Simon Fabre

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Messages posté(e)s par Simon Fabre


  1. Bonsoir,
    Je pense avec un peu de retard à rebondir sur ce sujet d’un an : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum5/HTML/000389.html
    J’ai eu l’occasion (et une sacrée chance) au printemps de cette année de faire une rotation en B777 Paris/BuenosAires/Santiago... Fantastique, et quand le copi est en plus un super copain , on peut passer les ¾ des 30 heures de vol cumulées dans le cockpit ! Expérience inoubliable, avec en vrac sans vouloir vous mettre l’eau à la bouche, le survol de l’Aconcagua, rayon vert, le ciel nocturne en croisière (éclairage cockpit réduit façon lumière tamisée) et diurne aussi...
    Puisqu’on y est et que plein de trucs me reviennent en pagaille alors permettez-moi d’évoquer juste quelques points forts... Je vous souhaite à tous des grands moments comme ceux là !
    Depuis le cokpit donc (le tout dans une ambiance cokpit façon aéroclub et avec un équipage complet de 18 personnes (hôtesses et stews compris) vraiment sympa.
    Le décollage de Roissy de nuit.
    Les étoiles du Sud qui montent lentement dans le ciel à mesure qu'on
    descend en latitude.
    L'horizon nocturne matérialisé par une discrète bande grisâtre fine (que l'on retrouve sur les excellents dessins d'aurores visibles sur le site de N.Biver )
    L'hémisphère sud, La Croix du Sud, constellation que je ne connaissais pas, avec le bouleversement instantané de ma vision de la voûte céleste que je croyais pourtant connaître.
    Les hôtesses aux ptits soins (mon pote copi les avaient brieffées), pas
    jusqu'aux câlins qui se disent pas ! mais bon ...
    Le contournement de cumulonimbus éclairés par la
    lune en dernier quartier (à l'horizontale) la nuit, en plein Atlantique.
    L'arrivée de la côte Brésilienne droit devant au jour levant (c'était ma première traversée transatlantique).
    Dépassement d'un B737 à 8000m, volant 600m au dessus de nous, sur le
    trajet Santiago. Jamais vu un jet avec un tel contraste.
    Le survol de l'Aconcagua (6962m) à quelques km, on a l'illusoire l'impression qu'on
    pourrait voir des gars au sommet, mais quand on se rappelle de la
    vitesse de l'avion (900kmh), on se dit que la montagne, qui semble ne pas
    bouger bien vite, est absolument gigantesque. Ca coupe la chique.
    L'escale de 2 heures à Santiago, avec descente sur le tarmac pour
    inspection du
    777 (joli bestiau).
    Décollage plein gaz de Santiago avec le génial Commandant de bord (dont je préfère taire le nom, mais qu’il soit ici assuré de toute ma gratitude pour sa contribution à ce périple ) qui a nous à allumé pour nous montrer (enfin, à moi) les alarmes de température de sortie moteurs. Je n'vous
    explique pas le taux de montée du "scud", avec peu de carburant (AR dans
    la journée BAires/Santiago=3000km) et peu de passagers... ça scotche . Mon bicylindre italien à côté niveau poussée, ben ça fait ptite frappe
    Le survol sur le même retour d'un volcan (le Maipu) et d'un superbe lac bleu à proximité duquel s'est
    crashé Guillomet dans les années 30... avec toujours cette impression
    que le volcan de 5000m n'est guère plus impressionnant qu'un puy
    auvergnat tellement on va vite et que ça le rétrécit.
    Le bleu du ciel au zénith (c'est pas en cabine que c'est
    possible, ça! ah si, si l'avion vire, quoique...) J'y reviens après.
    Les restos le soir de viande argentine qui sont fameuses, et les
    pinards aussi (et les réveils difficiles)
    Le quartier de la Boca, façades peintes et toiles sur le trottoir
    façon Montmartre
    Les bombes latines partout, ma pipe a même servi à me
    faire brancher au pub... mais bon j'pige keudalle à l'espagnol alors
    en anglais pour discuter...hum on se débrouille!
    Mon réveil difficile du premier matin (mal aux cheveux), la chaleur
    sans doute...warf !
    Les pots équipage tous les soirs à l'hôtel, avec encore des belles
    hôtesses... (mais bon, si on est pas copi pour causer faut avoir la
    tchatche façon "chuilour" et ça je sais pas trop faire...)
    L'amas globulaire du Centaure dans de grosses jumelles depuis le bas
    de l'hôtel. D'autres étoiles très haut dans le ciel, invisibles de
    chez nous, comme Canopus (découverte de Canopus ), Jupiter au zénith, ou encore les deux belles Hadar et Rigil Kent qui me sont apparues comme les sœurs de nos Castor et Pollux.
    Les constellations du nord retournées (et méconnaissables, c'est rigolo comment on perd bien vite ses repères), la lune à l'envers, le soleil au
    nord... vite déroutant!
    Le soleil, sa chaleur (c'est la fin de l'été), les
    jupes et les jambes de ces demoiselles... Et leurs petits hauts qui
    valorisent leurs carosseries! Elles se reproduisent entre elles c'est
    pas possible, y'en a à foison. Quel bonheur
    Le coucher de soleil après le décollage de BuenosAires, avec
    un superbe rayon vert (y'a que moi qui l'ai vu, les autres passagers
    préfèraient "médiocriser" devant leur télé). Les nazes .
    Les étoiles à 11500m depuis le cokpit (quoique à l'équateur à cette
    altitude, on est encore emmer...bété par des nébulosités du style cirrus, eh oui!)
    L'étoile polaire qui réapparait doucement à l'horizon au niveau de
    l'équateur au retour(petit plaisir que de retrouver ses constellations familières!).
    Le survol nocturne en croisière de
    Fortaleza sur la cote brésilienne (entrée dans l'Atlantique), en pleine nuit... Imaginez une
    ville d'un million d'habitants qui vous arrive pile dessous dans l’axe du déplacement, à 20 bornes en diagonale... En plus, mon pote qui me baisse l’éclairage du cokpit exprès pour moi et
    mes étoiles... et le commandant qui arrive à ce moment en se demandant
    si c’est pas une partouze ben vi y'avait une nana dans le poste avec
    nous
    Les jets qu'on croise avec des différentiels de vitesse de ouf, et dont on
    peut voir leur traînée de condensation hyper près après.
    L'horizon à 11500m, bien en dessous (3 ou 4°) de l'horizontale (facilement matérialisée par
    le niveau de l'eau d'une bouteille de flotte couchée...)
    J’en oublie, mais c'était top!
    Et pi quand, à l'approche de Paname, à 1500m d'altitude, on rentre dans cette couche de nuages bas
    étincelants, on se retrouve dessous dans une lumière terne et grise,
    avec une piste d'un aéroport au nom bien familier qui se profile... ah ben oui on est bien chez nous: c'est toujours aussi moche et gris qu'avant. Beuark!
    Et quand la porte du 777 s'ouvre, comme si ça suffisait pas, pelage le derche (nous étions en mars)... Ouiiiiiiiiiiiiiiinnnnn, veux y retourner!
    Quels souvenirs!

    Pour reprendre le fil sur les étoiles visibles le jour (vous êtes toujours là ?? ) sur le vol de retour Santiago/BuenosAires qui dure presque deux heures, on volait à 33000 pieds en croisière. Pouvant me déplacer à loisir dans le petit espace derrière les deux sièges commandant et copi, j’ai pu, sans gêner l’équipage en me faisant tout petit, regarder une bonne demi-heure au zénith au prix d’une position contorsionniste. Le zénith est facilement accessible, les deux vitres latérales d’un 777 mesurant un bon 50cm en hauteur, inclinées en plus. Le rêve pour tout fan des ciels bleus d’altitude.
    Et bien oui, le ciel est rudement bleu... Mais il est tellement bleu partout (dès quelques degrés au dessus de l’horizon), avec un moindre gradient de densité (entre horizon et zénith de bleu) qu’à des latitudes plus terrestres, qu’on finit par ne plus le trouver si sombre que ça en fait.
    Un peu comme pendant une éclipse totale, pendant laquelle l’obscurité est tellement progressive qu’il faut voir les étoiles pour se persuader qu’il fait aussi sombre qu’en fin de crépuscule.
    Donc aucune étoile visible, à vrai dire je ne savais pas où chercher ni quoi comme étoile brillante, mais je n’ai rien aperçu.
    Alors voilà, j’imagine qu’il doit falloir monter un cran au dessus avant d’en discerner sans même les chercher...
    SpaceShipeOne?? Ah oui mais là je n’connais pas le pilote et je n'ai pas le budget, pas possible!
    Cordialement.
    Simon


