Simon Fabre

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Messages posté(e)s par Simon Fabre


  1. Merci Christophe,
    Bon je me demande si je ne vais pas reconsidérer un peu mes LV de 2.5 et 4 alors...
    Mais je trouve que les champs sont vraiment trop petits et malgré tout les images se déforment en bord de champ.
    Le champ n'a pas seulement un aspect utile, c'est aussi très esthétique sur la lune et vraiment confortable pour trouver l'objet recherché.
    Après réflexion, la netteté parfaite sur tout le champ n'est pas indispensable, j'ai tendance à recentrer quand j'arrive au 2/3 du rayon du champ. Mais encore une fois, on perd moins facilement l'objet, et sur la lune c'est extra.
    Et puis en ciel profond sur des petits objets faibles, (à 340x les objets étendus, ça passe plus!) quel confort également, quelle impression d'être immergé dans l'espace...
    Et pour suivre en manuel, c'est bien aussi. Car je ne pense pas m'équiper d'une table équatoriale motorisée, du moins avant longtemps.
    Et depuis que je me suis habitué au Nagler, j'ai du mal à regarder dans des oculaires à champ plus réduit.
    Mais effectivement, il semble que ces oculaires, vu le nombre de lentilles les constituant, présentent un piqué et une transparence peut-être un tout petit peu moins excellents que d'autres comme les LV, ou autres que je ne connais pas (Taka et Pentax).
    Alors comme tout semble toujours être une question de compromis, il faut choisir entre le très grand champ, ou un excellent piqué.
    Sur ma Fluo, j'ai deux combinaisons voisines de grossissements qui utilisent soit un LV de 4, soit un Nagler de 9 avec Barlow... Oui le piqué est peut-être plus prononcé sur le LV (mais il y'a une Barlow 3 éléments en moins...), mais l'image du Nagler me paraît malgré tout excellente également.
    Enfin bon, le mieux comme tu le soulignes Christophe, c'est d'essayer. Je pense que ce Nagler de 3.5 représenterait pour moi une alternative intéressante. Et je peux toujours garder mes LV si un jour je motorise...

  2. Ah d'accord Mezzo, tu parlais des couleurs qui n'existent pas... Mais depuis que je suis passé à la Fluo, je trouve que mes images sont bien blanches...même si à-priori dans le Dobson, ça devrait le faire encore mieux niveau rendu de couleur, donc effectivement j'ose même pas imaginer...
    Merci Sirius pour ces infos.
    Cette distorsion est-elle équivalente à celle que j'ai sur un Vixen Lanthanum de 4mm par exemple?
    Mais surtout plus que la distorsion, c'est la netteté au bord qui m'intéresse... Tu peux observer sans gêne un transit sur tout le champ d'une planète? De toute façon, j'observe aussi de la distorsion à l'extrême bord de mon Nagler 9! Mais elle ne me gêne pas. Y'a bien que sur le limbe lunaire que c'est flagrant: sur un bord il se courbe, sur l'autre on a l'impression d'observer à 2000x de grossissement tellement il se redresse...

  3. J'arrive un peu après la bataille, mais juste pour confirmer que les filtres TOO, c'est vraiment du verre à vitre... J'en avais passé un pour L60 sur un interféromètre... c'était le Mt blanc en courbes de niveau... Vu le prix du morceau: Gloups!
    Sur ma Fluo j'utilise de l'Astrosolar, et c'est parfait. Monté un peu souple sur un support rigide qui s'adapte sans jeu sur le pare-buée, c'est au top.
    Tshaw!

  4. Oui ms, mais la BigBarlow est-elle aussi bien corrigée que la Powermate4x à 4 lentilles, qui représente à mes yeux une valeur sûre en 2", surtout pour avoir regardé à travers sur le Dobson de David ouvert à 4 également.
    Mon bien cher Mezzo qui parle d'impressionnisme, tu te souviens des couleurs que l'on voyait sur Mars dans ce 300? Ah ben si j'ai les mêmes, je serai aux anges.
    Il y'a aussi les oculaires courts Pentax et Taka, qui semblent vraiment avoir la cote sur ce forum... Ils ont vraiment l'air excellents au niveau piqué et transparence, mais leur champ est un peu moins important.
    Mais bon, David le rappelle je crois souvent, les Nagler sont vraiment bien adaptés aux faisceaux ouverts.
    Mais quid de ce 3.5?

