Jean-Noel

Membre
  • Compteur de contenus

    812
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Last Connexion

    Soon available - 39769

Messages posté(e)s par Jean-Noel


  1. Sauf preuve du contraire, il me semble que Astrotelescope a honoré la totalité de ses commandes avant l’arrêt (mon très grand regret) de ses activités. J’ai vu Franck Grière hier, il est avant tout un passionné d’optique et je ne pense pas qu’il soit du style à mettre la clef sous la porte en abandonnant une commande en cours.
    John Lightolder aurait nettement amélioré l'état de surface de ses miroirs, à un niveau proche des bonnes optiques françaises. Je m’abstiendrais de prendre un oldham-optical mais cela n’engage que moi.

    Jean-Noël
    http://astrosurf.com/whoswho/fiche.php3?id=10206794653cd6552950928

    [Ce message a été modifié par Jean-Noel (Édité le 22-12-2008).]


  2. La stabilité des images est effectivement déterminante. Je choisis dans la mesure du possible le moment où la lune se situe à la distance zénithale la plus faible possible. Les images sont souvent stables lors des inversions thermiques, en début de soirée ou au lever du jour. Les fumées des usines me sont une bonne source d’indication lorsqu’elles ne montent pas dans le ciel. Jupiter était également un bon indicateur sur la stabilité des images.

    L’instrument doit être en mesure de pouvoir supporter des grossissements suffisants et offrir un contraste minimum. On ne peut changer les défauts de forme et l’état de surface des optiques ; On peuT toutefois éliminer les contraintes au niveau de la lame de fermeture, barillet, secondaire, système de blocage du miroir principal puis optimiser la collimation. Les grossissements employés, la propreté des oculaires, le diamètre angulaire de l’astre sélène et sa libration ont également leurs importances dans la recherche des détails sélénographiques tenus. comme le souligne Fred, l'angle d'éclairage sous lequel se présente cette rainure est important.

    J’ai observé cette Rima dans quelques bons télescopes : Je l’ai très bien vu un matin, à la binoculaire dans un C9 à G=360x, lorsqu'elle se présentait sous un angle d'éclairage, libration et stabilité en adéquation ce type d'observation. Je l'ai observée assez fréquemment (mais plus difficilement) en soirée dans mon T250 G=400x équipé d’un Zeiss abbé 4mm. J’ai partiellement observé cette fine et régulière rainure dans un T300x430, donc l’optique a été reprise par JML ; Quatre craterlets étaient alors visibles au centre de Platon malgré le positionnement éloigné du terminateur au 10ème jour. Un C11 bien collimaté devrait pouvoir sortir cette rima (avec un bon oculaire de 6 ou 7mm). Bonne chance dans ce prochain test.

    Amicalement
    Jean-Noël
    http://astrosurf.com/whoswho/fiche.php3?id=10206794653cd6552950928

    [Ce message a été modifié par Jean-Noel (Édité le 08-12-2008).]


  3. On avait discuté du choix du miroir secondaire et du champ de pleine lumière ici : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum2/HTML/025517.html

    C'est surtout la qualité optique du miroir primaire, l'état de surface et la collimation des optiques qui feront le contraste des images planétaires et la capacité à grossir un détail tenu à l'oculaire (si la turbulence le permet). L'influence de l'araignée n'est pas négligeable.
    Il convient d'éviter un secondaire trop petit dont le bord serait rabattu.

    Un secondaire à L/8 dont l'état de surface est soigné permet de bons résultats avec une obstruction de 23% : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum15/HTML/000801.html
    bonne lecture.

    Celui de mon prochain Dob (1/10ème de frange, obstruction 16%, champ de pleine lumière 32') vient de chez Romano Zen à Venise.


  4. Avec beaucoup de retard...
    bienvenu sur Astrosurf Astronome08,

    Je me régalais à pointer ma lunette de 60mm sur la nébuleuse planétaire "Dumbbell" (M27), le double amas du Persée (NGC869-NGC884), la nébuleuse d'Orion déjà, les étoiles doubles colorées, les planètes et les paysages lunaires, de très bons moments passés à mes débuts.

