Maïcé

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Messages posté(e)s par Maïcé


  1. Tiens, ton idée me plaît Hale... et celui qui commence le nouveau fil fait un p'tit résumé des données astrophysiques de l'objet par la même occasion.
    Là, je me sentirais de participer... Je peux toujours extraire quelques phrases sérieuses de mes CROAs-fleuves à la nomenclature fantaisiste.

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    Bonnes nuits! Et faites-nous en profiter
    Maïcé


  2. Merci tous les deux...
    Pour les dessins, il me faudrait la possibilité d'une installation confortable, ce qui n'est pas encore le cas... La voiture ne permet pas d'emporter une table et chercher le crayon au fond du sac à dos où on l'a jeté pour changer d'oculaire, je ne le sens pas encore.
    Et puis comme nous sommes deux observateurs et que je ne veux pas léser Teepee en restant collée à l'oculaire trop longtemps, on attendra d'avoir un deuxième télescope avant de se lancer... Déjà, si je n'oublie pas mon dictaphone la prochaine fois, je devrais arriver à des descriptions plus précises en attendant.

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    Maïcé


  3. Bob, tu n'as pas abusé de substances hallucinogènes? Jupiter avec des bandes "terre de sienne"! Et le mille-feuilles est avarié, je vois bien les traces de moisissure dans la crème anglaise!
    A moins que la perspective de ce week end ne te fasse perdre le sens de la mesure !

  4. Si la nuit du 18 avril a été nuageuse, ne permettant même pas d’identifier les constellations, le ciel restant voilé dans les échancrures des nuages les plus denses, heureusement, la nuit du 19 a été meilleure. Pourtant ce premier soir, nous avons observé Jupiter turbulente, mais qui montrait outre ses deux bandes sombres habituelles, une fine rayure dans l’hémisphère sud et 2 festons très foncés entre les 2 bandes équatoriales à peu près au méridien au moment de l’observation (entre minuit et 1 heure du matin heure locale).
    La seule autre observation qui mérite un commentaire ce jour-là est M51 au Nagler de 26mm. On voyait nettement les 2 galaxies comme deux halos autour de centres ponctuels avec un renforcement comme un anneau autour de M51 elle même. Le Nagler 13 n’a pas permis d’avoir plus de détails avant qu’elle ne disparaisse dans les nuages.