  2. Bonsoir.
    "Le secondaire vient également de chez Astam mais je n'ai pas les moyens de le vérifier"
    Alors il faut trouver un moyen de le faire, ça peut permettre d'y voir très clair très vite, et même éviter de se retrouver avec un plan à une frange et demi... inutile de chercher après d'où vient la perturbation de la figure de diffraction

  3. Merci Bruno , j’ai hâte de réitérer, si possible sous des cieux plus stables, pour l'opposition.
    On est loin du plein potentiel d’un 300. La turbulence en sape une grande partie... Enfin, ça tient surtout d'un manque d'entraînement à décrypter les détails frémissants , des "extraterrestres" (Laurent13 ) très entraînés comme Nicolas semblent s'en accommoder parfaitement.
    J’ai déjà pu le vérifier en comparant sur Saturne l’année dernière à qques jours d’intervalle, mon ciel quotidien avec un excellent ciel à R0 de 300 : c’est incomparable en fait.
    Je ne sais pas si je suis parvenu à rendre un peu de cette nuance façon "soupe au potiron" que j’évoquais dans un autre post. Je crois me souvenir que tu utilises aussi des Nagler, ça peut éventuellement expliquer cette légère dominante un peu jaune que nous voyons.
    Patience Bruno, les nuages bas devraient se dissiper pour ce we...

  4. Merci merci!
    Laurent: si si je m’inquiète je sais que si Nicolas dessinait derrière mon 300, il y’aurait dix taches là où je n’en vois qu’une. Je me souviens il y’a deux ans avoir eu l’honneur d’une fugace vision de Mars derrière son T406 au Restefond, pi juste après, mes yeux sont tombés sur son brouillon (euh, l'œuvre!) qu’il avait interrompu pour moi. Je ne t’explique pas le choc.
    Nunky: Mais si avec un 180 ça va être super, avec la turbu qui sera plus négligeable! Sauf cette nuit (mardi matin): les flux de NNE, c’est vraiment pas bon, images très agitées. Pas de filtre non, j’aime bien avoir les couleurs les plus naturelles possibles. L'idée de perdre des infos pour en faire ressortir d'autres... mbof!
    Pierre : oui c’est utile de grossir pour détailler, mais c’est à 320x (pas utilisé pour le dessin) que je trouve vraiment Mars la plus belle.
    @+!

  5. Bonsoir,
    Hop un petit dessin de Mars d’il y’a dix jours. Il était temps après une bonne quinzaine d’observations de la planète depuis son retour en été. Evidemment après ceux de Nicolas, il fait un peu fade. On ne se perd pas dans les détails!
    Il faut que je m’habitue mieux d’ici l’opposition à la turbulence. Elle me fatigue l’œil assez vite, je dois encore apprendre à composer avec. Il est vrai que dans ma petite L50 il y’a dix ans, même s’il n’y avait que deux ou trois détails, et bien ils étaient fixes
    A noter un petit effet de diffraction en arc au niveau de la calotte Sud, en forme d’arc. Curieux.
    Dobson 304/4.2 (Astrotelescope), Naglers 9 et 12 +P4x (G=427 et 569). Turb : 2 à 2.5 (plutôt bon), depuis l’Essonne.
    Cordialement