    La galaxie d'Andromède est bien visibles dans les conditions parfaitement décrites par l'ensemble des observateurs présents sur ce post.

    Serais-tu des Ardennes Astronome08 ?
    Rethel, Charlevilles, Vouziers, Givet ?

    Amicalement

    Jean-Noël (Vireux-Molhain, Ardennes)
    http://astrosurf.com/whoswho/fiche.php3?id=10206794653cd6552950928

    [Ce message a été modifié par Jean-Noel (Édité le 19-07-2008).]


  5. Salut benjamin et Fabrice.

    Je vais faire vite ce soir car je dois préparer ma valise pour partir à Montpellier demain après le boulot. Je serai de retour dans les Ardennes dans la nuit de lundi à mardi.
    Benjamin, le quintet est visible dans un C9, il doit donc l’être dans un 200mm. Bonne observation.


    Fab, avec grand plaisir ! Si tu viens dans les Ardennes en Septembre/Octobre, le T510 sera peut-être opérationnel pour les observations sélénographiques poussées. Je dois encore trouver un système de cercles digitaux (type Argo-navis) pour dénicher les doubles et les objets exotiques.

    Jean-Noël.


    [Ce message a été modifié par Jean-Noel (Édité le 09-07-2008).]


  6. Robert,

    L'optique du T560 n'était vraiment pas top, surtout au niveau de l'état de surface du primaire poli au papier de verre américain. J'ai vu beaucoup de chose mais la centrale de M57 et les couleurs des nébuleuses ne passent pas. Je tenterai avec mon futur T510 dans le sud Belgique et les Ardennes françaises sous ciel peu turbulent.
    Jean-Noël


  7. Très beau Croa Benjamin, cela fait plaisir de voir un mordu à Reims. Je pensais l'astronomie un peu absente de la cité des sacres, il n'en n'est rien.

    Cela me fait plaisir de voir que tu te passionne également pour les couples stellaires. Tu peux esayer de pointer Eta CRB, Delta cyg, 36 And, Lamdba Cyg, WDS19535+2405, WDS18570+3254, WDS18575+5814 et bien sur Zêta Bouvier.
    Coté NP, j'aime beaucoup NGC7009. Tu peux également rechercher les galaxies du catalogue Arp et bien sur le quintet.

    Jean-Noël


  8. Salut Michaël,

    En fait, il te faudrait :
    un 31mm+OIII (nébuleuses étendues)
    un 20mm (Nagler)
    un 10 (Pentax XW)ou 9mm(Nagler)
    un 7mm (Nagler T6)
    Un 5mm (Pentax XW)
    deux barlows 2x et 3x (Televue)

    Les amas globulaires M5 et M92 sont superbes au T300.

    Salut Benjamin, c'est quand que l'on se fait une soirée à Beine-Nauroy ?

    Amicalement
    Jean-Noël


  9. La centrale de M57 perceptible dans un T300 indique que Breil (avec la vallée des merveilles) doit vraiement être un petit coin de paradis. Perso, je ne l'ai pas vu au T560 dans à la frontière Belge (Mvlon~5.8, optique non traitée Hilux, transmission du miroir secondaire perfectible). Le centre n'est pas noir donc plus difficile.
    Jean-Noël

  10. Salut Mickaël


    Superbe CROA. Cela me rappelle beaucoup de bons souvenirs. Pour te faire une idée de ce que l’on voit avec d’autre grossissements, voici une description de quatre objets au T300 depuis la frontière belges ( ciel soumis à la pollution lumineuse mais encore correct ; MVlon~5,8, voie lactée bien visible au dessus de 20° au dessus de l’horizon mais délavée).