    Passons à la nuit du 19 avril, bien plus intéressante.
    Tout d’abord précisons les conditions atmosphériques de ce dimanche: Après une succession de coups de vent violents accompagnant des pluies diluviennes avec des averses de grêle, les nuages se sont dispersés vers 22h30, laissant un ciel lavé sous un vent encore soutenu et très frais (pas plus de 3°), mais très turbulent… Nous renonçons donc à observer Jupiter pourtant un passage de la tache rouge et une occultation de satellite sont prévus. Mais les conditions ne sont pas favorables. Ce n’est pas grave, j’attends que la Vierge me dévoile les secrets de ses galaxies depuis si longtemps.
    Comme nous ne savions pas quel répit nous laisserait la météo, nous avons observé juste devant la maison, mais le ciel était relativement bon, M13 visible à l’œil nu sans problème, pas de halo lumineux. La maison nous bouche l’horizon nord et les arbres qui nous entourent ne laissent que de profondes échancrures au sud et à l’ouest, l’est est assez bien dégagé.
    Donc pointage de M84 et M86 au Nagler de 26mm, à 58x, les 2 Messiers sont bien brillants mais ce sont leurs compagnes qui attirent l’œil. Pas moins de 8 galaxies brillantes à l’oculaire et une impression toujours différente suivant celle qui est centrée, plaisir renouvelé de se promener dans cet amas brillant ! Au centre du trio M84 (ronde) / M86(ovale) / NGC 4388 (en fuseau), il y a une galaxie moins étendue et plus faible néanmoins bien visible, NGC 4387. Au petit jeu de « je suis le point de mire », M86 au centre de l’oculaire est entourée de 3 galaxies en fuseau qui lui font « face », outre NGC 4388, il y a NGC 4425 et NGC 4402. Si l’on s’éloigne des Messier, on trouve 2 jolis couples : les yeux (NGC4435/4438), légèrement dissymétriques, l’un est nettement en amande et une réplique plus petite (NGC 4458/4461 de magnitude 12.1 et 11.8). Si l’on continue à promener l’oculaire, on découvre toujours de nouvelles galaxies, tous ces univers à portée d’yeux ! D’ailleurs il est assez facile de perdre ses repères… Il m’a fallu reprendre la carte de la région pour nommer cette grosse galaxie apparue vers le sud en partant des yeux… C’était M87 !
    Après cette promenade dans l’amas, détaillons les galaxies les plus intéressantes au Nagler 13 soit avec un grossissement de 115x.
    D’abord M104 qui est si bas qu’on doit profiter de son passage dans l’échancrure des arbres pour l’observer. Je ne l’avais observée qu’à l’ETX où l’on en voyait qu’une tache oblongue… Un des premiers objets que nous avions tenté à l’achat de l’ETX, c’était bien décevant. Là, rien de tel, elle est brillante, allongée et l’étoile qui lui sert de point d’équilibre me rappelle NGC 4565 mais la courbe du bulbe est bien plus marquée, la ligne noire le sépare en 2 parties très inégales. Je n’arrive pas à y voir un sombrero, plutôt une toupie.
    En remontant vers le nord NGC 4536 oblongue qui ne m’a pas laissé de souvenir percutant… Il faut dire aussi que j’ai oublié le dictaphone acheté spécialement pour prendre des notes, les mains dans les poches et l’œil collé à l’oculaire !
    M61 dont Bruno m’avait dit qu’elle dévoilait facilement ses bras… Je ne l’ai trouvée que presque ronde, on voit qu’il s’agit d’une galaxie vue de face avec des irrégularités de brillance dont je suis incapable de déterminer la position avec précision, si ce n’est celle qui est au bord nord, excroissance qui serait un bras, une zone HII dense dans un bras ?
    NGC 4535. Elle présente sur les photos des bras en S parfait ! Mais à l’oculaire, on ne distingue qu’une tache pâle presque circulaire qui fait bien penser à une galaxie de face mais les bras sont trop faiblement contrastés pour être visibles à ce diamètre et ce grossissement. A retenter dans un plus grand diamètre.
    NGC 4567/68 les deux galaxies forment une tache en forme de cœur ou de moule ouverte. Il y a très peu de différence de brillance sur l’ensemble de la surface, on ne voit pas vraiment de noyau plus marqué. Un peu au nord, il y a une autre galaxie oblongue NGC 4564, pas assez allongée pour être la frite qui accompagne ma moule, mais elle est dans la même assiette tout de même ! De magnitude comparable à ses voisines, son noyau est plus brillant.
    Plus haut M59, brillante, sans détail… Un objet à tenter de trouver aux jumelles sous un bon ciel ? parce qu’au 250, elle ne révèle pas de structure, je suppose que c’est une lenticulaire.
    De là, nous sommes passés allégrement à M87, un autre gros pâté, puis M90 aussi brillante, ovale allongé dans le sens nord sud, mais dont la surface est moins uniforme sans pour autant révéler ses bras.
    NGC 4762 est une aiguille fine à côté d’une étoile brillante.
    NGC 4216. Bien sûr comme je n’ai pas pris de notes sur le moment, j’ai quelques difficultés à me rappeler mes impressions. Et je me mords les doigts d’avoir oublié le dictaphone. Si mes souvenirs correspondent bien à cette galaxie, voici ce que j’en ai dit : en fuseau orienté Nord Sud, le noyau brillant en est légèrement décentré. Bien sûr si j’avais poussé le tube, j’aurais pu découvrir une de ses voisines qui la rend caractéristique, un alignement de 3 galaxies vues par la tranche, en léger arc de cercle… Mais je n’ai vu ni l’une ni l’autre…