  5. Hello!

    Certains d'entre vous connaissent-ils le Nagler 3.5mm?
    Car d'ici 2 mois, j'aurai un beau Dobson (Astrotelescope) de 300 ouvert à 4 altazimuthal pas motorisé.
    Un grossissement de 300 à 350x me semble idéal pour les planètes et la lune, question de suivi manuel et de turbu citadine aussi...
    J'ai donc besoin d'un oculaire à très grand champ.
    Je dispose d'un Nagler 9mm, que je pourrais coupler à une Powermate... Mais en 2 pouces (faisceau ouvert), la 4x fait 533 (trop fort) et la 2x 266 (trop petit).
    Je pourrais aussi coupler à une Powermate4x un Nagler de 12 ou 13, mais ça commencerait à faire cher le tout...
    Alors j'ai pensé au Nagler type6 de 3.5, pas très lourd et relief d'oeil 12mm, qui donne 343x.
    Par rapport à la combinaison avec Powermate, l'avantage est que ça fait 4 lentilles en moins... Mais cet oculaire présente t-il un champ net au bord et sans distorsion, un bon piqué et est-il confortable?
    Est-il surtout compatible avec un faisceau ouvert?
    Je n'ai rien trouvé dans les archives alors si certains l'ont déjà utilisé, merci beaucoup pour vos avis...

    Simon


  6. Je me permets de souligner que les 3 dessins de Philippe Vingler dans Astronomie Mag. sont absolument identiques...
    La planète et ses anneaux dans les 3 dessins sont des copier-coller!
    Ce dessin (très beau) ne prétend certainement pas être une représentation fidèle de Saturne à un instant donné. Sinon, il y'aurait entre les 3 dessins des changements dans la structure des bandes de la planète.

    De plus, vu la richesse du dessin (et le peu de renseignements qu'en donne l'auteur puisqu'il s'étend presque plus sur les satellites visibles que sur les détails de Saturne), c'est plusieurs heures de patience à l'oculaire qu'il faut accumuler pour faire un tel dessin... ce qu'a peut-être fait Philippe sur plusieurs observations?

    A moins qu'il n'ait un peu extrapolé à tout l'anneau des détails réellement observés que dans les anses, non pas pour nous donner un dessin ultrafidèle, mais plus pour nous livrer une impression bien jolie de ce qu'il voyait?
    Je n'ai pas la revue sous les yeux, mais il me semble que le grossissement utilisé était faible (300?), c'est pas un peu limite pour Encke sur tout l'anneau?

    Philippe si tu nous lis, on veut des précisions!
    Que de détails sur ce dessin, on veut en savoir plus!


  7. "........!!!!!!!!"
    Moi aussi suis sans voix.
    Teiva ton Jupiter est extraordinaire. Tout a déjà été dit.

    Je vais balancer ma Fluo à la poubelle, et le visuel va se résumer pour moi à attendre tes prochaines images... Aucun frais et au chaud en prime!

    A+ et encore bravo!
    Simon


  8. Bravo et merci Hale, j'aurais pas osé mais j'ai le même doute que toi.
    Comment ne pas en avoir lorsqu'une image obtenue avec 166mm montre 3 divisions dans l'anneau A (réelles ou virtuelles ce n'est pas vraiment le problème) dont Encke, accessibles en général avec une ouverture double (image Thierry L.)?
    Je ne me permettrais pas de juger, c'est peut-être un artefact de traîtement, et vu que je n'y connais rien...
    Mais effectivement, c'est le caractère unique de cette image au Clavius qui la rend également suspecte à mes yeux.
    Je ne demande qu'à en voir d'autres (de Saturne) prises avec ce Clavius et je serais rassuré!!

