Question pour chrystian ou d'autre

[F6GIR 37]

Re-bonjour
A mon avis ce cable présente un effet capacitif,inductif et réactif il ne doit plus être considéré comme une résistance pure mais comme une impèdance au mètre linéaire tout comme un cable télé.
Un cable télé ou d'antenne conserve son impèdance quelle que soit sa longueur puisqu'il sagit d'un rapport ( j'ai peut être oublié à 73 ans on perd la boule)
Je crois que la distance entre les deux conducteurs a son importance.
73 QRO

[Alain 31 6 516]

Pour le câble de fildefer il s'agirait donc d'un ruban chauffant à puissance constante (ensemble de résistances alimentées en parallèle):

http://www.trs-online.com/joule.php

Influence capacitive ou inductive négligeable à 50 hz puisque le chauffage est obtenu par effet Joule.

D'après les calculs ce type de câble n'est pas utilisable en 12 volt pour le chauffage de son objectif:
Pour 10 watt il faudrait une R de U^2/P = 144/10 = 14,4 Ohm

La longueur du câble, sauf erreur, serait de: 277 ohm/ 14,4 ohm = 19,2 mètres!

PS: fildefer a mesuré la résistance et non pas l'impédance du câble; De plus comme il voudrait l'alimenter en 12 volt continu, il me semble que seule sa mesure de résistance pure est à prendre en compte.

[Ce message a été modifié par Alain 31 (Édité le 29-01-2012).]

[fildefer 0]

D'accord bon ben tant pis, cela aura au moins eut le mérite d'apprendre plein de trucs et ceux grâce à vous. Merci beaucoup.
Je vais regarder du coté du fil résistif chez conrad.

En lisant sur le net des pages à propos des résistances chauffantes j'ai vu qu'il existait parfois des interférences entre le système de régulation de puissance des résistances chauffantes et les ordinateurs ou les ccd.
Est-ce que cela vous est familier?
Apparement j'ai lu qu'une gamme chez kendricks (digifire 7 notamment) étaient étudiées pour justement ne plus créer d'interférences.

Amicalement
vincent

[chrystian 2]

En effet, en 50 ou 60 Hz, l'impédence (selfique ou capacitive) de ce genre de montage est tout à fait négligeable : les capacités réparties sont loin d'atteindrent des valeurs entrant en jeu. Pareil pour les selfs, en absence de noyau (fer ou ferrites) leur valeur est infime.
Pour les parasites : vraisemblablement, en 230 VAC, la régulation se fait par l'angle d'ouverture du triac (Thyristor 2 sens) ce qui entraîne des fronts raides à la fermeture du triac. Qui dit front raide dit harmoniques (théorème de Fourrier) ; ces harmoniques peuvent atteindre des niveaux et des fréquences qui vont interférer avec les circuits numériques sensibles. C'était le problème avec les premières alims à découpage qui bavaient allègrement (même bien filtrée, une alim à découpage actuelle génère du bruit, ce qui n'est pas le cas des alims ballast, toujours en vogue au labo).
Au niveau du matériel numérique, on s'affranchit de ce pb en truffant tous les câbles qui vont aux PC, tablettes, photoscopes... de filtres : cette grosse bosse enchassée à chaque extrémité, un bloc de ferrite. Car, outre le bruit transmis par les deux fils, il y a aussi le bruit récupéré par un seul fil qui fait antenne ! C'est pour cela que les ferrites sont au plus près de la fiche.
Par contre, en astro, comme il est recommandé d'alimenter les résistances de chauffage en 12 VCC (question surtout de sécurité ) il n'y a aucun risque de parasitage. Si l'on veut réguler la température, on peut le faire en manuel en mettant en série un gros potar 20 W 10 ohms (Conrad, mais assez cher) soit en utilisant un MOS monté en résistance variable (montage pas très compliqué et à faible prix : on trouve des MOS qui tiennent 30 A et supportent plus de 100 W de dissipation pour 2 euros)