     Le quintet de Stephan est difficilement perceptible au Nagler 26. Très pâles et très peu contrastées, la perception des galaxies s’améliore au fur et à mesure que l’amplification croît. L’image, reste fantomatique et le Nagler 9mm (T300x170) ne permet pas de compter précisément le nombre d’objets observable compte tenu du très faible contraste. Le Nagler 7mm (215x) assombri encore le ciel et quatre galaxies sont maintenant clairement identifiables (NGC7320, NGC7319, NGC7318B, NGC7318A). Nous poussons l’amplification à 300x (Pentax XW5), c’est la folie, ça tient et le quintet prend tout le champ !

     La nébuleuse North America est bien visible depuis le sud de la Belgique. C’est possible ! Le « Mexique » apparaît très lumineux et complexe au T300 équipé Nagler 26mm + OIII. Les côtes du golf du Mexique apparaissent facilement. Plus au Nord et perdu aux milieux d’un champ très riche en étoiles, NGC7000 se noie dans une immense nébulosité dont la luminosité décroît doucement au fur et à mesure que l’on se rapproche du « Canada ». L’image au nagler 26mm manque de champ pour apprécier la nébuleuse North-America et le Pélican en même temps. NGC7000 est bien visible au chercheur 50*9+OIII.

     Le Pélican (IC5070-67), nettement plus faible que NGC7000, se dévoile mieux en faisant sortir du champ 56 et 57 Cygne. Le cou du Pélican est bien visible au T300x60 (Nagler 26 + OIII). Le reste de la nébuleuse reste relativement diffus et le bec est assez difficile. Le Zeiss UWF 30+OIII permet de voir simultanément les yeux du pélican et la très lumineuse « cote est » de la nébuleuse North-America. L’image est splendide. Nous n’avons pas vu avec certitude IC5070 au chercheur 50*9+OIII..

     Pour NGC7331, NGC7335 (Mv=14), NGC7337 (Mv=14.6) et NGC7340 (Mv=14), tes résultats sont à peu près les même qu’ici : Visible comme une ellipse laiteuse, la belle galaxie de Pégase, présente une condensation centrale bien marquée et ressemble à M31 dans un petit instrument. Les 3 galaxies satellites NGC7335 (Mv=14), NGC7337 (Mv=14.6) et NGC7340 (Mv=14) sont visibles avec difficultés. NGC 7340 est dans le prolongement de deux étoiles. Nous n’avons pas perçu NGC7336 (Mv=14) ! ses dimensions sont-elles trop petite pour être identifiées ? NGC7331 tient 300x avec succès (Pentax XW5mm).

    Fais nous surtout d’autres beau CROAs, c’est un plaisir de te lire Mickaël.

    Amicalement
    Jean-Noël
    http://astrosurf.com/whoswho/fiche.php3?id=10206794653cd6552950928


  11. Salut Bruno,

    Ben non, même en recherchant, il ne me semble pas avoir dis hier qu'il ne fallait pas d'oculaire entre le plus faible grossissement disponible et D/1, j’ai simplement dis que "Les grossissements de 120x à 150x sont peu intéressants sur des télescopes d’environ 200mm d’ouverture sauf pour les variabilistes", sans avoir pour cela parlé de D/2. Je pense bien sûr que le grossissement résolvant est adapté à l’observation des galaxies et continue à pensée que D/1.5 n’est opimal que pour l’observation des étoiles variables. Je recommande donc un Nagler 20mm ou un Pentax XW20mm pour le grossissement résolvant. D’autres oculaires grands champs de 20mm font certainement l’affaire comme le Baader.

    Je pense également que le grossissement utile est indispensable pour exploiter le potentiel de l’instrument, je classe ce grosissement dans le minimum vital dont je parlais. Pour le C8, je recommande chaudement un Nagler 9 dernière génération ou un Pentax XW10mm. Ces deux excellents oculaires sont bien adaptés à l’étude des demi-tons planétaires et également à l’observation des amas globulaires. Ils seront surtout parfaitement adaptés à une future configuration T300 F/d5 par exemple.