  6. "n'ont pas d'équivalents sur Terre, à l'exception du Mauna Kea, et de Concordia, à mon avis..."
    Le "Concordia" en question Serge, c'est bien celui du Pakistan? Tu es aussi allé là-bas? Alors j'imagine (enfin non pas vraiment), après une nuit dans la brise sur ce confluent de glaciers (nom en hommage à la place de la Concorde ), la vision que peut donner, sans nuage, lorsqu'on se tourne vers le Nord, un lever de soleil sculptant comme un terminateur lunaire la fantastique face S d'un géant de 8000: le K2.
    Un ptit filé d'étoiles sur le pôle N avec le K2 devant, jamais vu ça... Un nouveau challenge pour toi Serge!
    Cordialement

  7. Jamais vu la Voie Lactée comme ça moi non plus Serge, merci! En regardant ton image, j'ai l'impression que sur l'axe du centre galactique, à l'endroit du gauchissement, il y'a comme une grosse lacune dans la bande obscure (qui semble être déchirée), qui fait que c'est comme si un store avait été levé pour nous permettre de voir une bande moins noire en arrière plan, donc plus loin vers le centre.
    Quel point de vue privilégié que le Système Solaire en fait!
    Géante ton image.

  8. Ma foi ça a l’air d’être bon une 153mm avec un filtre rouge!!
    Pour en revenir au rendu des couleurs de Mars, il m’est venu une remarque depuis mon observation de ce matin.
    J’ai un brouillon (c'est un grand mot )de Mars à mettre au propre ce soir, et se pose le pb suivant : la couleur observée change suivant le grossissement utilisé!
    Car si le rendu des couleurs dans l’image à l’oculaire peut ne pas être éloigné de la réalité (grossissements inférieurs à l’ouverture en mm, il suffit de faire un test en terrestre), dès que le grossissement augmente à ouverture donnée, les couleurs deviennent ternes avec les contrastes qui diminuent. (Enfin sont-ce les couleurs qui changent ou juste une illusion due à l'assombrissement de l'image?)
    Au grossissements utilisés pour l’étude des surfaces planétaires qui sont compris entre D et 2D, j'imagine que les couleurs observées sont déjà bien délavées par rapport à l’objet réel, même si l’image est bien colorée.
    Enfin à des grossissements supérieurs à 2D, on se rapproche d’une image en NetB qui a tendance à jaunir je trouve, comme sur la lune quand on "pousse" pour le fun. Au passage, la raison de ce jaunissement provient-il de la transmission non neutre des oculaires (j'utilise des Nagler) ou autre?

    Et effectivement dans mon 300, si Mars à 300x se pare d’une robe belle pastel orange tirant sur le crème façon soupe au potiron, à 570x, l’orange vire au jaune-brun et c’est plus fade aussi.
    Pour moi le vrai rendu de couleurs d’un dessin planétaire est une chimère, à moins d’être au G équipupillaire. Mais pour 500x il faut 3m d’ouverture
    Les couleurs en dessin planétaire contribuent à le rendre plus agréable et proche de la réalité, mais sans pouvoir y parvenir tout à fait apparemment.
    Cordialement


  9. Superbe Dodi. On arrête pas de se régaler ici!
    Je trouvais celles du 18 déjà belles, voilà celles du 20.
    La RGB est vraiment douce et visuelle.
    Merci Christophe Pellier au passage, pour ton complément d’explication sur le RRVB.
    Le voile jaune au terminateur sur la RGB, effet atmosphérique ou artefact de traîtement ??? Je me permets la remarque car il est légèrement moins apparent sur la RRGB (ça commence à rentrer dans ma tite tête cette histoire de calque pour la luminance R, qui peut masquer les prémices de tempête ), alors peut-être que...
    C’est très joli.

