AlexP 0 Posté(e) 30 juillet 2010 Bonsoir,serait-il possible qu'avec toutes ces sondes et rover qu'on envoi là-bas, des bactéries présentes sur les robots puissent arriver jusqu'à Mars ? Et ensuite, je sais pas moi si une foreuse perce de la glace, les bactéries pourraient-elle se complexifier ?Avis aux connaisseurs Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
frédogoto 2 093 Posté(e) 31 juillet 2010 possible oui... en théoriemais en pratique faut résister à des conditions plus qu'extrême et a un stérilisation en bon et du forme avant le départ...on peut rien exclure.mais d'un autre coté SI la vie est apparue un jour lointain sur mars (rien est moin sur) et que cette vie a aujourd'hui disparue, je ne vois pas pourquoi ce que a contribué a la disparition des cette vie primitive ne serai plus a l'uvre aujourd'hui...d'autant que "nos" bactérie sont quand même vachement gâté par la nature terrestre et je pense qu'elles risques de trouver les condition martienne un peux sèche et surtout un peut froide, une light question atmosphère, un peut costaud question UV / rayon cosmique, un peu problématique question oxydant / radicaux libre... enfin je vais pas te refaire le dessin du pourquoi y' pas de vie sur mars, mais c'est pas que un hasard Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 15 262 Posté(e) 31 juillet 2010 Il faut souligner aussi qu'il est peu probable que des micro-organismes exogènes d'origine terrestre puissent venir supplanter des organismes indigènes martiens éventuels qui, depuis plusieurs milliards d'années, seraient parfaitement adaptés à leur environnement.Et de plus en effet la couche superficielle de régolithe martien est particulièrement hostile à toute présence de vie (rayonnement UV, absence d'eau, sol plus ou moins oxydant...)Ce n'est que lorsque l'on aura la possibilité de réaliser des forages profonds (hypothèse peu probable à court ou moyen terme car une opération de ce type nécessite des moyens humains à la surface) visant à reconnaître la nature des couches inférieures, voire à atteindre une poche d'eau liquide souterraine, qu'il faudra prendre des précautions drastiques, exactement les mêmes que celles nécessaires aujourd'hui sur Terre pour l'exploration de certains lacs souterrains en Antarctique .. Pour la question de l'identification, les organismes martiens auraient une "signature" ADN totalement différente des organismes terrestres, et la probabilité de les confondre est nulle. Sauf que cette vérification serait très difficile à réaliser de façon "robotique" sur Mars.. D'où le grand intérêt à stériliser les engins au maximun. A noter que, au cours de plus de 4 milliards d'années, les impacts d'astéroïdes ont généré des "échanges" de matériaux entre les deux planètes, échanges qui peuvent se chiffrer en millions de tonnes (de nos jours 500kg/an en moy. de météorites martiennes ). On croit savoir que des spores de bactéries peuvent résister à ces longs et périlleux voyages, en tout cas l'idée ne paraît plus absurde.. Mars s'étant refroidie plus vite que la terre, et les échanges de matériaux Mars ==> Terre étant favorisés par certains aspects dynamiques, certains théorisent aujourd'hui que c'est Mars qui a "ensemencé" la vie sur la Terre. De la provoc' sans nul doute Si tel était le cas, on pourrait peut-être retrouver dans les hypothétiques organismes martiens des empreintes génétiques qui le démontreraient.. Bref, on a encore du travail [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 31-07-2010).] Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
dobsonidé 0 Posté(e) 6 août 2010 vaufrègeI3 : " Pour la question de l'identification, les organismes martiens auraient une "signature" ADN totalement différente des organismes terrestres, et la probabilité de les confondre est nulle. "Intéressant, tu peux développer ?D Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 15 262 Posté(e) 6 août 2010 Ce qui est avéré dobsonidé, c'est que les méthodes actuelles de décodage génétique permettent d'identifier formellement un organisme d'origine terrestre, et que la probabilité qu'un ADN martien s'avère identique est nulle..De plus, de ce que je crois comprendre de mes lectures et à mon humble avis (personnel donc, à prendre ou à laisser ) : Si un