Michel Deconinck

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Messages posté(e)s par Michel Deconinck


  1. Voici les dernières nouvelles de cet événement

    Un THZ de 44, soit 10 fois moins que l'espérée averse mais 10 fois plus qu'une année classique.

    Pour finir nous avons étés au total 14 à enregistrer le phénomène dans le site de l'IMO.

    C'est pas si mal en fait!

    Bien à vous tous

    Michel

     


  2. Bonjour Nicolas

    Lors de ma propre observation le maximum aurait été observé entre 4h53 et 5h09 TU.

    Vers 5h06 TU, j'ai eu le plaisir d'observer 3 météores simultanément, à 120° l'un de l'autre ce qui montrait de manière très sympathique la position du radian. 

     

    Bonjour à Patrick et aux autres, n'hésitez pas à poster vos observations sur le site de l'IMO, c'est précieux sinon ce sera perdu, pour vous, pour la science et pour tous et tellement dommage!

    Pour info, actuellement ils n'ont reçu que 4 observations (Ukraine 1, Allemagne 1, Brésil 1, et ... France 1) pour un total estimé de ZHR de 21 à 47  et 63 poussières par milliard de km cube.  Nous sommes loin d'une averse active mais également loin d'un essaim à faible activité.

     

    Michel

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  3. Ah, j'ai eu plus de chance alors,  pourtant j'ai utilisé le même champ que toi et le ciel était très bof, avec beaucoup de passages nuageux. Une heure depuis mon jardin puis au sommet d'une colline où  j'ai masqué la Lune par ma voiture.

    Quelques sporadiques mais le moment du maximum correspondait bien, j'ai dessiné une vingtaine de filantes de 4h15 à 6h15.  Celles de la Licorne apparaissant en paquet de 2 ou 3 autour du maximum.

    Il me faut dépouiller tout ça pour l'IMO maintenant,...

    NB: Betelgeuse est toujours bien faible,...

    Michel


  4. Bonjour à tous

     

    Rien n’est encore certain mais on prédit une pluie de météores les alpha Monocérotides.  Ce serait dans la nuit du 21 au 22 novembre 2019.  Cet essaim est actif chaque année et produit quelques jolis météores vers le 22 novembre. Ils sont surtout connus pour quatre pluies survenues en 1925 (THZ* 1000 à 2000), 1935 (THZ 1000), 1985 (THZ 700) et 1995 (THZ 400). L’activité de 1925, 1935 et 1985 fut une surprise complète, par contre les observateurs étaient prêts pour l’événement de 1995 qui avait été prédit bien à l’avance comme pour celui de cette année 2019.

    N’oublions pas qu'il ne s'agit que d'une prédiction.  Les observateurs peuvent ne rien observer du tout, mais leurs observations même négatives contribueront à notre compréhension de l'activité de ces météores et nous aideront à vous informer avec plus de précision.

    Contrairement à la plupart des pluies de météores qui durent plusieurs heures, la forte activité des alpha Monocérotides est bouclée en une heure et parfois moins.  Cette année la pluie devrait se produire vers 04h50, temps universel soit 5h50 TL (temps local en métropole).  La France, toute l’Europe de l’Ouest et le nord-ouest de l’Afrique sont donc les meilleurs endroits pour visualiser cet événement.  N’étant éclairée qu’à 20% La lune ne sera pas un problème et elle se trouvera suffisamment loin dans la constellation de la Vierge.

    Si le chiffre d’un THZ de 400 devait être atteint à nouveau en 2019, cela donnerait autour de 7 météores par minute au moment du maximum.  Les instants à seulement 5 minutes du maximum pourraient montrer considérablement moins d'activité.  Ces météores ne sont jamais espacés régulièrement mais apparaissent par groupe, de sorte que 2 à 3 météores peuvent être vus à quelques secondes d'intervalle, puis une minute entière peut passer sans aucune activité.  Cela reste encore de loin une activité extraordinaire qui devrait être surveillé.

    Le radiant de l’essaim se trouve près de l'étoile brillante Procyon dans les limites de la constellation de Canis Minor.

    AMO.jpg.46183c7e0d3d3d104957eaa536ec5b36.jpg

    Courtesy Southern Star Systems

     

    Pour bien observer ce phénomène je vous propose :

    1. d’espérer un beau temps, dans le Sud ce n’est pas gagné,
    2. de vous éloigner des lumières gênantes (comme celles des tomates bretonnes : >:(),
    3. de centrer votre champ de vision sur Procyon, si la lune se trouve dans votre champ de vision, déplacez votre vue vers l’ouest pour la garder hors champ.
    4. de commencer l’observation dès 4h50 TL, car une petite erreur dans la prédiction est toujours possible.  

    Lors de ce type d’observation, il est important que l'observateur enregistre l'heure et le type de météore observé (magnitude, couleur, trainée persistante).  Cela nous permettra de déterminer l'heure exacte de l'activité maximale.  Les observateurs sont invités à fournir vos données à l’IMO en remplissant le formulaire d’observation en ligne : IMO Observing form,  et rapidement après votre observation.