    Lorsque la turbulence est supérieure au pouvoir séparateur de l’instrument, l’image est constituée par un ensemble de tavelures dont l’ordre de grandeur permet de définir la notion de rendement d’un objectif. R = a /( a + t ) où R est le rendement ; "a" est le pouvoir séparateur de l’optique, exprimé en seconde d’arc et "t" est le seeing également exprimé en seconde d’arc. Sans turbulence aucune, le rendement serait de 1. Lorsque le rendement est inférieur à 1, ce qui est toujours le cas, le grossissement résolvant effectif , c'est-à-dire celui qui correspond à la limite de résolution imposé par l’agitation atmosphérique, s’obtient en multipliant le rendement par le grossissement résolvant théorique de l’optique. Ainsi, lorsque un T500, dont le pouvoir séparateur théorique est de 141/500=0.28", est soumis à un seeing de 0.25", sont rendement tombe à 53% ; son grossissement résolvant effectif est alors de 132x, le grossissement maximal devraient être dans ses conditions d’environ 630x. Cela correspond assez bien à ce que j’observais chez Michel Walbaum.

    Il est intéressant de comparer le pouvoir de résolution d'un télescope au pouvoir de définition sur la lune par exemple, c'est à dire le plus petit détail observable, dont la visibilité dépend du pouvoir séparateur de l'instrument, de la forme et du contraste de l'objet. Ainsi, en fonction du contraste, le pouvoir résolvant de l'oeil peut varier de 5 à 180" sur un paysage ! Au télescope une rima de 0.25" pourra être visible alors qu'un dôme faiblement contrasté de 1.5" et éloigné du terminateur sera difficilement perceptible. En ciel profond par luminosité quasi nulle, s’est encore pire, la limite d’acquitté visuelle, qui avoisine 1’ pour des objets bien éclairés, s’élève à 12’ au seuil de la perception, dégradant d’autant le pouvoir de définition pour des objets si peu lumineux qu’ils sont à peine visibles. Mais je crois que l’on s’éloigne du sujet initial.

    Pour terminer je préconise donc pour Gibet : un Zeiss UWF30mm - Nagler 20 - Pentax10 ou Nagler9 - Pentax Xw7 ou Nagler 7mm T6 et une barlow2. Le Pentax 10 ou le Nagler 9mm sont adaptés à l’observation planétaire et des Amas globulaires. Le Pentax 7mm et le Nagler 7mm T6 sont un régal sur la Lune (Il faut proscrire le Nagler 7mm d’ancienne génération). Le Pentax 10 muni d’une barlow (ultima, TV powermate, constitue une bonne base pour l’observation des détails sélénographiques et la résolution des couples serrés.

    Heureux d’être en phase avec toi Bruno.

    Jean-Noël


  12. "Mon expérience me dit exactement le contraire"

    Bruno, il est plaisant de lire que ton expérience te "dit exactement le contraire" de celle de Jean-Texereau. Je te renvoie à la lecture de la page n°219 du CTA, où sont écrites, mot à mot, les recommandations que tu contres. Je ne doute pas de ton expérience, mais de là à la comparer à celle de Jean TEXEREAU ! En 35 ans d’Astronomie depuis 1973, mon expérience est tout à fait en accord avec ses recommandations comme avec les recommandations de D.Godillon, P. Martinez, M Walbaum (10 ans passé en sa compagnie, donc un peu briffé), Danjon et Couderc et les observations de G. Gauthier, observateur exceptionnel de la revue des constellations.

    "Le grossissement D/2 à D/1,5 est celui que je préfère car c'est lui qui détaille au mieux le ciel profond (résolution des amas globulaires en étoiles, vision des galaxies faibles, etc.)"

    Tu ne peux pas globaliser un grossissement adapté à tous les objets du ciel profond. Quand je Pointe le Pélican, la North América ou la nébuleuse de la rosette(2237/38/39), j’utilise le grossissement équipupillaire muni d’un bon filtre interférentiel et non D/1,5 ! Quand je pointe une nébuleuse planétaire de petite dimension ou un amas globulaire, je n’hésite pas à utiliser le grossissement utile, les observateurs émérites de ce forum n’hésitent d’ailleurs pas à grossir d‘avantage pour ce type d’objets. La vision d’une galaxies faible dépend non seulement de sa magnitude globale mais également de ses dimensions et de son type. Là encore, j’utilise des amplifications différentes si j’observe M33 et le Quintet de Stephan. Je n’hésite pas dans ce dernier cas à pousser jusqu’au grossissement utile. Pour une observation courante des galaxies, j’utilise le grossissement résolvant (pupille de 2mm et non 1.5mm).

    Je précise que parmi mes instruments, J’utilise un LX200 de 305mm et je n’ai jamais perçu la nécessité d’y appliquer un grossissement correspondant à une pupille de 1.5mm pour l’observation des galaxies.

    "- Avec mon ancien Mewlon 210 mm (ouvert à F/11,5) j'avais un 30 mm (D/2,6) et une très bonne Barlow x2 (Mizar ETL) qui donnait un grossissement de D/1,3. Il était évident qu'on voyait un peu plus d'étoiles avec la Barlow, mais aussi un peu plus de galaxies."

    !!!!! L’observation des objets faibles nécessite le plus de lumière possible. La clarté obtenue règne en maître dans ce domaine. J’ai comparé la luminosité des images obtenues par plusieurs séries d’oculaires (Zeiss/Clavé/Nagler), par rapport à des oculaires de focales doubles, transmission similaires mais équipés d'une barlow (Powermate). La différence de luminosité (tube pointé sur le mur d’un Danjon illuminé) était plus que visible. Sauf en raison de manque d’oculaires ou d’un rapport F/D très court, le choix d’une lentille de Barlow pour l’observation des galaxies tient de la fumisterie.

    "Par exemple dans le groupe de NGC 3190 je voyais deux galaxies et une troisième en vision décalée. Avec la Barlow apparaissait la quatrième, très faible."

    La limite d’acquitté visuelle, qui avoisine 1’ pour des objets bien éclairés, s’élève à 12’ au seuil de la perception, pour des objets si peu lumineux qu’ils sont à peine visibles. Pour rendre perceptible leurs formes, il faut donc augmenter leurs dimensions apparentes, donc le grossissement, quitte à perdre un peu de clarté. Personnellement, je n’hésite pas à pousser jusqu’au grossissement utile en utilisant un oculaire de bonne facture. J’observe personnellement NGC3190 au grossissement résolvant, comme le faisait G. Gauthier et les observateurs du Night-Sky Observer’s guide (le bouquin est rangé dans ton armoire).

    " - Avec mon ancien C8, j'avais des Super Plössl 32 mm, 15 mm et 6,4 mm (choisis d'après mon expérience au Mewlon notamment) en plus du 25 mm fourni avec le tube, et le 15 mm est celui qui sortait le plus souvent. Il montrait mieux les objets courants du ciel profond que le 25 mm (oculaire bas de gamme, il est vrai) ou le 32 mm du fait que le ciel était plus noir. Pour les amas globulaires résolus, il était en général préférable au 6,4 mm (et bien sûr au 32 mm/25 mm qui les résolvaient mal à cause du trop faible grossissement) mais je pense aujourd'hui qu'un 10 mm aurait pu être testé dans ce cas."

    Compte tenue de mes propos ci-dessus, cela ne me choque pas qu’un 15mm puisse mieux donner sur un C8 qu’un oculaire de 25mm, dont la pupille de 2.5mm n’atteint pas le grossissement résolvant, donc le pouvoir séparateur de l’instrument.

    Il me semble claire également qu’un 15mm donne mieux sur un C8 qu’un oculaire de 6.4mm dont la pupille de sortie de 0.64mm est inadaptée à l’observation des galaxies. On peut néanmoins observer avec une telle amplification, certains objets du ciel profond comme les nébuleuses planétaires et même les amas globulaires, si le seeing, la qualité et l’alignement optique sont de premier ordre. Au T520 chez Michel Walbaum, nous observions les amas globulaires et les NP avec une amplification habituel de 500x. Je suis monté à 428x sur M15 avec le LB300mm traité Hilux de Attila08, dont l’optique a été reprise par Jean-Marc Lecleire. Mon Ancien T560 s’écroulait après 320x !

    " - Avec mon ancien Kepler 200/1200 j'avais 25 mm, 15 mm, 9 mm et 6,4 mm. J'ai fait des tests de magnitude limite stellaire. Le 15 mm (D/2,5) n'allait pas aussi loin (mais de peu) que le 9 mm (D/1,5). Sur les galaxies, le 9 mm montrait mieux les plus faibles que le 15 mm (j'ai testé ça dans l'amas de la Vierge). Cela dit, la différence entre 15 mm et 9 mm était faible, plus faible que la différence entre 25 mm et 15 mm."

    De nouveau, ton 25mm ne permet pas à ton ancien télescope d’atteindre le grossissement résolvant. Pour un test de magnitude limite stellaire, tu aurais pu utiliser l’oculaire de travail donnant une bonne exploitation de l’instrument par l’œil, donc une pupille égale ou un peu inférieure à 1mm. Le meilleur rapport signal/bruit (demi-ton planétaire, Mv limite) correspond à une pupille de ~0.9mm. Ce sont mes amplifications habituelles pour l’observation des amas globulaires et des demi-tons planétaires ténues.

    " Avec un diamètre moyen (200 mm), ce qu'on cherche, c'est résoudre en étoiles les amas ouverts et globulaires, voir plein de taches floues et éventuellement des détails dessus."

    C’est ce que toi, tu cherches ! D’autres observateurs recherchent les nébuleuses par réflexion, nébuleuses obscures ou encore diffuses. D’autres comme moi par exemple, cherche à disséquer les amas globulaires et même à séparées des couples stellaires particulièrement serrées (c’est du ciel profond aussi).

    " Pour ça, j'ai utilisé suffisamment de télescopes de 200 mm pour constater qu'un grossissement de l'ordre de D/2 à D/1,5 (et plutôt D/1,5) était optimal. "

    Je n’ai pas trop utilisé de télescope de 200mm de diamètre, juste un Meade 826F 200/1200 et deux C8. J’ai par compte eu en ma possession quelques instruments me permettant de me faire une idée de la chose : Zeiss 63mm Telementor2, L80/1440 Gretan, Perl Vixen L102, T114/900 SBS et Ganymède, Takahashi FS152, Intes MK66 (une daube), Intes M703(Bof), Mewlon180, Mewlon210 (bof), C9 trié( superbe), T254 Fd5 Astam, T250 Fd6.6 Astam (une merveille), LX200 305mm EMC, LB301 repris JML(le meilleur télescope de sa catégorie), T406/2400 Taissy (une daube), T520 Chez Michel Walbaum (Meilleur télescope utilisé dans ma vie), T560 F/D5 low-rider miroir Galaxy-optic . Je ne parle pas des instruments utilisés occasionnellement : L232 Rocbaron, Obsession 450mm, Meade 406mm, Meade LX200 de 355mm, Meade LX50 de 250mm, L150 Zeiss… et ma paire de binocles pour te répondre
    . J’ai donc pu également constater : D/2 oui ; D/1.5 non !

    " Grossir moins fait perdre quelques étoiles ainsi que les plus faibles galaxies. "

    Oui

    "Grossir plus ne fait rien gagner, je trouve (sauf sur les nébuleuses planétaitres brillantes, bien sûr)."

    Faux ! tu gagnes notamment sur les amas globulaire. Pointse ton télescope en périphérie de M13 avec D/1,5 et montes au grossissement utile. Tu constateras certainement un gain notable, sauf si ton ciel est agité ou ton télescope de qualité optique perfectible.

    "Il manque le grossissement moyen, celui qui permet de détailler le ciel profond ! Adieu les faibles galaxies des amas, adieu la résolution des amas globulaires en étoiles (la différence de magnitude entre le grossissement équipupillaire et le grossissement moyen est de l'ordre de 1 ==> les amas globulaires sont souvent des taches floues à faible grossissement et des amas résolus au grossissement moyen)."

    Ne me fait pas dire ce que je n’ai pas dit. Si tu me relis, l’introduction de ma phrase est "Un équipement sommaire doit comprendre" et non "L’équipement se limite à". Je dis simplement qu’en premier lieu,

    1) il faut un oculaire permettant une revue générale des objets du ciel profond, donc également des nébuleuses étendues et les comètes donc un champs le plus étendu possible. Un oculaire de G=D/1.5 ou 2 ne le font pas, donc ne peuvent être retenu comme première acquisition.

    2) Il faut un oculaire donnant des images planétaires, un oculaire donnant G=200-250x sur un C8 permet également de commencer à percevoir les surfaces sélénographiques et même les étoiles doubles.

    Je n’ai pas dis qu’il faille s’arrêter là, j’ai parlé d’un équipement sommaire, donc d’un minimum de 2 oculaires à avoir dans sa panoplie. Il est évident qu’une série d’oculaires s’impose par la suite D/6 ; D/4 ; D/2 ; D ; 1.5D, 2D et même 2.4D dans certains cas. Il est également intéressant de disposer d’amplifications entourant le grossissement utile afin de prendre en compte les conditions de turbulences locales à l’instant T. Cela dit, il vaut mieux investir dans quelques oculaires de bonnes qualités que dans une pléthore d’oculaires bas de gamme.

    Jean-Noël
    http://astrosurf.com/whoswho/fiche.php3?id=10206794653cd6552950928


  13. "Pour moi, vu que tu as déjà 6,4 mm et 32 mm, l'oculaire de 10 mm est une mauvaise idée. Il faudrait plutôt un 15 mm. À moins que tu vises à plus ou moins long terme une gamme à quatre oculaires ? Là, effectivement, on pourrait imaginer un 20 mm et un 10 mm. Mouais."

    Un oculaire de 15mm fournit une amplification de 135x sur un C8, Les grossissements de 120x à 150x sont peu intéressants sur des télescopes d’environ 200mm d’ouverture sauf pour les variabilistes. Un équipement sommaire doit comprendre l’oculaire le plus faible se montrant dans le coulant disponible, dont la pupille sera suffisante pour l’étude des objets faible : nébuleuses, comètes, lumière cendrée, donc le 32mm est OK). Ensuite il faut un oculaire de travail donnant une bonne exploitation de l’instrument par l’œil, donc une pupille un peu inférieure à 1mm et G voision de 250x sur un T200mm. C’est l’oculaire permettant une bonne étude des surfaces planétaires. Un oculaire de 8 à 9mm de focale conviendrait donc bien pour un C8. Une valeur trop faible ou trop forte de 30 ou 40x, vers 250x ou 300x se traduit souvent par une perte bien décelable dans la vision des détails contrastés. CF Texereau page219.


  14. Bonjour Gibet.
    Tout d’abord, soit le bien venu sur Astrosurf.

    Pour répondre à ta première question, le par buée du C8 est un peu court, il suffit de t’en confectionner un en carton (type ondulé emballage TV). Tu devrais être tranquille en adoptant une longueur de 50-60cm (Celui de mon LX200 de 305mm mesure 70 à 75cm de longueur). Tu peux également t’équiper d’un sèche-cheveux de camping à brancher sur une petite batterie ou sur la prise allume cigare de ta voiture. Ainsi équipé : Adieu la buée !
    Ne touche surtout pas à la lame de fermeture sans préalablement avoir consulté les postes relatifs à ce sujet.