  9. C'est une idée fvbnb!
    Mais pour avoir essayé il y'a longtemps, je trouvais que ça manquait d'homogénéité. Parce qu'il y'aura toujours un écart entre le noir de l'encre et celui, moins vigoureux, du crayon même gras et appuyé.
    Alors si tu dessines des formations planes qui épousent la courbure de la lune, pile au terminateur, tu vas te retrouver coincé dans la continuité du dégradé.
    Mais peut-être que ça peut donner, il faut essayer.
    En tout cas, ça me donne envie de m'y remettre moi aussi.
    Ca tombe bien on est en pleine saison des premiers quartiers.

  10. Superbe M42 Bruno!
    Qu'est-ce que c'est bon, des dessins.
    Surtout que crayon blanc sur fond noir, c'est difficile, car on ne dispose pas d'une palette de contrastes étendue, ni d'une grande finesse de grain.
    Je crois me souvenir qu'il est très difficile de rendre l'impression de brillance électrique.
    Encore!

  11. Kubota,

    Avant toute chose, mets des gants latex, ça évite à la sueur des doigts d'atteindre le verre par capillarité à travers les chiffons, aussi spéciaux soient-ils.

    Je nettoie mes oculaires (uniquement quand le gras des cils commence à devenir gênant) avec des chiffons spéciaux pour optiques, imbibés de... simple produit à vitres (je crois qu'un mélange acétone + eau distillée est plus indiqué)! Avec délicatesse, c'est rapide, et efficace. Je crois ne rien dégrader.

    Pour les miroirs, le mode opératoire est décrit sur le site Astrotelescope.

    Pour une lame de fermeture... je ne sais pas.
    J'aurais trop peur de la dégrader en la rayant, les traîtements antireflets étant fragiles.
    Je laisse à d'autres le soin de t'expliquer la méthode.

    A+!


  12. Aaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!

    Quel plaisir!
    Peu de moyens techniques, surtout du talent et hop, voilà un Pétavius bien frais, vivant, qui palpite encore...
    Ne manque que la turbulence qui le ferait vibrer, et on s'y croirait!
    Vive le dessin lunaire, vive le visuel, les doigts qui gèlent, et les jurons qui expriment la foison de détails évanescents ainsi que l'impossibilité de les dessiner tous...

    Merci Laurent!


  13. Oui Ulysse, ce qui explique peut-être pourquoi la couleur des planètes est aussi plus franche au crépuscule à l'oculaire (hors effet de contraste qui les fait apparaître jaune orange par rapport au fond bleu).

    D'ailleurs, n'y aurait-il pas intérêt à observer les planètes sur un fond légèrement lumineux, afin que l'oeil fonctionne complètement en vision photopique?
    Car dans le cas d'un disque brillant de quelques degrés sur fond noir, l'oeil ne serait-il pas partiellement en mode "nuit" (euhh, 5/20 pour mon écart de langage? ), complètement ébloui, donc moins performant?
    Certains ont bien déjà du inventer un système avec led+dépoli+cube séparateur...

    Pour terminer, je discutais ce we avec JM Lecleire qui me disait discerner des détails sur les nébuleuses planétaires en ville, détails qui devenaient invisibles car noyés sous ciel noir à la campagne...
    Certainement le même effet bénéfique de la pollution lumineuse, d'activation de la vision photopique.

    Aïe je vais valider...
    Simon


  14. Houhouuu houhouuuuu!
    Eh oui, c'est l'ectoplasme...

    Avec photos à l'appui, ça parle.
    D'ailleurs, sur l'image de Halphie au 180, il est évident que les 2 lignes noires n'ont aucune signification physique sur l'anneau, car:
    D'abord, les ellipses sur lesquelles elles s'appuient se coupent et interfèrent en s'annihilant quand on s'approche du disque (géométriquement, ce n'est pas possible!).
    Ensuite, leur distance angulaire par rapport à chaque bord de la bande d'anneau A est constante.