  10. Oui Bruno je suis d’accord avec toi. Cela doit s’expliquer par la sensibilité de l’œil qui évoluerait vers le vert en vision nocturne, plutôt que vers le jaune en vision diurne...
    En fait, contrairement au ciel profond où une accoutumance à l’obscurité est indispensable, l’observation planétaire pourrait nécessiter au contraire, une sorte d’éblouissement (modéré) permanent, de façon à percevoir les vraies couleurs. Vraies dans le sens de celles que verrait un observateur posé sur Mars, en vision diurne.
    Et j’imaginerais sans peine que l’observation d’un petit disque clair sur fond noir ne fait pas travailler l’œil dans d’aussi bonnes conditions de résolution (pupille très ouverte donc aberrations optiques de l’œil présentes), que le même petit disque sur un fond un peu clair.
    Voilà qui expliquerait effectivement pourquoi Mars au crépuscule (le matin), comme il y’a deux mois, apparaît franchement orangée-rouge à l’oculaire, effet encore augmenté par le contraste sur un fond de ciel bleu foncé.
    Voilà aussi peut-être pourquoi quand on change d’œil à l’oculaire sur Mars après un bon quart d’heure sur l’œil habituel, on retrouve une image éblouissante, comme tu le remarques très jaune et aussi un peu pâteuse aussi à mon goût (en fait peu fidèle).
    Donc pour en revenir aux couleurs des dessins de Nicolas, comme je présume que ses dessins sont représentatifs de son observation l’œil bien accoutumé, elles doivent bien tenir la route. Comme en plus Nicolas utilise des grossissements importants, la fraction de son champ visuel éclairé par le disque martien n’est vraiment plus négligeable (à 700x, 15 sec. d’arc valent 6 diamètre de lune vue à l’œil nu), et il ne doit pas être trop faux de dire qu’il observe Mars en vision diurne. D'où des couleurs plus rouges que jaunes.
    J’ai eu dans l’idée un moment de saboter un lampadaire qui m’illumine ma petite aire d’observation sur mon parking, distant de quelques mètres
    Il est en fait utile pour l’observation martienne. Et pas besoin de frontale pour manipuler le 300, ni pour sortir un crayon dans le cas d’une tentative de dessin...
    Bonne journée

  11. Merci pour l’éclaircissement sur ce voile boréal.
    Je viens Christophe (d’essayer ) de m’imprégner du contenu extrêmement intéressant de ta page "imagerie couleur de mars". Sans être utilisateur de webcam, je trouve en le découvrant le sujet passionnant, concernant l’importance du traîtement qui tord le cou au caractère objectif admis des images numériques...
    Moi qui suis un novice, si j’ai bien compris, la couche de luminance (euh...que signifie ce terme précisément ?) dans les cas d’images RRVB sert d’image de fond pour le contraste, à laquelle viennent se rajouter les 3 autres composantes R V et B.
    Je crois donc avoir saisi que cette couche de luminance rouge traverse donc complètement l’atmosphère, siège des phénomènes variables (et donc intéressants) sur Mars. Et qu’elle donne aussi apparemment un contraste certes flatteur, mais peu réaliste.
    Lorsque tu dis "le RRVB ce n'est qu'une image de la surface qui a été colorisée", je n’arrive pas à comprendre : il y’a bien par dessus la couche R une contribution du trio RVB (enfin du bleu au moins) pour la retransmission des détails atmosphériques ?
    Enfin, avant d’aller au dodo après avoir fait fumer mes méninges, j’aurai au moins entrevu l'explication du contraste bien rendu et pas dur de ton image RVB vraiment sympa .
    Bonne soirée.

  12. On voit tellement de belles images de Mars ces temps-ci sur Astrosurf! Ma méconnaissance du sujet en imagerie ne m'incite pas à intervenir souvent, si ce n'est pour dire comme aujourd'hui, bravo.
    Mais pour avoir regardé Mars ce matin au T300, je trouve ton image RVB Christophe très proche (la turbu me mange les détails de ton image les plus fins ) de ce que j'ai vu à 430x. Couleurs, contrastes, et douceur.
    Pour moi, une image qui me rappelle la vision à l'oculaire ne peut être qu'une excellente image.
    Je la trouve donc très sympa.
    Quelle est au fait Christophe la nature de ce voile polaire Nord? Des espèces de cirrus martiens?
    A+!