    Pour essayer d’apporter ma contribution à ta 2eme question, un C8 n’est pas un diamètre très important pour détailler les galaxies ; C’ est l’une des raisons pour laquelle de nombreux observateurs se sont orienter vers des Dobsons de plus grands diamètres (d’où le succès des Dobsons de 305mm du commerce). Des galaxies lumineuses comme par exemple M81-82, NGC4565, M51 ou encore le Sombrero devraient néanmoins être très sympa à regarder dans un bon oculaire grand champ de 10 ou 12mm.
    La première chose à dire : Le plus important est la qualité de ton site d’observation et l’alignement optique de ton télescope. Si à l’œil nu, la voie lactée est un splendide poudroiement laiteux éperdu dans un fourmillement de magnifiques étoiles, les nuages obscurs, filament lumineux et les délicats fuseaux des galaxies se révéleront comme autant de splendeurs dans ton télescope. Il vaut ainsi mieux regarder les galaxies dans un petit télescope situé dans un bon site, que dans un T500 englué sous la pollution lumineuse d’un ciel urbain. La beauté du ciel profond n’est pas dans la couleur des galaxies, seulement perceptibles sur les clichés photographiques et les images CCD, mais dans le relief saisissent que procure la vision des ces objets fantomatiques dans un champ de velours noir constellé de fines étoiles.

    Autres dernières petites questions, est-ce normal qu'en ce moment mars ne ressemble qu'à une petite taches rouge-blanchâtre?.

    Mars n’est plus en opposition avec la Terre, et son diamètre est petit, un confetti de à peine plus de quatre secondes d’arc si mais souvenirs sont exacts. Le C8 à une obstruction relativement importante, cela lui confère moins de contraste qu’une lunette Apochromatique. Mars doit donc bien ressembler à un minuscule disque rouge-blanchâtre er non pas à une tâche. Il faudrait dans ce cas revoir l’alignement optique de ton C8 : http://legault.club.fr/collim_fr.html et http://www.astrosurf.com/sweiller/Collimation.html

    Quelques astuces pour que je puisse progresser?
     Observer sous un bon ciel, stable pour le planétaire, ruissellant d’étoiles pour les ciel profond ;

     Aller observer à plusieurs pour instaurer une dynamique de motivation ;

     Surtout bien collimater les instruments pour obtenir une image fines, détaillée et contrastée ;

     Se rapprocher d’un bon club d’astronomie de ta région ;

     Te munir d’un bon atlas du ciel et de la Lune ;

     Regarder les forums d’astrosurf (un peu de Pub pour nos géniaux administrateurs)

     Opter pour une bonne série d’oculaire très grand champs : 40 mm ou 30mm, 12mm et 9mm

     Un jour, t’offrir une bino et deux oculaires 70° de 23 ou 24mm.

     Dès septembre, explorer le moindre détail Lunaire au télescope : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum15/HTML/000801.html

     Observer, observer et toujours observer… : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum15/HTML/000816.html

    J'espère t'avoir un peu aidé
    Amicalement
    Jean-Noël
    http://astrosurf.com/whoswho/fiche.php3?id=10206794653cd6552950928


  15. Vraiment superbe. Quel talent !

    J'avais déjà beaucoup aimé les beaux dessins de la région d’Aristillus http://www.astrosurf.com/ubb/Forum15/HTML/000530.html et de Erathosthenes http://www.astrosurf.com/ubb/Forum15/HTML/000531.html. Le style de dessins très particulier de Pierre évoque la finesse d'une vision des paysages lunaires à la binoculaire : c'est très beau.

    Je trouve le dessin de Nicolas absolument sublime, en terme de finesse et au regard de la résolution obtenue dans le collier de perle. Beaucoup de fins craterlets devaient être visibles à l'oculaire mais les reproduire dans le détail, tout en pointant le télescope sans arrêt, représente un travail ingrat et monstrueux, voir inhumain. Quand je pense à la somme des difficultés et de travail pour aboutir à un tel résultat, je vous dis à tous les deux bravo et chapeaux bas.

    Bien amicalement
    Jean-Noël
    http://astrosurf.com/whoswho/fiche.php3?id=10206794653cd6552950928