    Je suis bien d'accord avec Hale, ces lignes pourraient s'assimiler a chaque premier minimum sombre du aux plages noires bordant l'anneau A.
    Il est clair que plus l'ouverture augmente, plus elles s'amenuisent pour laisser place aux vrais détails.

    Voilà donc l'affaire du minimum d'Encke élucidé, parce quand on voit à quoi il ressemble sur l'image d'Hubble, il est à peine détectable...

    Il est aussi intéressant de noter que la bande claire immédiatement à l'extérieur de Cassini semble perdre en vigueur à mesure que le diamètre augmente... Ce qui laisse supposer que la diffraction joue un grand rôle dans la perception qu'on a de ce détail.

    Click! (Je suis déjà mort, hi hi hi)
    Houhouhoouuuuuuuuuuu....


  15. Coucou!

    Voyons... casque lourd, gilet pare-balles, je n’oublie rien?

    Ulysse: je ne me connecte qu’à mon boulot, alors forcément ça limite la réactivité.

    Pour le Danjon, avec 2r/a page 49, je comprends mieux.
    J’ai tout imprimé les pages de R.R.Clark pour pouvoir m’y atteler tranquillement chez moi...
    Pfff, pas facile, j’ai mis le doigt dans un sujet que je croyais moins complexe!
    Tout semble limpide pour toi, c’est vraiment pas juste!
    Loin de moi donc l’idée de discuter sur ce travail impressionnant de Clark, il faudrait déjà que j’en comprenne un peu plus.
    Tu vas donc Ulysse peut-être pouvoir m’aider à comprendre ces pages car c’est loin d’être le cas pour moi.

    Figure 2.5, c’est clair.

    Figure 2.6 et 2.7b, ça se corse. Autant la notion de CVA (limite basse de taille angulaire de l’objet) me paraît logique, autant celle de OMVA, euhh...
    Pour moi, quelle que soit la brillance du fond, l’angle apparent de l’objet doit être le plus grand possible pour la détection du plus petit contraste. (Aïe, ça va faire mal)
    Le problème est différent de celui de l’image télescopique que l’on grossit, et dont on comprend que passé un certain agrandissement, la brillance du fond devient insuffisante, puisque cette même brillance diminue avec le grossissement.
    Car dans ces 2 graphes, la brillance du fond est constante pour chaque point.

    Figure A: Ca me semble logique, mais abstrait.
    Le léger froissement oblique doit correspondre au changement de mode de vision, mais si j’essaye de superposer à cette surface les 2 courbes CVA et OMVA, ces courbes gardent une forme quelconque. (J’ai déjà 3 heures de colle, là ?)

    Figure B: Pas facile au début. Une fois compris que grossir équivaut à se déplacer sur les droites rouges de pente 5 (pas immédiate comme valeur), ça va mieux.
    Là par contre, la notion de OMVA prend tout son sens. Il est clair qu’à droite ou à gauche de cette ligne blanche, le plus petit contraste perceptible va en diminuant...

    Figure C : j’interprète difficilement le fait que pour 2 pouces d’ouverture, il y’a 2 grossissements possibles…
    J’ai du mal à faire le rapprochement avec les figures précédentes. (et allez, 3 heures de plus!)

    Figure E : Mystère.

    Enfin, il est clair que mon anglais… euh, courant ! ne m’aide pas.

    J’ai bien aimé l’application numérique pour Uranus.

    Donc pour théoriser sur la visibilité d’un détail planétaire, il faut, outre sa dimension, connaître son contraste et la brillance du fond sur lequel il apparaît. Pour les anneaux par exemple, c’est loin d'être évident…
    Mais si en plus ce détail n’est pas circulaire (comme beaucoup de détails), ce raisonnement de Clark reste t-il valable?

    Enfin bon, plutôt que de se demander si telle division ou ombre seront visibles dans l’instrument, mieux vaut finallement vérifier à l’oculaire... c’est plus rapide (plus jouissif surtout!) et ça ne colle pas la migraine.

    C'était le cancre... j'espère au moins 5/20!
    Argh, je vais valider!

    Click, je suis mort!