  13. Incroyable ces dessins!! Et faits à Versailles, pas au Restefond! Et avec 15"...
    Comme me l'a dit Nicolas, la forte déclinaison fait que la planète est aussi détaillée en 2005 avec 15" qu'en 2003 avec 25" (1.8x fois moins d'atmosphère traversée).
    Oui Patrick, on peut observer Mars à 700x dans un 407... mais peut-être pas n'importe lequel: ce 407 vient de chez Jean-Marc Lecleire
    Magnifique, Nicolas.
    Eh bien, il va être l'heure de sortir le 300 (de chez JML lui aussi ). Que donne la turbu ce soir? Avec un flux de Nord, ça doit sûrement danser un peu...
    Bonne fin de nuit.

  14. C'est très joli ta petite dentelle Bruno . Les détails en ciel profond ont effectivement cela de vicieux qu'on ne les perçoit qu'en vision oblique... çàd avec une grande incertitude sur leur position et forme. Et l'aigrette de diffraction donne une petite touche de réalisme qui le fait!
    Encore!

  15. Oui oui c'est ceux-là Jar! Sympa de les avoir capturés...
    Le spectacle n'a pas duré, le vent poussait fort à cette hauteur semble-t'il.
    Je trouve que tes photos rendent très bien ce volume particulier et effectivement, ces lobules n'étaient pas de petite taille.

  16. Bonsoir.
    Il est 21h30 et vient de passer au dessus de chez moi en Essonne, une couche nuageuse laissant filtrer un peu de ciel bleu. J'estime son altitude à 5000m et elle est limitrophe de cunimb plus au sud.
    Mais surtout, sa face inférieure présente des espèces de lobules assez diffus façon Mammatus... Il se dirigent vers l'Ouest.
    Avec le soleil couchant les éclairant par le dessous, c'est original. Les auriez-vous vus?

  17. Ne peux-tu vraiment pas te passer de cet accessoire Kentaro?
    De ce que j’en ai compris sur mon Dobson, le laser permet seulement d’orienter convenablement le secondaire et le primaire de façon que le faisceau retour revienne sur lui même.
    Mais cette condition ne suffit pas, il faut également que lesdits miroirs soient convenablement positionnés dans un plan perpendiculaire à l’axe optique, ce qui peut se vérifier pour le primaire si celui-ci dispose d’un œillet (enfer et damnation )en son centre, mais pour le secondaire...
    Au Restefond 2003, je me souviens, après avoir fait un réglage qui me semblait pile-poil au collimateur laser Baader, d’une bien mauvaise surprise. Sur les conseils de David Vernet, j’ai regardé dans mon PO, vide, mon œil simplement derrière et bien sur l’axe, pour constater que...seuls les 3 quarts du secondaire étaient visibles dans le PO!!
    Depuis, j’ai compris qu’une bonne collim commence par un réglage en position du secondaire (aidé éventuellement d’un tilt du PO) pour obtenir cette condition de concentricité. C’est la base du réglage.
    Ensuite seulement, je règle l’orientation du secondaire avec les 3 vis, étape ou le collimateur pourrait effectivement s’avérer utile. Mais honnêtement, l’œil derrière un petit trou (2mm) d’une boîte de pellicule photo glissée dans le PO, permet d’obtenir avec précision la concentricité de l’image du contour du primaire dans le contour du secondaire.
    Le réglage est bon lorsque, l'oeil 20cm derrière le PO vide, les deux cercles des 2 extrémités du coulant du PO, celui du contour du secondaire, et celui, image, du contour du primaire, se circonscrivent.
    Ne reste plus qu’un réglage en orientation du primaire, qui s’obtient grossièrement par une image des quatre branches de l’araignée d’égales longueurs, toujours vues depuis ce petit trou.
    Le réglage fin se termine sur une étoile défocalisée.
    Mon collimateur, je ne m’en sers plus.
    Enfin, peut-être que pour d'autres types de télescope, la donne est différente.
    Tu es sûr que tu ne veux pas économiser 90E?