussi au LEP pour le Higgs, un peu le même style de déclaration un peu avant la fermeture..Donc prudence en effet..
  15. On saura bientôt s'il y a de la XXX sur Mars

    A vrai dire, moi aussi..En astronautique, le mieux est parfois l'ennemi du bien, et la complexité se paye souvent cash.. Il faut bien voir que là, contrairement aux MER, on n'a qu'un seul et unique exemplaire, pas le droit à l'erreur.. J'ose même pas imaginer la cata si MSL se plante.. Les missions martiennes prendraient du plomb dans l'aile, et pour longtemps..
  16. On saura bientôt s'il y a de la XXX sur Mars

    Il était impossible de reconduite le mode d'atterrissage "airbags" des rovers pour MSL.La masse de MSL, 4 fois plus importante, aurait conduit à des airbags aux dimensions telles que leur déploiement, leur masse, leur rétractation au sol rendaient leur conception totalement inconcevable. Il faut souligner par ailleurs que le système skycrane permet une précision d'atterrissage bien supérieure, donc de viser parfaitement le site sélectionné, voire même d’éviter en phase terminale les obstacles dangereux qui se présenteraient au sol.Par ailleurs, la phase de rentrée atmosphérique sera pilotée. Lorsque la sonde, protégée par son bouclier thermique, rencontrera les hautes couches de l'atmosphère, elle pourra contrôler activement sa trajectoire grâce à de petits moteurs (comme on le voit dans la vidéo), plutôt que de se laisser "tomber". Ce pilotage va permettre de corriger les déviations dues à l'activité atmosphérique et les erreurs liées à notre mauvaise connaissance de l'atmosphère martienne. Le résultat sera une réduction d'un facteur 100 de la taille de l'ellipse d'incertitude, c'est à dire de la zone au sein de laquelle la sonde va se poser. Avec une phase hypersonique pilotée, l'ellipse ne mesure déjà plus que 3 kilomètres de long pour 1 kilomètre de large. Ce n'est pas encore un atterrissage dans un mouchoir de poche, mais on s'en rapproche car avec le système skycrane, on arrive ensuite dans une fourchette d'ellipse encore plus étroite.Mais il est vrai que ce système de "grue volante" est un des défis majeurs. La période critique se situera surtout pendant les 3 dernières minutes : Déploiement d’un parachute à 500m d’altitude pour freiner la chute , puis des rétro-fusées, et quelques secondes avant de toucher le sol la partie haute déposera le rover au bout d'un câble sur la surface, comme une grue, avant de s’écarter pour s’écraser plus loin. L'avantage de ce système est aussi d'éviter l'inconvénient des multiples rebonds des airbags qui provoquent une dérive de plusieurs km, de plus le rover est immédiatement opérationnel à la surface.
  17. Une grande découverte au FERMILAB ?

    Il est question du "boson Z'"Un boson Z’ émerge des théories introduisant des dimensions spatiales supplémentaires. L’existence du boson Z’ émerge aussi d’un très grand nombre de modèles faisant intervenir une physique au-delà du modèle standard, en particulier le cas des extensions supersymétriques.Dès lors, possible que Simon émette de sérieuses réserves . http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physiqu e-1/d/en-bref-le-tevatron-a-t-il-vu-le-boson-z-de-la-theorie-des-cordes_29328/ [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 07-04-2011).]
  18. Ma renaissance devant Saturne...

    J'ai peur de la réponse
  19. On saura bientôt s'il y a de la XXX sur Mars

    Une nouvelle vidéo de la Nasa pour MSL. Elle dévoile bien une partie de la complexité de l'engin, entre autres pour l'atterrissage avec le skycrane : http://www.youtube.com/watch?v=BudlaGh1A0o [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 06-04-2011).]
  20. Actualité des Mars Exploration Rover

    Superclampin > t'aurais pas une photo de la "blonde californienne sympa" ?
  21. Derniers vols des navettes spatiales > C'est pas la joie

    L'AMS ou "Spectromètre magnétique Alpha" (pas "accélérateur" hein ), c'est une expérience qui étudiera l’antimatière et la matière noire dans l’espace en mesurant les rayons cosmiques, accroché à l'extérieur de l'ISS mais relié à lui électriquement ainsi que pour le calcul et la communication.. Un bébé de 7 tonnes.. et de 1 milliard et demi (collaboration internationale : europe, Etats-Unis et Chine !)