    (*) THZ Taux Horaire Zénithal, le ZHR en anglais

     

    Information extraite de l'article de Robert Lunsford de l'AMS en anglais ici (https://www.amsmeteors.org/2019/11/alpha-monocerotid-outburst-in-2019/)

     

    Bon ciel à vous tous !

    Michel

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  5. Bonjour

     

    Une nova est apparue dans l’Écu de Sobieski, le 29 Octobre à 1h23 TU. 

    Elle a été découverte par le système automatique : All-Sky Automated Survey for Supernovæ (ASAS-SN) 

    Son premier petit nom : ASASSN-19aad ou encore TCP J18395972-1025415

    Coordonnées :

    R.A. 18h39m59.70s, Decl. -10°25'41.5"

    2019 October 29.0578 UT, gmag. 11.56 (ASAS-SN)

     

    Il existe tout près de cette position quelques étoiles candidates.

    Sa particularité est qu'elle est bien rouge.

     

    J’ai réalisé l’estimation de sa magnitude (+9.3)  ainsi que ce croquis, le soir même de sa découverte :

    novasct2019_l.jpg.0bba579e7d9991fed3b17817afb9c0f4.jpg

     

    Le premier spectre réalisé indique (ATel 13241) qu'il s'agit d'une nova classique au début de sa phase d'explosion.

    La séquence vient d'être éditée, attention pour un FOV de 120' et un nombre impair de miroirs:

    AAVSO-map.jpg.f404bab18228fa7fc7726300ec542e71.jpg

     

    Bon ciel à vous tous

    Michel

     

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  6. 5db80ba00c4ec_bandeaualerte.jpg.e0a3d03359c33f7bdce976dbdea05cca.jpg

     

    Bonjour à tous

     

    Le 11 novembre 2019 aura lieu le passage de Mercure devant le Soleil.   Bon, ok, ça tous les éphémérides en parlent, mais ce qui sera plus original c'est l’exercice que nous vous proposons de réaliser.

     

    En Europe, nous sommes en mesure de voir les premiers contacts et depuis l’Amérique Ouest, le "Far West", juste les derniers.

    C'est du Québec que les observateurs seront les mieux placés en ayant la possibilité d'observer l'ensemble du passage.

     

    Un de mes amis: Jean Bourgeois, nous demande d'essayer de déterminer la profondeur de la chromosphère solaire, chromosphère signifie la sphère de couleur. Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais nous ne connaissons pas encore avec précision la taille de cette chromosphère.

    Le prochain passage de Mercure devrait permettre aux observateurs de chronométrer le début et / ou la fin de cet événement dans deux longueurs d'onde différentes: en lumière blanche qui correspond à la photosphère, au rayon plus petit, et en Halpha, correspondant à la chromosphère qui entoure la photosphère. La différence entre ces deux temps donnerait une estimation de l'épaisseur de cette chromosphère aux latitudes solaires concernées. Nous ne prenons pas en compte les  "spikes" qui surplombent la chromosphère, mais uniquement la couche chromosphérique, ce qui correspond en fait à la différence du rayon du soleil dans ces deux longueurs d'onde.

     

    Ce type d'observation est rarement organisé. La littérature ne mentionne que trois observations, l’une de Russ Sampson en 1994 (Sky & Telescope, novembre 1994), l’autre de Jean Bourgeois lui-même en 1996 (IOTA / ES, symposium de 1997) et la dernière du mois d’avril 2003 via IOTA et l’association des observateurs solaires, également par Jean Bourgeois. Malheureusement, presque tous les efforts pour chronométrer les événements en H-alpha ont échoués, en raison de nuages, d'images de faible précision ou de problèmes techniques.
    Aujourd'hui nous avons à disposition un bon logiciel pour réduire les futures observations, ceci a été fait par un autre de nos bons amis: Jean Meeus.

     

    Donc, si vous voulez faire partie de ce nouveau défi, n'hésitez pas à me contacter directement via ce mail.

     

    En pièce jointe vous trouverez le document élaboré par Jean Bourgeois en 2003, il y a plus d'explications à propos de ce phénomène ainsi que la manière d'organiser l'observation. 

     

     

    NB : Toujours pour plus d’information à propos de ce type d’observation, n’hésitez pas à retourner lire l’excellent article toujours de Jean Bourgeois, dans le déjà très ancien n° 8 de votre AstroSurf Magazine.

    J'espère que vous serez nombreux à relever ce nouveau défi et en attendant le 11 novembre, je vous souhaite un beau ciel !

    Transit de Mercure.pdf

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  7. Merci à vous tous.

     

    Personnellement je le trouve bizarre mon dessin.

    Il y a une particularité à ce croquis, j’avais bien détecté, facile, la direction de la queue de la comète 260P et deviné, plus compliqué, celle de C/2018 N2 en me basant sur une dissymétrie de sa coma ainsi que de la zone à peine plus brillante de son pseudo-noyau.