organisme martien existe (et si on le trouve un jour), sa signature ADN sera probablement nettement différenciée..Il est effet important de souligner que cette hypothétique vie martienne, même si elle a pu apparaître par des processus dévolution chimique similaires à ceux qui ont conduit à la vie sur Terre, pourrait être notablement différente de la vie terrestre actuelle. Elle aurait même pu, par exemple, sarrêter au stade équivalent à celui du "monde ARN ou pré-ARN" terrestre..Comme noté plus haut, Mars, plus petite que la Terre, s'est refroidie plus rapidement et fut sans doute "habitable" avant la Terre. Cependant, les donnés fournies par les orbiteurs et les rovers/landers à la surface de Mars durant ces dix dernières années donnent limpression que la planète a eu une relative abondance (sans aller jusqu'à de grands océans) deau liquide très tôt dans son histoire, mais qu'elle la perdue rapidement. Pour Jean Pierre Bibring, cest entre la formation de la planète, il y a environ 4,5 milliards d'années, et 4 milliards dannées, que leau liquide a pu être stable sur des périodes (en étant optimiste) de 200 et 300 millions dannées, au nord comme au sud de Mars.Selon ce que l'on croit savoir aujourd'hui sur l'émergence de la vie, ces durées paraissent quand même un peu minces pour engager un cycle "vertueux", chimique et biologique, vers une forme de vie, même unicellulaire. Mais qui sait ?... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Dawido 0 Posté(e) 6 août 2010 Hello tous,pour tenter de répondre à AlexP, sur ses 2 questions :1/ oui, il est possible que des bactéries terrestres présentes sur des sondes spatiales (mal désinfectées) soient envoyées sur Mars et atteignent la surface de la planète avec ces engins. Maintenant, la probabilité est faible mais non nulle car nous savons que les agences spatiales n'ont pas toujours fait le maximum pour stériliser (ça coute cher, c'est long, c'est difficile...). Cela dit, il n'y a eu que très peu d'engins arrivés intégres au sol... et tous étaient américains, donc a priori les mieux nettoyés.2/ oui encore à la 2e question meme si nous ne sommes pas prets de forer sur Mars, ni du sol, ni de la glace et encore moins en profondeur.Par ailleurs, entre le moment de l'arrivée d'une sonde souillée de bactéries terrestres et le moment d'un forage prodond, il faut en gros :- que les dites bactéries aient survécues au voyage puis à la rentrée atmosphérique,- que les dites bactéries aient survécues aux conditions géophysiques externes martiennes et qu'elles y aient donc trouvé des nutriments,- que ces dites bactéries soient placées sur les éléments de forage pour qu'elles contaminent le sous-sol,- enfin qu'elles s'adaptent à ce nouvel environnement pas plus accueillant que celui de la surface pour finalement résister ou proliférer, en mutant ou non...Bref, autant dire qu'il y a peu de risque.Gilles Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 15 262 Posté(e) 7 août 2010 Salut Gilles, merci pour cette contribution, tu es toujours le bienvenu par ici (et merci aussi en passant pour la belle soirée "Lutetia" )Concernant le sous-sol martien tu le considères "pas plus accueillant que celui de la surface". Pourtant le rayonnement UV, cosmique, les oxydants, ces éléments hostiles à la vie sont exclusivement réservés à la surface, et à la sub-surface..S'il est clair que des bactéries terrestres importées en profondeur suite à un forage auraient aussi d'énormes difficultés pour "s'adapter au nouvel environnement et proliférer", il me semble qu'elles seraient bien moins contraintes qu'en surface et pourraient peut-être au moins y subsister en "spores dormantes"..De plus, si un forage vraiment "profond" se réalise un jour sur Mars, on peut surtout l'imaginer là où il faudrait idéalement chercher, c'est à dire là où la vie martienne aurait pu persister, à des profondeurs où pression et température permettraient la formation de nappes souterraines "humides", voire liquides, non ?... Pas demain la veille, mais bon.. Merci d'avance pour tes commentaires éclairés PS : Dans ce qui précède, un bouquin de Richard Heidmann m'a pas mal inspiré [Ce message a été modifié par vaufrègesI3 (Édité le 07-08-2010).] Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites