cbuil

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Tout ce qui a été posté par cbuil

  1. La caméra ASI178MM semble sortir de la proposition ZWO, ce qui est fâcheux, car s'il y a d'autres possibilités, c'est tout de même celle qui est la plus employé avec Star'Ex. Avis très personnel, la politique commerciale de ZWO me donne soucis (il n'y a pas que cette histoire de caméra). Mais fort heureusement, on trouve le IMX178 Sony chez Player One (caméra Sedna-M) par exemple, avec une performance tout à fait équivalente. Voici l'image du jour (23 janvier) réalisé avec celle-ci et en mode SunScan, sur pied photo donc (la lunette utilisée fait ici 25 mm de diamètre et 180 mm de focale - faut bien sur ne pas s'attendre à une résolution d'enfer) : A cette occasion, j'ai testé une petite variante avec Sol'Ex consistant à utiliser un objectif de caméra de 76,2 mm de focale seulement (c'est un travail pour voir si on peut compacter SunScan pour le rendre encore plus transportable et moins cher ). Voyez comment la caméra Player One est montée avec cet objectif court ( j'ai supprimé le focuser hélicoïdal (franchement on arrive à très bien focaliser le spectre à la main, et on ne fait cela qu'une fois - encore un peu d'économie) : Mais bien sur, on peut parfaitement utiliser l'objectif long standard de 125 mm : Christian B
  2. Il me semble quant même que le fenêtrage à une certaine importance. En pleine trame (3068x2070) et 16 bits, je suis à 28 fps sur cette caméra. En crop de 1300 x 100, 16 bits, (mon format actuel avec SunScan) je monte 485 fps. Tout ceci sur firecapture. Cela dit une telle fréquence ne me sert absolument à rien car il n'y a pas assez de lumière. Mon PC est un ultra-portable Assus Zenbook, parmi le haut de la gamme. Christian
  3. Nouveaux capteurs : ne faites plus de dark

    D'une manière générale , l'impact du bruit de lecture comme l'indique Thierry L ne ce perçois que lorsqu'on observve de faibles signaux, car autrement le bruit de photon est dominant. C'est la même chose avec le bruit thermique. L'exemple type est celui de la spectro, où le signal de fond est souvent très faible. Le bruit de lecture et le bruit thermique détermine alors la performance en détectivité. Mais c'est vrai que le signal thermique et donc le bruit associé est vraiment faible avec certains capteur, mais il faut tout de même refroidir en dessous de -10°C, ou quelque chose comme ca (attention aux nuits très chaude d'été). Personnellement je fait encore des dark, car il y a encore des traces de pixels chauds, même en CMOS, et comme en spectro il n'est pas possible de faire du diphering, c'est potentiellement gênant. Mais j'admet que c'est pas mal par habitude aussi que je fait les dark, surtout s'il y a un filtre type médian (pas toujours possible attention). En spectro on peut faire des poses de 15 mn à une heure, et le bougre de signal thermique peut commencer à piointer Les dark c'est pour moi au moins 10 poses de très longues poses pour réduire le bruit de lecture dans le noir maitre. Souvent la soustraction ce fait avec un coefficient plus petit que 1, ce qui est encore plus bénéfique. Mais on est sur des manips un peu spécifique. Le bruit télégraphique (RTS) est clairement le bruit le plus gênant en CMOS, même si on devine des progrès. Pour le gain, on gagne un peu en bruit de lecture, mais pour bien l'apprécier il faut comme dit précédemment travailler à très bas signal ou avec des poses très brèves, où le signal est très faible à cause de cela. Mais il y a un intéret à pousser le gain (disons 100, 150, dans le référentiel ZWO) : le bruit est si faible, surtout si on fait du filtrage médian optimal pour gommer le bruit télégraphique, que sa valeur est inférieure au pas de quantification, et là on perd en détection. Il faut monter le gain pour qu'il sorte du pas de quantification, sinon on se paye le bruit de quantification, non linéaire et pas beau (sorte d'aplat). Christian
  4. Première image Sol'ex le 8 janvier 24

    C'est vrai que la turbulence et le vent, ne sont pas de bons amis, mais je suis sur qu''il y a une marge de progression. Je crois comprendre que vous êtes avec une focale de 200 mm. Voici ce que ca donne aujourd'hui en SunScan, avec une focale très proche, de 180 mm : Attention à la paramétrisation,du logiciel de traitement (je n'en connais Jsolex mais l'usage et les subtilités). Je trouve que le traitement en sortie standard de Jsolex lisse trop les images et ne rend pas tout à fait justice à ce que produit Sol'Ex. L'image ci-dessus est produite avec INTI avec un léger rehaussement sous astrosurface. Mais en sortie brute de INTI on est déjà assez voisin de l'image que je présente. Idéalement, il faudrait faire des tests comparatifs sous Linux puisque c'est votre environnement (les sources Python des INITI sont diponibles), ou éventuellement transmettre un SER. Christian
  5. Des images du soleil de ce jour, 12 janvier, avec Sol'Ex en mode SunScan (un seul balayage) : Traitement réalisé avec INTI. Notez que la dernière version de INTI propose entre-autre l'affichage d'une grille (ici avec une orientation du pôle verticale) : Le setup ce matin sur Antibes : Christian B
  6. Première image Sol'ex le 8 janvier 24

    Bravo pour cette première image, et félicitations de tenter le mode SunScan. C'est chouette. Pour la mise au point, Eric précise une bonne technique, que je pratique aussi, y compris en SunScan. Mais toujours en SunScan le balayage du Soleil étant lent, sa laisse le temps de focaliser tout en surveillant la netteté des bord dans le spectre. Fait voir aussi la qualité de l'objectif de récupération si j'ai bien compris. Mais avec un diaphragme à d=25 mm ca doit être correct. Quel logiciel avez-vous utilisé pour le traitement ? Christian B
  7. Une large couverture spectrale du Soleil le 15 décembre avec Sol'Ex sur pied photo et derrière un chercheur diaphragmé à 25 mm de diamètre et de 180 mm de focale. C'est le mode SunScan : on laisse filer le Soleil durant 2 minutes devant l'instrument et on prend 10 images par secondes seulement. Le traitement est fait avec INTI . L'image hélium et surtout l'image de la couronne dans la raie Fe XIV sont des premières en mode SunScan (je rappelle que la lunette de prise de vue coute dans les 100 euros, et que tout le monde à cela peu ou prou). En plus c'est très facile à faire. La preuve pour la couronne les images SDO HMI pour la même date : La manip couronne est aisée : un filtre continuum Baader incliné de 15° scotché à l'avant du chercheur, et c'est parti... Comme quoi on peut aussi bien s'amuser avec un setup très léger. Christian B
  8. SN 2023wrk - mv=14 -

    Très beau spectre Alef ! Quasi à la même date, le même objet, mais avec un télescope plus modeste (lunette Askar de 107 mm), Star'Ex LR et un temps de pose de 10x600 s, depuis Antibes - intéressente comparaison : Le spectre de la galaxie hote (avec un z de 0,010 bien mesuré) : Une vue du setup, qui peut donc attraper les spectre d'objets de magnitude 14 : Pour ceux qui connaissent un peu Star'Ex, noter la suppression du système hélicoïdal pour la caméra de guidage (économie et compatibilité avec les boitiers moyenne taille ZWO) - un simple système glissant : Guidage via ASIair (en reconnait la galaxie et la SN au centre) : Christian
  9. Solex du week-end 25 & 26 Novembre

    Excellent et bienvenu au club,. Content que ca fonctionne ! Christian B
  10. Soleil avec le Seestar

    Le match Seestar contre Sunscan ! Même jour Sunscan (un seul balayage du Soleil), chercheur Artesky de 225 mm - turbulence assez forte : Petit avantage pour Sunscan, on voit les protubérances et autres détails de la chromosphère. Christian
  11. Soleil 23 novembre 2023 (SunScan)

    Achaim, cela vient du fait que la bande passante équivalente de Sol'Ex est plus étroite que celle la plupart des filtres du marché (peut être tous si on reste dans un prix raisonnalbe ?). Typiquement on est à 0,25 A de bande passante, d'où un contraste plus élevé (on pique vraiment au centre de la raie Halpha, et en plus on peut s'amuser à faire du Doppler précis en ce déplacant dans le raie avec un pas encore plus fin). Christian
  12. Je crois qu'il ne fait pas trop beau temps dans le nord, alors on vous envoi un peu de Soleil du coté de Antibes : Ce 23 novembre, Sol'Ex exploité en mode SunScan (chercheur de 225 mm de focale) : Christian
  13. Soleil du 11 novembre - Sol'Ex mode SunScan

    C'est peu de dire que la ZWO 30 mm f/4 n'est pas une foudre de guerre, mais malgré cela Guillaume, l'observation est bonne et je pense que tu as bien saisi l'apport de cette manière d'observer le Soleil, rapidement, simplement, sans prise de tête et plaisante. Chouette. Il se trouve que j'ai observé presque au même moment que toi suivant le même mode, mais avec une focale presque deux fois plus longue (et aussi avec fermant plus l'ouverture du chercheur, ce qui contribue à réduire les aberrations de celui-ci). Donc ici un chercheur Artesky de 225 mm de focale. J'ai aussi utilisé une densité Baader ND 1,8, en 31,75 mm donc plus transparente que la tienne, mieux adapté, avec un gain caméra de 20 seulement. Voici donc mon résultat pour le 22/11/2023 avec la même orientation du disque que toi : Christian
  14. Forte turbulence dans mon coin mais ciel clair, donc image sur le pouce avec Sol'Ex en mode Sunscan, c'est-à-dire sur pied photo et en laissant faire (mise en route en 2 mn) : La focale de la "lunette" (un chercheur en fait) est de 180 mm, il ne faut pas s'attendre à de très fins détails, mais à coté de cela, l'imagerie solaire Halpha à haut contraste a rarement était aussi simple. Christian
  15. Lors d'un post assez récent, j'ai fait part de mon désappointement face à cette nouvelle caméra ZWO : la ASI220MM Mini. C'est une des rares fois que Sony fait une infidélité à Sony, et cela ce voit. Mon dépit est venu du bridage à 5 secondes maximum du temps de pose. En fait, ZWO vend ce modèle sous l'appellation "caméra de guidage", ce qui est trompeur (toutes les caméras permettent de faire du guidage en fait). C'est je pense cette limite à 5 secondes qui impose à ZWO de parler de "caméra de guidage" pour ce produit, mais c'est un piège je trouve. On comprend vite le pourquoi de la limite à 5 secondes : le signal thermique est plus de 10 fois supérieur au capteur qui équipe une 290MM par exemple. Pas d'espoir de très longues poses en fait. Cependant, le capteur de la ASI220MM ne nous est pas habituel, et il est intéressent de voir ce que la bête a dans le ventre dans sa globalité. Voici un test comparatif entre 290MM et 220MM, sous la forme d'une planche, qui regroupe pas mal de choses : Je pense que le protocole utilisé pour comparer les caméras va vous intéresser (il faudrait en fait le généraliser je trouve). On part d'un temps de pose total unique de 300 secondes et un certain niveau de signal en photons/s (un peu arbitraire). Ensuite, on fait varier le nombre d'images acquises et le temps de pose unitaires, pour arriver au total de 300 secondes. Notez la formule, que vous pouvez exploiter. Je me suis mis dans la perspective live stacking (que je teste dans le contexte spectro 2.0, vous avez un fil récent dans la section astrophotographie - la spectro facile, autant que la photo). Toutes les données de ce tableau sont mes propres mesures, sauf le rendement quantique de la ASI220MM qu'on suppose être correctement restitué par ZWO dans sa documentation (!?). En revanche, le rendement quantique relatif entre 290 et 220 est mesuré par mes soins, et permet de vérifier que le rendement de la 220 est supérieur à celui de la 290 (il est même assez remarquable dans le bleu, plus encore que dans le rouge). Sauf, dans la situation d'un signal observé très faible (donnant un bruit de photons voisin du bruit de lecture), il s'avère que la 220 est supérieure à la 290 en terme de rapport signal sur bruit (le RSB est le paramètre important pour la qualité des images dans la plupart des situations). Parfois c'est juste, mais le fait est là. Ce n'était pas totalement intuitif pour moi. Mais en stacking, avec des poses assez brèves, l'impact du bruit thermique ayant tendance à se réduire, la 220 s'en tire très bien (c'est le QE qui compte par exemple en magerie planétaire, bien moins le bruit à 1 e-, contrairement à ce que l'on entend dire parfois). Il y a d'autres éléments dans la partie discussion de la planche. Ce sont donc finalement de bons produits (se stabiliser en une seconde de pose en régime de bruit de photons pour 10 photons/s en entrée par pixel, c'est tout de même une sacrée performance que nous offrent les CMOS actuels). Le défaut majeur de la 220 est en fin de compte le signal thermique préhistorique et la limite en temps de pose, des qualités utiles pour quelques applications, assez peu courantes encore, il faut le reconnaitre. Pour conclure, le rendement quantique et le bruit du capteur SC2210 de la 220MM Mini me rappelle pas mal les caractéristiques des caméras CMOS professionnelles (et très chères, genre ANDOR), équipées de sCMOS (Scientific CMOS) : des perfos très séduisantes, mais où est souvent mis sous silence la réalité d'un signal d'obscurité très élevée, qui oblige à un fort refroidissement (coté signal thermique, ou Dark, Sony demeure imbattable). Christian Buil
  16. Tiens je vais me lacher un peu... Pas trop de naïveté à propos de Musk quant même ! Il est aux USA, aux USA il y a la NASA, et la NASA à largement aidé à tout point de vue Space X. techniquement et aussi financièrement (la gouvernement US paye cher les tirs institutionnels, ce qui est de l'aide masqué, qui permet au "génial" Musk de brader ces vols). Superfulgur, les enjeu commerciaux, financier et politiques du spatial, les aspects techniques aussi, d'aujourd'hui ne sont pas les même qu'à l'époque d'Apollo. Techniquement, l'échec du premier vol aurait pu être évité avec un peu de jugeote. Les lancements à la Shadock (s'il y a une chance sur mille que ça réussisse, on fait 999 essais), c'est sympa, mais sur une fusée qui coûte assez cher, avec des enjeux humains plus tard (vol lunaire), cela risque de lasser un peu un de ces jours... D'autant plus que le lancement ne doit représenter que 10% de la difficulté pour amener des gens sur la Lune et les faire revenir. L'aventure spatiale est pleine de rebondissements, les succès d'un jour ne sont pas ceux du lendemain... méfiance. En gros, je n'ai aucun respect pour Musk pour de fort nombreuses raisons, en revanche je suis plus sensible à qualité des techniciens et ingénieurs. Leur organisation a quelque chose d'enviable, c'est vrai. Par exemple, faire un second tir si peu de temps après l'échec du premier est une sacrée performance. En regard les règles du retour géographique et les ego en Europe nous plombe pas mal en comparaison. Ca aussi c'est vrai, mais c'est ça ou rien. Pour avoir vu de près, on est très bon techniquement et motivé, et on le montrera une fois de plus. Pas de naïveté non plus, Musk et ces bidules, c'est une concurrence, et ça nous coûte des emplois et une indépendance. L'admiration à ces limites dès que l’on réagit, ce qui est le cas. Après avoir dit qu'ils sont bons, inutiles de dire que l'on est nul. C'est un jeu national. Ce second vol est un échec, un point c'est tout. Quand une Ariane explose après 10 minutes de vol, j'entends peu de personnes dire que c'est un succès, car après tout elle a décollé. Au contraire, vous avez le public et les commentateurs qui l'ont bien éduqué (Le Monde, Libération...) et autres réseaux associaux, qui hurlent à la honte, au scandale, à la démission, etc. Ce ne sont pas les ingénieurs qui sont en cause, mais la perception qu'ont les gens du métier d'ingénieur et de chercheur par chez nous. On fera un triomphe à un chanteur qui fait un nouvel album, on ignorera royalement une avancée technique qui va pourtant créer des milliers d'emplois, soigner ou parfois améliorer l'état de notre planète. Qu'il est triste et dommageable de voir des consommateurs utiliser des appareils en ignorant les aventures techniques et humaines qui sont derrière. Pour faire le lien avec les fusées, aujourd'hui, une "journaliste" sur une chaîne d'info en trois lettres, dont les initiales sont AC (celle-là même qui a dit il y a quelques années sur un chaine du service public que "la science c'est chiant"... comment voulez-vous encourager les jeunes, je me retiens pour être poli). Donc cette journaliste : la France à tirer un missile balistique M51 et c'est un total échec car il n'y a eu aucune communication préalable, je n'étais pas au courant (elle ignore que c'est un truc militaire), mais en revanche, aucun mot pour dire que cela a fonctionné, qu'il y a des gens qui bossent bien et que c'est important dans le monde où on vie. Tout est là les amis. On n'est pas aidé. Rassurez-vous, je me doute des réactions s'il y en a : booouuu qu'il est mauvais joueur ! Christian B
  17. Soleil du 11 novembre - Sol'Ex mode SunScan

    Deux jours après le soleil reste toujours bien calme, avec le même setup mais moins de nuages : Christian
  18. Soleil du 11 novembre - Sol'Ex mode SunScan

    Une variante, avec une focale un peu plus longue, 225 mm, ce 13 novembre (très mauvaises conditions, turbulences + nuages). Noter comment on change vite de "télescope". Le modèle utilisé dispose d'une focalisation hélicoïdale précise. Le logiciel d'exploitation (ici INTI) trouve automatiquement le pôle céleste , oriente, cadre en format fixe et cela part direct dans AS!3. Difficile de faire plus simple : Compte tenu des conditions météos, je n'aurais sûrement pas observé le Soleil si je n'avais pas eu ce dispositif. Christian B
  19. Je voulais parler d'une vitesse de rattrapage particulière pour moi (oups, j'a oublié de préciser !) : la vitesse 0,5X sidéral, que je ne vois pas sur la version standard de l'application ASIAir . Elle serait bien précieuse dans certaines situations. Christian
  20. On lit parfois qu'une vitesse de rattrapage est possible avec le système ASIAir, je suppose en couplage avec AM3/AM5. Cette vitesse m'intéresse. Quelqu'un a-t-il vu cette option lors d'un usage du système (peut être via ASCOM (?), mais sous ASIAir...) ?. Autre chose. Il me semble de l'application ASIAir n'a pas été mise à jour depuis 8 bons mois au moins à vu de nez. Etrange tout de même pour un système aussi jeune, un peu inquiétant même, alors qu'il y a pas mal de défauts encore. Quelqu'un à des news sur ces mises à jour ? Est-ce que ZWO ne s'endort pas un peu ? Christian B
  21. Long message... La finesse des détails dans les images solaires réalisées avec Sol'Ex est déterminée par : - la turbulence atmosphérique - la qualité optique de la lunette - la précision des réglages (par exemple; la focalisation du disque solaire sur la fente au foyer de la lunette) - la taille des pixels (échantillonnage du disque et du spectre) - la distance focale de la lunette. Je voudrais ici insister sur ce dernier point, la focale, qui pourrait même être mis en premier tellement il a un impact sur les détails révélés par Sol'Ex. Toute chose égale par ailleurs, la finesse de ces détails est directement proportionnelle à la focale de la lunette. Doubler la focale, c'est voir des détails deux fois plus petite, ce qui n'est pas rien. Je suis très partagé quand je vois les efforts des uns et des autres pour faire en sorte qu'à tout prix l'image du Soleil entre en entier sur son capteur. On se force alors à utiliser une lunette ayant au plus une focale de 450 mm (en gros), on ajoute parfois un réducteur de focale avec une lunette existante trop longe , on imagine même concevoir des spectrohéliographes plus gros, plus lourd, plus cher, pour au contraire adapter celui-ci à une lunette de longue focale. Ce que je retire de ceci est que le matériel existant est parfois sous-utilisé. Je ne nie pas qu'obtenir une image entière du disque en un seul balayage (scan) à un côté agréable, spectaculaire et expéditif. Mais j'y vois aussi une sorte de capitulation devant un problème technique qui ne devrait pas en être un. Il y a en effet une solution pour exploiter une lunette (voir un télescope adapté) de "grande" taille. Dans cette situation, pourquoi ne pas chercher à réaliser une image en deux parties du disque (par exemple), détaillées, que l'on assemble ensuite si on désire reconstruire le disque complet. Le résultat est alors une mosaïque de deux balayages. Ceci concerne les lunettes dont la focale est comprise ente 500 mm et 850 mm (pour deux balayages), donc des instruments assez répandu, qui pourrait êtres mieux exploités en association avec Sol'Ex). Pourquoi alors ? Il y a de mauvais et de bon arguments. Celui revenant à dire qu'il est plus rapide de faire un balayage plutôt que deux n'est pas très honnête. On s'aperçoit en effet que bon nombre d'utilisateurs n'hésitent pas à réaliser de nombreux balayages du disque en entier dans l'espoir de rehausser les détails et les contrastes (pourtant déjà élevés sur un scan individuel). D'autres, à juste raison, font une sélection pour isoler les moments d'accalmies de turbulence. Bref, on y passe souvent plus de temps que réaliser un balayage unitaire. Alors, pourquoi ne pas faire un petit pas de plus avec deux balayages ? Ce n'est pas bien plus coûteux. Un argument en revanche tout à fait recevable, est celui de la lourdeur des opérations lors du traitement. C'est le frein majeur aujourd'hui, je crois, et c'est sur ce point que je vouldrais insister. En imagerie du ciel profond, on voit souvent les observateurs passer un temps long à valoriser les données acquises avec un équipement chèrement obtenu. Les outils logiciels sont ici assez bien adaptés. En tout cas, en l'espèce, les astrophotographes n'hésitent pas à assembler des images de grands ensembles de la voute céleste, avec succès. En ce qui nous concerne, le Soleil, c'est un grand ensemble aussi, de 0,5 degré de diamètre, alors pourquoi ne pas faire pareil !? L'acquisition séquentielle avec Sol'Ex peut générer quelques problèmes géométriques résiduels dans les images extraites des scans. Le logiciel d'assemblage doit donc faire un gros travail de correction avec ce qu'on lui donne (pour lui, il est question de mesurer des distorsions, les corriger, puis effectuer l'assemblage proprement dit, éventuellement en ajustant l'intensité locale des images). Chacun à sa recette, entre un logiciel payant comme PhotoShop, un logiciel que ne se fait plus comme ICE de Microsoft, et autres... Rien de bien carré, de bien documenté, de sur, de standard pour notre besoin. C'est la même histoire d'une manière générale avec les logiciels de compositage. Si Autostakert est certes un superbe outil, très puissant, il fait un peu une usine à gaz, avec un coté aléatoire parfois. Surtout, il manque des fonctions pour nous , telles que la mémorisation des corrections faites sur une séquence Halpha (par exemple, pour corriger ensuite une séquence du continuum extraite des mêmes scanq. Il y a un outil manquant pour Sol'Ex (et pas que Sol'Ex je trouve). J'ai quelques éléments, mais c'est un peu de travail, et partager les expériences et la situation du moment est un bon point de départ. Voici ce que je vous propose : Vous pouvez télécharger deux séries de 5 images au format FITS faites en séquence ce 8 novembre depuis Antibes. Il y a une série pour l'hémisphère nord, une autre pour l'hémisphère sud, à ces adresses (archives zip de 35 Mo chacune, le traitement des scans est réalisé avec INTI) : Nord : http://www.astrosurf.com/buil/solex/demo/halpha_n.zip Sud : http://www.astrosurf.com/buil/solex/demo/halpha_s.zip Bien sûr c'est fait avec Sol'Ex, équipé ici d'une caméra ASI178MM, exploitée en binning 2x2. La lunette est une Askar 107PHQ de focale 749 mm (donc le Soleil n'entre pas en entier). J'ai utilisé un hélioscope LACERTA (donc pas de filtre devant la lunette). Un filtre Halpa de 7 nm est monté sur le coulant l'interface 31,75 mm de So'Ex vers la lunette. La monture est une AM5 ZWO avec une vitesse forcée de 8x la vitesse sidéral. Le temps de pose est de 7,40 ms pour une cadence de 135 images/seconde. Le gain de la caméra est réglé à 46. Une rallonge USB3 de 10 mètres de marque LINDY amplifiée relie Sol’Ex à l’ordinateur. L'ordinateur est un ASUS Zeenbook. Le Soleil était bas sur l'horizon, mais pour mon site, la turbulence était relativement modérée (assez rare chez moi, où c’est souvent très mauvais). Mais ce n’est pas non plus un grand calme, vous le verrez sur les images (j'ai mis 2 x 5 images pour au besoin réduire l’effet de cette turbulence avec vos outils préférés). Je ne propose pas un concours du genre : qui aboutira à la "meilleure" image à partir de ces données (encore, que les défis ça a du bon parfois...) !? Je vous propose ces images tests pour partir sur une base stable de données afin d'évaluer les solutions actuelles et entrevoir ce qu'il est possible de faire pour l'avenir. Si vous participez, en plus de montrer le résultat, le point très important est de décrire votre manière de faire, afin quelle puisse être partagée et reproduits. Vos galères, vos impressions aussi. C'est je pense, très intéressent pour les nouveaux et comme la philosophie du projet SolEx est d'échanger, on est tout à fait dans le sujet (et comme il ne fait pas très beau temps en ce moment, voici des données disponibles dans domaine public). Il y a des cadors ici, qui maîtrisent, mais imaginez ce que c'était à vos débuts... Je crois que l'enjeu de ce travail est important pour aller plus loin avec Sol'Ex, qui n'a pas tout dit, vous êtres habitués je pense :-). Pour ceux qui débutent avec Sol'Ex, le simple examen de ces images peut être inspirant, car elles montrent une facette peu connue de cet instrument, qui sans rivaliser avec les filtres, loin s'en faut, révèle pas mal de détails (sans trop d'effort en fait, une seule image acquise suffit parfois, comme ici). Pour amorcer, voici un assemblage réalisé avec le plus ancien logiciel possible : IRIS et l'outil mosaïque qu'il contient (sûrement la fonction la plus interactive de ce logiciel !). Seuls les anciens connaissent - je ne vais pas en dire plus. J'ai n'ai même pas fait de moyenne (genre Autostakkert), à chaque fois un seul balayage (par rapport au jeu fourni, j'ai utilisé ici les images 10_54_28_recon et 10_59_48_recon seulement). Un petit rehaussement élémentaire ensuite sous Astrosurface : Il y a des défauts (raccordement, intensité aux jointures, turbulence, lourdeur d'usage, etc). Il ne doit pas être difficile de faire mieux ;-) Pour compléter, voici une image de la photosphère extraite des mêmes scans, et toujours un assemblage avec le vieux IRIS (on " commence" à voir des détails dans la pénombre de la grosse tache) : Mais je crois que l'on peut déjà débuter par Halpha, le reste vient ensuite). Au second plan, le setup utilisé pour cette manip, au premier plan, Sol'Ex utilisé en mode Sunscan sur pied photo (attention, à l'effet de perspective, les instruments n'ont pas la même taille ;-) : Si vous avez eu la patience d'arriver jusque là, à vous de jouer pour faire avancer notre projet si cela vous dit et si vous avez une petite expérience dans le thème évoqué. Christian B
  22. A propos des mosaïques solaire avec Sol'Ex

    Diantre Huggin, et toi surtout, vous vous êtes bien débrouillés ! L'image est fort bien traité, sans raccord visible. Plaisir ! Là ou c'est délicat, c'est ce que tu indique : le coté boite noire de ces softs, et on ne comprend pas quant ca plante. Ces logiciel de compositage/mosaique sont si critiques qu'il va falloir assez vite dans le cadre d'un projet comme Sol'Ex, ou tout doit être simple, prendre le taureau par les cornes et créer notre propre application, publique et en Python surement. Sur la mail-liste Sol'Ex on voit de très bon résultats de traitement sur ce jeu d'images Photoshop, ICE... Il y a vraiment des cadors. Mais c'est un peu la jungle, et assurément paniquant pour les débutants (moi même...), faut faire quelque chose pour rationaliser. En, tout cas des traitements comme le tiens montrent bien le résultat à atteindre si un tel code est écrit. Christian
  23. Introduction du système Sunscan

    Par très beau temps sur la France ce 20 octobre (....), mais l’agilité de Sunscan permet de saisir en vitesse la moindre opportunité alors que tout le reste est encore à l'abri ! Christian
  24. J’ai le plaisir de vous présenter le système Sunscan, ou comment observer facilement et avec un petit budget les taches solaires, les protubérances, les éruptions… Voir cette vidéo : https://youtu.be/MYZnDnPpDVQ Après l'ajout de quelques accessoires, fixez Sol'Ex (Solar Explorer) sur un pied photographique et réalisez un nouvel instrument qui s'installe très vite (1 minute !), souple d'usage et performant. Idéal pour profiter du moindre rayon de Soleil, pour partir en vacances avec un instrument d'astronomie, pour des démonstrations à des élèves ou dans un club. Bref, découvrez une nouvelle approche de l’observation. Il y a de la retouche à faire dans la documentation, mais l’esprit et la manière de faire est déjà la vidéo. Sunscan c’est bien sur un moyen pour observer de près notre étoile sans trop d’effort et s’adresse même à des amateurs très peu équipés. Après le premier usage de Sunscan, allez-vous devenir Addict ? Christian Le projet Sol'Ex : http://www.astrosurf.com/solex/
  25. Introduction du système Sunscan

    Toujours plus simple :