    Si l’on continue de remonter, nous voilà dans la chevelure de Berenice. J’étais tentée par ce qu’on peut voir de l’amas Coma (Abell 1656) dans un 250… Mais ils m’a fallu allumer 4 fois la lampe frontale (même rouge, c’est un phare au dessus des yeux) pour repérer le cœur de l’amas, NGC 4874… Si bien que lorsque je suis arrivée à l’oculaire, je n’ai pu distinguer que NGC 4874 et 4889, les plus brillantes. Thierry qui ne s’était pas ruiné la vue a perçu en plus NGC 4921, NGC 4911 et NGC 4839 de magnitude 12.1 à 12.8.
    Comme la nuit est froide et que l’amie qui nous reçoit commence à manifester le désir de rentrer, nous décidons de lui faire découvrir des galaxies qui réchauffent… Au moins le cœur !
    Tout d’abord, NGC 4565, très fine et longue. La bande d’absorption est visible au delà du bulbe brillant. Cette galaxie est vraiment magnifique… Et si M104 était encore visible, je ferais bien un aller-retour pour les comparer !
    Pas très loin NGC 4725. Comme le ciel ne paraissait pas encore très sombre dans l’oculaire, nous avons tenté un plus fort grossissement au 6.7mm soit 224 fois. Mais l’image ne gagnait pas en détails ! Retour au 13mm qui offre un grossissement intéressant pour les galaxies. L’orientation de la « barre » est visible et il y a un léger assombrissement autour du noyau qui révèle la présence des bras, dont seul le nord est perceptible.
    M64 offre aujourd’hui la plus belle vision que j’en ai eue ! Le halo est réellement très étendu autour du noyau brillant souligné d’un trait de Kohl sombre mais pas noir, très facile en vision décalée, il faut quelques secondes pour le voir en vision directe. C’est surprenant, cette bande d’absorption qui ne va pas au delà de la partie brillante, laissant le halo assez uniforme.
    M51 offre une heureuse surprise aussi par rapport à la vision de la veille ! Certainement ma plus belle vision de M51 au 250 ! les noyaux sont très brillants dans un halo étendu, non seulement on voit les bras sur la périphérie mais aussi leur départ contre le noyau de M51 et des nodosités brillantes dans le bras le plus proche de NGC 5195… Mais les 2 galaxies restent bien séparées, pas de pont de matière visible entre les 2 galaxies, même si le bras qui s’étend vers NGC 5195 semble déformé (rectiligne à la place d’incurvé). Le compagnon n’est pas un disque mais présente un allongement.
    NGC 4449… La patate a été dure à pointer… Quasiment au zénith, elle s’obstine à vouloir sortir du champ et je ne reconnais pas son orientation. Aujourd’hui, elle paraît plus rectangulaire que patatoïde !
    NGC 4490 aussi n’est pas orientée comme dans mon souvenir. La goutte d’eau qui pointe vers NGC 4485 est dirigée vers le haut à gauche. Même s’il n’est pas détaillé, ce couple est vraiment très joli !
    NGC 4656/57, la Hockey Stick. Les 2 noyaux sont relativement brillants, seul le halo de NGC 4656 est perceptible, asymétrique, et même en vision décalée, on ne voit que la partie qui rejoint son compagnon. Le bulbe n’est d’ailleurs bizarrement pas dans l’axe de la galaxie.
    Remontons vers la Grande Ourse pour une observation de M101, M51 ayant montré une image vraiment détaillée. Mais M101 est bien plus difficile, elle ne présente qu’une tache floue et pâle sans grand contraste, légèrement ovalisée.
    M81/M82. Au Nagler 26mm, les 2 galaxies sont dans un champ d'étoiles brillantes. Les 2 traits sombres transversaux sont visibles sur le fuseau de M82. Pas de détails sur M81.
    Le froid a raison de notre amie… Pour changer des taches floues et pâles, nous passons à quelques globulaires brillants en attendant de voir le cygne émerger des arbres à l’est.
    M13 est tout piqueté d’étoiles fines et brillantes jusqu’au centre, le Y est évident.
    Puis nous enchaînons, M3 dont je ne voit pas les alignements que j’avais vus au 800, M10, M12, M14…
    M14, quel que soit le grossissement, impossible de le résoudre contrairement aux autres ! On dirait M13 vu dans un ETX… Pire, on ne le voit même pas granuleux, les étoiles doivent être faibles et très serrées.
    Le cygne est apparu, la voie lactée y est bien découpée avec des grandes taches claires entre Sadr et Albireo. Nous en profitons pour pointer NGC 6888 (Crescent nebula) au Nagler de 26mm avec le filtre OIII ICS. Elle est bien visible, plus brillante d’un côté, à la limite de la visibilité de l’autre. Le « bras » qui s’étend vers l’étoile de Wolf Rayet est resté invisible. Le « bébé » est couché et il s’en faut de quelques mois qu’il culmine dans la position idéale au zénith, tête en bas comme pour un accouchement.
    NGC 7000 dévoile facilement son golfe du Mexique qui forme un crochet ouvert vers le bas malgré sa faible hauteur… Mais pour détecter la nébuleuse du Pélican, il nous faudra attendre de meilleures conditions.
    Les dentelles ? Eh bien non, elles étaient derrière le hangar… Et le chêne allait nous masquer leur vue encore un moment, nous avons renoncé à 3h 30, les nuages faisant leur réapparition.
    Bien sûr encore 2/3 de la liste des objets convoités non vus… Et toujours un CROA approximatif faute d’avoir pensé au dictaphone.



  5. Jean Raphaël, j'avais un peu abandonné ton livre en passant à un diamètre supérieur et je me rends compte que c'était une infidélité dommageable... pour mes observations. Il y a dedans quantité d'objets magnifiques dans un 250. Alors, si en plus, tu y ajoutes des données astrophysiques simples, ça va rendre le livre indispensable au lieu de seulement incontournable!
    Pour les cartes, j'ai appris à me faire celles qui me servent... D'autant que de tirer ses propres cartes, c'est déjà une partie de l'apprentissage du pointage qui se fait seul!
    Les cartes dans un livre,je ne trouve pas ça pratique, avec le vent, les pages tournent seules, quand le livre ne se ferme pas de lui-même... Rien ne vaut les feuillets détachables... Ou alors un recueil spiralé!
    Donc, personnellement, j'achèterai le complément astrophysique, mais pas l'atlas... Sauf s'ils sont ensemble.

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    Bonnes nuits! Et faites-nous en profiter
    Maïcé

    [Ce message a été modifié par Maïcé (Édité le 22-04-2004).]


  6. Céline, je reste sur ma position qu'un mak 90 sur monture azimutale est l'instrument le plus compact que tu puisses trouver... J'ai pesé le nôtre dans sa valise avec tous ses accessoires : 7kg.
    Et comme une image parle plus qu'un long discours :
    et

    Car il ne faut pas oublier de prendre les accessoires et de les protéger des chocs aussi.

    [Ce message a été modifié par Maïcé (Édité le 06-04-2004).]


  7. Le formica qui convient bien pour les dobsons jusqu'à 300 ou 400mm(1782 stardust) est disponible chez Bonnichon en région parisienne. C'est l'un de ceux préconisé par Kriege, et qui répond le mieux d'après les tests effectués par Thierry sur toutes sortes de matériaux. Quand au "vrai teflon", on en trouve chez Farnell et chez Otelo en plaques de 6mm d'épaisseur (qui permet d'intégrer la tête de la vis dans l'épaisseur).
    Pour les plus grands diamètres, donc télescopes plus lourds, il faut un matériau encore plus granuleux.

  8. Pierre,
    j'aime les naglers, mais je connais pas le 22.
    J'ai craqué sur le 26 en 2". Avec un OIII, il devrait remplacer le panoptic 22 sur le dobson... Le pano a toujours l'excellence, mais je ne peux pas le filtrer à cause du double coulant et il n'a pas assez de champ pour la rosette entière.