    Mais…

    Mais les directions ne correspondent pas à ce à quoi nous devrions nous attendre, en effet les queues ne sont pas parallèles entre elles.  Elles ne semblent pas venir du Soleil. 

    Les distances des comètes par rapport à la Terre sont très différentes, en minutes lumière cela donne 5 pour 260P et quatre fois plus : 21 pour C/2018 N2.

     

    Quelqu’un peut m’expliquer ? Nicolas ou Laurent peut-être ?

     

    J’ai donc cherché des photos prises la même période et j’ai trouvé celle-ci prise la même nuit par Michael Jager (le découvreur de la comète 290P) qui montre les deux déplacements avec vitesses similaires, mais effectivement deux queues bien « gauches ».

     

    Sur CloudyNights le 7 septembre  c'est un GIF un peu long à charger 

     

    Et le lendemain elles se croisent depuis la Namibie, superbe photo par Gerald Rhemann :

     

    Sur SpaceWeather le 8 septembre

     

    Les deux comètes sont encore bien loin du soleil, je ne pense qu’une queue d’ion pourrait jouer dans la pièce.  Il reste la perspective, et les dépôts sur leurs orbites respectives, à cause de leurs deux mouvements propres encore assez lents.  Est-ce la raison ?

     

    Merci de m'éclairer - si j'ose dire...

    Michel

     

     

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  8. Au petit matin après avoir dessiné la comète C/2018 W2 (Africano) toujours très évanescente, je me suis rendu compte que les deux comètes 260P (McNaught) et C/2018 N2 (ASASSN) se croisaient à 20' seulement.

    C'est un effet de perspective, on le voit bien à la direction des queues, la comète périodique 260P se trouve à une distance de 5 minutes lumière, ASASSN se promène à plus de 4 fois cette distance.

     

    260P-2018N2_l.jpg.858d8d1e75b6d323711d7984a8a54b92.jpg

     

    Les deux magnitudes sont similaires, approximativement +11.5

     

    Bon ciel à vous tous 

    Michel

     

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  9. Exact Denis,

     

    Saci1.jpg.bc5e1ffb51dc92b06e783da2c2a9247f.jpg

     

    Sur l'image de Saci(?) elle est un peu rougeâtre alors que d'après les infos issues de la spectro elle semble très chaude.

    Sa lumière a voyagé durant 17000 ans, l'étoile est plus loin que M22, en venant du centre de notre Galaxie ça lui fait des aventures à ses photons.

    La magnitude en fin de nuit hier était de +9,5, tout juste Denis !

     

    Michel


  10.  

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    La nova Sge 1962 également connue sous la dénomination V3890 Sgr est une nova récurrente (NR) à longue période.  Sa magnitude habituelle est comprise entre +16 et +17.

    Un amateur portugais Alfredo Pereira, a observé cette étoile toutes les nuits où le ciel le lui permettait, depuis plus d’un an.

    Dans la nuit du 27 au 28 août 2019 il a détecté la troisième éruption connue de cette étoile, atteignant une magnitude de +6.7, soit plus de 5000 fois plus lumineuse que la veille !

    Les deux autres éruptions observées l’ont été le 2 juin 1962 et le 27 avril 1990. 

    V3890Sgr-st_ll.jpg.4c8b75269c0511b7c82395f4eb99298b.jpg

    Petit cadeau pour les imageurs:

    Pour une fois, cette étoile mérite une image, en effet elle se situe au sein d’un quadrilatère formé par les amas globulaires M22, M28, NGC 6638 et NGC 6642.  Les quatre amas globulaires ainsi que notre étoile se trouvent dans une zone de moins de 3° d’arc.  Si vous de votre site vous pouvez voir Saturne, cette étoile devrait vous être accessible.

    Mon estimation visuelle réalisée le soir du 28 août vers 22h30 TL ne donnait déjà plus que +8.3, mais il semble que la décroissance ralentit.

    aavso20190829.jpg.574c3fa4b5a5ea6a012d357199f0b48e.jpg

    Nous sommes déjà 22 observateurs à la suivre, alors pourquoi pas vous ?

     

    La carte de l'AAVSO:

    X24734XJ.png.34feefb6666156d7fe3ceabba5577d0a.png

     

    Bonnes observations à tous

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  11. Dans le cadre du programme OPAL (Outer Planets Atmospheres Legacy), le télescope spatial Hubble a capturé une nouvelle image de Jupiter.

     

    Ce qui saute aux yeux c'est le changement de couleur de la zone équatoriale (EZ).  Même si une fois encore les photographes, même ceux de la NASA..., jouent beaucoup (trop ???) avec les couleurs.

     

    Ici le 1er janvier 1997

    raw2.jpg.cc8e811c0f02b13452a3677a97110520.jpg

    Et ici la dernière image du 27 juin 2019

    raw.jpg.a373b684e88bece7ef3f160b4a21f64c.jpg

     

    Bon ciel à vous tous!

    Michel

     

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