Fourmi103

Un petit coup de gueule contre l'ESA

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Oups ! je me fais mal comprendre.
Je voulais illustrer le fait que le réseau pouvait être plus pratique même pour les chercheurs. Et que la disponibilité des données sur le réseau serait utile même (ou d'abord) aux chercheurs. (je trouve, par ailleurs, un peu bizarre que les revues soient payantes alors que toute la rédaction est assurée par les chercheurs, mais ça n'a rien à voir avec ce que je voulais dire).
celinedl, c'était pour dire que je ne voyais que des avantages à la mise à disposition des données
Mais c'est peut-être débile ce que je raconte

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ah ok je vois... ben tu sais, ya pas que le http sur le web, ya aussi le ftp C'est comme ca la plupart du temps qu'on récupère les données, on n'attend pas un colis de dvd

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"crois tu que ça passionner les foules?"

Je n'irais certes pas jusque là...

Mais, je vais prendre mon site comme exemple, est-ce un hasard si Serge Brunier en a parlé deux fois dans deux grands médias (merci encore au passage ), si j'ai pris part dans une publication à l'APOD, si ensuite, France 5 m'a contacté pour utiliser mes images dans une section de Mondes Et Merveilles diffusée mercredi dernier? Si ensuite, un journaliste de Micro Hebdo veut me voir en personne pour faire un portrait et que je parle de comment on fait? Est-ce un hasard? Mmmh?
Oui, sans hésiter, ça interresse. Seulement, il y a très peu d'informations sur "comment on fait", et c'est ce que je tente vainement de faire avec mon site. Je suis persuadé que des gens passionné par Mars ou autre, il en existe pas mal et qu'il voudraient bien mettre "la main à la pâte". Mais non! L'ESA persiste et signe dans sa volonté de garder immergée une partie de l'iceberg alors que l'on se les gèle dehors à la porte pour espérer récupérer les miettes si grâcieusement données.
Il faut dire aux gens que le spatial n'est pas un domaine si compliqué que ça et qu'il peut être facile moyennant un peu d'entraînement d'y participer. Officieusement certes (avant que les agences spatiales -et là, il n'y a pas que l'ESA- reconnaissent le travail des amateurs, des sondes se seront posées sur Mars) mais c'est de la participation.
Enfin, je vais terminer en parlant du boulot de certains amateurs qui vont observer les occultations d'étoiles par des astéroïdes pour aider les chercheurs pro dans les mesures de l'astre vagabond.
Donc pour l'instant, je campe sur ma position (y a une tente d'ailleurs, ça dit quelqu'un ) et persiste à dire que l'ESA devrait avoir plus d'ouverture à ce sujet là.

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Vaste sujet que la politique de communication de l'ESA...

Une partie des choses ont été dites, mais cela ne va pas changer très vite, je crainds.

Quand j'étais à l'ESA/ESTEC, le département communication c'était surtout un petit groupe autour de 2 personnes qui a été en partie non reconduit après, et peu d'interaction entre ces "communiquants" et les scientifiques...
Aux headquarters de la NASA (GSPC, Washington), le département communication c'est toute une institution d'une centaine de personne qui peut vous fabriquer une vidéo de synthèse le jour même pour présenter votre découverte le soir à la télé...

Question investissement il doit donc y avoir quelques ordres de grandeur de différence... De plus la communication n'apparaît pas autant comme une nécessité en Europe qu'outre atlantique ou la NASA doit tous les jours justifier l'utlisation des crédits des "Tax Payers" voté par les assemblées... alors qu'en Europe, même bien des chercheurs ne sentent pas le besoin quotidien de justifier l'utilisation des crédits publics plus régulièrement reconduits d'une annéee sur l'autre.

D'un autre côté, dans les projets Européens comme Mars Express, Venus Express, Rosetta,... les données arrivent d'abord au niveaux des équipes ayant conçu les instruments avant d'être retournées à l'ESA - qui met donc peu de moyen à leur disposition pour les diffuser. En plus la diversité des politiques nationales, d'équipes, variant d'un pays à l'autre comme d'une personne à l'autre ne doit pas faciliter les décisions commune pour rendre telle ou telle image publique. Souvent la qualité de la communication vient alors d'effort personnels (comme celui de J.P. Lebreton pour l'arrivée de Huygens sur Titan).

D'un tout autre côté, les journalistes européens sont aussi peut-être moins attentifs aux travaux des chercheurs français/européens: d'une part les communiqués de presse NASA (plusieurs par jours faxés au différentes agences de presse, contre peut-être 1 par semaine emanant du CNRS toute discipline confondues...) inondent les journalistes (et occupent le terrain), d'autre part le public ne fait pas (ou n'arrive pas) ressentir aux journalistes le besoin d'information sur ces sujets:
Quelles audiences pour la StarAc, ou les débats politiques actuels (dont on commence à saturer) par rapport aux documentaires scientifiques, ex-nuit des étoiles télévisée...?

Il y a bien quelques excès et précipitations outre-atlantique, mais on se laisse aussi marcher dessus! C'est à tous de faire évoluer les choses, chercheurs comme "consommateurs" d'info scientifique.

Nicolas

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