  9. Oui pour un 150, il y a déjà pas mal d'objets du ciel profond à observer... Mais il ne faut pas s'attendre à voir des images en couleur, souvent tu ne vois que des taches floues plus ou moins brillantes qui ne se révèlent qu'à force de persévérance...
    Pour ton diamètre, je te conseille le livre de J-R Gilis "j'observe le ciel profond avec une lunette de 60 ou un télescope de 115". Surtout n'imagine pas que ce livre est réservé aux petits instruments... Jean Raphaël est un observateur expérimenté, il détecte des objets qui nous sont inacessibles avec sa lunette de 60! , d'autant plus si tu es dans un site pollué.

  10. Sur un objet brillant, c'est normal... Sur notre 250, l'été dernier, Mars avait des aigrettes impressionnantes de l'épaisseur de la planète. Il est normal que les aigrettes se voient sur un objet brillant, comme Jupiter.
    Maintenant, si la diffusion est vraiment importante, ce peut être signe d'un état de surface assez moyen.
    Encore que...
    De toutes façons, un Newton nécessite une collimation avant observation, si tu ne l'as faite.

    [Ce message a été modifié par Maïcé (Édité le 31-03-2004).]


  11. Il paraît que le filtre OIII d'Astronomik est le même que celui d'ICS. N'ayant pu en faire l'expérience personnellement, je ne peux que retransmettre l'affirmation de Markus Ludes. Si c'est bien le cas, je le trouve vraiment excellent.
    Pour exemple, il nous a donné la plus belle vision de North America, Crescent et les dentelles avec le dobs de 250, par rapport à un UHC.
    Il permet de détailler Thors'Helmet en vision directe sur le 250.
    Il nous est arrivé aussi de l'utiliser sur la Rosette sur le 250 avec un nagler de 20mm à côté d'un 300 équipé d'un nagler de 26 (si j'ai bon souvenir)et d'un OIII Lumicon.
    Et excellente surprise, il offrait une image aussi lumineuse et détaillée que le 300 (pour un champ moindre), ceci malgré une aluminure du 250 ancienne et piquée.
    Il éteint moins les étoiles du champ, mais offre un contraste et des détails comparables au Lumicon. Je n'ai jamais eu l'occasion de le comparer au Lumicon sur un newton de grand diamètre. D'autres l'ont fait et ont trouvé le Lumicon meilleur. Sur un 250 ou un 300, il me paraît pourtant très bon.
    Personnellement, je trouve l'image qu'il donne meilleure en raison de sa plus grande luminosité.

  12. le 114/1000 est un instrument d'assez mauvaise réputation... En plus pour avoir vu celui-ci à N&D, je le trouve vraiment "jouet". Et mettre un tel prix dans un jouet, est ce bien raisonnable?
    Autant faire pointer un vrai télescope par un adulte de l'entourage qui s'intéresse à l'astro.
    Mais ce n'est que mon avis...

  13. L'avantage (le seul peut-être) que je vois, c'est qu'on n'a pas besoin de mettre un adaptateur quand on a un porte-oculaire 2". Le principal inconvénient, c'est qu'on ne peut y mettre que des filtres 1,25" (quand on a des oculaires 2", ça oblige à investir dans de nouveaux filtres... Car si on met le fitre sur un adaptateur fileté, on perd la latitude de mise au point et on n'arrive plus à trouver le focus!)
    Sur certains modèles TV, on peut rajouter une jupe 2" plus longue sur la jupe existante filetée,mais hélas ce n'est pas le cas du panoptic 22mm (en tout cas pas le nôtre).

  14. je t'ai donné mon avis sur l'ETX 90 qui est un mak 90... C'est un instrument qui, en planétaire commence à laisser voir des détails sur les géantes gazeuses (tache rouge, passages de satellites sur Jupiter, division de Cassini, bandes sur Saturne. Pour la lune, je trouve que c'est encore trop brillant pour moi. Il est très bien en solaire aussi avec un filtre pleine ouverture pour le transit de vénus ou les taches.
    son principal avantage : sa transportabilité.

    [Ce message a été modifié par Maïcé (Édité le 28-03-2004).]


  15. Pour un enfant de 11 ans, la question est un peu ardue... J'ai lu tes 2 messages et j'essaye de comparer avec l'expérience que j'ai de mes neveux à l'oculaire. Ils ont tous bien accorché à l'observation, particulièrement l'ainé ( de 13 ans, à l'époque) qui s'est fait offrir une lunette de 60mm (de piètre qualité, je reconnais) et qui préfère de loin emprunter les jumelles de son papi pour observer les grands amas ouverts ou les galaxies et nébuleuses brillantes. Il peut sortir, les soirs d'hiver, dès que le temps le permet pour quelques minutes.
    Pour le planétaire, le mak est une bonne idée... Si la monture azimutale a des mouvements lents, on peut commencer à voir des détails sur les géantes gazeuses et la lune est même trop lumineuse (pour moi, en tout cas !) Les enfants avaient tenté d'apercevoir le passage de Io devant Jupiter en février 2003 dans l'ETX 90... Ca restait quelque chose de difficile, pour eux. Ils n'ont pas souvent la patience de rester à l'oculaire et de se concentrer sur les petits détails... Mais ils étaient peut-être un peu jeunes (6 et 8 ans) et ma nièce a des problèmes de vue. Par contre Mars dans le dobson de 250 les a impressionnés.
    Personnellement, pour un enfant de 11 ans, j'offrirais une paire de jumelles sur un pied photo... Et si un adulte est aussi intéressé par l'astro dans la famille, qu'il s'offre le mak et en fasse profiter le gamin. Mettre même seulement 300€ dans un instrument qui restera dans un placard, je trouve ça dommage. Et... Non, j'arrête là mes commentaires sur les principes d'éducation!

  16. J'ai le panoptic 22 mm, je n'ai jamais rencontré d'oculaire plus agréable à utiliser. Son piqué est irréprochable, il est vraiment bon jusqu'au bord du champ, que ce soit sur un mak 90 ou un Newton ouvert à 6. je ne l'ai pas utilisé sur des scopes plus ouverts.
    En plus de sa qualité optique, il donne l'impression de regarder directement le ciel sans intermédiaire (il est tellement confortable qu'on l'oublie), pas de pb de placement d'oeil, de difficulté à voir le bord du champ et ce n'est pas un trou de serrure. J'ai un souvenir moins bon d'un Pentax XL que j'ai eu l'occasion d'essayer.
    J'aime beaucoup le nagler 16 mais il est tout de même moins bon au bord du champ que le panoptic et aussi moins confortable... Tout dépend en fait de son utilisation. En février, j'ai eu l'occasion de mettre les 2 sur le dobson de 250... Si on a besoin d'assombrir un peu plus le fond de ciel, il vaut mieux le nagler 16, sinon, le pano est vraiment un oculaire à avoir. (le mien n'est pas à vendre!)

  17. J'ai toujours préféré le ciel profond, que ce soit à l'oeil nu rien qu'à détecter les p'tites taches floues, aux jumelles pour des balades dans la voie lactée, à l'ETX essentiellement pour les amas ouverts et au 250 où je découvre les galaxies, un jour avec un 400... Il n' y pas de limite pour le ciel profond, il faut savoir s'arrêter quand on ne peut plus le transporter, c'est tout

  18. Sur les hauts de Saulxures sur Moselotte, un peu plus haut que la maison forestière du club vosgien, il y a un grand terre-plain accessible en voiture, bien dégagé sur tous les horizons. Saulxures est au sud, mais pas directement en contre-bas, donc invisible, il doit y avoir un sommet entre le village et le site dont je parle... En juin, ils y font brûler la chavande, c'est à 1000 mètres d'altitude. Regarde sur une carte, il semble me souvenir qu'il s'agit du Haut du Roc, découvert en sillonnant la région il y a 2 ans pour trouver un site.

    [Ce message a été modifié par Maïcé (Édité le 19-03-2004).]


  19. Allez, j'y vais de mon p'tit couplet...
    Le panoptic 22 est mon meilleur oculaire, finesse et confort... J'ai aussi un nagler 13, légèrement en retrait et un UWA 6,7 dont le rendu et le confort est moins bon que le panoptic avec une powermate x4. Donc, le panoptic 22, je n'ai pas encore trouvé son égal.